tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post9025204120330733619..comments2024-03-21T19:16:17.213+01:00Comments on DE LA MEDECINE GENERALE, seulement de la médecine générale: Bronchiolite : que faire ? Rien !JC GRANGEhttp://www.blogger.com/profile/02625782569551294943noreply@blogger.comBlogger12125tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-66595927019192106362018-11-28T13:40:45.345+01:002018-11-28T13:40:45.345+01:00Je me lis dans votre témoignage j’ai les larmes qu...Je me lis dans votre témoignage j’ai les larmes qui coulent c’est ce que je vis depuis maint 20 jours avec mon bébé de 6 semaine quand ça a commencé...Inhttps://www.blogger.com/profile/01797314928367529272noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-16968711490145418372015-12-16T21:52:02.435+01:002015-12-16T21:52:02.435+01:00Pffff médecine allopathique et compagnie...il.y à ...Pffff médecine allopathique et compagnie...il.y à d autres alternatives en puisant dans le naturel et l homéopathie (c est pas la.peine de faire de commentaires mais ça fait 20 ans que je me soigne comme ça ainsi que mes.enfants) et franchement un rhume dure 4 jours, une rhinopharyngite avec fievre à 40 toux grasse il faut une semaine pour ne plus en entendre parler. Il n y a pas de toux traitante et pourtant pendant 10 ans j ai vu les tiroirs caisse des toubibs se frotter les mains à l arrivée de mes enfants. Maintenant ils remplissent leur caisse avec les enfants des autres.pirouettehttps://www.blogger.com/profile/08148287969872857577noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-7018568381744184722015-12-04T04:53:21.266+01:002015-12-04T04:53:21.266+01:00Si j'ai bien compris, contre la bronchiolite d...Si j'ai bien compris, contre la bronchiolite de bébé on ne peut pas faire grand chose... A part attendre 1 semaine à 10 jours que ça passe sans une certaine anxiété pour ma part :( Passer le cap de la peur, et vérifier que bébé n'ai pas les extrémités qui deviennent bleu ou la langue sèche et rouge. L'encourager, voir le contraindre gentillement à boire de l'eau et du lait avec une pipette si sa couche est sèche et qu'il refuse le biberon ou le sein, tirer son lait pour éviter l'engorgement, essayer patiemment de lui faire manger des petites choses faciles à avaler, lui laver le nez avec de l'eau de mer et lui déboucher si besoin avec un mouche bébé... Le prendre dans ses bras, le rassurer, l'accompagner... Le laisser dormir sur soit et comptant sa respiration inspiration/expiration courte et rapide entrecoupée de toux grasse ou sèche en fonction de l'évolution, faire tout ce qu'on peut pour le calmer par des caresses ou avec une voix douce calme et posée lorque ça s'embale à 80 respirations par minute pour redescendre au seuil rassurant des 60 respirations par minute ... C'est un épisode, un apprentissage douloureux pour bébé et l'entourage... on ne dort pas beaucoup, on ne mange pas beaucoup/pas faim, par une sorte d'empathie consciente ou inconsciente... Et au passage on attrape la même chose que lui, comme ça ont comprend mieux se que bébé est entrain de vivre... En espèrent que ça passe sans complications grave et que ça ne soit bientôt q'un (mauvais) souvenir.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-41683391329305359652012-06-17T09:13:15.254+02:002012-06-17T09:13:15.254+02:00Pour mémoire, au sujet du Flixotide, je reprends p...Pour mémoire, au sujet du Flixotide, je reprends plus en détail un courrier publié dans Archives of disease in childhood en 2005 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2083663/pdf/372b.pdf qui me paraît du plus grand intérêt. L’article original, « Strategies to screen for adrenal suppression in children with asthma should take account of compliance with inhaled corticosteroids” Brodlie M, McMurray , n’est pas directement accessible en ligne.<br />Ce courrier nous apprend que les doses de Flixotide réellement prises par les enfants sont systématiquement inférieures à celles prescrites par les médecins hospitaliers, dont les prescriptions sont « corrigées » par les médecins généralistes.<br />Les auteurs ont testé 29 enfants (test au Synacthène ou à l’ACTH pour vérifier la capacité à secréter du cortisol par les glandes surrénales, qui peut être inhibée par la prise de corticoïdes, c’est qu’on appelle un effet systémique, par opposition à un effet local, de la prise de corticoïdes inhalés).<br />Sur 29 enfants testés, trois n’avaient aucune stimulation de la sécrétion de cortisol. La médiane de la dose réelle de Flixotide pour ces 3 enfants était de 493 microgrammes. Les 26 enfants n’ayant pas de freination de l’activité surrénalienne prenaient une dose médiane de 433 micorgrammes.<br />Au total, et même sur un nombre aussi réduit d’enfants, il y avait une corrélation inverse et significative entre la dose de Flixotide prise et le pic de la réponse au test au Synacthène. A savoir que plus l’enfant prenait de Flixotide, A DES DOSES THERAPEUTIQUES CONSIDEREES COMME MODEREES, plus il avait un risque de freination de l’activité surrénalienne.<br />EXACTEMENT L’INVERSE DE CE QUE DISAIT GSK DANS LA MONOGRAPHIE SUE LE FLIXOTIDE LORSQU’IL PRETENDAIT QUE AUCUN EFFET SYSTEMIQUE N’AVAIT ETE OBSERVE JUSQU'A 2000 MICROGRAMMES .<br />Je suppose que les résultats de cette importante étude, qui date de 2005, ont été noyés sous le flot de publications financés par GSK, qui s’est bien gardé d’essayer de savoir ce qu’il en était.<br />Il ne se passe pratiquement pas de semaine que je ne voie un très jeune enfant ou un nourrisson sous Flixotide. Au vu de cette étude et du cas d’Emma, décédée suite à une insuffisance surrénalienne aigüe consécutive à de hautes doses de Flixotide, je dis à mes estimés confrères : jetez à la poubelle les recommandations de la HAS et arrêtez de prescrire du Flixotide à tort et à travers.CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-7565536803398866002012-06-16T09:17:43.618+02:002012-06-16T09:17:43.618+02:00A BT dans « contraception masculine… » juin 2012
J...A BT dans « contraception masculine… » juin 2012<br />Je vous réponds ici parce que je nous sens partir de plus en plus dans le hors sujet.<br />Le fait de donner les critères de diagnostic d’asthme reste une approche formelle qui ne résout pas le problème de fond à savoir quelle est la pertinence de la définition de l’asthme du nourrisson et quelle est la pertinence du traitement.<br />L’asthme n’est après tout qu’un ensemble de symptômes dont les causes sont multiples et notamment environnementales. Si on modifie les symptômes qui définissent l’asthme au fur et à mesure on peut élargir les critères d’un asthme quasi à l’infini.<br />Dire, par exemple, qu’une infection virale aussi banale chez le nourrisson qu’est la bronchiolite, qui, elle-même se caractérise par des sifflements respiratoires est un critère d’asthme est plus que contestable.<br />D’autre part il semble assez bien établi que les corticostéroïdes ne modifient en rien l’évolution ultérieure de l’asthme du nourrisson et de l’enfant.[ Can inhaled corticosteroids influence the natural history of asthma? Murray CS]<br />Dès lors le seul critère pertinent du traitement est l’amélioration du confort de l’enfant et de sa famille.<br />Or la HAS fixe à la fois des critères très très larges pour définir l’asthme du nourrisson( Par exemple au moins deux exacerbations de l’asthme pendant les 6 derniers mois peuvent définir un asthme persistant, l’exacerbation de l’asthme pouvant être une toux à l’effort ou une toux récidivante (qu’est-ce qu’une toux récidivante ?)) et d’autre part des critères très sévères d’efficacité du traitement (disparition des symptômes).<br />Ce faisant elle incite à une prescription très larga manu que je peux constater sur le terrain quand, pas exemple, des nourrissons sont mis sous corticostéroïdes inhalés après deux bronchiolites, ou quand un enfant revient des urgences avec du Flixotide pour trois mois parce qu’il avait une toux qui durait depuis deux semaines<br />La HAS contribue donc à faire tomber les dernières digues de la plus élémentaire prudence et sachant qu’environ 13% des enfants sont considérés comme asthmatiques cela ferait quelques 100 000 nourrissons traités par corticostéroïdes inhalés au long cours par cohorte de 800 000 nourrissons.<br />La HAS parachève l’œuvre de GSK de la banalisation du traitement par corticoïdes inhalés pendant des années de nourrissons et d’enfants très jeunes alors que les études sur ces traitements se sont étalées sur 2 à 26 semaines maximum.<br />Lors du procès suite à la mort d’une petite fille de cinq ans asthmatique en 2001 en Grande Bretagne, suite à la prescription de doses supérieures à 500 microgr/j de Flixotide (je note que dans les recommandations de la HAS il est possible d’aller jusqu’à 1000 microgr/j) GSK, a essayé de s’en laver les mains disant que la totale responsabilité incombait aux prescripteurs. [ 2 articles montrant les effets systémiques graves possibles du Flixotide même à une dose moyenne d’environ 500 microgr /J High-dose inhaled fluticasone,adrenal crisis and a fatal accident Inquiry par G Todd, Compliance with inhaled corticosteroids is important when considering adrenal suppression par M Brodlie in archive of disease in childhood] [et le procès verbal du jugement suite à la mort d’Emma http://www.scotcourts.gov.uk/opinions/FAI_SC.html] Mais la juge a reproché à GSK d’avoir promu le Flixotide en prétendant que même à des doses de 2000 microgrammes le Flixotide était bien toléré et n’avait pas d’effets systémiques ni chez l’adulte ni chez l’enfant. Or, la petite fille avait reçu des doses inférieures.<br />La juge a mis en avant le fait que la manière dont GSK avait informé les professionnels au sujet de la sécurité du Flixotide avait contribué à la complaisance de ces professionnels vis-à-vis de ce traitement et que donc GSK portait une responsabilité dans la survenue de la mort de la petite fille.<br /> [NB : j’ai enlevé des liens qui empëchaient la publication du commentaire]CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-35794223244169239242012-01-12T00:31:35.199+01:002012-01-12T00:31:35.199+01:00A la question comment distinguer une bronchiolite ...A la question comment distinguer une bronchiolite d'une bronchite sifflante?:<br />il vaut mieux plutôt se demander comment distinguer une bronchiolite d'un asthme débutant chez un nourrisson?<br />à la bonne réponse clinique aux béta 2 mimétiques qui est en faveur d'un asthme; car comme vous l'expliquez très bien dans un de vos articles on retrouve un oedème des bronchioles dans la bronchiolite sur lequel la ventoline a peu d'action.Dans l'asthme le spasme bronchique est prédominant sur tout l'arbre bronchique auto entretenu par l'inflammation.<br />Un nourrisson qui siffle répondant rapidement à la ventoline au cabinet doit plutôt faire penser à un asthme débutant (même s'il n'y a pas eu trois épisodes de bronchiolite préalables). Dans ce cas de figure, la prescription de ventoline est nécessaire. L'association des corticoïdes inhalés doit être discutée au troisième épisode rapproché de sifflements réversibles sous ventoline.<br />Florence BaltazartBTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-25488495065370928002011-05-02T11:00:50.252+02:002011-05-02T11:00:50.252+02:00J'interviens en tant que jeune maman, je dois ...J'interviens en tant que jeune maman, je dois probablement être un peu atypique car personnellement je suis beaucoup plus en confiance avec un médecin qui ne va systématiquement prescrire une panoplie de médicaments. Quand ma généraliste me dit que mon fils a une angine virale et que les antibios sont inutiles, je suis soulagée et bien contente de ne repartir sans aucune ordonnance. <br /><br />Je dois dire que c'est le résultat d'une certaine évolution de ma reflexion sur le sujet au terme d'une expérience douloureuse dans mon vécu médical relatif au suivi de mon premier enfant. J'étais trés pédiatre, médicaments, vaccins...(ce qui effarait mon mari canadien ayant une autre approche de la consommation de ce type de produits). Au fond j'étais trés infantilisée et trés deresponsabilisée. J'ai appris à me faire confiance en tant que maman et à consulter à bon escient sans être en demande constante de médicaments. Mon aîné est suivi par une pneumo-pédiatre car il a des problémes spécifiques d'asthme allergique. Il a un traitement assez conséquent dont nous adaptons la posologie en fonction de l'évolution de sa symptomatologie trés liée à l'importance de la pollenisation. Ca ce n'est pas le médecin qui peut le faire au jour le jour. Mais il n'est pas question que j'enméne son petit frére se faire peser et mesurer une fois par mois à la va vite pour 45 €. Nous sommes tout à fait capable de constater que sa croissance staturo-pondérale est satisfaisante. Je me sens beaucoup moins anxieuse et plus compétente depuis que j'ai compris que je pouvais et même devais être partie prenante de la façon dont est appréhendée la santé de mes enfants.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-86548946418643116362011-05-01T15:48:46.724+02:002011-05-01T15:48:46.724+02:00Une autre remarque: dire qu'il faut se présent...Une autre remarque: dire qu'il faut se présenter au bébé (qu'il est souhaitable de le faire) ne veut pas du tout dire qu'il faut lui parler comme à un adulte. Et je pense que si je parlais aux parents comme je parle aux bébés, les parents s'enfuiraient en courant et en disant: "qui c'est cette folle?".<br />Cela veut dire limiter intrusivité de l'examen.<br /> Mettons nous à leur place, que penser de quelqu'un qui vous saute dessus et se met à vous tripoter sans avoir essayé de se présenter? Bien sûr, ce n'est pas la pudeur qui est en jeu, et les enfants sont longtemps dotés de cette capacité qui peut s'avérer très néfaste pour eux-mêmes dans certaines situations, faire confiance à l'adulte.<br />Il s'agit surtout de ne pas les déstabiliser et les mettre mal à l'aise en se montrant trop brusque. Parce que s'ils n'ont pas les mêmes inhibitions que des adultes, s'ils ne disposent pas du langage oral, ils n'en perçoivent que plus fortement tout ce qui est transmis de manière non verbale et leur état émotionnel en est fortement et rapidement affecté.<br />Le bébé est une personne mais n'est surtout pas un adulte en miniature.<br />CMTAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-65603210039158901392011-05-01T15:11:19.585+02:002011-05-01T15:11:19.585+02:00Mille pardons à mon tour.
Mais ce que j'exprim...Mille pardons à mon tour.<br />Mais ce que j'exprimais n'était pas ce que MOI je pense dans les profondeurs de mon tréfonds intérieur.<br />Ce que j'exprimais c'est bien ce que...allez, peut-être 90% des médecins pensent dans les profondeurs de leurs tréfonds intérieur. Je me mettais empathiquement à leur place et tentais de transcrire ce que moi-même j'ai éprouvé en mon temps: un sentiment d'accablement à l'idée de devoir avouer à un patient "cette fois, je ne peux rien pour vous. C'est 22 euros"<br />Mais vous avez raison. Je dois me fier à votre longue expérience et donc conclure que oui, le médecin peut gagner sur tous les tableaux et en plus apporter un meilleur service au patient. <br />A condition toutefois d'avoir une lecture critique de ce qui lui est proposé que ce soit par les revues médicales ou les formations, de plus en plus sous l'emprise des laboratoires pharmaceutiques.<br />En outre, pourquoi hésiter à se mettre à dos le syndicat des kinés, tous les syndicats s'il le faut, si l'on doit éviter des pratiques sans intérêt et nuisibles pour les patients?<br />Que l'on doive parfois en passer par des actes à valeur plus symbolique que réelle pour rassurer les parents, d'accord. Mais si ces actes à valeur symbolique sont pratiqués par centaines de milliers et s'avèrent être souvent traumatisants pour les bébés qui les subissent, pas d'accord.<br />Quant à la Santé Publique, j'avais cru comprendre que ce n'était pas tellement le dada des médecins libéraux (sauf pour les pédiatres et uniquement quand il s'agit de pratiquer des vaccinations systématiques avec tous les vaccins disponibles sur le marché)<br />CMTAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-76446194516474310852011-05-01T12:08:01.119+02:002011-05-01T12:08:01.119+02:00@ CMT
Merci d'avoir cité cette étude que je co...@ CMT<br />Merci d'avoir cité cette étude que je connaissais mais il n'était pas encore temps de se mettre à dos le syndicat des kinésithérapeutes...<br />Parler aux enfants ? Tout le monde a sa technique mais il est clair que selon mon expérience ancienne des hôpitaux, les pédiatres sont parfois... surprenants.<br />Parler aux nourrissons comme à des adultes me semble être une pédagogie très forte à l'égard des parents. Nous y reviendrons peut-être...<br />Enfin, c'est mal connaître, pardon, la médecine libérale, que de croire que la pédagogie, la non prescription d'antibiotiques ou la simple explication des figures à des parents et à des enfants, est mauvaise "pour le commerce".<br />Ce qui compte, en consultation comme ailleurs, c'est la façon de le dire, élargir le champ des compétences des parents et des patients ou malades en général ne peut être que bénéfique pour tous et permettre de parler de choses plus importantes en termes de, pardon pour les gros mots, de Santé Publique...<br />Mais merci encore pour ces données...JC GRANGEhttps://www.blogger.com/profile/02625782569551294943noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-48255036425048436932011-05-01T11:51:17.350+02:002011-05-01T11:51:17.350+02:00Et voici une excellente étude, bien française, mai...Et voici une excellente étude, bien française, mais en anglais malheureusement, étude randomisée en double aveugle (pour les médecins) effectuée dans l’APHP, évaluant l’efficacité de la kiné respiratoire sur l’évolution et les complications de la bronchiolite chez 496 nourrissons hospitalisés repartis de manière aléatoire sur deux groupes avec ou sans kinésithérapie.Etude effectuée entre fin 2004 et 2008. Pour résumer la kinésithérapie n’ a pas d’effet significatif ni sur la durée d’évolution avant amélioration (de 2js environ), ni sur le risque d’admission en Soins Intensifs, ni sur la nécessité d’une assistance respiratoire, ni sur l’utilisation d’antibiotiques. En revanche elle provoque plus fréquemment des vomissements et une déstabilisation transitoire de l’état respiratoire (risque relatif :10,2 95% IC 1,3-78).<br />http://www.plosmedicine.org/article/info:doi/10.1371/journal.pmed.1000345<br /><br />Pour répondre à la question d’un confrère, comment se présente-t-on à un bébé ? Pour moi, je me mets bien en face de lui, assez près, surtout s’il est petit et je lui parle. Et, surtout, lui sourire. Dès deux mois, parfois même avant pour les plus éveillés, vous êtes scruté, passé au scanner par le bébé pendant quelques interminables secondes, et, si vous avez été assez convaincant vous obtenez des réponses très très expressives (les bébés apprécient beaucoup le contact),regard intense, grands sourires, tentatives pour entamer une conversation, modulation de la voix, battement des bras, ce qui signifie : « je suis content, je me suis fait une nouvelle copine ». Parfois, avec des plus grands, cela ne marche pas du tout, et ils continuent à vous observer d’un air sévère et circonspect pendant tout l’examen. Cela fait au moins rire les parents.<br />Une réflexion que je m’étais faite et que je n’ai pas pris le temps de développer dans le commentaire précédent c’est que, dans le cas où il n’y a finalement pas de traitement efficace pour une pathologie au sentiment d’impuissance et de dévalorisation du médecin (dévalorisation personnelle, sentiment d’échec professionnel et, ne l’oublions pas, commercial dans le cas de la médecine libérale) répond l’angoisse des parents. <br />Mais celle-ci n’est pas une donnée absolue. Elle est proportionnelle au sentiment d’incompétence des parents, aggravé par le paternalisme médical et la stratégie marketing des laboratoires pharmaceutiques qui génèrent l’ALLIENATION des parents (aux médicaments, au médecin) car il semblerait qu’eux seuls puissent faire face et apporter des solutions. Donc : apprenez aux parents à se sentir compétents pour faire face aux maux banaux. Ce sera au détriment du chiffre d’affaires, mais cela laissera plus de place aux consultations qui ont un réel intérêt, pour le patient comme pour le médecin. On ne peut pas gagner sur tous les tableaux.<br />CMTAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-29043054521597229022011-04-30T16:22:59.712+02:002011-04-30T16:22:59.712+02:00J’aurais eu envie de m’immerger à nouveau dans les...J’aurais eu envie de m’immerger à nouveau dans les abîmes de réflexions où me plonge la contre-indication par l’AFSSAPS de tous les anti-tussifs chez les enfants de moins de deux ans. J’approuve globalement cette contre-indication mais j’ai un doute sur ses motivations. Les médecins, surtout libéraux, surtout formés par les laboratoires, ayant, comme la nature, horreur du vide, l’ »espace ainsi gagné » (Vian) est en train d’être comblé petit à petit par la prescription de plus en plus fréquente et prolongée de antiasthmatiques chez le nourrisson. Pour le plus grand bénéfice des laboratoires pharmaceutiques puisqu’on trouvait déjà en 2009 5 anti’asthmatiques parmi les 50 médicaments qui rapportaient le plus aux laboratoires http://1.bp.blogspot.com/_gjmor2zs6Qc/SjQCAI9uaII/AAAAAAAAHII/jJM1r7gf_nQ/s1600-h/50+m%C3%A9dicaments+les+plus+vendus+en+officine+en+2007.JPG.<br />Il est heureux, à cet égard, qu'une controverse existe parmi les pédiatres hospitaliers puisqu'il n'y a rien de moins clair que cette notion d'asthme du nourrisson qui évoque fortement le disease mongering..<br /> Il faut aussi incriminer les parents et le fait que quand on paye, on veut payer pour quelque chose. Payer pour rien étant assimilé à se faire arnaquer. Cela renvoie à la notion de NNNT (nombre de patients à ne pas traiter) abordée par Jean-Claude Grange sur ce blog.<br />Je me bornerai à parler de la kinésithérapie respiratoire en pression expiratoire positive (PEP) qui, non seulement ne servirait à rien dans des bronchiolites banales non compliquées du nourrisson mais pourrait être TRAUMATISANTE pour le bébé. Dans mon expérience il en est tellement ainsi que, lorsqu’un bébé aussitôt posé par les parents sur la table d’examen se met à hurler (comme moi devant la fameuse scène de la douche dans « Psyhcose » de A Hitchcok), avant même que j’aie eu le temps de me présenter à lui en langage bébé, la première question que je pose aux parents est : « a-t-il eu de la kiné récemment ? ». Assez souvent la réponse est « oui ». <br />J’ai trouvé cette intéressante vidéo sur internet, qui a le mérite de montrer qu’une technique comme la kiné respiratoire (à l’hôpital dans ce cas) n’a, éventuellement, une valeur et une utilité, que quand elle est dument inscrite dans un contexte relationnel satisfaisant. Ce qui demande un minimum d’efforts et de savoir faire de la part des soignants.<br />http://www.dailymotion.com/video/x9l6wj_kine-respiratoire-inconfort-ou-doul_tech<br /><br />Conclusion : le bébé est une personne, le patient est une personne, et la technique n’est que la technique et n’ a pas de valeur absolue.<br />CMTAnonymousnoreply@blogger.com