tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post1459374573593042303..comments2024-03-21T19:16:17.213+01:00Comments on DE LA MEDECINE GENERALE, seulement de la médecine générale: Les prix Prescrire 2014.JC GRANGEhttp://www.blogger.com/profile/02625782569551294943noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-86028960814947892402014-10-03T21:28:19.742+02:002014-10-03T21:28:19.742+02:00Je publie ce commentaire écrit par Jean-Pierre Cou...Je publie ce commentaire écrit par Jean-Pierre Couteron.<br /><br />Bonjour, <br /><br />J'ai lu votre blog, et je veux juste nuancer les infos me concernant, sans rentrer dans les habituels polémiques et simplifications : tous les fonctionnaires de l'addictologie sont des pourris et tous les généralistes des altruistes à la pointe de la médecine. En plus, je suis pas médecin!<br />Simplement, je ne suis pas vraiment un "institutionnel officiel", je suis président d'une fédération de professionnel, qui regroupe des associations, mais aussi des généralistes, et des hospitaliers. Elle revendique une conception ouverte des addictions, réservée à aucun, et prenant en compte la diversité des situations. <br />A ce titre, je suis élu par les adhérents. Je fais cela à titre bénévole. Je ne touche aucune rémunération, mes frais sont simplement pris en charge, mais j'exerce toujours à temps complet comme psychologue, sans aucun aménagement de mon temps. L'essentiel de l'action fédération se fait les we, et sur mes vacances et congés annuels etc...<br /><br />Pour la fédération, elle touche des subventions pour des actions qu'elle fait. Mais elle n'en dépend pas. Nous n'avons aucun lien avec les laboratoires, quels qu'ils soient. Nos revenus sont nos adhérents, nombreux, et les résultats de nos actions. Nous avons eu plusieurs audit externes qui ont validé tout cela. <br />Donc même si cela n'annule pas que je suis un représentant officiel, c'est vrai, et pas un individu X ou Y, et je l'assume, la phrase "il vit de fonds publics" est assez maladroite, et fausse sur un plan personnel comme sur un plan associatif. <br />Sur le fond ce n'est pas très grave, l'essentiel n'étant pas là, mais comme ces questions semblent vous tenir à coeur, je voulais prendre le temps de vous donner ces informations. <br /><br />Bien sincèrement, <br /><br /><br />Jean-Pierre COUTERON<br />Président<br />Fédération Addiction<br />9 rue des Bluets, 75011 Paris<br />01 43 43 72 38, www.federationaddiction.frAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-32941000311445129692014-10-03T18:34:11.145+02:002014-10-03T18:34:11.145+02:00Bonjour.
Vous évoquez l'appartenance institut...Bonjour.<br /><br />Vous évoquez l'appartenance institutionnelle des intervenants sur les salles d'injection supervisées (dites de shoot). Il ne peut en être autrement. En France, l'organisation des soins aux personnes souffrant de dépendance aux drogues n'a été pensé que dans un cadre institutionnel: C.S.P.A., S.S.R. alcoologie, service hospitaliers d'addictologie...au prétexte de la nécessité d'un suivi psycho social, (sans pour autant que ne soit jamais précisé ce qui est sous tendu par la nature exacte de ce suivi psycho social.)<br />L'addictologie ambulatoire concerne la plus grande partie des malades souffrant de ces pathologies. La plus grande partie des malades souffrants d'addiction ne passent jamais par ces circuits institutionnels. <br />La plus grande partie des malades dépendants des opiacés sont traités et suivi par les généralistes depuis la mise sur le marché de la buprenorphine.<br />Il est pour le moins étonnant voir ridicule que lors de la mise sur le marché du nalmefene notre ministre de la santé ai proposé dans un premier temps de réserver cette primo prescription aux addictologues institutionnels au prétexte de la nécessité d'un suivi psycho social, alors que cette molécule est réservée à priori aux malades n'ayant qu'un usage à risque d'alcool, donc ne nécessitant pas de suivi psycho social.<br />Dans un second temps notre ministre est revenue sur son avis. (Curieuse polémique pour une molécule dont le S.M.R. est coté à 4 sur une échelle de 5.)<br />Quoiqu'il en soit, les salles d'injection supervisées méritent d'être expérimentées, même si le cadre légal ne le permet pas actuellement. (La loi de 1970 interdit toute action favorisant l'usage de substances prohibées.)<br />Tant que cette loi n'aura pas fait l'objet d'une réflexion dégagée des instrumentalisations politiciennes et d'une modification, les actions préventives et de réduction des risques type salles d'injection supervisée se heurterons à cet obstacle législatif.dr Billnoreply@blogger.com