tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post1151208884368745465..comments2024-03-21T19:16:17.213+01:00Comments on DE LA MEDECINE GENERALE, seulement de la médecine générale: VACCINATION ANTIGRIPPALE 2010-2011 : SERVICE MINIMUMJC GRANGEhttp://www.blogger.com/profile/02625782569551294943noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-55798054043220719482010-09-26T12:02:20.285+02:002010-09-26T12:02:20.285+02:00suite
Troisièmement la question de l'imputabil...suite<br />Troisièmement la question de l'imputabilité des effets secondaires. Il est certain que celle-ci ne peut se fonder uniquement sur des critères statistiques, qui ne permettent de toute façons pas de trancher. Elle ne peut pas non plus se fonder sur la connaissance des mécanismes intimes de ces effets, qui est très faible. Ces deux critères ne permettent en réalité le plus souvent ni d'affirmer ni d'exclure une relation de cause à effet entre un vaccin et un effet indésirable. Donc l'imputabilité doit se fonder avant tout sur des critères éthiques comme le 'primum non noccere". Si l'on suit ce précepte éthique et de bon sens il est certain que l'on doit d'autant plus PRESUMER UNE RELATION DE CAUSE A EFFET que la maladie est bénigne et le vaccin peu efficace. C'est pourtant l'inverse qui s'est produit, puisque 'on a quasi systématiquement présumé l'absence de relation de cause à effet pour les effets indésirables observés suite aux vaccins pandémiques.<br />Pourvu que nos erreurs nous servent de leçon. Je ne parle pas des laboratoires et de ceux qui leur sont étroitement associés, qui ont toujours agi au mieux de leurs propres intérêts, mais des médecins qui se soucient encore de leurs patients.<br />CMTAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-18309054557433921772010-09-26T12:00:02.390+02:002010-09-26T12:00:02.390+02:00Au delà des questions "politiques" au se...Au delà des questions "politiques" au sens large, qui ont une grande importance, c'est vrai, sur la manière dont la vaccination est finalement menée, il me semble que pour le médecin prétendant avoir un fondement scientifique que je suis, qu'est le Dr Grange ou que sont la plupart des médecins je crois, l'épisode de la grippe pandémique a posé des questions de fond sur lesquelles il s'agit de prendre position pour ne plus être le simple jouet des avis d'experts financés de manière directe ou indirecte par l'industrie pharmaceutique.<br />Première question: est-ce qu'en termes d'efficacité et d'effets secondaires il est licite de transposer les résultats obtenus avec des prototypes de vaccin (mock up) correspondant à des souches virales déterminées sur d'autres vaccins comportant des antigènes d'autres souches (question subsidiaire, est-ce qu'on peut fonder la notion d'efficacité sur la seule élévation de certains anticorps?). L'EMEA, Agence européenne du médicament, a admis implicitement que non, lorsque, après avoir débuté les essais cliniques avec les vaccins effectivement utilisés (et non les prototypes dont les antigènes correspondaient au virus de la grippe aviaire)elle a admis que les résultats différaient totalement de ceux obtenus avec le prototype. Donc, logiquement, il faut en conclure qu'il ne faut pas fonder des campagnes de vaccination sur des essais portant sur des mock up. C'est incongru et dangereux.<br />Deuxièmement, la notion de facteur de risque d'où découle la notion de "groupe à risque". Cette expression a des vertus quasi magiques. Il suffit de dire"facteur de risque"et "groupe à risque" pour que 90% des médecins se précipitent pour vacciner les personnes ainsi ciblées. Or, je pense qu'il faut bien faire la différence entre la notion de facteur de risque au sens mathématique (élévation du risque relatif) et la valeur épidémiologique de cette notion. Une élévation du risque, même importante lorsqu'on part d'un risque initialement très faible, par exemple de un pour 500 000, ne signifie pas que l'on doive désigner le groupe concerné comme groupe à risque. On voit que même si on double ce risque (augmentation de 100%) on arrive seulement à un risque de 1 pour 250 000, c'est à dire encore inférieur au risque communément admis par les partisans fanatiques de la vaccination d'effets secondaires graves induits par la vaccination en général (ce qui ne veut rien dire car le risque doit être apprécié pour chaque vaccin). De plus un tel raisonnement n'a de valeur que si on présuppose une efficacité de la vaccination à 100%, ce qui n'est jamais le cas. Encore moins pour les vaccins contre la grippe dont l'efficacité, quelques soient les critères examinés, est généralement plutôt faible. <br />Concernant l'épisode de la grippe pandémique je vais être très malpensante. Mon idée est que quand les laboratoires, l'OMS et leurs servants se sont aperçus que la grippe était d'une particulière bénignité, et que cela n'allait pas constituer un argument suffisant pour motiver les médecins et la population pour se faire vacciner, ils ont commencé à inventer des groupes à risque, des groupes cibles, constitués, comme par hasard de groupes très importants de la population vers lesquels les laboratoires souhaitaient élargir depuis longtemps la vaccination systématique annuelle contre la grippe, se heurtant parfois à une résistance relative de certaines agences officielles face à l'absurdité épidémiologique, médicale et budgétaire d'une telle demande.Anonymousnoreply@blogger.com