vendredi 24 septembre 2010

VACCINATION ANTIGRIPPALE 2010-2011 : SERVICE MINIMUM

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Professeur Hubert Allemand

Les Autorités du Mensonge Organisé sur la Grippe (AMOG) alias le trio infernal Bachelot - Houssin - Weber (BHW) auxquelles se sont raccrochés les deux éminents représentants de la CPAM, l'assureur Frédéric Van Roekeghem et l'éminent professeur expert en Santé Publique Hubert Allemand, ont réussi leur coup : la campagne de vaccination anti grippale 2010-2011 est lancée dans l'indifférence générale et dans la désinformation la plus totale.

Comme les questions que nous avons posées et les démentis que nous avons demandés ne sont pas arrivés, nous restons sur notre faim.
Des exemples :
Pourquoi le nombre de morts annoncé chaque année pour la grippe saisonnière, entre 5000 et 7000, n'a-t-il pas été revu officiellement à la baisse à la lumière des 212 morts déclarés pour 2009 - 2010 (sans confirmation sérologique pour nombre de dossiers dont une trentaine de personnes sans facteurs de risque) ?
Pourquoi le nombre de morts (7) dans le dossier d'AMM du vaccin Panenza, événement incroyable et sans précédent dans l'histoire de la mise sur le marché de nouveaux médicaments, n'a-t-il fait l'objet d'enquête approfondie et a-t-il été balayé d'un revers de la main par la pharmacovigilance française, la meilleure du monde nous dit-on ?
Pourquoi ne disposons-nous pas d'essais contrôlés sur la prévention par le vaccin anti grippal des dramatiques syndromes de détresse respiratoire aiguë, alias les poumons "blancs" alors qu'il s'agit d'une des premières causes de décès ? Et alors qu'un essai français contrôlé publié dans le New England journal of Medicine montre l'efficacité du cisatracurium besylate sur les syndromes de détresse respiratoire aiguë : ici (mais il faudra en reparler)
Pourquoi l'absence de données confirmant l'excessive mortalité supposée chez les femmes enceintes n'a-t-elle pas été mentionnée par AMOG ?
Pourquoi l'absence de données démentant le supposé risque excessif de mortalité chez les enfants (en se rappelant que les essais avant commercialisation ont porté sur un nombre ridiculement bas d'enfants) n'a-t-elle pas été révélée par l'AMOG ?
Pourquoi avoir menti sur l'efficacité supposée du lavage des mains avec un Soluté Hydro Alcoolique (alors que l'essai de référence est, à la relecture, d'un très faible niveau de preuves - et je dois dire que j'ai cru sur paroles et Roselyne Bachelot et la Revue prescrire) et ne pas faire de communiqué rectificatif ?
Pourquoi la meilleure pharmacovigilance du monde nous a mentis en prétendant analyser avec la plus grande attention (sic) les dossiers qui leur seraient adressés alors que tout laisse à penser que tout dossier "embarrassant" avait de grandes chances d'être classé verticalement, notamment dans le suivi des femmes enceintes ?
Pourquoi les meilleurs experts du monde ont-ils continué de désinformer le grand public et le grand public médical en prétendant avec des études de cohorte bien dessinées que la vaccination contre la grippe "prévenait" et le Guillain-Barré et les fausses couches puisqu'on en constatait moins qu'escompté dans les populations vaccinées ? (Et nous ne désespérons pas qu'un avisé professeur lié d'intérêts avec des industriels de la vaccinologie ne nous affirme la main sur le coeur que la vaccination contre la grippe prévient la narcolepsie)
Pourquoi n'avons- nous pas entendu l'AMOG communiquer sur l'absence d'efficacité du tamiflu ?
Pourquoi l'AMOG n'a-t-elle pas parlé de la suspension de la vaccination anti grippale chez les enfants australiens de moins de 5 ans en raison d'une convulsion fébrile pour 110 vaccinations ?
Pourquoi la "modestie" de l'efficacité de la vacination chez les personnes de plus de 65 ans n'est-elle jamais mentionnée par l'AMOG à partir des données de la Collaboration Cochrane ? (et, à ce propos, on note que dans le courrier de la CPAM - où nous avons trouvé une faute d'orthographe grossière mais les services du professeur Allemand ne relisent pas le français - il n'est pas dit expressément que le vaccin anti grippe était efficace chez les personnes âgées de plus de 65 ans ne présentant pas de facteurs de risques mais, je cite : "Les personnes âgées de 65 ans et plus....présentent un risque accru de complications. " Cela s'appelle avoir chaud aux fesses ou je ne m'y connais pas... Cela dit, la CPAM demande de mettre le paquet sur la tranche d'âge 65-69 ans pour laquelle on aimerait avoir des données plus précises...

AINSI, en conséquences, je ne prônerai la vaccination anti grippale avec le vaccin anti grippal "adapté" aux souches probables pour la campagne 2010 - 2011, que chez les insuffisants repiratoires chroniques et les immunodéprimés après avis de leur spécialiste référent... Je vaccinerai personnellement les personnes me le demandant après discussion éclairée.

Service minimum.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Au delà des questions "politiques" au sens large, qui ont une grande importance, c'est vrai, sur la manière dont la vaccination est finalement menée, il me semble que pour le médecin prétendant avoir un fondement scientifique que je suis, qu'est le Dr Grange ou que sont la plupart des médecins je crois, l'épisode de la grippe pandémique a posé des questions de fond sur lesquelles il s'agit de prendre position pour ne plus être le simple jouet des avis d'experts financés de manière directe ou indirecte par l'industrie pharmaceutique.
Première question: est-ce qu'en termes d'efficacité et d'effets secondaires il est licite de transposer les résultats obtenus avec des prototypes de vaccin (mock up) correspondant à des souches virales déterminées sur d'autres vaccins comportant des antigènes d'autres souches (question subsidiaire, est-ce qu'on peut fonder la notion d'efficacité sur la seule élévation de certains anticorps?). L'EMEA, Agence européenne du médicament, a admis implicitement que non, lorsque, après avoir débuté les essais cliniques avec les vaccins effectivement utilisés (et non les prototypes dont les antigènes correspondaient au virus de la grippe aviaire)elle a admis que les résultats différaient totalement de ceux obtenus avec le prototype. Donc, logiquement, il faut en conclure qu'il ne faut pas fonder des campagnes de vaccination sur des essais portant sur des mock up. C'est incongru et dangereux.
Deuxièmement, la notion de facteur de risque d'où découle la notion de "groupe à risque". Cette expression a des vertus quasi magiques. Il suffit de dire"facteur de risque"et "groupe à risque" pour que 90% des médecins se précipitent pour vacciner les personnes ainsi ciblées. Or, je pense qu'il faut bien faire la différence entre la notion de facteur de risque au sens mathématique (élévation du risque relatif) et la valeur épidémiologique de cette notion. Une élévation du risque, même importante lorsqu'on part d'un risque initialement très faible, par exemple de un pour 500 000, ne signifie pas que l'on doive désigner le groupe concerné comme groupe à risque. On voit que même si on double ce risque (augmentation de 100%) on arrive seulement à un risque de 1 pour 250 000, c'est à dire encore inférieur au risque communément admis par les partisans fanatiques de la vaccination d'effets secondaires graves induits par la vaccination en général (ce qui ne veut rien dire car le risque doit être apprécié pour chaque vaccin). De plus un tel raisonnement n'a de valeur que si on présuppose une efficacité de la vaccination à 100%, ce qui n'est jamais le cas. Encore moins pour les vaccins contre la grippe dont l'efficacité, quelques soient les critères examinés, est généralement plutôt faible.
Concernant l'épisode de la grippe pandémique je vais être très malpensante. Mon idée est que quand les laboratoires, l'OMS et leurs servants se sont aperçus que la grippe était d'une particulière bénignité, et que cela n'allait pas constituer un argument suffisant pour motiver les médecins et la population pour se faire vacciner, ils ont commencé à inventer des groupes à risque, des groupes cibles, constitués, comme par hasard de groupes très importants de la population vers lesquels les laboratoires souhaitaient élargir depuis longtemps la vaccination systématique annuelle contre la grippe, se heurtant parfois à une résistance relative de certaines agences officielles face à l'absurdité épidémiologique, médicale et budgétaire d'une telle demande.

Anonyme a dit…

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Troisièmement la question de l'imputabilité des effets secondaires. Il est certain que celle-ci ne peut se fonder uniquement sur des critères statistiques, qui ne permettent de toute façons pas de trancher. Elle ne peut pas non plus se fonder sur la connaissance des mécanismes intimes de ces effets, qui est très faible. Ces deux critères ne permettent en réalité le plus souvent ni d'affirmer ni d'exclure une relation de cause à effet entre un vaccin et un effet indésirable. Donc l'imputabilité doit se fonder avant tout sur des critères éthiques comme le 'primum non noccere". Si l'on suit ce précepte éthique et de bon sens il est certain que l'on doit d'autant plus PRESUMER UNE RELATION DE CAUSE A EFFET que la maladie est bénigne et le vaccin peu efficace. C'est pourtant l'inverse qui s'est produit, puisque 'on a quasi systématiquement présumé l'absence de relation de cause à effet pour les effets indésirables observés suite aux vaccins pandémiques.
Pourvu que nos erreurs nous servent de leçon. Je ne parle pas des laboratoires et de ceux qui leur sont étroitement associés, qui ont toujours agi au mieux de leurs propres intérêts, mais des médecins qui se soucient encore de leurs patients.
CMT