tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post7339799535763426918..comments2024-03-21T19:16:17.213+01:00Comments on DE LA MEDECINE GENERALE, seulement de la médecine générale: Quand le journal "Le Monde" dit la cancérologie. CMT répond.JC GRANGEhttp://www.blogger.com/profile/02625782569551294943noreply@blogger.comBlogger10125tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-22308832590453895352018-01-25T11:43:15.149+01:002018-01-25T11:43:15.149+01:00Par définition, le cancer du sein chez la femme je...Par définition, le cancer du sein chez la femme jeune de moins de 50 ans ne bénéficie pas de dépistage. On peut argumenter entre 40 et 49 que certaines patientes le font quand même, mais la majorité des études montrent que c'est surtout à partir de 45 ans. <br />L'argument du surdiagnostic ne tient donc pas dans une population jeune non dépistée et pour laquelle le diagnostic est fait sur l'apparition d'un nodule palpable dans le sein. <br />Comment expliquer l'augmentation importante chez les femmes jeunes de moins de 40 ans ? Cette tendance est assez propre à certains pays, et par exemple n'est pas retrouvée aux USA. La question suivante : quelles sont les différences entre les USA et la France ? Une des réponses : l'utilisation de la contraception orale par pilule qui est utilisée de manière massive en France contrairement aux USA. Il est maintenant démontré également que l'utilisation de la contraception orale par pilule est un facteur de risque de cancer du sein, proportionnel à la durée d'utilisation. Ces données ne sont pas encore très bien connues, mais cela devrait apparaitre progressivement. On verra également si la diminution d'utilisation de la pilule suite aux problèmes de thrombose et aux débats récents a un impact sur l'incidence du cancer du sein chez la femme jeune dans les années qui viennent. <br />Un oncologue spécialiste des cancers du sein.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-57736821942847018092016-11-01T18:07:37.245+01:002016-11-01T18:07:37.245+01:00A hexdoc
J’ai fait exprès de mettre des liens pou...A hexdoc<br /><br />J’ai fait exprès de mettre des liens pour que mes affirmations soient vérifiables. Je remets le lien approprié ici en espérant que cela ne va pas effacer mon commentaire http://opac.invs.sante.fr/doc_num.php?explnum_id=8157.<br /><br />Je ne jette la pierre à personne pour ne pas comprendre immédiatement cette notion de Valeur prédictive positive et ses implications pour les problématiques de dépistage. A moi il m’a fallu un DIU, des recherches personnelles et de la chance pour comprendre.<br /><br />D’autre part, il est un peu normal que les MG ne soient pas parfaitement au fait de tout cela parce que, d’une part, personne n’en parle, d’autre part, ils ont été proprement éjectés du programme de dépistage organisé du cancer du sein.<br /><br />En tous cas la valeur prédictive positive d’une mammographie répond à la question : quelles sont les chances ou quels sont les risques que, après une mammographie ayant montré une image suspecte (donc une mammographie positive) un cancer du sein soit diagnostiqué par la biopsie ?<br /><br />Le chiffre que vous donnez est celui obtenu après le premier bilan diagnostic, qui, comme je l’ai compris, comprend une cytoponction et, souvent, une échographie . Il permet d’élimner des cas suspects mais n’établit pas de diagnostic.<br /><br />Vous trouverez la réponse à votre interrogation sur la figure 3 p 5 du document mis en lien (Evaluation du programme de dépistage organisé du cancer du sein en France) ou sur le tableau 3 p6.<br /><br />Par exemple, je prends l’année 2008 sur la figure 3. En première lecture parmi les quelques 2,4 Millions de femmes participant au DO chaque année 8% soit 176 000 se verront annoncer un résultat positif. Mais ce résultat positif ne sera réellement confirmé par la biopsie et n’aboutira à un diagnostic de cancer que pour moins de 1 sur 10 d’entre elles, c'est-à-dire pour 0,68% d’entre elles , c'est-à-dire pour environ 16 000. Cela représente donc, environ 9% des mammographies positives initialement.<br /><br /><br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-57575034912691258852016-11-01T18:06:02.508+01:002016-11-01T18:06:02.508+01:00- Entre le premier courant, qui s’adresse exclusiv...- Entre le premier courant, qui s’adresse exclusivement à nos aspirations de consommateurs, en réduisant notre humanité à sa moindre expression, et le deuxième, qui cherche à faire de nous des être terrorisés et recroquevillés sur eux-mêmes et leurs certitudes, quelle place pour la réflexion ?<br /><br />Aucune.<br /><br />Comme les deux s’emploient activement à occulter la réalité et à empêcher de faire des constats factuels, comment faire correctement ces constats condition nécessaire pour envisager de construire des solutions ? Il n’y a aucune chance si on ne sort pas de cet antagonisme.<br /><br />Les solutions elles-mêmes ne sont pas données ou définies à l’avance. Les solutions envisagées découleront des constats effectués et d’une échelle de valeurs. Mais si on ne commence pas par poser des constats appropriés cela paralyse toute velléité d’ordre politique de modifier le cours des choses.<br /><br />C’est un sérieux problème en médecine au moment où une étude montre que aux Etats-Unis les erreurs médicales, uniquement les erreurs médicales, cela n’inclue donc pas les autres causes de iatrogénie, sont la troisième cause nationale de mortalité.<br /><br />Je ne veux pas surcharger les esprits d’informations mais je nuance mon propos. D’une part mon constat n’établit pas une relation de causalité, mais une forte probabilité. D’autre part, je parle de l’ensemble des cancers, parmi lesquels les cancers dépistés, de la prostate et du sein, ont un poids prépondérant.<br /><br />Cela ne veut pas dire que pour d’autres cancers moins fréquents, (testicule rein, foie, pancréas, on peut remarquer que deux sont des organes qui ont pour rôle le traitement et l’élimination des composés toxiques), des molécules ou substances dans notre environnement n’ont pas joué et ne jouent pas un rôle déterminant dans l’augmentation de leur fréquence.<br /><br />D’autre part la toxicologie est une discipline complexe où la phrase de Socrate « je sais que je ne sais rien » s’applique bien. <br /><br />En effet, comme le souligne BG, bien qu’on mette beaucoup de soin à établir des seuils pour les molécules isolées (néanmoins sous la pression constante des lobbies agro-chimiques) on n’a aucune idée de l’effet des cocktails de molécules de synthèse à long terme sur notre organisme.<br /><br />Je suis, personnellement, pour une régulation sévère de ces composés.<br /><br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-61906248796750052852016-11-01T18:04:10.417+01:002016-11-01T18:04:10.417+01:00A Annette Lexa
Merci.
Et puis vous soulevez un s...A Annette Lexa<br /><br />Merci.<br /><br />Et puis vous soulevez un sujet et un concept, trrrrrrrrrrrrrrrrrèèèès important à comprendre que je vais essayer de résumer : <b> les antagonismes idéologiques entre des camps, deux camps, fanatiques et dogmatiques focalisent l’attention et paralysent la réflexion et l’accès des populations à des connaissances scientifiquement fondées . Et donc, par là même, toute possibilité d’action sur ces sujets</b>.<br /><br />On retrouve déjà ce même problème au sujet des vaccins où il est impossible d’avoir un discours rationnel sur le sujet sans être soit stigmatisé soit être l’objet de tentatives de récupération par l’un ou l’autre camp. Je dirais même plus : il est impossible d’avoir un discours sur les vaccins et d’émettre autre chose que des idées reçues.<br /><br />Quels sont ces deux camps ?<br /><br />Tels que je me les représente les deux camps en présence, lorsqu’il s’agit de « débattre » de sujets médicaux et de santé sont :<br />- D’une part les fanatiques de la technologie, souvent des libertariens, que j’appelle aussi de manière peu précise, « scientistes » et qui pensent que la technologie est intrinsèquement bonne et nécessairement source de progrès humain. Cette tendance prend sa source et son inspiration dans l’idéologie de la Silicon Valley. Il s’agit d’une forme de <b>déterminisme technologique </b>qui postule que dès lors que la technologie va apporter des solutions à tous nos problèmes et faire des nous des consommateurs, je dis bien consommateurs, satisfaits et heureux, il n’y a rien à discuter, presque rien à débattre, il y a juste à attendre que les bienfaits de la technologie ruissèlent sur nous. <br /><br />Selon cette idéologie toute innovation ou nouveauté technologique est bonne à prendre et doit, le plus rapidement possible, être adoptée et diffusée. Bien que cette idéologie se veuille apolitique, et, en effet, elle tue d’emblée toute velléité de faire de la politique, elle est en merveilleuse et parfaite adéquation avec les visées spontanément capitalistes des grosses transnationales d’étendre leur influence et d’accumuler des profits. L’extension rapide et incontournable du dépistage decertains cancers en sont des exps<br /><br />- L’autre camp, celui des naturalistes béats (expression imprécise et inadaptée), prône que la nature est intrinsèquement bonne, une sorte de déesse mystique qui doit être sanctuarisée. Notre présence même sur Terre est une insulte à Mère nature. Ce courant idéologique est technophobe au sens propre. A savoir que la technologie, souvent n’importe quelle forme de technologie, déclenche chez bon nombre de ses représentants des réactions phobiques de type obsessionnel qui frôlent l’hystérie...<br /><br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-85414291956747701642016-11-01T14:29:13.857+01:002016-11-01T14:29:13.857+01:00@hexdoc
Vous vous situez en première ou en seconde...@hexdoc<br />Vous vous situez en première ou en seconde lecture ?Louisnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-5980263083025719142016-11-01T11:09:19.990+01:002016-11-01T11:09:19.990+01:00Ce concept magistralement exposé ici entraîne de p...Ce concept magistralement exposé ici entraîne de plus toute une cascade de déductions, sans causalités aucune, dans le domaine de la santé environnement . Combien de fois ai-je pu entendre des "experts" de ma profession (je ne citerai aucun nom...) commencer leur discours par l'augmentation dramatique des cancers en France, forcément dus aux perturbateurs endocriniens, aux pesticides et leurs adjuvants, aux vaccins, que sais-je.. ce qui justifie un complément de recherches, des financements.. et la machine tourne en rond, car on peine toujours à prouver des preuves certaines de causalité. Nous ne voyons plus de cancers avancés comme ceux qui étaient décrits dans les manuel de toxicologie industriels dans les 30 glorieuses et qui étaient terribles, comme les cancers avancés que des femmes avaient aussi à cette époque du fait d'un retard dramatique de constat par la femme elle-même (honte, pudeur, ignorance...). <br />Aujourd'hui, Il existe des normes sévères , appelés VLE (valeurs limites d'expositions professionnelles) pour de très nombreuses substances , Il existe aussi des valeurs limites réglementaires pour les molécules les plus préoccupantes dans l'air et l'eau, et bon an mal an, les dépassements sont plutôt rares et s'il y a dépassement , il convient de les mettre en perspective de l'abaissement constant des Limite de Détection des dites molécules, de plus en plus fines. Je ne dis pas que le risque des faibles doses n'existe pas,mais les toxicologues , régulièrement interpellés par la société civile sur ce sujet, peinent à produire des études probantes sur ce sujet qui tourne en rond depuis 10 ans. <br />Le grand public, qui n'était pas sensible à ces questions à une époque où il n'y avait quasiment pas de réglementation et de réelle préoccupation environnementale, s'est mis à développer des inquiétudes quasi-irrationnelles alors que le corpus réglementaire n'a jamais été aussi consolidé et contraignant. <br />Il est quasiment impossible encore aujourd'hui d'évoquer le surdiagnostic comme hypothèse possible de l'augmentation de l'incidence des cancers en France. Tout ceci est un problème politique et c'est très dommage. C'est dommage, car il n'y a aucune réflexion profonde. On en arrive à incriminer tout et n'importe quoi pour expliquer cette hausse des cancers qui , au final, est artificielle. ANNETTE LEXAnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-2316293746374574962016-10-31T22:02:26.385+01:002016-10-31T22:02:26.385+01:00Je crois que j'ai besoin d'éclaircissement...Je crois que j'ai besoin d'éclaircissement : en lisant CMT, cette affirmation m'a questionné :<br />' Par exemple une majorité de médecins comme de patientes pensent qu’une mammographie positive signifie des fortes chances pour une femme d’être diagnostiquée comme porteuse d’un cancer après biopsie. Or, ces chances ne sont que d’environ 7% après une mammographie positive'<br />Effectivement, mon expérience interne (enfin les cas patientes que j'ai pu suivre) ne me donnent pas du tout ce %. En fait dans la plupart des cas, une mammographie positive donnera une biopsie positive. Un examen clinique anormal par contre sera moins souvent corrélé au final à une biopsie positive (adénofibrome ...). <br />J'ai donc regardé un peu la littérature, et ai trouvé ceci à l'adresse http://invs.santepubliquefrance.fr/pmb/invs/(id)/PMB_11472 :<br />' Pour 7,1 % des femmes dépistées en 2010, la mammographie était anormale et le bilan de diagnostic immédiat a confirmé l'anomalie pour 44,8 % de ces femmes'<br />qui me semble plus proche de mon expérience interne que les 7% énoncé plus haut.hexdocnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-88296177812910734552016-10-31T18:58:56.928+01:002016-10-31T18:58:56.928+01:00Je n'ai aucune compétence sur ces questions, c...Je n'ai aucune compétence sur ces questions, cependant l'article de CMT me parait tout à fait remarquable. Je voudrais dire 2 choses :<br /><br />1- Une banalité comme "un train peut en cacher un autre" soit ici une part de sur-diagnostics et une part pour un accroissement du nombre de cancers. Il y a aussi accroissement de la population et de la durée de vie.<br /><br />2- S'il existe des "valeurs limites réglementaires pour les molécules les plus préoccupantes dans l'air et l'eau, et bon an mal an, les dépassements sont plutôt rares" il ne faut pas oublier qu'il existe aussi un effet synergique entre les différentes molécules.<br /><br /> Une "petite" dose de chaque mais avec 3 ou 4 de ces molécules présentes simultanément ou accumulant leurs effets chez la même personne, ça donne quoi ? Mercure + cadmium + plomb + aluminium + bisphénol A + nonylphénol à petites doses chacun, ça donne quoi ?<br /><br />Au congrès Sfsp de Lille (nov 2011) j'avais pu entendre un exposé sur les perturbateurs endocriniens et les effets synergiques entre-eux. Pour l'orateur, si je me souviens bien, il n'y aurait pas de petites doses. Mais le cancer n'est sans doute pas la seule conséquence possible de ces perturbateurs endocriniens.<br /><br />BGhttp://questionvaccins.canalblog.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-86460742813729895472016-10-31T18:43:54.230+01:002016-10-31T18:43:54.230+01:00A propos de maltraitance aux patients, avec laquel...A propos de maltraitance aux patients, avec laquelle je suis d'accord, il y en a et plus qu'on ne croit, et pas qu'en cancérologie, ou en gynécologie., mais en ce jour de 31 octobre où beaucoup ont fait le pont je me retrouve avec 2 RV pas venus et 2 RV annulés 5 minutes avant le RV, j'ai des RV jusqu'à 20h20, je me sens fatigué et dépité, je trouve qu'il y a maltraitance aux médecins, et encore je n'ai pas encore subi de violences sauf une fois à l'époque où je m'occupais de toxicomanes. Voilà, désolé , cela peut sembler petit et mesquin, mais comme je me trouve avec du temps "'libéré"... je me défoule, je dois être très fatigué ... Popper31noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-87886895452036397572016-10-31T11:21:59.809+01:002016-10-31T11:21:59.809+01:00Ce concept magistralement exposé ici entraîne de p...Ce concept magistralement exposé ici entraîne de plus toute une cascade de déductions, sans causalités aucune, dans le domaine de la santé environnement . Combien de fois ai-je pu entendre des "experts" de ma profession (je ne citerai aucun nom...) commencer leur discours par l'augmentation dramatique des cancers en France, forcément due aux perturbateurs endocriniens, aux pesticides et leurs adjuvants, aux vaccins, que sais-je.. ce qui justifie un complément de recherches, des financements.. et la machine tourne en rond, car on peine toujours à prouver des preuves certaines de causalité. Nous ne voyons plus de cancers avancés comme ceux qui étaient décrits dans les manuel de toxicologie industriels dans les 30 glorieuses et qui étaient terribles, comme les cancers avancés que des femmes avaient aussi à cette époque du fait d'un retard dramatique de constat par la femme elle-même (honte, pudeur, ignorance...). <br />Aujourd'hui, Il existe des normes sévères , appelés VLE (valeurs limites d'expositions professionnelles) pour de très nombreuses substances , Il existe aussi des valeurs limites réglementaires pour les molécules les plus préoccupantes dans l'air et l'eau, et bon an mal an, les dépassements sont plutôt rares et s'il y a dépassement , il convient de les mettre en perspective de l'abaissement constant des Limite de Détection des dites molécules, de plus en plus fines. Je ne dis pas que le risque des faibles doses n'existe pas,mais les toxicologues , régulièrement interpellés par la société civile sur ce sujet, peinent à produire des études probantes sur ce sujet qui tourne en rond depuis 10 ans. <br />Le grand public, qui n'était pas sensible à ces questions à une époque où il n'y avait quasiment pas de réglementation mais de réelles préoccupations environnementales, s'est mis à développer des inquiétudes quasi-irrationnelles alors que le corpus réglementaire n'a jamais été aussi consolidé et contraignant. <br />Il est quasiment impossible encore aujourd'hui d'évoquer le surdiagnostic comme hypothèse possible de l'augmentation de l'incidence des cancers en France. Tout ceci est un problème politique et c'est très dommage. C'est dommage, car il n'y a aucune réflexion profonde. On en arrive à incriminer tout et n'importe quoi pour expliquer cette hausse des cancers qui , au final, est artificielle.ANNETTE LEXAnoreply@blogger.com