jeudi 30 janvier 2020

Journal du coronavirus : saison 1, épisode 6 (jeudi 30 janvier 2020)


Le journal Le Monde : ICI.





La logique m'échappe


Au Japon, c'est pareil : ils déradicalisent le coronavirus




Une information malheureuse passée inaperçue (le 25 janvier 2020)



La Repubblica


El Pais parle du Sri Lanka



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mercredi 29 janvier 2020

Journal du coronavirus : Saison 1, épisode 5 (mercredi 29 janvier 2020)


Le journal Le Monde

Le directeur de l'OMS n'a pas encore reçu les analyses virologiques du Président chinois




Il les a reçues !  (Quotidien du Peuple)






La Chine ne veut pas exfiltrer les Occidentaux 



Le journal Le Figaro

Cedric Villani est exfiltré de LREM

Le journal Le Parisien




La croissance chinoise (du coronavirus) 

Le Journal La Croix


Un peu de sémiologie


Le coronavirus est différent du coronairovirus qui touche les cardiologues qui stentent des patients asymptomatiques malgré COI (Courage, Orbita, Ischemia) et, peut-être, en raison de leurs COI (Conflicts of Interest)


A suivre

mardi 28 janvier 2020

Journal du coronavirus : Saison 1, épisode 4 (mardi 28 janvier 2020)


En une du journal Le Monde ce jour.

Et la Une du Canard Enchaîné de demain



Le Parisien aujourd'hui : 






Libération


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La paix avec les morts. Rithy Panh et Christophe Bataille.



Le génocide cambodgien a ceci de particulier qu'il s'agit d'un génocide "pur".

Pas, à ma connaissance, de contexte racial (Shoah, Rwanda) ou religieux (Arménie, Shoah, Rwanda, ex Yougoslavie).

Le génocide cambodgien se situe-t-il dans un contexte purement politique ?

Peut-on dire que la politique est ici un prétexte anthropologique pour la réalisation par des humains de crimes de masse ?

Est-ce que les crimes de masse sont une constante anthropologique plus que sociologique ou politique ?

La paix avec les morts, c'est l'aboutissement de la longue quête de Rithy Panh pour établir la vérité de la réalité des massacres. Mais c'est plus que cela : c'est un combat contre le négationnisme.

"L'entrée du négationnisme, ce n'est pas le doute, ce n'est pas le mensonge, ce n'est pas l'ignorance : c'est l'abstraction" écrit Rithy Panh. Et encore : "La négation du crime de masse, ce n'est pas dire d'emblée : le crime n'a pas existé. C'est s'éloigner."

Des idéologues non Khmers ont toujours tenté de déplacer la culpabilité du peuple Khmer, mais il faudrait dire plus précisément le peuple Khmer rouge, vers la politique extérieure. C'est pas moi, c'est les autres : les Américains, les Vietnamiens, les Français, les Chinois.

Rithy Panh vient chercher la vérité des tueurs.

Il recherche aussi l'intention des tueurs.

La déportation depuis Phnom Penh vers les campagnes de 1,9 millions de personnes par les hommes en noir, quelle était la vraie intention ?

L'autre caractéristique du génocide cambodgien (mais ce fut aussi le cas ailleurs) c'est le caractère local, domestique des massacres. Rithy Panh retourne dans les villages où sa famille a été déportée depuis Phnom Penh (la ville a été vidée en quarante-huit heures), dans les villages où des paysans sont devenus Khmers rouges mais surtout des massacreurs, des tueurs, des égorgeurs. Où désormais les bourreaux, les familles des bourreaux et les familles des victimes se côtoient.

Rithy Panh nous promène dans les champs et nous montre les ossements, les traces des crânes, les crânes eux-mêmes... Ceux-là mêmes que Chomsky ou Badiou ne veulent pas voir ou refusent de voir (ou en minimisent le nombre) en ayant évité de mettre les pieds au Cambodge. On se rappelle la fameuse phrase des maoïstes à propos de la révolution culturelle et ses 50 millions de morts : "On ne peut pas faire d'omelettes sans casser des oeufs." Et la réponse de Simon Leys : "Les maoïstes ont cassé des oeufs sans faire d'omelette..."

Rithy Panh a décidé de décrire les bourreaux, de les interroger, de les filmer, il a eu le courage et la lucidité de se confronter à eux. Non seulement les paysans tueurs mais aussi les chefs, dont le monstre Duch, dirigeant le camp de torture et d'extermination S21. Dans un livre précédent Rithy Panh raconte que Duch, formé en France comme nombre d'intellectuels Khmers rouges, lisait Lamartine en entendant le fracassement des crânes de nourrissons sur le mur mitoyen.




"J'ai rencontré tant d'interrogateurs, et il m'a toujours semblé qu'ils avaient des mains épaisses, des doigts presque carrés. Est-ce à force de frapper, d'arracher des ongles ou d'y introduire des aiguilles à petits coups de maillets ? Est-ce de ne jamais refuser les ordres ? Il faut les imaginer, à seize ans, chaque nuit à cette tâche atroce."

Rithy Panh a pris à rebours l'idée orwellienne, juste sans doute dans le contexte du combat politique ordinaire, qu'il ne faut pas connaître physiquement ses ennemis pour ne pas influencer notre jugement en leur trouvant des qualités humaines. Ici, c'est l'inverse, Panh veut les connaître physiquement pour leur rendre leur humanité et pouvoir parler de leurs crimes d'humains. Ce sont à la fois des monstres et des non monstres.

Duch à Rithy Panh : "Vous auriez fait un très bon directeur de S21 !" "Et, écrit Rithy Panh, il rit, rit encore. Je crois que personne ne voudrait vivre en lui."

Il combat la négation qui consistait à l'époque à torturer, à exiger des aveux écrits et à éliminer les "coupables" pour qu'ils disparaissent. A débaptiser les humains pour les détruire.

Il raconte sa famille. Sans pathos. Il raconte son père, sa mère, ses frères et soeurs. La peur. Il cite Conrad : "La peur reste toujours. Un homme peut tout détruire en lui, l'amour, la haine, la foi et même le doute, mais aussi longtemps qu'il s'accroche à la vie, il ne pourra détruire la peur."

Les dernières phrases : "Puis je place les os dans une urne -- un petit coffre de bois orné. Demain, nous les rapporterons au village."

(J'avais déjà écrit sur le livre précédent de Rithy Panh : LA, j'ai écrit ce billet sans le relire).

Il est utile de lire (ou relire) : L'élimination (2012)




lundi 27 janvier 2020

Journal du coronavirus : Saison 1, épisode 3 (lundi 27 janvier 2020 : Vu de Hong Kong)

Chinese Premier Li Keqiang (centre) visits the construction site of Huoshenshan, a temporary hospital being built to house 1,000 coronavirus patients. 



Ces images sont tirées du South China Morning Post : ICI

dimanche 26 janvier 2020

Journal du coronavirus : Saison 1, épisode 2 (Dimanche 26 janvier 2020 : Breaking news : 9 heures 38)

Cela part dans tous les sens.


Humour (français)



Si vous rentrez de Chine :




On ressort les vieux machins.



Les jeunes machins.


La peur des images


Les images de la peur



Les images de la peur (bis)


Le dernier bilan en Chine :


Dans le New-York Times


A suivre.

samedi 25 janvier 2020

Journal du coronavirus : saison 1, épisode 1.

Une grippe AH1N1 revival ?

Commençons par les (mauvais) jeux de mots.

Non, l'addiction à la bière n'est pas liée au Coronavirus.


Hier, Didier Raoult fait un numéro dont il a le secret sur les gesticulations des autorités sociétales sur le coronavirus.
ICI.

Nouvelle tenue pour les Gilets Jaunes Corona.


Ce matin Caroline Broué qui, malheureusement ne fait pas grève, reçoit, sorti du formol de la pandémie grippale, le distingué Patrick Zylberman qui dit beaucoup de khonneries en peu de temps mais qui ne manque pas, en passant, de dire tout le bien (ce n'est pas ironique) qu'il pense de Roselyne Bachelot.


Agnès Buzyn fait poser des affichettes dans les aéroports : Le coronavirus ne passera pas (entre 9 heures et 19 heures, en semaine). Elle aurait dû faire distribuer des Flyers.


Nous avons ici l'image de la santé publique dévoyée : prise de température à la volée avec des appareils dont la fiabilité tend vers le zéro absolu.




Des bruits complotistes indiquent que le coronavirus arrive pour dériver le combat contre les retraites.

A 22 heures ce soir Agnès Buzyn nous dévoile le site coronavirus gouvernemental : ICI



A suivre : ICI.