samedi 7 mars 2020

Journal du coronavirus. Saison 3, épisode 4 : les dernières instructions au 6 mars 2020

Les toilettes post Covid-19


Le 06/03/2020 21:15 Réf : 2020-INF-10 Objet : LIGNES DIRECTRICES POUR LA PRISE EN CHARGE EN AMBULATOIRE DES PATIENTS COVID-19 (CAS CONFIRMES) SANS CRITERE DE GRAVITE 

LIGNES DIRECTRICES POUR LA PRISE EN CHARGE EN AMBULATOIRE DES PATIENTS COVID-19 (CAS CONFIRMES) SANS CRITERE DE GRAVITE

Bonsoir,
Veuillez trouver ci-dessous le message d'information suivant:

1. Adaptation de prise en charge en ambulatoire des cas confirmés Covid-19 sans signe de gravité
Dans la perspective d’une évolution défavorable de la situation épidémique entrainant une augmentation importante du nombre de patients à prendre en charge sur le territoire, il convient d’adapter la filière de prise en charge des patients « cas confirmés Covid-19 » afin d’éviter la saturation des capacités d’hospitalisation.
Cette adaptation repose sur la prise en charge en ambulatoire des cas confirmés Covid-19 ne présentant pas de critères de gravité, de comorbidités ou un motif d’hospitalisation différent de la pathologie Covid-19.
Vous trouverez en cliquant sur le lien ci-dessous les grandes lignes directrices pour la prise en charge des patients Covid-19 (cas confirmés) à sans critère de gravité.
Lien à consulter :
https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/coronavirus/coronavirus-PS

2. Recommandations sanitaires
Dans le cadre de votre pratique professionnelle, la Société française d’hygiène hospitalière (SF2H) et la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) ont produit un avis relatif aux indications du port des masques chirurgicaux et des appareils de protection respiratoire de type FFP2 pour les professionnels de santé, disponible sur les sites suivants : https://www.sf2h.net/ et https://www.infectiologie.com/

Le centre de crise sanitaire 

mardi 3 mars 2020

Journal du coronavirus. Saison 3, épisode 3 : ressources informatives.

Source :

Le point sur le covid-19.

Un questionnement épidémiologique.

Les propos du Professeur Eric Caumes, infectiologue.
Une video de 59 minutes : LA
Un article dans Libération.
Une chronique de JY Nau qui résume l'affaire : ICI.

Un point de vue belge (docteur Philippe Devos, intensiviste) : LA sur les conséquences de l'épidémie sur l'activité quotidienne des hôpitaux hors covid-19. Et ceci :
Les chiffres chinois et italiens sont fort semblables. C’est une mauvaise nouvelle car pour plusieurs raisons, on espérait que les chiffres en Europe seraient plus faibles qu’en Chine (Meilleure couverture hospitalière, moins de pathologies respiratoires liées à la pollution, densité de population moins importante, …).
Un scénario catastrophe est envisagé.
Et pourtant : Nous n’allons pas tous mourir : dans le pire scenario, 0,4% des Belges mourront, en large majorité dans les plus de 80 ans. Arrêtez la psychose. 


Un article d'auteurs genevois paru dans le BMJ : ICI. Il souligne l'intérêt de disposer de données épidémiologiques et virologiques solides.

Rhazelovitch (LA) commente sur TWT une étude (ICI parue dans JAMA) comparant les masques dits chirurgicaux et les masques dits "canards" comme barrières contre les virus grippaux.
Sa conclusion : 
En sachant que l'on peut critiquer, bla bla, la méthodologie de l'essai, le fait qu'elle n'était pas assez puissante et, surtout, qu'elle a été arrêtée avant la date prévue.

Un thread passionnant de Martin Fierro sur la grippe en général.
LA


et le dernier




Quelques questions ?


Les cabinets de médecine générale peuvent-ils se procurer des masques chirurgicaux ? Oui, théoriquement, en pharmacie. En pratique ?

Les cabinets de médecine générale peuvent-ils se procurer des masques dits canards ? Non.




Quand une journaliste tente d'appeler le numéro spécial Coronavirus : C'est LA.


Et c'est ahurissant.

le 29 février : communiqué de SOS Médecin Sens



Sur Twitter





En conclusion (provisoire) : 

Cette "crise" nous apprend, mais je sais qu'il existe des lieux d'excellence, je vais donc reformuler, cette "crise" m'apprend que je gérais très mal les épidémies de grippe saisonnière en termes de mesures barrières... alors que, comme nous l'avons vu, la grippe saisonnière devrait "bénéficier" du même "traitement" préventif.

A suivre



samedi 29 février 2020

Les journalistes des cahiers du Cinéma disent l'éthique.


La démission collective des journalistes des Cahiers du Cinéma mérite attention.

N'étant pas du milieu, je ne sais pas ce que cela cache. Et cela cache forcément quelque chose : même les journalistes démissionnaires sont des humains qui ont des liens et des conflits d'intérêts cachés.

Je ne ferai pas de commentaires sur ce que serait l'éthique des journalistes puisque je ne suis pas journaliste et que je me demande de quel droit je pourrais juger une profession ou, plutôt, pourquoi je devrais prêter des intentions à des professionnels.

Je ne parlerai pas des autres journalistes qui s'accommodent des liens d'intérêts de leurs patrons respectifs au nom de leur professionnalisme qu'il est impossible de nier

Voici le communiqué de la rédaction :

La rédaction a décidé de quitter les Cahiers du cinéma. Les journalistes salariés prennent la clause de cession, clause de conscience protégeant le droit du journaliste lors du changement de propriétaire d’un titre.
Le nouvel actionnariat est composé notamment de huit producteurs, ce qui pose un problème de conflit d’intérêts immédiat dans une revue critique. Quels que soient les articles publiés sur les films de ces producteurs, ils seraient suspects de complaisance.
La charte d’indépendance annoncée d’abord par les actionnaires a déjà été contredite par les annonces brutales dans la presse. Il nous a été communiqué que la revue devait « se recentrer sur le cinéma français ». La nomination au poste de directrice générale de la déléguée générale de la SRF (Société des Réalisateurs de Films), Julie Lethiphu, ajoute aux craintes d’une influence du milieu du cinéma français.
Il nous a été communiqué que la revue deviendrait « conviviale » et « chic ». Or les Cahiers du cinéma n’ont jamais été ni l’un ni l’autre, contrairement à ce que prétendent les actionnaires. Les Cahiers ont toujours été une revue critique engagée, prenant des positions claires. L’article le plus célèbre de la revue est celui de François Truffaut, « Une certaine tendance du cinéma français » (1954), fustigeant la bourgeoisie d’une partie du cinéma français. Ce serait dénaturer les Cahiers que d’en faire une vitrine clinquante ou une plateforme de promotion du cinéma d’auteur français.
Le nouvel actionnariat se compose également d’hommes d’affaires proches du pouvoir. Les Cahiers du cinéma ont pris parti contre le traitement médiatique des gilets jaunes, contre les réformes touchant l’université (Parcoursup) et la culture (le pass Culture) et mis en question à son arrivée la légitimité du ministre de la Culture, qui s’est d’ailleurs félicité publiquement du rachat de cette entreprise privée. Là aussi les actionnaires ont des intérêts qui nous interrogent.
Enfin, à l’heure où toute la presse a été rachetée par les grands des télécoms, et les patrons de Meetic, de Free, de BFM jouent aux business angels, nous refusons cette concentration dans les mains des mêmes de titres jadis libres.

La rédaction des Cahiers du Cinéma
(27/02/20)

Si vous lisez cela à l'aune du milieu de la santé, si vous faites des analogies, si vous tentez des comparaisons, vous vous rendrez compte que l'attitude extrême (est-ce la bonne formulation ?) des journalistes des Cahiers du Cinéma est intransposable dans notre zone d'exercice. Les raisons ? A vous de les trouver.

Au lieu de juger ces journalistes, il serait raisonnable que la profession (les professionnels de santé en général), s'interroge sur elle-même et sur l'étendue des rapports conflictuels (intéressés) qui la parcourent.




mardi 25 février 2020

Journal du coronavirus. Saison 3, épisode 1 : ça ne rigole plus.



Préambule : Nous comprenons très bien, nous les médecins généralistes, qu'il était assez imprévisible de prévoir le coronavirus Covid-19.

Examinons la situation calmement.

Voici le point au 24 février 2020 : LA.

Dans ce contexte, il est essentiel que dès le 1er contact d'un patient suspect avec le système de soin, soit organisé par les 1ers soignants (dont SAU), le recours rapide à l'expertise clinique et épidémiologique, en appelant le Centre 15 ou directement l'infectiologue* référent (ES habilité COVID-19), après application stricte des mesures de protection, tout en recherchant les diagnostics alternatifs les plus probables.

Voici les ressources disponibles :

Ressources :






Conseils aux patients.

Les personnes arrivant par vol direct ou indirect de Chine ou d’une zone où circule activement le virus*, doivent pendant 14 jours
- Surveiller leur température 2 fois par jour
- Porter un masque chirurgical en présence de leur entourage et en dehors du domicile
- Réduire les activités non indispensables (cinéma, restaurant, soirées…) et la fréquentation de lieux où se trouvent des personnes fragiles (hôpitaux, maternités, établissements d’hébergement pour personnes âgées…)
- Se laver les mains régulièrement
En cas de fièvre ou sensation de fièvre, toux, difficultés à respirer, elles doivent
- Contacter rapidement le SAMU centre 15 en signalant leur voyage
- Ne pas se rendre directement chez le médecin, ni aux urgences de l’hôpital
Mais les informations vont vite :

En cas de signes d’infection respiratoire dans les 14 jours suivant le retour :
  • Contacter le Samu Centre 15 en faisant état des symptômes et du séjour récent en Chine (Chine continentale, Hong Kong, Macao), de Singapour, de Corée du Sud, ou des régions de Lombardie et de Vénétie en Italie. 
  • Evitez tout contact avec votre entourage et conservez votre masque.
  • Ne pas se rendre chez son médecin traitant ou aux urgences, pour éviter toute potentielle contamination.


Il paraît judicieux d'informer les secrétariats téléphoniques ou présentiels des cabinets médicaux sur ces faits.

Il apparaît judicieux d'afficher sur la porte extérieure du cabinet médical une affiche informant les patients correspondants aux critères pré cités de ne pas entrer au cabinet.

Dans les cabinets médicaux il faudrait au mieux que les patients tousseurs ne correspondant pas aux critères précédents : 1) n'entrent pas dans la salle d'attente, 2) ne se rapprochent pas des personnels et des médecins (à moins d'un mètre), 3) se munissent d'un masque dit "chirurgical".

Dans les cabinets médicaux où il est possible de le faire il serait utile qu'une pièce dédiée soit réservée aux tousseurs... Comme cela devrait être le cas en cas d'épidémie de grippe saisonnière.

Des affiches doivent être apposées dans les cabinets afin d'informer les patients qui consultent.

Des masques dits "chirurgicaux" doivent être possiblement mis à la disposition des patients tousseurs.



Les professionnels de santé doivent pourvoir disposer de masques dits canards.



Il paraît légitime d'utiliser des gants non stériles à usage unique pour les consultations de patients tousseurs/fébriles.

Des flacons de SHA, solutés Hydro-alcooliques, doivent être visibles et à portée de mains dans tout le cabinet : secrétariat, salles d'attente, bureaux des médecins, salles de soins, toilettes.

Il semble prudent de ne pas serrer la main des patient.e.s

Il semble raisonnable de supprimer les magazines en salle d'attente.

De disposer d'affichettes comme celles-ci : 



Voici ce que dit le Ministère de la Santé pour la médecine de ville (3 pages sur 37) (ICI) :




Enfin, et ce n'est pas le moins ennuyeux, la période d'incubation est de 14 jours et donc d'éviction. On imagine ce que cela pourrait représenter pour les personnels paramédicaux et/ou médecins si l'épidémie se propageait en termes d'absentéisme. 

Par ailleurs, comme pour la grippe saisonnière, il est possible que la contagion puisse commencer 48 heures après les premiers signes cliniques (toux, fièvre).

Enfin, pour ce qui est des surfaces (tables, interrupteurs, poignées de porte, journaux en salle d'attente, ...), il existe des informations contradictoires sur la durée de vie du coronavirus (voir LA).

  • On considère, par analogie aux coronavirus, qu’ils persistent jusqu’à 3 heures sur des surfaces inertes sèches et jusqu’à 6 jours en milieu aqueux13.

SENSIBILITÉ AUX DÉSINFECTANTS: Sensible à l’hypochlorite de sodium à 0,1 % (eau de Javel), aux composés organochlorés à 0,1 % (eau de Javel), aux iodophores à 10 %, à l’éthanol à 70 % et au glutaraldéhyde à 2 %. Résistant aux composés d’ammonium quaternaire à 0,04 % et aux dérivés phénoliquesNote de bas de page 
9.

A suivre.

Quelques questions connexes :



  1. Quels types de thermomètres utilisez-vous ? Des jetables, des frontaux, des auriculaires ?

jeudi 20 février 2020

Cela va bien péter un jour.

Hôpital de Wuhan avant les malfaçons - AFP


Histoires avec paroles mais avec ou sans commentaires (lundi et mercredi derniers).


Une patiente de trente-deux ans, secrétaire administrative, a pris rendez-vous. Elle a réussi à en obtenir un en 48 heures grâce à un désistement de dernière minute. Le délai habituel, hors urgence, est d'environ une semaine.
" J'ai fait la grippe."
Elle me raconte son histoire qui ressemble autant à une grippe que moi à un dromadaire.
Madame A a donc "fait" un petit rhume. Et quand elle entre dans mon bureau, elle est "guérie".
"Pourquoi avoir maintenu votre rendez-vous ?
- Pour vérifier que je suis bien guérie.
- Hein ?"
Voici ce que je lui ai dit : "Madame A, quand on a eu un rhume on ne prend pas rendez-vous chez un médecin débordé, le fait que vous ayez guéri toute seule montre que les Kleenex sont le meilleur remède avec le paracétamol... et vous auriez pu gentiment annuler le rendez-vous, cela aurait certainement fait plaisir à un patient..."


Madame B, 93 ans, est tombée chez elle il y a quelques jours. Elle a été conduite aux urgences par les pompiers. Fracture du col du fémur. Hospitalisée. Sa fille m'appelle pour me dire qu'on lui a trouvé un cancer du poumon. Pourquoi lui a-t-on fait un scanner ? Cette patiente était insuffisante respiratoire (BPCO tabagique), hypertendue traitée, diabétique non id. Et vous savez quoi : on veut la traiter pour son cancer du poumon.


Le petit C, 27 jours, est allongé en body sur le lit d'examen. C'est l'examen du premier mois.
Interrogatoire (pas du petit, de la maman). Examen, mensurations, pesée... 
Rien à signaler.
Ah si : avant-hier une sage-femme est passée au domicile des parents pour peser l'enfant qui est né prématuré. Le poids est inscrit dans le carnet de santé. Rien d'autre.
Cette famille est une famille sans problèmes. Je les connais depuis environ 12 ans.
Dans une famille sans problèmes (sociaux) au coeur du Val Fourré où les problèmes sociaux pullulent, une sage-femme de la territoriale se déplace à domicile pour peser un enfant... qui a rendez-vous le surlendemain chez le médecin de famille.

Monsieur D, quarante-sept ans, accident de travail, rupture du sus-épineux droit chez un droitier, électricien de son état, opéré sous arthroscopie veut reprendre le travail parce qu'il s'ennuie chez lui. Comme il travaille dans la fonction publique et qu'il est en congé de longue maladie, il faut certes l'avis du médecin du travail (qui est d'accord), mais il faut passer devant un expert médecin de la fonction publique et demander l'avis de la commission départementale qui se réunit une fois par mois (la prochaine commission est déjà pleine de dossiers). Prolongation d'arrêt d'au moins un mois. Pour rien. Cela ne coûte rien à la CPAM puisqu'il s'agit d'un accident de travail géré par une assurance privée.


Visite à domicile chez Madame E, 87 ans, que j'ai fait hospitaliser pour une énième poussée d'insuffisance cardiaque que je n'arrivais pas à juguler (je remercie particulièrement FZ pour tout ce que j'ai appris sur la prise en charge de l'IC). Elle est sortie de l'hôpital il y a trois semaines où elle est restée 8 jours. Pas de courrier dans ma boîte. Pas de courrier donné à la patiente. Une ordonnance a été faite pour un mois. Cette ordonnance est strictement identique à celle que j'effectuais avant l'hospitalisation. Peu importe : la malade va mieux. Ce qui est ahurissant c'est l'absence de courrier. Je ne demandais pas un courrier de 20 pages... Et : autre chose : elle a trois nouveaux RV à l'hôpital et pas de prescription de bons de transport.


Monsieur F, 28 ans, appel téléphonique transmis par la plate-forme (désormais associée à Doctolib), veut, exige, un rendez-vous aujourd'hui, "Je crois que j'ai une gastro." Je lui explique ce qu'il doit faire sur le plan hygièno-diététique, la symptomatologie est légère, qu'il n'a pas besoin de prendre de médicaments, il me précise qu'il n'a pas besoin d'arrêt de travail, il prendra des RTT... J'ai évité un patient de plus.

Leitmotiv : "Pourquoi prenez-vous votre retraite ? Vous êtes encore jeune. Qu'est-ce que nous allons devenir ?" Puis, après explications : "Vous l'avez bien méritée..." Tout flatteur vit aux dépens...


J'explique pour la énième fois à plusieurs patient.e.s que, non, je n'aurai pas de successeur, que, oui, c'est à cause de mon bailleur qui refuse de changer l'intitulé du bail pour ne pas avoir à construire un double plan incliné devant le cabinet, que, oui, j'ai fini par obtenir la dérogation de la mairie pour l'accès aux handicapés après deux ans de procédure, que non, je ne peux pas conseiller de nouveau médecin car j'ai 1554 patients de plus de 16 ans dont je suis le médecin traitant et que mon seul souci sera de trouver un nouveau médecin traitant aux patientes que je vais voir à domicile, patientes âgées, polypathologiques, comme Madame E, parce que certains médecins ne font plus de visites à domiciles ou refusent d'en faire au Val Fourré... Mais, tout baigne, une maison de santé est en cours de construction à Mantes-La-Jolie. Hors Val Fourré. En centre-ville. Il faudra désormais prendre le bus pour aller chez le médecin. Ou sa voiture. Loi Inverse des Soins. Je rappelle également qu'en 1979 il y avait 4 centres de PMI intra muros au Val Fourré : aujourd'hui : 0.

Ad libitum.


mardi 18 février 2020

Olivier Véran : Saison 1 (pilote).

A propos du coronavirus :


 "La Chine a une capacité de réactivité. Elle a pris ses responsabilités en prenant des mesures de confinement très rapidement. Je ne suis pas sûr qu’il serait possible de réaliser ça dans un pays où les réseaux sociaux seraient ouverts"




Il se contredit un peu :



Le mal-être des hospitaliers :









;

Olivier Véran droit dans ses bottes à propos des retraites :




Des réactions à sa nomination







Un article de blog : LA

Qui pourrait parler mieux de lui que lui-même ?


Olivier Véran, bien que neurologue, déclare qu'il a



Olivier Véran, bien que neurologue, est un progressiste (sans doute hors du champ de sa spécialité)



Son blog est fermé. Dommage. Je n'avais pas fait de captures d'écran ce matin.

A suivre