tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post6267401232180455653..comments2024-03-21T19:16:17.213+01:00Comments on DE LA MEDECINE GENERALE, seulement de la médecine générale: Certains médecins ont encore du chemin à parcourir. Histoire de consultation 115JC GRANGEhttp://www.blogger.com/profile/02625782569551294943noreply@blogger.comBlogger13125tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-38923823468752677852012-04-19T10:11:13.216+02:002012-04-19T10:11:13.216+02:00Tu, dis, "nous sommes passés du mentir à tout...Tu, dis, "nous sommes passés du mentir à tout prix au dire la vérité à tout prix."<br />Or je n' ai pas le sentiment qu'on ait vraiment eu un temps de "mentir à tout prix".<br />Le code de déonto, qui a été longtemps la seule voix "officielle" de la profession, disait simplement qu' il fallait y aller mollo dans ce type d' annonce et qu" un pronostic fatal tout à fait circonspect: <br />"un malade peut être tenu dans l'ignorance d'un diagnostic ou d'un pronostic graves,(...)<br />Un pronostic fatal ne doit être révélé qu'avec circonspection, "<br />Après - c' est comme dans beaucoup de domaines pareil- entre la prudence d' énoncé d' une règle et l' application parfois caricaturale, il y a de la marge.<br /><br />En fait la difficulté est peut-être moins, à mon avis, ceci que de donner un ordre de délai à peu près fiable: Dire qu'un patient n' a plus que x délai à vivre...<br />JeepAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-23844670557972886452012-04-14T12:22:56.435+02:002012-04-14T12:22:56.435+02:00Bonjour. Je suis néphro à l'hopital et comme t...Bonjour. Je suis néphro à l'hopital et comme tout un chacun confronté de temps à autre à ce genre de questions. J'ai l'impression que la manière de se comporter et de communiquer dans ces situations renseigne souvent autant sinon plus sur notre position que sur celle du patient qui subit tout cela.<br /><br />Dire "vous allez mourir" est une manière en effet de s'en laver les mains, débroullez-vous en, et un aveu caché : je n'y peux pas grand-chose. Alors que l'attente est autour de ce que le médecin dit, fait et peut, même dans les choses les plus insignifiantes à nos yeux.<br /><br />Il y a globalement un manque de recul par rapport à ces pratiques, on nous parle de groupes Balynt pendant les études, etc....et puis pour ça comme pour le reste on fait comme on peut, comme on nous l' a montré (en bien ou en mal) et comme on le sent. Et donc tout cela est très subjectif, donc variable. <br /><br />Mais c'est aussi l'essence du fameux "colloque singulier" évoqué au cours des mêmes études que de confronter deux subjectivités, deux sujets (et ceux qui gravitent autour), on en revient toujours là, non?<br /><br />Pour les soins palliatifs, c'est compliqué, ça a un côté intervention technique ponctuelle avec les autres "équipes mobiles" (en tant qu'immobile j'ai quand même l'impression de crapahuter pas mal), avec des équipes parfois étranges qui te donnent l'impression de te ne pas connaître tes dossiers ou tes patients parce que tu n'as pas su voir ceci ou cela, ou oublié de presrcire 10 gouttes de truc.<br /><br />Mais la demande des patients et de des entourages est parfois forte. Mais certains malades y trouvent clairement un espace d'expression qu'ils n'ont pas su trouver ailleurs. Mais les personnes impliquées dans ces équipes se sont donné les moyens personnels, en formation, en expérience,....d'aborder au quotidien ces questionnements ce que tout le monde ne fait pas. Mais les pionniers de cette approche ont eu un rôle historique en remettant le souffrance et la mort au menu des hôpitaux.<br /><br />Bon, beaucoup de questions ouvertes par votre texte. Continuez.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-82368358730033175352012-04-12T08:12:08.749+02:002012-04-12T08:12:08.749+02:00De toute façon on va tous mourir.Les médecins qui ...De toute façon on va tous mourir.Les médecins qui annoncent aux patients que leur fin de vie est proche seront peut etre morts avant le patient!!Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-81312280514148746262012-04-11T14:23:42.669+02:002012-04-11T14:23:42.669+02:00Un de mes patient jeune, beau, riche, intelligent,...Un de mes patient jeune, beau, riche, intelligent, heureux en famille, est en train de mourir de metastases rachidiennes d' un primitif au poumon: on l'a prevenu sans fioriture, et c'est tres bien comme ca parce qu'il peut prevoir l'apres lui.lolahttps://www.blogger.com/profile/13551383459986771981noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-88792724513059864092012-04-11T14:23:33.882+02:002012-04-11T14:23:33.882+02:00Un de mes patient jeune, beau, riche, intelligent,...Un de mes patient jeune, beau, riche, intelligent, heureux en famille, est en train de mourir de metastases rachidiennes d' un primitif au poumon: on l'a prevenu sans fioriture, et c'est tres bien comme ca parce qu'il peut prevoir l'apres lui.lolahttps://www.blogger.com/profile/13551383459986771981noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-9129164533636987242012-04-11T14:05:43.439+02:002012-04-11T14:05:43.439+02:00http://www.amazon.fr/mort-intime-mourir-apprennent...http://www.amazon.fr/mort-intime-mourir-apprennent-vivre/dp/2221094964/ref=sr_1_14?s=books&ie=UTF8&qid=1334144933&sr=1-14<br />Certainement connaissez-vous Marie de HennezelBTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-43383952497672736522012-04-11T13:38:47.522+02:002012-04-11T13:38:47.522+02:00Il n'y a pas une vérité , une maladie un médec...Il n'y a pas une vérité , une maladie un médecin, le médecin a du traverser ses propres épreuves , comparer son expérience à tout ce qu'il a pu lire , entendre , ce qu'on lui a conseillé-enjoint de faire , a du évaluer la capacité du malade , de son entourage s'il y en a un, de recevoir cette vérité que lui m^me évalue sans toujours une grande précision mais avec cette certitude :la partie est finie , il doit alors savoir parler quand c'est le moment , mais aussi parfois savoir ne pas parler .<br />le poids de tout cela est lourd quelquefois, surtout quand l'entourage et le malade ne sont pas en phase , <br />tout ne s'apprend pas à la faculté ni dans Prescrire , et chacun est souvent renvoyé à lui-même, et à sa propre conception de la médecine , et de l'homme en particulier ...andré JOSEPHnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-25012597103180355222012-04-11T13:38:46.812+02:002012-04-11T13:38:46.812+02:00Il n'y a pas une vérité , une maladie un médec...Il n'y a pas une vérité , une maladie un médecin, le médecin a du traverser ses propres épreuves , comparer son expérience à tout ce qu'il a pu lire , entendre , ce qu'on lui a conseillé-enjoint de faire , a du évaluer la capacité du malade , de son entourage s'il y en a un, de recevoir cette vérité que lui m^me évalue sans toujours une grande précision mais avec cette certitude :la partie est finie , il doit alors savoir parler quand c'est le moment , mais aussi parfois savoir ne pas parler .<br />le poids de tout cela est lourd quelquefois, surtout quand l'entourage et le malade ne sont pas en phase , <br />tout ne s'apprend pas à la faculté ni dans Prescrire , et chacun est souvent renvoyé à lui-même, et à sa propre conception de la médecine , et de l'homme en particulier ...andré JOSEPHnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-61765992093795673402012-04-11T09:42:16.949+02:002012-04-11T09:42:16.949+02:00Pour dire la vérité, encore faudrait il qu'il ...Pour dire la vérité, encore faudrait il qu'il y ait une vérité. <br />Le patient a le droit d'avoir une autre vérité, de ne pas vouloir entendre notre vérité et préférer la sienne. <br />Peut être lui demander ce qu'il pense être le mieux pour lui et le mettre en musique éthiquement.<br />Pourquoi la délicatesse et la finesse professionnelles devraient être chassées de notre profession ?Pascal Charbonnelhttps://www.blogger.com/profile/11277226161420576910noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-17296796753658020812012-04-11T01:58:10.890+02:002012-04-11T01:58:10.890+02:00Technique de noyage du poisson :
"cette malad...Technique de noyage du poisson :<br />"cette maladie ne se guérit pas mais on peut la soigner, ralentir l'évolution"... Néanmoins, je reste intimement persuadé qu'on ne doit pas mentir au patient non plus : je ne dis jamais qu'il va guérir si les chances de guérison sont nulles (je n'ai jamais eu de miracle même pour ceux qui sont allés jusqu'à la fameuse grotte. Le voyage étant parfois éprouvant, il a pu même aggraver la situation ;-), je ne lui dit pas non plus que sa médiane de survie n'est que de 7,2 mois. (en général, je ne donne de chiffres que quand ils sont bons ;-)<br /><br />En revanche, je n'ai que très rarement dit à un patient vous allez mourir. D'ailleurs, très peu, d'expérience, l'entendrait réellement… Combien de fois est-on déjà obligé de reexpliquer la situation…<br />Annoncer froidement les choses comme mentir effrontément, ce sont deux manières d'expédier le patient et de se faliciter la tâche. Il faut néanmoins bien préparer la famille aussi, point indispensable. Je leur précise toujours que je n'ai pas données les informations de la même manière à leur proche… Il faut parfois faire violence à la famille pour préparer la fin de vie mais il faut être capable de respecter le droit du patient à ne pas vouloir savoir.Picornanoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-55843387685949693722012-04-11T00:48:35.984+02:002012-04-11T00:48:35.984+02:00Dire aux gens "vous allez mourir", c'...Dire aux gens "vous allez mourir", c'est une horreur ! Il doit bien y avoir un moyen de noyer le poisson :: on vous passera un examen xyz le mois prochain ..Prenez ces pillules , ça vous fera du bien...Et le comportement des médecins et infirmières qui savent ,eux, est forcément analysé et décrypté par le patient ...dbnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-2978569481467136132012-04-10T23:47:23.456+02:002012-04-10T23:47:23.456+02:00Quelque soit le moment de la prise en charge du pa...Quelque soit le moment de la prise en charge du patient, l'espoir est incarné par le combat mené dans un premier temps pour la survie et dans un second temps pour la fin de vie. Accepter accompagner le patient dans sa lutte ultime pour la fin de vie, c'est accepter de grandir avec lui.<br />Point besoin de réseaux d'équipes palliatives où les interlocuteurs bien trop nombreux finissent par prendre en charge le patient en pointillé, bien plus obnubilés par une démarche qualité où l'Humain, pourtant si important à ce stade là,se perd au centre d'un dispositif technico-administratif dépersonnalisant.BTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-21905113017471918912012-04-10T23:27:39.241+02:002012-04-10T23:27:39.241+02:00Ce sujet est au coeur d'une discussion houleus...Ce sujet est au coeur d'une discussion houleuse avec ma remplaçante... Sous prétexte de vérité on ne peut pas tout dire, c'est inhumain. Il faut dire juste ce qui est entend able, doucement et faire progresser les gens avec la lenteur de leur mort annoncée.Morrigannoreply@blogger.com