La conférence des doyens se prononce pour l'enseignement universitaire de l'homéopathie et des médecines alternatives et intégratives. Voir ICI.
Nous voilà bien.
Devrait-on s'inquiéter dans d'autres domaines de la médecine académique ?
Pour un enseignement universitaire rigoureux de l’homéopathie et des médecines alternatives et intégratives
6 septembre 2018
La Conférence des Présidents d’Université (CPU), la Conférence des Doyens des Facultés de Médecine et la Conférence des Doyens des Facultés de Pharmacie souhaitent affirmer leur engagement pour analyser avec rigueur et ouverture d’esprit les actions de formation et de recherche consacrées aux médecines alternatives et intégratives, en particulier l’homéopathie.
L’université doit être le seul garant de la qualité d’une formation qui est indispensable pour comprendre et connaître l’intérêt, mais aussi les limites, de ces approches utilisées par de nombreux praticiens et pour lesquelles leur avis est sollicité par de nombreux patients.
Concernant l’homéopathie, nous souhaitons souligner le respect que nous avons pour les praticiens homéopathes et les pharmaciens dont la pratique le plus souvent associe une écoute et une disponibilité qui est très appréciée par les patients. Néanmoins, nous soutenons une démarche d’évaluation objective. Celle menée par la Haute Autorité de Santé (HAS), qui vise à mesurer l’efficacité et les effets indésirables de ces produits, leur place dans la stratégie thérapeutique et leur intérêt pour la santé doit légitimement déterminer la prise en charge ou non de ces traitements, ce qui relève de la responsabilité des autorités de santé.
Les Conférences souhaitent une démarche universitaire collective pour déterminer la place, en formation et en recherche, de ces médicaments et stratégies non conventionnelles dont certains ont un grand succès depuis quelques années. Cette démarche, sincère et critique, doit se faire selon une méthodologie rigoureuse et transparente.
– Nous menons la mise en place d’un observatoire universitaire des médecines alternatives et intégratives qui puisse non seulement faire un inventaire précis de l’offre de formation et de recherche mais aussi travailler pour comprendre les déterminants psychosociaux qui font leur succès.
– Nous souhaitons renforcer la réévaluation annuelle des Diplômes universitaires et interuniversitaires consacrés à ces pratiques pour confirmer leur intérêt, au regard notamment des conclusions des travaux de la HAS, et cela avec une validation pédagogique et réglementaire par la commission pédagogique (CFVU) de nos universités.
– Nous souhaitons inciter nos enseignants à s’engager dans des actions de formation et de recherche dans ce domaine en respect rigoureux de la charte d’éthique et de déontologie que nous déployons dans nos facultés et nos universités. A ce titre, nous recommandons que les formations soient encadrées et réalisées par des enseignants universitaires en Santé et en toute transparence quand il peut exister un lien d’intérêt »
– Nous menons la mise en place d’un observatoire universitaire des médecines alternatives et intégratives qui puisse non seulement faire un inventaire précis de l’offre de formation et de recherche mais aussi travailler pour comprendre les déterminants psychosociaux qui font leur succès.
– Nous souhaitons renforcer la réévaluation annuelle des Diplômes universitaires et interuniversitaires consacrés à ces pratiques pour confirmer leur intérêt, au regard notamment des conclusions des travaux de la HAS, et cela avec une validation pédagogique et réglementaire par la commission pédagogique (CFVU) de nos universités.
– Nous souhaitons inciter nos enseignants à s’engager dans des actions de formation et de recherche dans ce domaine en respect rigoureux de la charte d’éthique et de déontologie que nous déployons dans nos facultés et nos universités. A ce titre, nous recommandons que les formations soient encadrées et réalisées par des enseignants universitaires en Santé et en toute transparence quand il peut exister un lien d’intérêt »
Les Conférences souhaitent donc assumer leur responsabilité universitaire en assurant avec rigueur et ouverture d’esprit la formation initiale et continue de leurs étudiants et de nos médecins et pharmaciens, en leur donnant une vision moderne et critique, mais toujours humaniste et en lien avec les réalités de terrain, des connaissances dans tous les domaines utiles à la prise en charge de nos patients et de nos citoyens.
Gilles ROUSSEL, Président de la Conférence des Présidents d’Université
Jean SIBILIA, Président de la Conférence des Doyens des Facultés de Médecine
Bernard MULLER, Président de la Conférence des Doyens des Facultés de Pharmacie
Jean SIBILIA, Président de la Conférence des Doyens des Facultés de Médecine
Bernard MULLER, Président de la Conférence des Doyens des Facultés de Pharmacie
Contact presse :
Conférence des Présidents d’Université : Johanne Ferry-Dély 06 07 53 06 66 – 01 44 32 90 03 – jfd@cpu.fr
Conférence des Présidents d’Université : Johanne Ferry-Dély 06 07 53 06 66 – 01 44 32 90 03 – jfd@cpu.fr
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Jean Sibiala, celui qui dit qu'une part de suicide chez les interne est acceptable car c'est un boulot difficile?
RépondreSupprimerEn tout cas, une telle déclaration a le mérite d'illustrer ce que les médiocrates entendent par "rigueur" et "évaluation objective".
RépondreSupprimerBonsoir
RépondreSupprimerJe ne vois pas ce qui t'a fait publier ce billet.
Cette phrase ? "Concernant l’homéopathie, nous souhaitons souligner le respect que nous avons pour les praticiens homéopathes et les pharmaciens dont la pratique le plus souvent associe une écoute et une disponibilité qui est très appréciée par les patients."
Pour le reste, rien d'exceptionnel ni de nouveau : on attend l'évaluation, on veut rester maître de tout enseignement.
De la rhétorique pure et simple.
@ MG
RépondreSupprimerEn ce qui concerne l'homéopathie, imaginer que l'on ait besoin de se baser sur une nouvelle "évaluation" faite avec "rigueur" témoigne d'une incompréhension totale de la science, et ne laisse rien présager de bon sur l'enseignement "scientifique" pratiqué dans ces universités.
Si l'homéopathie n'était qu'un placébo c'est à dire la même chose que certains médicaments qui ont des effets secondaires en plus...
SupprimerLes médecins devraient s'intéresser à l'effet placébo.
Comme d'habitude nous sommes en retard. En Allemagne et ailleurs il est possible d'en prescrire.
Mais celà n'arrange pas les laboratoires...
L'effet placébo est fascinant des recherches sont en cours.
https://youtu.be/5qZLyypZ3eM
@ Anonyme de 9:31
RépondreSupprimerL'effet placebo de l'homéopathie est très surestimé. La plupart du temps, il s'agit de s'attribuer les mérites d'une amélioration spontanée. Une très grande partie de la médecine traditionnelle procède de cette pensée magique.
@Anonyme de 9:35
RépondreSupprimer"Une très grande partie de la médecine traditionnelle procède de cette pensée magique." Ce que vous êtes en train de dire, c'est qu'une très grande partie de la médecine traditionnelle, donne des traitements (qui potentiellement sont dangereux) pour rien, le patient s'étant guérit de lui même en dehors du traitement dangereux.
Partant de ce point de vue là, il y a 2 solutions,
- soit on donne de l'homéo qui est un traitement sans effets secondaires (puisque cela ne peut pas marcher puisqu’il n'y a plus de molécule).
- Soit on explique aux gens que pour la très grande majorité des cas, pas besoin de voir un médecin et qu'il suffit d'attendre tranquillement, cela évitera les maladies iatrogènes. Ce qui permet de ne pas faire exploser le numerus clausus, les salles d'attentes deviendront rapidement plutôt vides.
Et, comme le professent les doyens, on fait une revue exhaustive des traitements (homéo ET alo) pour toutes les maladies afin de savoir véritablement ce qui marche et n'est pas dangereux. L'avantage de cette technique, c'est que l'on aurait éviter les milliers de vies abîmées par la dépakyne, les morts inutiles du médiator et les narcolepsie de pandermix. Une forme de révolution copernicienne médicale : juste regarder véritablement ce que l'on donne aux patients. Le pire étant que la majorité de la population pense que c'est déjà le cas.
herve_02
Je suis extrêmement en colère contre les signataires de cette pétition (ou je sais pas quoi ...) contre les "fakemed".
RépondreSupprimerLe but de cette pétition est probablement de valider une nouvelle forme de gouvernance de la médecine dont la première étape était l'élargissement des obligations vaccinales, contre lesquels je continue à me battre ... dans une grande solitude. Il y a vraiment beaucoup de gens qui ont l'air de penser que l'obligation n'est "pas si grave et que Le problème est surtout les mensonges sur les vaccins".
Ma réflexion s'appuie sur ces 2 articles rédigés par un spécialiste du marketing pharmaceutique, qui reconnaît un "immense échec personnel" avec la décision d'élargissement des obligations vaccinales, mais aussi sur un article publié par Hippocrate et Pindare.
http://www.rolandsimion.org/spip.php?article385
http://www.rolandsimion.org/spip.php?article404
http://hippocrate-et-pindare.fr/2017/11/03/et-si-lobligation-vaccinale-netait-que-le-debut/
L'obligation vaccinale représente la manière la plus radicale de maximiser les ventes de médicaments. L'obligation vaccinale represente une nouvelle méthode de marketing pharmaceutique. L'objectif est désormais d'utiliser cette expérience française sur les vaccins pour développer d'autres méthodes de vente forcée de médicaments en France ou pour créer ou élargir les obligations vaccinales en Europe (Luxembourg, Italie, Suède ...). Marc explique que la suite logique des obligations vaccinales est une obligation de prévention (mammographie, échographie, prise de médicaments cardiologiques type statines, vaccination contre les papillomavirus ou contre la grippe ... etc). La pétition vs fakemed, qui explique textuellement que ces dernières sont "Dangereuses, car elles alimentent et s'appuient sur une défiance de fond vis-à-vis de la médecine conventionnelle comme le montrent les polémiques injustifiées sur les vaccins" révèle son objectif véritable : imposer toujours plus de VERTICALITÉ en matière de santé publique. En faisant la promotion de la SCIENCE comme but ultime de la médecine, on dévalorise le travail de fond du médecin (qui intègre le relationnel, et ... l'effet placebo, parfois la déprescription).
Les signataires devraient se méfier du retour de bâton: leur job est d'aider les gens à aller mieux, pas de développer les médicaments qu'ils prescrivent ... en faisant la promotion de la SCIENCE, ils font la promotion du médecin comme simple EXÉCUTANT des recommandations des sociétés savantes.
Le gouvernement va développer des outils d'archivages numérique des données santé de la population = il pourra détecter les gens qui ne prennent pas leur traitement, qui ont des caractéristiques biologiques (tension artérielles, cholestérol, statut vaccinal ...) qui ne sont pas dans les clous définis par les sociétés savantes. Il pourra utiliser ces données pour accroître la coercition contre les "mauvais" patients qui ne prennent pas convenablement leur traitement, et justifier ainsi des refus de remboursements, des refus d'affiliation mutuelle, voir des refus d'emploi ...
J'ai revu récemment le film "Bienvenue à Gattaca", le genre de société imaginée dans ce film est à la portée de notre époque, avec les transhumanistes pour désamorcer les critiques (et le député Cédric Villani en charge de ce dossier).
Marc dénonce l'absence de compassion comme le moteur essentiel d'une nouvelle forme de "révolution culturelle". Je vérifie son intuition chaque jour en lisant les propos tenus par les signataires de la pétition contre les fakemed. Pour eux, la SCIENCE doit dominer tout autres considérations humaniste.
@ herve-02
RépondreSupprimer"Et, comme le professent les doyens, on fait une revue exhaustive des traitements (homéo ET alo) pour toutes les maladies afin de savoir véritablement ce qui marche et n'est pas dangereux. L'avantage de cette technique, c'est que l'on aurait éviter les milliers de vies abîmées etc..". Ca, c'est de la médecine de comptoir.
Mon propos est d'expliquer que si ces doyens sont infichus de comprendre que l'homéopathie est une foutaise, ils sont dangereux si on leur laisse le soin d'évaluer des substances actives.
juste un petit aparté sur la soi-disant innocuité de l'homéopathie, le premier décès dans ma patientèle , il y a bientôt 40 ans de cela, était un cancer de l'estomac décelé trop tard car "traité" pendant trois ans par de l'homéopathie. J'ai vu par la suite d'autres décès dus a des effets secondaires de l'allopathie, en particulier en cancérologie. Par ailleurs la "Science" n'est pas ce qui affirme de façon péremptoire le vrai du faux (en médecine comme ailleurs), c'est ce qui cherche, qui tâtonne qui se remet en question (pas assez souvent j'en suis d'accord), qui progresse, qui se trompe, qui recommence, la "Science", ce n'est pas les laboratoires pharmaceutiques qu'une politique indigente, a laissé seuls capables d'assumer financièrement des études d'ampleur suffisante. La recherche en médecine ( et plus encore en médecine générale) est d'un niveau affligeant, c'est cela le véritable problème.... à mon sens.
RépondreSupprimerPourtant la définition de la "science" (selon la ministre qui représente la plus significative autorité en matière de santé publique) est telle qu'on a octroyé des droits immenses aux quelques experts du CTV de la HAS. Des experts "scientifiques" vont assister la ministre dans les choix de coercition à mettre en oeuvre pour faire respecter une mesure POLITIQUE consistant à appliquer, de gré ou de force, les préconisations de la "science vaccinale".
RépondreSupprimerLa gravité de cette situation, je ne l'ai perçu sous aucune autre plume que celle de Marc Girard.
Le sujet est l'homeopathie. Ca serait quand meme pas mal de ne pas etaler ses fixations partout ou ce n'est pas le sujet. La question des vaccins est certe importante mais elle n'epuise pas toutes les problematiques de sante publique.
Pourtant le texte publié sur le site du Figaro dit que les fakemeds sont dangereuses parce qu'elles déclenche des polémiques injustifiées sur les vaccins, proclamant de ce fait que les vaccins seraient de la TRUEMED !!!
SupprimerDésolé, mais je suis au coeur du sujet délimité par le texte du Figaro.
@Anonyme à 12:40
RépondreSupprimerBien entendu. L'avantage avec la religion, c'est qu'il suffit de dire 'tu es un mécréant' ou 'c'est de la médecine de comptoir' pour décrédibiliser l'adversaire sans avoir besoin de prouver quoi que ce soit.
Je peux faire la même chose :' de toute façon vous êtes un médecin, donc vous ne pouvez pas comprendre les véritables problèmes parce que la formation même de médecin vous ampute de la capacité de réfléchir sur ces problèmes'.
"Mon propos est d'expliquer que si ces doyens sont infichus de comprendre que l'homéopathie est une foutaise," Whaouu, je ne savais pas,comme vous étiez anonyme, que vous aviez 2 prix nobel de médecine (peut être 3) pour affirmer des trucs comme cela. Normalement, une personne normale, je veux dire sans problèmes pathologiques psychiatrique, à tendance à dire je ne pense pas que ce soit possible ou je ne crois pas que. D'autant plus en médecine qui n'est pas une 'science' à proprement parlé ou alors une science expérimentale, mais plutôt une technique.
Qui peut 'prouver' mathématiquement que tel ou tel traitement guérit ou soigne telle ou telle personne ? qui peut prouver mathématiquement que telle ou telle technique ne marche pas ? Personne. on peut se dire : Je fais cela depuis 10 ans et les gens meurent encore. Même là c'est compliqué, tout étant multi-factoriel, il est impossible de dire que le bébé est mort le lendemain A CAUSE de son vaccin par contre cela ne dérange personne de dire que le bébé n'est pas mort GRÂCE à son vaccin.
Ce n'est pas de la science ça, c'est juste de la foutaise. Et c'est dangereux. Des gens sont morts à cause de ces méthodes. Vous trouvez que c'est de la médecine de comptoir, mais votre médecine classique tue probablement entre 20 000 et 50 000 personnes tous les ans. Elle a tué 15 000 bébé en 15 ans avec le couchage sur le ventre (c'est documenté). Elle tue ou mutile des centaines de femmes avec la mammographie (c'est documenté dans des études). Le rappel du vaccin contre la rougeole ne fait rien de plus que le premier (c'est documenté dans les études)...
Ce n'est pas de la médecine de comptoir, c'est la triste réalité de la 'science' (si on peut appeler cela comme ça) que vous défendez. C'est la triste réalité de la science qui tue les gens et qui, pour se défendre, fait un haro sur le baudet de l'homéopathie.
Vous savez pourquoi tout le monde se dresse contre l’homéopathie, là maintenant ? d'un seul coup ? parce que les scandales médicamenteux explosent et il faut bien trouver un contre-feux. Parce que le médecin de base (ou le crétin qui signe des tribunes ou des pétitions) se rachète une conscience après avoir tué des gens avec des traitements inappropriés ou dangereux. Parce que lorsque la religion perd de sa puissance, on se trouve un ennemi à abattre. Pour éviter de se regarder dans la glace.
Vous voulez voir ce qu'est la médecine aujourd'hui ?
c'est ici : https://littherapeute.wordpress.com/2018/08/16/comme-une-trainee-de-poudre/
la médecine tue. En dehors de l'homéopathie. et si les doyens de médecines ne sont pas capables de comprendre cela, ils ne sont pas à leur place et mériteraient d'être mis en retraite.
herve_02
@ herve_02
RépondreSupprimer"la médecine tue. En dehors de l'homéopathie. et si les doyens de médecines ne sont pas capables de comprendre cela, ils ne sont pas à leur place et mériteraient d'être mis en retraite."
Certes, les médecins tuent parfois. Mais il ne faut pas y voir malice de leur part, seulement incapacité à distinguer le vrai du faux. Et quand vous serez malade, vous irez les voir.
Laissez tomber, ca ne sert à rien de parler avec Hervé. Il est dans la colère perpétuelle contre tous ceux qui ne pensent pas exactement comme lui. Il est le modèle exact de l intolérance et de l arrogance crasse qu'il ne cesse de dénoncer chez les autres.
RépondreSupprimerEt dire qu'il se targue de savoir ce que dirait une personne sans déséquilibre psychiatrique ... La paille, la poutre ... Comme d'habitude.
Pour quelle raison les individus les plus incompétents et les plus stupides de leur génération ont-ils accès aux plus hautes fonctions ?
RépondreSupprimerhttps://thegap-cosmosophy.blogspot.com/2018/09/arrogance-des-pseudo-elites-et-vieux.html?m=1
"Certes, les médecins tuent parfois. Mais il ne faut pas y voir malice de leur part, seulement incapacité à distinguer le vrai du faux."
RépondreSupprimerOui je veux bien le comprendre que pour certain c'est le cas. Maintenant distinguer le vraie du faux en histoire est compliqué, mais pas en science. Si la médecin est une science, il est facile de distinguer le vrai du faux.
Est-ce que le médicament que j'ai donné à une personne l'a guérit ?
Est-ce qu'une personne est morte par coïncidence après ce médicament ?
Ce sont des réponses facile à trouver, dans son expérience de praticien.
Est-ce que le médicament que j'ai donné à une personne l'a guérit ou s'est-elle guérit toute seul ?
Là, il y a des études 'scientifiques', il faut les lire et les comprendre. Bien entendu ce ne peut pas être (ce ne devrait pas être) le travail de chaque médecin, mais n'y a t-il pas des instances de contrôles ? des instances de décision ? des instances ordinales ? Ces gens ont du temps et des moyens de faire cela. Si le médecin ne sait plus si ce qui est dit est vrai ou faux, pourquoi ne fait-il pas entre sa voix ?
Pourquoi chaque grève de médecin prend sa source pour une augmentation du C ou du CS, pour ne pas avoir à faire de tiers payant généralisé et pas pour les problèmes de base de sa pratique : il ne sait plus si ce qu'il prescrit est bon ou mauvais.
Cela ne pose pas de problèmes aux médecins d'être dans le doute que la prescription qu'il est en train de faire va peut être tuer son patient ? le mutiler ? le rendre malade ?
Bien entendu certains comme anonyme de 10:26 s'en cotre-cognent. Ils se pensent supérieur aux autres et ne veulent/peuvent entendre ces inquiétudes. Ils sont dans une forme de déni de la réalité, vivant dans le monde supérieur de ceux qui SONT et méprisant ceux qui ne sont pas.
Ainsi celui qui dit que la médecine tue (qui est un fait : la iatrogénie est la première cause de morbi-mortalité) est dans une colère perpétuelle limite psychiatrique tandis que celui qui dit "si ces doyens sont infichus de comprendre que l'homéopathie est une foutaise..." est un scientifique. Et je suis celui avec qui on ne peut pas discuter.
Bien entendu, il ne sert à rien de répondre aux questionnements, ne nous abaissons pas à cela.
Et pour répondre, je ne suis pas certain d'aller voir un médecin conventionnel si je suis malade, je réfléchis au bénéfice-risque, il ne me semble pas très positif. À part le plâtre sur un bras cassé (mais j'ai passé l'age). Même la gestion du col du fémur par l’hôpital de mon ex-beau père l'a tué.
herve_02
CQFD (comme si on avait encore besoin d'une demonstration ...)
RépondreSupprimer"Puisqu’il semble que les autorités sanitaires n’ont plus les moyens de s’opposer au cynisme des lobbys. Puisque les parents désemparés sont devenus les marionnettes de l’industrie et que leurs associations de patients sont les suppôts naïfs des plus vils marketings. Puisque la flamboyance des théories nous rend inaptes à constater les réalités cliniques. Puisque les universités n’osent plus affronter ces diaboliques machinations. Puisque la démagogie politique n’ose plus dire que le roi est nu."
RépondreSupprimerJ'en ai trouvé un également de malade mental... le truc c'est que c'est un médecin.
http://expertiseclinique.blog.lemonde.fr/2018/09/09/serai-je-le-mechant/
herve_02
@ Herve_02
RépondreSupprimerJe partage globalement vos réflexions et votre indignation même si le ton est un brin virulent pour moi, à force ça peut rendre les échanges contre-productifs alors qu'il y a matière à discuter.
Les médecins sont comme tout le monde. Ils font partie d'un système et c'est le système qui est défaillant.
La médecine est devenue comme tout le reste un marché avec les dérives que cela occasionne.
Taper sur les médecins, pourquoi pas mais il ne faut pas caricaturer en simplifiant à outrance.
L'état et les autorités sanitaires sont responsables.
L'industrie pharmaceutique qui camoufle des données alarmantes concernant leurs produits est criminelle.
Les patients (et les bien-portants puisqu'aujourd'hui, tout le monde consomme les produits de santé, les bébés étant les premières victimes des vaccins inutiles et des antibiotiques et j'en passe) qui à force d'infantilisme et de naiveté ou de passivité font les frais de notre belle médecine et en redemandent.
Les croyances ont toujours accompagné les êtres humains. Nous sommes tous guidés par nos croyances, les initiateurs des NO Fake med en sont un bon exemple.
Certaines personnes ont bien compris comment manipuler les masses, pourquoi se priver?
Aujourd'hui, que faire à part râler?
Même parmi les rares résistants, on n'arrive pas à se regrouper ni à se mettre d'accord.
Je suis médecin et je peux vous dire que pratiquer dans les règles de l'art aujourd'hui est impossible ou extrêmement difficile.
Le grande majorité des médecins appliquent les recommandations des sociétés savantes car ils y croient dur comme fer.
Sont-ils coupables de ne pas voir qu'ils se trompent? (car j'ose affirmer qu'ils se trompent)
Les patients sont-ils coupables d'être naifs ou de se comporter comme des enfants?
L'homéopathie au milieu de tout ce fatras?
J'avoue avoir du mal à m'y intéresser; c'est vraiment trop drôle qu'autant de gens s'agitent autour de ces petites granules même si la question scientifique reste ouverte et mérite de s'y intéresser.
C'est une bonne façon de détourner l'attention des vrais problèmes car vrais problèmes il y a, n'est-ce pas?
Je ne sais pas si l'homéopathie fonctionne, si c'est de la foutaise, du placebo ou de l'escroquerie mais j'avoue que ce qui m'angoisse actuellement, c'est bien tout le reste.
Les vaccins obligatoires au premier plan, les statines et tous ces médocs prescrits au nom de je ne sais quelle raison obscure, les mammo, les PSA, les nouvelles thérapies ciblées en cancéro qui coutent une fortune et qui ne font pratiquement jamais leurs preuves...
(suite)
RépondreSupprimerIl reste que de nombreux problèmes de santé aujourd'hui résultent du mode de vie et que tout n'est pas lié à la iatrogénie (même si elle a une part importante dans la morbi-mortalité)
Faut-il laisser mourir les gens d'infarctus, de rupture d'anévrisme, de péritonite?
Doit-on laisser mourir les fumeurs, les sédentaires, les gros mangeurs... de leurs conneries?
Je ne le pense pas.
Les médecins continuent de sauver des vies ou d'aider les gens et peut-être qu'un jour, vous aurez besoin d'eux (après avoir analysé le bénéfice-risque car vous avez raison, il faut garder l'oeil).
Je suis anesthésiste-réanimateur et j'ai cette satisfaction de contribuer à sauver des vies ou à réparer des gens qui le méritent, parfois des enfants... Notre médecine fait de belles choses, il ne faut pas l'oublier et elle pallie souvent aux conduites inadaptées des gens.
Sinon, je repense à Marc Girard qui disait qu'il recevait des demandes de parents démunis lui demandant s'il pourrait leur fournir des certificats de contre-indications à la vaccination de leurs enfants. Il était choqué qu'on lui demande de prendre ce risque à leur place.
C'est une question intéressante.
Oui, les parents devraient eux-mêmes se révolter et s'opposer à la vaccination de leur progéniture s'ils estiment que c'est ce qu'ils doivent faire.
Est-ce condamnable qu'ils n'en soient pas capables?
Perso, je les comprend mais je réalise à quel point le système nous a annihilé. Nous ne sommes même plus capables de dire non au pire... C'est effrayant...
@MT
RépondreSupprimerOui, il y a une majorité des morts qui viennent du mode de vie. Mais même dans cette tranche le mode de vie dépend indirectement de la position sociale de la personne. Ainsi, l'alcoolisme, la mal-bouffe, les conduites à risques viennent au moins en partie (impossible à déterminer sauf par des études de cohortes ce qui est mieux que rien mais de si peu) de la pauvreté.
Il y a une part de manque de moyen, une part d’absence de conscience et d'éducation à la santé et probablement une part de désespérance qui rend la vie elle même comme peu importante, donnant des habitudes compliquées à changer. Le premier geste qui aurait un effet direct et rapide sur la santé publique serait de multiplier par 2 ou 3 les minimas sociaux. les gouvernements successifs depuis 30 ans au moins prennent le chemin inverse.
C'est la part des responsabilités individuelles. Difficile de donner un pourcentage sur les, à la louche, 600 000 morts par an. La diversité des cas et la disparité géographique rend compliqué toute opération sur le terrain.
Doc c'est un levier très difficilement accessible. La iatrogénie est un levier très facilement accessible, puisque nous avons une centralisation des décisions.
- Il est possible en 15 jours d'interdire tel médicament.
- Il est possible en moins d'un an d'infliger une amende se chiffrant en dizaine (centaine?) de milliards (pour qu'il ne soit pas plus rentable de payer les amendes que de ne pas mettre sur le marché des médicaments dont on sait qu'ils sont dangereux).
- Il est possible en moins de 6 mois de radier définitivement de l'ordre des médecins ceux qui dans les sociétés savantes produisent de la propagande pour pousser à tel ou tel traitement.
Je pense que nous gagnerions rapidement 50 000 morts par an. Mais on préfère se focaliser sur 3 morts de la rougeole (dont certains étaient vaccinées et d'autres in-vaccinables).
Oui, je SAIS qu'il y a des médecins qui font ce qu'ils peuvent, je sais qu'il y a des parents qui luttent contre la vaccination obligatoire dont le bénéfice-risque est négatif en population générale.
Je suis en colère contre la part des médecins qui mentent (par méconnaissance, sciemment ou tout simplement par morgue de classe) et qui permettent que perdure ce système ou la médecine tue des gens, ou la population commence à le voir et se détourne du médecin pour chercher d'autres voies. Lorsque vous avez vu une personne dépérir à vu d'oeil à cause d'un traitement que vous savez maintenant comme néfaste (et qui est encore défendu par des médecins), vous hésitez à aller voir un médecin : il faut des circonstances exceptionnelles pour le faire.
Si on supprimait toute la liste des choses que vous avez citées et qui vous semblent aberrantes du champ de la médecine, il resterait quoi, en pourcentage, comme visite au médecin acceptable et nécessaire ?
Probablement pas beaucoup
Pour finir sur l'homéopathie, je préfère prendre des granules qu'un lexomil ou un zolpidem. Si les granules marchent (ou que je n'avais besoin de rien et les granules m'ont rassurés) j'ai gagné les effets secondaires de la chimie. Si cela ne marche pas, j'essaie autre chose. en première intention, c'est tout bénéf. Pourquoi lutter contre ?
herve_02
"Maintenant distinguer le vraie du faux en histoire est compliqué, mais pas en science"
RépondreSupprimerherve_02
Cherchez l'erreur. C'est justement comme ça que vous êtes manipulé par l'industrie. La science est simplement le contraire de ce que vous dites
"Le malheur du monde, c'est que les imbéciles sont sûrs d'eux, et les intelligents remplis de doute."
Bertrand Russell
Il existe une version plus courte par Michel Audiard. Je pense que vous pourrez la trouver.
@Anonyme de 08:28
RépondreSupprimer"Le malheur du monde, c'est que les imbéciles sont sûrs d'eux, et les intelligents remplis de doute."
C'est l'histoire de l'arroseur arrosé. Cherchez un peu et vous comprendrez
Non la science n'est pas le contraire de ce que je dis. Lorsque vous n'avez pas une étude en double aveugle, randomisée contre placebo véritable, ce que vous pouvez avoir est une opinion fondée sur les croyances d'une observation.
Ainsi, pour l'homéopathie comme pour la vaccination, on ne peut pas dire si cela marche ou pas, car on ne sait pas. Certains ont des opinions, mais ce sont des opinions. De la personne n'oblige à utliser l'homeo, pourquoi obliger à utiliser le vaccin ? Meilleurs lobbys ?
En science, on sait plus ou moins distinguer le vrai du faux. Par exemple, pour la terre plate, il suffit de montrer une photo prise depuis l'espace. Mais même les grecs anciens avaient remarqué que l'on voyait apparaître le bateau par le haut (la voile avant la coque), ce qui n'était pas possible si c'était plat. (mais à l'époque on ne savait pas que la mer 'était pas plate mais avait des creux et des bosses qui suivent les fonds marins. Ils avaient une vérité partielle qui n'est pas fausse.
La vérité scientifique est une vérité ponctuelle qui évolue (lire bachelard) MAIS on peut à un moment donné vérifier ce que l'on affirme (c'est de cette vérité dont je parle). En médecine, C'est l'étude randomisée en double aveugle contre placebo. Si c'est fait dans les règles et sans malices on pose une vérité : tel produit marche mieux que rien. et dans telle proportion. Bien entendu, sans malice. par exemple, il faut regarder les effets secondaires à plus de 15 jours. Par exemple il ne faut se baser QUE sur les critères primaires de recherche, bien entendu, il ne faut écarter AUCUN cas de l'étude en cours de chemin, bien entendu, il faut donner TOUTES les données brutes des expérience et donner le protocole qui permet de reproduire l'étude pour arriver aux même résultats. Ce n'est pas une vérité absolue, mais on en est plus proche que (l'homéopathie c'est de la foutaise".
On sait que le doliprane est hepatotoxique assez rapidement, mais des médecins continuent à prescrire 90 gr par mois en continue. Maintenant on SAIT que les dépistages (cancer du sein, prostate, bientôt colorectal) sont négatif en bénéfice-risque en pop général, mais on continue... C'est une vérité. Elle n'est pas pleine et entière, on pourra probablement dans 100 ans, discriminer qui a bénéfice-risque négatif et améliorer le score global, probablement en changeant de méthodes et d’outils, mais en attendant, il faut arrêter sinon on mutile, et probablement tue, des gens pour rien.
Affirmer que l'homéopathie est une foutaise est la preuve d'une incapacité à avoir une démarche scientifique sérieuse. C'est le sauvage qui n'arrive pas à croire qu'une boite qui fait de la lumière et des dessins en couleur peut permettre de communiquer à des milliers de kilomètres. Parce que c'est pas possible, la personne n'est pas à coté.
herve_02