tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post2475941764243886060..comments2024-03-21T19:16:17.213+01:00Comments on DE LA MEDECINE GENERALE, seulement de la médecine générale: L'Annonce faite par Jolie : pour en finir avec le courage et pour parler de quelques implications cachées.JC GRANGEhttp://www.blogger.com/profile/02625782569551294943noreply@blogger.comBlogger31125tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-81127545270603606072013-08-01T14:06:43.064+02:002013-08-01T14:06:43.064+02:00un article,"L’invention du pré-cancer du sein...un article,"L’invention du pré-cancer du sein" rend compte d'un livre de Ilana Löwy. L'article conclut : "On peut regretter que, par manque d’espace sans doute, ni la question des rapports sociaux de sexe ni celle d’une prévention fondée sur la prise en compte des facteurs environnementaux ne soient véritablement traitées dans le livre. Il n’en est pas moins une contribution particulièrement remarquable à la sociologie des sciences." http://www.laviedesidees.fr/L-invention-du-pre-cancer-du-sein.htmlAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-5275685713197251052013-06-12T10:00:25.132+02:002013-06-12T10:00:25.132+02:00C'est pas le thème mais on ne peut plus faire ...C'est pas le thème mais on ne peut plus faire comme avant alors je le signale ici : un événement médiatisée par France 3 à son JT et portant sur l'aluminium dans les vaccins et en particulier le problème du DTP qui n'est plus commercialisé sans alu (et sans la coqueluche pour les enfants) depuis le 12 juin 2008. Une courte vidéo du JT à regarder rapidement avant qu'elle disparaisse. Au moins pour suivre l'évolution médiatique du problème, même si on pense ou affirme que l'alu dans les vaccins est inoffensif.<br /><br />http://youtu.be/ig3Qa0R1ujwBGnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-9391889885415227292013-06-10T22:54:02.929+02:002013-06-10T22:54:02.929+02:00@Bill
Le médecin généraliste ne doit il pas être l...@Bill<br />Le médecin généraliste ne doit il pas être la clef de voute de la prise en charge du patient? Celui qui assure un soutien et un accompagnement quelque soit le choix du patient ,celui qui doit anticiper aussi en fonction des choix de son patient, celui qui veille au risque de iatrogénie en ayant une vision globale du traitement mis en place par les différents interlocuteurs que le patient aura consultés?<br />Celui qui permet un suivi cohérent en refusant le séquençage médical favorisé par l'intervention discontinue des spécialistes auxquels le patient aura été adressé à un moment de son histoire.BTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-18659100259695504292013-06-10T22:36:28.045+02:002013-06-10T22:36:28.045+02:00Voici le graphique en question
http://globocan.iar...Voici le graphique en question<br />http://globocan.iarc.fr/factsheet.asp#TOPCMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-71500486154923576002013-06-10T22:34:51.592+02:002013-06-10T22:34:51.592+02:00A Bill
La partie purement informative d'une co...A Bill<br />La partie purement informative d'une consultation n'est certes pas la plus sexy. Je dirais même que c'est la plus rébarbative de mon point de vue.<br />Il est beaucoup plus plaisant, intéressant, voire reposant d'écouter ce que le patient a à dire.<br />Simplement c'est une partie incontournable s'agissant d'un sujet aux conséquences aussi lourdes. Puisque le dépistage doit être réfléchi en amont.<br />Cela demande toute une réflexion en amont aussi de la part du médecin.<br />Mais c'est important parce que ce sera peut-être la seule occasion pour la patiente d'entendre une information sinon exhaustive et parfaite, du moins réfléchie et référencée et, si possible, dépourvue de tout conflit d'intérêt.Bref la plus rationnelle et la moins subjective possible.<br />La décision qu'elle prendra sera ensuite certainement un mélange de son expérience personnelle, des points de vue recueillis sur les forums (moi, il m'est arrivé telle chose...) et de la permissivité de l'ambiance générale. A cet égard le cas Angélina Jolie constitue une sorte de jurisprudence. Car si demain on trouve un test qui permet de démontrer rétroactivement que le cancer opéré n'était pas mortel, le chirurgien pourra dire: "certes, je ne vous ai pas protégé du cancer, mais en vous amputant le sein je vous ai protégé du risque de cancer".<br />Je trouve que le graphique de globocans sur le cancer du sein dans le monde est assez parlant. L'incidence est maximale dans les pays développés (la France est le deuxième pays au monde pour l'incidence à 99,7) mais la mortalité est proche dans toutes les grandes régions du monde. On peut donc penser que la surincidence des pays riches représente, au moins en partie, les cancers traités inutilement.CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-36355219385788710112013-06-10T14:13:53.348+02:002013-06-10T14:13:53.348+02:00@CMT
Tout à fait d accord avec vous sur une inform...@CMT<br />Tout à fait d accord avec vous sur une information loyale pour améliorer la capacité de réflexion et d autonomie du patient. Cependant comme tout médecin, j'entend aussi des personnes reprocher un manque d'information de la part d'autres médecins. Je ne met pas du tout en cause la légitimité de ses reproches, mais il est peut être un peu hâtif d'en conclure que nos collègues n'ont pas fourni ces informations. C'est l'objet même de mon questionnement a savoir comment transmettre ce type d'information. Que va entendre la personne? comment s assurer que ce qu'on a dit à été compris? <br />Que demande ton au cancérologue? "Juste" un traitement", au chirurgien"juste" une mastectomie prophylactique" au généraliste "juste" de l'information? A priori je ne sais pas ce que demande la personne qui me consulte. Je ne sais quelles sont ses attentes. Peut être "juste" d'être écoutée....<br /><br />DrBillnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-27573964933745543952013-06-10T13:20:31.997+02:002013-06-10T13:20:31.997+02:00A Bill,
Je crois que de par mon métier je suis bie...A Bill,<br />Je crois que de par mon métier je suis bien placée pour savoir qu'il n'est pas facile de changer les habitudes des patients.<br />Je parlais d'information. Pas d'être directif. Une information de qualité et non biaisée améliore toujours la qualité et la capacité de réflexion et d'autonomie du patient. Une information biaisée fait généralement l'inverse.<br /><br />Qaund je vais du côté des commentaires faits par les patientes à qui on a diagnsotiqué un cancer du sein, le reproche envers les médecins qui revient régulièrement c'est de ne pas avoir été écoutées, d'une part, et de ne pas avoir été correctement informées, d'autre part. Je trouve que c'est un reproche légitime.<br />Après, tout médecin qui serait sollicité pour agir en tant que médecin peut faire jouer sa clause de conscience si ce qu'on lui demande est en désaccord avec son éthique, la déontologie ou les informations EBM dont il dispose.<br /><br />Visiblement en ce qui concerne la mastectomie prophylactique les chirugiens américains ne font paz beaucoup jouer leur clause de conscience. Avec des raisonnements du type: "si je ne le fais pas c'est l'autre qaui le fera (et qui empochera)". Sinon comment expliquer que la proportion des mastectomies prophylactiques du sein controlatéral aient été multipliées par quatre aux Etats Unis? (sachant que dans le même temps le nombre des cancers dépistés a explosé)?<br />Un médecin compétent est aussi un médecin qui se remet en question, qui reconnaît ses limites et qui sait passer la main. <br />Je crois que ce n'est pas au généraliste que les femmes demanderont une mastectomie. Elles viendront juste chercher de l'information.CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-32304480905943273742013-06-10T12:23:19.439+02:002013-06-10T12:23:19.439+02:00@CMT
Je suis très étonné de votre commentaire sur ...@CMT<br />Je suis très étonné de votre commentaire sur le rôle du généraliste dans l'accompagnement des personnes atteintes de cancer. Je ne pense, à aucun moment, avoir exprimé l'idée de faire un choix à la place d'une personne qui me consulte. Peut être me suis mal exprimé et je vous prie d'accepter mes excuses si c'est le cas.<br />Votre "point barre" me montre à quel point vous êtes éloignée de l'exercice de la médecine générale. <br />Améliorer l'espérance de vie et la qualité de vie, orienter la personne vers l'onco-généticien, limiter les facteurs de risques environnementaux...Il me semble qu'ici, c'est vous qui décidez pour la personne ce qu'elle doit faire ou ne pas faire. Vous confondez un objectif de santé publique et ce que vit cette personne.(ça coïncide rarement...)<br />En médecine générale il arrive souvent que rien ne se passe comme vous l'avez imaginé.<br />Le médecin généraliste accompagne une personne dans un objectif...d'accompagner, de conseiller, d'orienter, d'aider à améliorer la santé si c'est possible et ce n'est pas toujours le cas.<br />Quand aux facteurs environnementaux, il est parfois possible de les faire évoluer mais pas toujours.<br />Je préfère rester avec mes incertitudes et mes craintes, car c'est grâce à elles que je peux ne pas être le médecin idéal, mais simplement celui qui accepte les personnes qui me consultent comme elles sont.Dr Billnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-29688399482302070972013-06-09T21:42:09.750+02:002013-06-09T21:42:09.750+02:00@ CMT Il faudrait un ou plusieurs billets pour com...@ CMT Il faudrait un ou plusieurs billets pour commenter tes commentaires... Il faut que que j'ingurgite... Picorna a donc bien tort de vouloir te faire taire...<br />@ Dernier anonyme. Merci pour ces informations émanant du professeur Lantieri qui s'exprime dans l'Huma et qui vient d'avoir des problèmes pour ses dépassements d'honoraires... Nous n'en sommes plus à un paradoxe près. Vous m'avez mal lu : je parlais de la discussion sur le courage d'Angelina Jolie qui s'était épuisée...<br />Bonne soirée.JC GRANGEhttps://www.blogger.com/profile/02625782569551294943noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-12238408989051226982013-06-09T19:34:51.344+02:002013-06-09T19:34:51.344+02:00Arrivant juste d'une ZAD (Zone Artificiellemen...Arrivant juste d'une ZAD (Zone Artificiellement Débranchée), je voulais juste signaler un article paru dans l'Humanité où laurent LantierI affirme : " Ce serait totalement faux de dire que les femmes françaises refusent cette intervention. J’ai des cohortes de patientes qui la veulent. J’ai plus d’un an d’attente pour ce genre d’opération." qui ajoute également : "Ce qui s’est passé aux États-Unis, c’est que les femmes se sont battues et ont obtenu dans la loi qu’à chaque fois que l’on propose un traitement, une mastectomie, on doit les informer de toutes les possibilités de reconstruction, ce qui n’est jamais le cas en France."<br />Tout à son combat, il complète son argumentation par " Beaucoup de femmes se font opérer à l’étranger, et notamment en Belgique. Mais il n’y a pas que ça ! Quand on parle du test génétique permettant de savoir si la personne est porteuse de ces fameux gènes, il faut plusieurs mois pour avoir un résultat, ce qui est un véritable problème, alors que si ces personnes vont en Belgique, elles l’obtiennent au bout de trois semaines."<br />Docteurdu16, vous avez eu une expression qui me laisse songeur : "le sujet s'était épuisé par lui-même". Y-suis-je ? Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-86800934465452777152013-06-09T18:58:40.397+02:002013-06-09T18:58:40.397+02:00Pour résumer la teneur de l’étude, l’incidence de ...Pour résumer la teneur de l’étude, l’incidence de tous ces cancers chez les japonais installés aux Etats Unis, ajustée pour l’âge, tend à se rapprocher de l’incidence de celle des américains blancs, d’autant plus que les groupes d’âge pris en compte comportent une proportion forte de japonais nés aux Etats Unis.<br />Et ce, y compris pour les cancers hormono-dépendants comme le cancer de la prostate ou le cancer du sein. On peut penser qu’il existe un biais de dépistage (on dépiste plus le cancer aux Etats Unis). Sauf que pour le cancer de l’estomac, l’incidence a beaucoup diminué pour les japonais vivant aux Etats Unis (le cancer de l’estomac est lié à la consommation de sel et de conserves salées et d’alcool).<br />Pour le cancer du sein cette différence persiste en grande partie à ce jour, et la MORTALITE due au cancer du sein est TROIS FOIS PLUS ELEVEE AUX ETATS UNIS par rapport au Japon (5,1 contre 14,7) http://www.med.or.jp/english/journal/pdf/2009_01/039_044.pdf .<br />Une explication se trouve aussi dans l’article et CONFIRME CE QUE DISENT Beranrd Junod, Peter Goëtzche, ou bien Peggy Orenstein. Que disent-ils ? Que LA PRESENCE D’UN CANCER HISTOLOGIQUE N’EST PAS CORRELEE AVEC LE RISQUE DE CANCER METASTASE ET DE MORTALITE PAR CANCER. C’est ce que confirme l’étude pour le cancer de la prostate puisque elle montre que le cancer de la prostate anatomique est sensiblement aussi fréquent chez les hommes japonais que chez les hommes américains. Mais le cancer clinique est 10 fois moins fréquent chez les premiers. C’est l’activité proliférative des cellules cancéreuses qui change. Et, visiblement, cette activité proliférative est très sensible à l’environnement.<br />Cela met un sacré coup aux affirmations répétées des cancérologues de l’INCA selon lesquelles l’augmentation du nombre des cancers serait une fatalité imputable au vieillissement de la population. Ce n’est une fatalité que si l’on évite de prendre en compte les facteurs environnementaux, et notamment nutritionnels. Evidemment ceux-ci sont beaucoup moins porteurs de débouchés lucratifs que les anticorps monoclonaux et autres chimiothérapies prolongeant la vie de quelques semaines. Et de plus cela contrarie fortement les industriels de l’agro-aliméntaire (d’où la nouvelle théorie sur le caractère génétique de l’obésité, assortie du conseil de ne surtout pas se priver de manger tout ce qui vous fait envie).<br />En fait, le dépistage systématique du cancer du sein, en détectant des cancers in situ dont une majorité n’évoluerait pas spontanément, a pour principale conséquence d’élargir la population à traiter, tout en ayant une influence minime sur les conséquences de la maladie. Exactement selon le même principe quel’abaissement des seuils de cholestérolémie, de glycémie, de tension considérés comme pathologiques. Cela a pour conséquence de traiter une population beaucoup plus large qui aura tous les inconvénients du traitement tout en en tirant des bénéfices de plus en plus minimes.<br />C’est une logique qui s’entretient elle-même. D’autant que l’INCA, parmi les quatre facteurs de risque de cancer du sein cite, l’âge, les antécédents personnels, les prédispositions génétiques et les antécédents familiaux. Les facteurs environnementaux sont considérés comme secondaires. ( Mais trois fois moins de mortalité par cancer du sein chez les femmes japonaises tout de même et une incidence proche de celle des blanches américaines chez les japonaise vivant aux Etats Unis).<br />Comme les antécédents familiaux de cancer du sein sont considérés comme un facteur de risque et que le dépistage systématique du cancer du sein multiplie le nombre de familles atteintes (environ le quart des cancer du sein dépistés aux Etats Unis sont des cancers in situ dont la proportion a explosé depuis le dépistage systématique), les familles « à risque » avec un proche atteint de cancer du sein se multiplient. Et donc les candidates à un interventionnisme agressif et à la mastectomie.<br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-36022887683364912512013-06-09T18:54:51.521+02:002013-06-09T18:54:51.521+02:00En ce qui concerne le tabac, il est intéressant, p...En ce qui concerne le tabac, il est intéressant, par exemple, d’apprendre, qu’on peut lui attribuer la responsabilité de 12% (rein) à 69% (trachée, bronches poumons) de ces cancers chez la femme. Pour le cancer du col et de l’utérus, on peut lui attribuer le quart de ces cancers. Au total, environ 8% des quelques 90 000 cancers de la femme sont attribuables au tabac http://www.e-cancer.fr/publications/75-prevention/435-cancer-et-tabac-chez-les-femmes . Mais le tabagisme contribue aussi notablement aux accidents et maladies cardio-vasculaires, à la dégradation de la qualité de vie due aux insuffisances respiratoires chroniques…<br /> Or, la consommation quotidienne de tabac chez les femmes a fortement augmenté en France entre 2005 et 2010, surtout chez les femmes de 45 à 64 ans, âge à risque pour les maladies CV et le cancer. Aucune mesure sérieuse n’ est prise pour éviter cela et les sommes investies dans la prévention précoce sont ridicules relativement à celles investies dans le dépistage et dans les traitements du cancer, de plus en plus onéreux.<br />Pour le cancer du sein le rôle du tabac est probable. Mais depuis 1987, le cancer du poumon est devenu le premier cancer de la femme aux Etats Unis devant le cancer du sein.<br />Pour l’aspect ENVIRONNEMENTAL ET PLUS PARTICULIEREMENT NUTRITIONNEL, une étude PASSIONANTE , datant de 1975, avait adopté une approche originale. Elle comparait l’incidence des cancers chez des américains selon la race (blancs, noirs) et, des migrants ou fils de migrants (Chinois, Japonais) s’étant installé aux Etats Unis. <br />Rappelons que le Japon était et est à ce jour (on verra après Fukushima) le pays dont les habitants ont la plus longue espérance de vie (mis à part Monaco et Macao) avec une espérance de vie à la naissance de près de 84 ans. Cela rend le contraste plus saisissant avec un pays comme les Etats Unis qui occupe seulement le cinquantième rang, malgré sa richesse et le record assumé des dépenses de santé par habitant, avec 78 ans d’espérance de vie à la naissance http://www.savezvousque.fr/humain/pays-ou-esperance-de-vie-plus-eleve.html .<br />A l’époque de l’étude, entre 1969 et 1973, l’INCIDENCE (nouveaux cas de cancer pour 100 000 habitants par an) pour TOUS LES CANCERS COURANTS ETAIT PLUS IMPORTANTE AUX ETATS UNIS PAR RAPPORT AU JAPON , d’un facteur 2 à un facteur 12 selon le cancer, sauf pour le cancer de l’estomac, qui survenait beaucoup plus fréquemment au Japon http://cancerres.aacrjournals.org/content/35/11_Part_2/3240.full.pdf+html . Pour donner un peu le détail, l’incidence du cancer du colon était 6,3 fois plus importante pour les hommes américains blancs que pour les hommes japonais vivant au Japon, ou encore l’incidence du cancer de la prostate était 10 fois plus importante (3 contre 33), celle du cancer du sein SIX FOIS PLUS IMPORTANTE chez les femmes blanches américaines par rapport aux japonaises (82 contre 13,5). Pour le cancer de l’estomac, l’incidence est en revanche 7 fois plus importante pour les hommes japonais par rapport aux blancs américains.<br />NB : l’INCIDENCE du cancer du sein chez la femme japonaise était à l’époque inférieure à LA MORTALITE du cancer du sein dans les pays occidentaux actuellement.CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-89784928759956898212013-06-09T18:52:30.894+02:002013-06-09T18:52:30.894+02:00A Picorna,
Oui, en effet, désolée. Je m’en suis re...A Picorna,<br />Oui, en effet, désolée. Je m’en suis rendue compte après coup en me rappelant que nous nous étions étripé sur la question des médicaments de niche, et que nous avions ferraillé sur l’histoire du Glivec en Inde. Que des bons souvenirs !<br />J’avoue que je suis assez étonnée par le questionnement de Bill. Comme je suis étonnée chaque fois qu’un médecin semble persuadé que son rôle est de choisir à la place du patient. De choisir quelles informations donner et quelles informations garder par devers soi.<br />A trop discuter du coup médiatique d’Angélina Jolie et de mastectomie prophylactique on en oublierait presque que l’idée centrale, derrière tout ça est d’améliorer l’espérance de vie ET la qualité de vie des personnes.<br /> Il me semble que le rôle du généraliste dans le cancer du sein et dans les cancers en général est assez clair. On me corrigera si je me trompe.<br /> Ce rôle c’est d’abord de faire une bonne anamnèse, afin d’identifier les facteurs de risque qui sont maintenant relativement bien connus et de donner des conseils adaptés. Même l’INCA reconnaît, tout à fait officiellement, que UN TIERS des cancers sont associés à des causes évitables liées à l’environnement et au style de vie. Et ensuite le généraliste doit orienter les patient(e)s vers une consultation spécialisée de type oncogénétique s’il y a lieu en fonction de cette anamnèse et des facteurs de risque identifiés dans l’histoire familiale. Point barre. Il n’y a pas à décider ce que doit faire ou ne pas faire la patiente.<br />En ce qui concerne les facteurs de risque environnementaux liés au style de vie et évitables il n’y a aucun mystère : que ce soit pour la prévention cardio-vasculaire ou pour la prévention des cancers le même type de mesures préventives sont préconisées (ce serait beaucoup plus gênant si elles divergeaient). On peut le prendre à l’envers pour être plus clair : il EST DECONSEILLE pour la prévention des maladies parmi celles concernant les DEUX TYPES DE CAUSES MAJEURES de mortalité dans nos pays à haut revenu, maladies cardio-vasculaires et cancers, de FUMER, d’ETRE SEDENTAIRE , de NE PAS MANGER DE FRUITS LEGUMES ET CEREALES ET DE SE GAVER DE NOURRITURE SUCREE, SALEE , GRASSE ET HYPERCALORIQUE, DE BOIRE DE L’ALCOOL QUOTIDIENNEMENT OU EN QUANTITE EXCESSIVE.<br />Bien sûr tout cela reste à quantifier précisément parce que lorsqu’on interroge individuellement les personnes chacune est persuadée d’avoir une hygiène de vie correspondant à ces recommandations alors que beaucoup en sont très loin.<br />Mais même le respect strict de ces recommandations ne constitue en aucun cas une garantie à titre individuel, mais simplement une réduction du risque. Qui se traduit à l’échelle d’une population par une réduction du nombre de cas de cancer et maladies cardio-vasculaires, ou, en tous cas, par un recul de l’âge de survenue. Car il ne faut pas oublier que nous avons tous 100% de risques de mourir un jour.<br />Mais ces recommandations se télescopent avec le message implicite de la société de consommation : la recherche permanente du plaisir immédiat à travers la consommation. Ce qui fait qu’aux Etats Unis, beaucoup de femmes attendent d’avoir eu un diagnostic de cancer pour modifier radicalement leur style de vie, en adoptant des mesures, à l’effet réel ou illusoire, dont elles espèrent qu’elle freineront l’évolution de leur cancer ou préviendront la récidive.<br />C’est une Lapalissade de dire que cela aurait été bien plus efficace si cette modification du style de vie était intervenue avant. Rien de moralisateur dans mes propos. C’est un fait.<br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-19721361799190752542013-06-09T03:09:14.569+02:002013-06-09T03:09:14.569+02:00@ CMT : ne m'insultez pas ma chère, je ne suis...@ CMT : ne m'insultez pas ma chère, je ne suis pas oncologue, mais hématologue, c'est très différent, nous ça nous arrive de guérir régulièrement des patients, eux c'est très rares et rarement volontaire... ;-)<br /><br />Argh, je vois que j'ai posté deux messages de suite, je vais me flageller et retourner dans ma léthargie heureuse depuis que je ne vais plus sur twitter.Picornanoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-37229061431444125722013-06-08T17:52:35.592+02:002013-06-08T17:52:35.592+02:00@docteur Bill
Face à une telle situation,ne pas se...@docteur Bill<br />Face à une telle situation,ne pas se laisser engloutir par la peur,malheureusement, qui représente le mode de fonctionnement prédominant de la médecine.Mais plutôt livrer combat pour conserver son bon sens.Ce qui me gêne, c'est que l'on évolue dans certaines disciplines comme l'ORL vers une prise en charge essentiellement chimiothérapique des patients cancéreux à des stades avancés,alors que pour certains la chirurgie resterait la solution la plus adaptée.En RCP, celui qui se détourne de la conduite la plus consensuelle, pourrait passer pour un dissident. A l'inverse dans les années 70,le docteur Delépine oncopédiatre et son époux chirurgien orthopédiste se sont battus pour une prise en charge médicale conservatrice et non chirurgicale des enfants atteints du sarcome de EWING en étant stigmatisés par la communauté médicale du moment qui prônaient la chirurgie.<br />La chirurgie n'est pas dénuée d'effets secondaires ( risque anesthésique, lié à l'acte opératoire);quand elle est pratiquée dans le cadre de défauts esthétiques, c'est déjà source de questionnement, avec la double mammectomie prédictive, on est aux antipodes de la vocation de l'acte opératoire.La question, avons nous sufisemment de recul pour analyser une situation dans un cadre éthique ou sommes nous guidés par la peur au risque de suivre un mouvement dominant où la technicité nous a fait perdre tout bon sens?.BTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-13298899882803615982013-06-08T12:07:31.006+02:002013-06-08T12:07:31.006+02:00Encore merci à docteur du 16 et aux contributeurs ...Encore merci à docteur du 16 et aux contributeurs de cette discussion qui nous permettent de réfléchir ensemble.<br />Je suis en fait très gêné par cette histoire d'ablation des seins de façon préventive. je suis gêné en réalité par les avis catégoriques.<br />Car enfin, je vais me retrouver en face d'une femme qui va venir me parler de sa peur et des drames qu'elle a déjà vécu. Dans la discussion qui va suivre, je ne peux pas savoir ce qui va advenir: Comment mettre sur la table les éléments de réflexion de façon "honnête"?<br />Ai je le droit d'imposer un point de vue dans un sens comme dans un autre? <br />Dois je répondre positivement à une demande vis à vis de laquelle je ne suis pas d'accord au prétexte du respect de l'angoisse de cette femme et peut être aussi de son entourage?<br />Je dois dire qu'en tant que généraliste j'aurais furieusement envie de "botter en touche"...<br />En fait malgré tout mon savoir théorique et la lecture de ce blog, je crois que je ne saistoujours pas ce que je vais faire dans cette situation.Dr Billnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-72413747321870713132013-06-08T08:53:49.136+02:002013-06-08T08:53:49.136+02:00Bonjour,
Je réalise tous les jours, en lisant ce b...Bonjour,<br />Je réalise tous les jours, en lisant ce blog et d'autres, combien l'OPH est spécifique et m'éloigne de certains domaines ou je me sens très peu compétent, l'age et la formation initiale n'aidant pas. Les conditions d'exercice que j'ai choisies et la vie familiale me laissent peu de temps pour sortir de la spécialité et élargir ma compréhension de la médecine dans nos vie.<br />Alors, Picorna, s'il vous plait, faites comme CMT, long et plusieurs fois. Ca me donne de la matière à penser et des sources, même si je n'ai pas le temps de fouiller beaucoup plus maintenant, et c'est un aggrégateur de personnalités que j'ai plaisir à découvrir.<br />Merci encore à JCG.NPnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-14917170550864175192013-06-08T00:58:55.448+02:002013-06-08T00:58:55.448+02:00Je viens de voir les commentaires de Picorna. Et j...Je viens de voir les commentaires de Picorna. Et je suis bien désolée de voir que j'avais raison: il est devenu impossible pour un cancérologue qui veut simplement bien faire sont travail, de travailler à l'hôpital.<br /><br />Pour la longueur des commentaires, c'est encore raté. Mais comme Picorna en a mis deux je ne pouvais pas faire moins qu'en mettre trois.<br /><br />Ce que je vois c'est qu'effectivement, le choix de la mastectomie prophylactique est un choix par défaut. Parce qu'on n'a rien de mieux à proposer, ou parce qu'on a pas pris la peine de faire les études suffisantes pour évaluer la simple surveillance.<br />Rappelons aussi que l'IRM est une technique d'imagerie non irradiante.CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-6786406506673137762013-06-08T00:52:18.154+02:002013-06-08T00:52:18.154+02:00à la diapo 5. On voit aussi que le risque est très...à la diapo 5. On voit aussi que le risque est très différent selon que le gène porteur de la mutation est BRCA1 ou 2.<br />Mais une fois qu’on a dit ça on n’est pas tellement plus avancé. Parce qu’on ne sait pas tellement ce que signifie le fait d’être dépisté comme porteur d’un cancer du sein. Cela peut signifier qu’on a fait l’objet d’un dépistage insistant, mais pas nécessairement qu’on présente un risque accru de mourir de ce cancer.<br />On peut donner en exemple le cancer de la prostate. Par exemple, entre 70 et 79 ans, quelques 69% des hommes présentent un cancer de la prostate anatomique. Pour autant cela ne signifie pas qu’ils mourront tous d’un cancer de la prostate.<br />Cela est aussi vrai pour le cancer du sein, surtout depuis que le dépistage systématique a gonflé artificiellement les chiffres du cancer du sein, augmentant notablement les chiffres des cancers canalaires in situ, dont 95% n’évolueront pas pendant les 10 années suivantes, sans permettre de dépister davantage de cancers métastasés, comme nous l’explique Peggy Orenstein, dans cet article très documenté http://www.nytimes.com/2013/04/28/magazine/our-feel-good-war-on-breast-cancer.html?pagewanted=all&_r=1& , ou comme l’expliquait JCG ici http://docteurdu16.blogspot.fr/search/label/DEPISTAGE . Si on fait des autopsies au hasard, on découvre que 14% de femmes décédées pour d’autres causes étaient porteuses de cancers du sein, pour lesquels elles auraient pu bénéficier de traitements bien inutiles.<br />Il faut voir aussi quel est le contexte où AJ s’exprime pour faire l’apologie de la double mastectomie prophylactique. C’est le contexte d’un pays, où la double mastectomie a progressé de manière galopante dans le traitement du cancer. Le taux des doubles mastectomies est passé de 6,7% en 1997, à 24% en 2005. Et les spécialistes estiment que 70% de ces doubles mastectomies n’ont pas de justification médicale, mais sont seulement motivées par la crainte des femmes (d’avoir une tumeur à l’autre sein) alors que ce risque est inexistant ou minime.<br />Pour ce qui concerne mes « fantasmes » l’avenir radieux du commerce de la graisse pour faire des prothèses mammaires plus naturelles. Voici ce qu’en disait l’article déjà cité « According to Roth, doctors are working on a new procedure that would one day make it possible for individuals to donate their excess fat -- similar to the way blood is donated today -- so women seeking a more natural breast reconstruction could take advantage of somebody else's flesh.” Il est vrai qu’on parle ici de donation de graisse. Mais dans un pays où l’on peut faire commerce d’organes, qui serait choqué par le commerce de la graisse? http://edition.cnn.com/2013/03/13/health/double-mastectomy-rates-up <br />Pour en revenir au coup médiatique d’Angélina Jolie, en réalité AJ n’apporte aucune information valable aux femmes. Elle se contente de faire son auto-promotion et d’astreindre les femmes , à coups de grands sentiments, à une solidarité forcée avec elle. « Parce qu’elle le vaut bien ».<br />A-t-elle pensé une seconde aux femmes qu’elle allait inciter à se faire mutiler inutilement ?<br />Elle ne mérite aucune sympathie à mes yeux.<br />Peggy Oresntein fait la remarque suivante, qui me paraît très pertinente. Il y a quelques années, cela semble maintenant remonter à la préhistoire, les femmes atteintes de cancer du sein étaient reconnaissantes lorsque le chirurgien évitait la mastectomie et sauvait leur sein.<br />Maintenant on vient proclamer que le droit des femmes à la double mastectomie serait un droit fondamental insuffisamment défendu en France ?<br />Cela n’est pas propre au cancer du sein, mais il y a des moments où l’on a nettement l’impression que plus la « science » avance, plus la médecine, celle d’Hippocrate, recule.<br /><br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-56534963929257256642013-06-08T00:49:42.504+02:002013-06-08T00:49:42.504+02:00@BT je tiens à préciser que je ne suis pas un spéc...@BT je tiens à préciser que je ne suis pas un spécialiste de la question. Quand on fait un peu de bibliographie, on se rend compte que le choix est actuellement très difficile car on a quelques données fiables pour la prise en charge "aggressive" (faites une étude avec des chirurgiens à qui vous demandez d'opérer, pas de problèmes, vous allez en avoir des inclusions…) qui a une certaine efficacité.<br />Le souci c'est que le bras surveillance n'a pas l'air si formalisé. Il faut répéter les IRM et les mammo tous les ans (d'ailleurs, ces patientes aux gènes défectueux sont probablement plus sensibles aux rayons, cela pose question), aucune des deux techniques n'a fait ses preuves en terme de survie (cf. sur ce site les références sur le dépistage du cancer du sein sur la population générale par exemple pour la mammographie).<br />Quant à l'approche médicamenteuse, elle pose actuellement plus de question qu'elle ne donne de réponse (il va falloir attendre des études avec un nombre de patiente plus important).<br /><br />Après, la psychologie de la patiente, son vécu, celui de l'oncogénéticien(ne) joue également. La première, si elle a perdu des membres de sa famille proche, pourra être plus enclin à subir la chirurgie, le second peut également se dire qu'en proposant une attitude plus agressive il se met à l'abri d'éventuels reproches en cas de cancer "on a fait le max".Picornanoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-43111573813489935462013-06-08T00:47:40.458+02:002013-06-08T00:47:40.458+02:00Merci de me défendre, Jean-Claude. Mais à vrai dir...Merci de me défendre, Jean-Claude. Mais à vrai dire je m’attendais à des réactions beaucoup plus violentes et j’ai trouvé Picorna plutôt modéré dans ses propos. Mon intervention a eu au moins le mérite de tirer Picorna de son profond sommeil et nous a ainsi permis de prendre connaissance de l’avis d’un éminent oncologue. D’ailleurs, c’était le but, relancer un peu le débat qui avait tendance à péricliter.<br />A vrai dire, je compatis sur le sort de Picorna, dernier mohican parmi les oncologues, qui persiste à se poser des questions, dans un milieu où tout questionnement tend à devenir tabou, depuis qu’il est noyauté par les laboratoires pharmaceutiques et que le sort financier et professionnel des cancérologues tend à être fortement lié à la réussite commerciale de telle ou telle « innovation » thérapeutique.<br />Mais Picorna apporte des éléments intéressants pour le débat.<br />Sur la qualité de l’information, Picorna reconnaît que « En France, la discussion se fait plutôt avec des oncogénéticiens plutôt que des chirurgiens, c'est très bien, cela permet probablement une information un peu plus impartiale que celle d'un chirurgien forcément impliqué dans la procédure chirurgicale.. » Les tests sont proposés en fonction d’indications précises.<br />Ce n’est pas un fait anecdotique. Ce n’est pas juste que « c’est mieux ». C’est que c’est juste indispensable. Cela marque une différence fondamentale entre notre pays « attardé » à en croire Jean-Daniel Flaysakier, et les Etats Unis. Car aux Etats Unis, toute femme disposant de 3000 dollars peut, selon son bon vouloir, bénéficier d’un test génétique, même si elle n’en a pas besoin. Le corollaire étant que toute femme ne disposant pas de 3000 dollars n’aura pas de test, même si cela est justifié. <br />En France, les oncogénéticiens fixent le cadre. Et ce ne seront donc que les femmes qui présentent une indication qui pourront bénéficier d’un test. Et cela quelque soit leur revenu.<br /> Et, d’autre part, du point de vue de la femme qui consulte, il est essentiel d’avoir à faire avec un médecin dont c’est le métier d’évaluer le risque, et de transmettre cette information de manière neutre, et qui ne gagnera pas pour autant un kopeck de plus, plutôt qu’avec un chirurgien qui gagnera d’autant plus d’argent qu’il persuade plus de femmes de se faire opérer. Cela est particulièrement vrai lorsque ledit chirurgien travaille à Beverly Hills et que sa clinique, totalement dédiée au traitement du cancer du sein et adhérente à la mouvance du ruban rose, s’enrichit d’autant plus qu’il opère de femmes.<br />On pourrait traduire ça en termes de risque. Une femme, la même, se présentant à la clinique de Beverly Hills, puis à une consultation d’oncogénétique en France, aura, par exemple, quatre fois plus de risques de se voir proposer une mammectomie prophylactique.<br />J’en viens à la question des chiffres. Qu’est-ce que ce chiffre de 87% de risques de développer un cancer du sein lorsqu’on est porteuse d’un gène BRCA1, comme avancé par AJ ?<br />Et d’abord cela concerne combien de femmes ? A en croire la directrice de l’INCA, les deux mutations BRCA 1 et 2 concerneraient 0,3% des femmes en France, c'est-à-dire une pour 300 environ.<br />Pour le chiffre de 87%, outre le fait qu’il est probablement FAUX, et qu’il faut probablement le diminuer de quelques 20 à 25% pour approcher la vérité, il s’agit de l’ INCIDENCE CUMULEE DES CANCERS DU SEIN JUSQU’ A L’AGE DE 70 ANS chez les moins de 1 pour 300 femmes qui présentent une mutation du gène BRCA1. Autrement dit, pour 100 femmes porteuses de la mutation BRCA1 et âgées de 70 ans, un cancer du sein aura été DEPISTE avant cet âge chez quelques 65 d’entre elles. Pour comprendre ce que c’est que cette incidence cumulée, voici un diaporama où elle est présentée http://congres.impact-sante.fr/gynecologie/pdf/Presentation_Buecher_14h15.pdf <br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-33205840446005636802013-06-08T00:41:18.162+02:002013-06-08T00:41:18.162+02:00@docdu16 oui, j'aime faire réagir, je suis un ...@docdu16 oui, j'aime faire réagir, je suis un troll dans l'âme. Après, CMT n'a pas toujours été très tendre avec moi non plus. C'est de l'amour vache, il y a certains domaines où CMT écrit, je ferme ma gueule car elle en connaît ou plus travaillé la question que moi. Ne vous inquiétez pas docdu16, je suis aussi parfois de votre avis, pire, CMT et vous m'avais même convaincu sur certaines questions ou points de vue, la remise en question du dépistage du cancer du sein (ce n'est pas mon domaine, j'avais pu lu, me suis probablement fait enfler par la propagande "rose" bien soutenue par un certains qui y trouvent leur intérêt économique / médiatique / pseudo-scientifique). Sur certaines vaccinations également. Je ne dirais pas que vous m'avez ouvert les yeux sur certaines questions mais presque… l'esprit en tout cas.<br />Après, c'est vrai que j'écris pour commenter ou critiquer quand un article ou un commentaire (de CMT au hasard ;-) me hérisse plutôt que pour acclamer le maître des lieux. Et puis CMT gagnerait à écrire plus court, je persiste et signe : on devrait interdire de poster deux commentaires d'affiler quand on a dépassé le nombre limite de caractères. C'est qu'on a fait trop long, faut raccourcir !<br /><br />Dernier détail, je ne suis plus hospitalier. J'ai claqué la porte d'un hôpital soumis à son administration qui s'est éloigné de sa fonction première : soigner les gens. Si je lis et reviens sur ce blog, c'est que je dois quand même l'aimer ou bien je suis sado-maso… ou les deux.Picornanoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-40866852012197232622013-06-08T00:20:33.354+02:002013-06-08T00:20:33.354+02:00@picorna
Vous écrivez qu'en l'absence de c...@picorna<br />Vous écrivez qu'en l'absence de consensus,les femmes porteuses BRCA ont le choix d'opter ou pas pour un traitement chirurgical préventif.Qu'adviendra t-il si des études et consensus sont mis en place:on imposera le traitement chirurgical? <br />Ne serait-il pas plus intéressant de se concentrer sur les facteurs favorisants le développement de cancer du sein et utiliser la carte génétique pour appréhender ,en vue de le maitriser, l'environnement des personnes prédisposées?BTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-60814576788070047382013-06-07T15:59:36.684+02:002013-06-07T15:59:36.684+02:00Un peu hors sujet: une seule maladie me fait peur ...Un peu hors sujet: une seule maladie me fait peur au monde puisque j'ai vu les ravages qu#elle fait subir sur 20 ans avant la mort suive: le diabète! Pourtant, je ne vois point de gros titres médiatiques. Non au contraire, des reportage qu'avec cette maladie on peut bien vivre, en respectant un petit régime, pendant des décennies sans aucune contrainte, sans aucune effet secondaire majeur! Pourtant, la vie d'un diabétique est un peu de tout sauf cela! Mais bien sur, le CA se fait avec la déclaration de la maladie non en tentant de la prévenir ou en retarder ses effets néfastes. <br /><br />Bon vendredi Chantalnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-62913598633558865502013-06-07T12:00:49.378+02:002013-06-07T12:00:49.378+02:00Absolument d'accord avec dr du 16. Non pas sur...Absolument d'accord avec dr du 16. Non pas sur les éléments scientifiques ou pseudo-scientifiques. Si je ne sais pas d'où CMT tire ses infos, peu m'importe. J'en garde les grandes lignes et sais les relativiser...comme je sais relativiser les grandes lignes de ce qui s'énonce comme la "vraie" science! Ayant été il y a peu aux Etats-Unis, je pense comprendre un petit peu ce qui est dit. On met là bas bien moins de scrupules dans ce que l'on fait en médecine. En faire un commerce ne semble pas honteux, d'où le n'importe quoi! Et il est fort possible que cette star soit à la fois dans la pure logique de "patiente" et dans le commerce, ce qui est difficile à imaginer ici.<br />Il faut sans doute pouvoir tout dire, y compris le pire (pour certains) afin d'en mesurer tous les enjeux. Les Etats-Unis semblent aussi avoir un rapport à la "foi" ou la "croyance" pour être plus juste différent du nôtre. Ayant été "patiente" je sais quelle est la force et le secours que l'on peut trouver dans ce à quoi on "veut" croire. Il faut pouvoir intégrer cette notion et la comprendre sans pour autant la subir, vachement dur je vous assure.<br />Il y a là une brèche, un vide qui tente ici de se combler dans cette discussion. Dommage que nos pouvoirs publics ne sachent pas mieux en prendre la dimension. Et je suis convaincue que cette apparente vision plus globalisante du généraliste est associée au fait qu'il rencontre l'ensemble d'une population avec tous ses paradigmes quand les hospitaliers dans un seul domaine finissent par ne voir qu'un type de patients et risquent, c'est normal,pour un cancéro de ne voir qu'une société en risque de cancer et le diabéto, un risque de diabète et le cardio...etc Moi patiente je suis manipulée par ma crainte de la maladie et je vois et entends les propos des autres patientes et je m'identifie mais vous médecins n'imaginez parfois pas assez ce que toute cette émotion face à vous va occasionner en effet boomerang. De même qu'étant formés dans la toute puissance scientifique... vous vous cachez derrière elle car elle vous sécurise. Et je vous comprends, il faut bien avoir un repère, une grande ligne directrice...si on doute de tout...que faire? Oui pas simple!m bronnernoreply@blogger.com