tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post3978191460063781869..comments2024-03-18T12:18:15.195+01:00Comments on DE LA MEDECINE GENERALE, seulement de la médecine générale: Gardasil : des précisions supplémentaires de CMT sur la vaccination.JC GRANGEhttp://www.blogger.com/profile/02625782569551294943noreply@blogger.comBlogger52125tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-87896069845649083152017-12-24T12:51:39.081+01:002017-12-24T12:51:39.081+01:00Vacciner tous les garçons par 3 doses coûterait qu...<b>Vacciner tous les garçons par 3 doses coûterait quelques 200 millions d’euros par an si on y ajoute les frais annexes (consultations, promotion des vaccins, traitement des effets indésirables et indemnisations, surveillance spécifique de la maladie, non réalisée jusqu’à maintenant).</b><br /><br />Rappelons que, la santé publique est une discipline qui consiste à faire des choix avec des moyens contraints. <br /><br />La France a beau avoir un système de soins qu’on nous envie, elle est très mal placée pour tout ce qui relève des politiques de prévention qui n’ont pas de rapport avec des intérêts commerciaux (qui ne permettent pas de vendre quelque chose).<br /><br />L’augmentation des pratiques sexuelles à risque chez le HSH est un exemple, la mortalité prématurée masculine avec 20% des décès totaux (110 000) dont 30 000 évitables mais non évités avant 65 ans est un autre exemple, la prévalence du tabagisme et de la consommation de cannabis ou du suicide chez les jeunes, la consommation élevée d’alcool dans la population etc en sont d’autres.<br /><br />Vacciner les homosexuels ne semble pas adapté. Vacciner les garçons et attendre de dépenser 10 mds d’euros et 50 ans pour ne pas savoir si cela réduit de quelques dizaines le nombre de cas de cancer du canal anal ne semble pas très adapté non plus.<br /><br /><br /><br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-32806187716821329512017-12-24T12:49:52.178+01:002017-12-24T12:49:52.178+01:00SUITE
Intérêt et coût de la vaccination
Les modél...SUITE<br /><b>Intérêt et coût de la vaccination</b><br /><b>Les modélisations du rapport coût/efficience en la matière sont faites sur la base d’hypothèses tellement optimistes qu’elles en sont totalement irréalistes : couverture maximale et constante à au moins 80% avec vaccination complète, absence de remplacement des souches vaccinales, efficacité proche de 100% à vie sur les souches visées .</b><br />Rappelons, à cet égard que les études cliniques n’ont pas montré d’efficacité sur les dysplasies de haut grade, et que celle-ci n’a pu être avancée qu’en regroupant des groupes hétéroclites de vaccinées pour ce qui concerne les premiers essais sur le cancer du col (cf la Piqure de trop de C. Riva et JP Spinoza).<br />Les essais cliniques pour le Gardasil comme pour le Gardasil 9 valent ont montré que le vaccin était inefficaces dans les populations de personnes déjà infectées par les virus vaccinaux. Vacciner après le début de la vie sexuelle paraît donc aventureux pour un vaccin qui coûte 135 euros et donc 405 euros pour une vaccination complète par 3 doses des garçons et qui n’est pas exempt d’effets indésirables.<br /><b>Concernant les effets indésirables</b>, les mieux reconnus, qui ne sont pas exclusifs d’autres effets indésirables en dehors des effets locaux sont le risque de Guillain Barré, avec un à deux cas attribuables pour 100 000 jeunes filles vaccinées, et le risque de syncope, qui représenterait, comparé à un groupe témoin quelques 19 cas attribuables pour 1000 à J0 avec des conséquences graves (traumas crâniens, fractures, parfois décès) dans environ 10% des cas (étude Kaiser Permanente). Bien que l’on dise que toute procédure médicale comporte un risque de syncope, en particulier chez l’adolescent, les études menées ont bien montré que les syncopes étaient attribuables à cette procédure particulière qu’est la vaccination et que les adolescents qui n’y étaient pas soumis ne subissaient pas les mêmes EI.<br />Rappelons que ces effets qualifiés de très rares, mais qui sont néanmoins bien plus fréquents que les cas de cancer du canal annal pour une cohorte donnée, surviendraient chez des sujets jeunes , pour espérer réduire, ou pas, le risque de cancer anal vers 65 ans.<br /><br />De plus, les premiers indices d’un remplacement sérotypique, non surveillé par les études post-commercialisation, car ce vaccin, rappelons le, rapporte à Merck 2,5 Mds$ par an, commencent à apparaître, avec un glissement de sérotypes à faible risque vers le groupe à haut risque carcinogène https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4907297/ ...<br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-64460788699563802702017-12-24T12:48:33.051+01:002017-12-24T12:48:33.051+01:00A la demande générale et quelque peu insistante d...A la demande générale et quelque peu insistante de Lil' (Hyper)Exhausted T cell @FlowJag voici mon point de vue sur la vaccination des garçons et des homosexuels masculins contre le HPV.<br />Commentaire chez @docdu16<br /><b>Un peu d’épidémiologie</b><br /><br />Le cancer du canal anal, cancer trois fois moins fréquent que le cancer du col avec environ 1100 cas annuels, n’est pas, contrairement à ce qu’on pourrait croire, un problème masculin mais féminin. Ainsi, selon les chiffres repris par le HCSP dans son rapport , http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=552 en 2015 on estimait le nombre de cas à 827 pour les femmes et à 280 pour les hommes, soit 74% de cancers féminins et un ratio de 1H/3F. L’âge âge médian du diagnostic est de 65 à 69 ans (ce qui sgnifie que 50% des cancers du canal anal sont diagnostiqués après 65 ans) http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/45851/Cancero_dig_2011_4_251_257.pdf.<br /><br />C’est un cancer lié principalement à des comportements à risque de pénétration anale et de partenaires multiples, ainsi que d’immunodépression. Ainsi, selon le HCSP l’incidence chez les HSH non infectés par les VIH serait de 5 pour 100 000 alors que l’incidence dans la population masculine générale serait passé de 0,2 à 0,5 pour 100 000 en 30 ans, entre 1982 et 2012. Cette augmentation s’expliquerait par l’augmentation galopante des infections VIH chez les homosexuels, car en effet, chez les VIH HSH, l’incidence des cancers du canal anal serait de 95 pour 100 000. Sur une population d’homosexuels masculins, qu’on peut estimer à quelques 500 000 personnes, environ le tiers auraient des pratiques à risque et celles-ci tendent à augmenter avec le temps, faute de politiques publiques de prévention cohérentes, ce qui se traduit pas une augmentation des infections sexuellement transmissibles dans cette population.<br /><br /> Les homosexuels masculins représentant un peu moins de la moitié des 6000 cas annuels de découverte de séropositivité. Or, ce nombre n’est pas en diminution, contrairement au nombre de séropositivité chez les hétérosexuels tandis que les IST comme la syphilis, les gonococcies et les lymphogranulomatoses vénériennes sont aussi en augmentation chez les HSH. Il y a environ 15% de HSH qui sont séropositifs ce qui représenterait quelques 70 000 personnes<b> et l’augmentation du nombre de cancers du canal anal pourrait s’expliquer par l’augmentation, depuis les années 80 du nombre de HSH séropositifs </b>. http://invs.santepubliquefrance.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/VIH-sida-IST/Infection-a-VIH-et-sida/Actualites/Infection-par-le-VIH-et-les-IST-bacteriennes.-Point-epidemiologique-du-29-novembre-2016 <br />Un estimation approximative permet d’évaluer à quelques 90 cas sur les 220 cancers du canal anal masculins le nombre de cancers du canal anal chez les HSH (95 /100 000 chez les VIH + et 5 pour 100 000 chez les non VIH+)...<br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-6805736195555951442015-03-04T22:31:12.881+01:002015-03-04T22:31:12.881+01:00@ CMT
Merci pour ces explications complémentaires...@ CMT<br /><br />Merci pour ces explications complémentaires .<br />Cela commence à devenir clair dans mon esprit Dr MGnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-84396005666207674282015-03-04T11:45:31.763+01:002015-03-04T11:45:31.763+01:00suite
Mais en choisissant α à 5% (α=0,05)on a acc...suite<br />Mais en choisissant α à 5% (α=0,05)on a accepté de prendre un risque. On a accepté 5% de risque que la valeur de X se trouve en réalité hors de l’intervalle de confiance et qu’elle soit égale à 1. Si cette valeur est égale à 1 cela veut dire qu’il n’y a pas de différence entre les deux groupes. Donc, α, qui est choisi par convention à 5%, est le risque qu’on accepte de prendre en affirmant qu’il y a une différence entre les deux groupes alors qu’il n’y en a pas (en termes statistiques c’est le risque de rejeter l’hypothèse nulle alros qu’elle est vraie, c'est-à-dire de dire qu’il n’y a pas de différence alors que cette affirmation est vraie). <br /><br />Admettons qu’on se dise, pour des raisons éthiques, de rigueur scientifique ou autre, qu’on ne peut pas accepter un tel risque de se tromper. On peut se dire : « il serait intolérable de culpabiliser les mangeurs de chocolat alors que manger du chocolat n’a aucune influence sur le poids ». Alors on ne va tolérer un α que à 1% (α=0,01) au lieu de 5%. <br /> Le problème c’est que, si on garde les mêmes groupes de personnes, on ne pourra pas faire de miracle. Si on ne veut accepter que un risque de 1% de se tromper en affirmant qu’il y a une différence entre les deux groupes il va falloir ratisser large et inclure plus de valeurs dans l’intervalle de confiance. L’intervalle de confiance pour un α à 1% pourrait être alors 1,10 à 1,90. Ce qui nous dit que ce test nous montre qu’on a de 10 à 90% plus de risques d’être en surpoids si on mange du chocolat. L’intervalle de confiance devient alors trop large pour se traduire en décisions concrètes : j’aime trop le chocolat et je n’arrêterai pas d’en manger si le risque d’être en surpoids est seulement de 10% supérieur quand j’en mange, mais, par contre, s’il est de 90% supérieur, ça peut peut-être me faire réfléchir.<br /><br />Quelle est donc la solution ? La principale solution pour améliorer la <b>précision</b> d’un test c’est d’augmenter sa <b>puissance</b>. Et on augmente la puissance d’un test quand on augmente la taille des groupes comparés. Mais cela veut dire plus de travail, des coûts et des difficultés d’organisation plus importants. Si on recrute, p ex, deux fois plus de personnes dans chaque groupe comparé, on aura alors, pour une même valeur de α, un intervalle de confiance plus petit ( p exp 1,28-1,34, pour α=5%), mais on aura aussi moins de risques de se tromper en affirmant qu’il y a une différence entre les deux groupes.<br /><br />La valeur de p, on dit que le résultat est significatif à p= tant, exprime la fiabilité du résultat ou la force de l’association entre les facteurs étudiés (surpoids et chocolat), ou encore l’importance de la différence entre les deux groupes. Plus p est petit plus le résultat est fiable et l’association forte.<br /><br />Mais, depuis le début, je ne parle que des résultats, qui est ce qu’on veut bien nous montrer en général. <br /><b> Si la plus grande rigueur dans la conception, l’utilisation des tests et la mise en œuvre de l’étude qui a mené à ces résultats n’a pas été observée, peu importe l’intervalle de confiance, la valeur de p etc, parce que ces résultats n’auront aucune valeur</b>.<br /><br />C’est ce que je montrerai plus tard.<br /><br /> <br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-24954225713587606772015-03-04T11:44:31.683+01:002015-03-04T11:44:31.683+01:00A MG,
Je vais tenter une autre explication, la plu...A MG,<br />Je vais tenter une autre explication, la plus didactique possible, en faisant le lien avec les essais cliniques concernant le Gardasil, que j’avais évoqué dans un autre article http://docteurdu16.blogspot.fr/2014/09/le-peche-originel-du-gardasil-par.html (pour ouvrir les liens cliquer avec le click droit et choisir « ouvrir le lien »).<br /><br />Contrairement à ce que pensent la plupart des gens, la science n’a pas grand-chose à voir avec le bon sens. La science nous permet souvent de découvrir des réalités qui sont contre-intuitives. Et la science n’a pas non plus de valeur absolue contrairement à la mystique véhiculée par l’idéologie scientiste.<br /> Le corollaire est que approcher une vérité scientifique ne tombe pas sous le sens et nécessite des efforts, et que les affirmations qui se réclament de la science doivent être contextualités et donc relativisées.<br /><br />Il en va de même dans ce cas. Le résultat lui-même a donc moins d’importance que de savoir dans quelles conditions il a été obtenu et ce que cela signifie quant à la valeur qu’il faut accorder à un résultat. <b>Or, le mirage et l’illusion sur lesquels reposent toute la communication scientifique et en particulier médicale, modernes sont que le résultat des études suffit à se faire un avis éclairé sur un sujet.</b><br /><br />Les mathématiques et les statistiques sont un bon modèle pour s’intéresser à la relativité scientifique. Parce que les vérités mathématiques sont toujours soumises à des conditions.<br /><br />Or, <b> les tests statistiques utilisés couramment en médecine reposent sur des conventions et des compromis</b>.<br />Pour le choix de la valeur de α il s’agit, là aussi d’un compromis. <b>α définit la marge d’erreur qu’on s’accorde</b>, quand on veut comparer deux groupes et qu’on affirme que ces deux groupes ont des risques ou des résultats significativement différents.<br /><br />Exemple. On recherche une valeur inconnue, X, qui représente la différence qui existe vraiment entre deux groupes . P exp un groupe de personnes qui mange du chocolat à 30% de plus de risque d’être en surpoids qu’un groupe semblable qui ne mange pas de chocolat, donc X=30% ou 1,3, mais on ne le sait pas , cette valeur X étant inconnue de nous et on cherche à savoir s’il y a un risque d’être en surpoids en mangeant du chocolat et quel est son ordre de grandeur. <b>On fait donc un test statistique, qui nous fournit, non une valeur précise mais un intervalle de confiance</b>. Il nous dit, p exp, que le chances que le groupe mangeant du chocolat soit en surpoids sont comprises entre 1,25 et 1,65. L’intervalle de confiance est donc [1,25-1,65] et, en clair cela signifie que le test estime que le risque d’être en surpoids dans le groupe mangeant du chocolat est de 25 à 65% supérieur à celui qui ne mange par de chocolat . Suite à ce test, le résultat présenté sera la médiane située à égale distance des deux bornes, 1,25 et 1,65, c'est-à-dire 1,45, et les journaux titreront « ceux qui mangent du chocolat ont 45% plus de risques d’être en surpoids que ceux qui n’en mangent pas ». à suivre<br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-52920334312422042562015-03-03T22:49:35.602+01:002015-03-03T22:49:35.602+01:00@ BG
Merci pour ces explications.
Cela confirme ...@ BG<br /><br />Merci pour ces explications.<br /><br />Cela confirme ce que j'avais compris : le 5% permet d'avoir de la signification plus facilement que le 1%.<br /><br />Le problème est en effet qu'aujourd'hui le fait qu'un signal soit significatif est transformé en "on a la preuve que cela marche"<br />Alors que ce n'est qu'un signal .<br />La force ou la faiblesse du signal est le plus souvent occulté. Dr MGnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-65436781206167659882015-03-03T18:13:27.717+01:002015-03-03T18:13:27.717+01:00Avant cette histoire des 5% je voulais parler de c...Avant cette histoire des 5% je voulais parler de ce que signifie un test statistique : il n'est pas fondamentalement un instrument de preuve, c'est significatif donc on a ceci ...Il est plus simplement un signal d'alarme dans le but d'orienter la recherche. Un exemple simple :<br /><br />Le professeur Tardieu avait convoqué (supposons !) les 143 enfants atteints de SEP et les avait rassemblés dans l'amphi où il fait habituellement cours. Quand il entre il a un choc : la moitié sont des rouquins !!! Il voyait bien parfois un rouquin parmi ses étudiants mais pas tous les ans. Il téléphone aussitôt à Roselyne (nous sommes en 2007) pour lui dire qu'il faut sûrement donner des consignes à tous les médecins pour éviter de vacciner les rouquins. Puis il téléphone à ses confrères généticiens pour plancher sur le sujet. <br /><br />Une alerte statistique c'est ça ! Mais ce n'est pas toujours aussi criard. C'est comme une alarme dans une maison. Quand elle sonne c'est peut-être qu'il y a des voleurs mais ce pourrait être un oiseau passé par une gaine de ventilation où l'appareil qui est détraqué. Elle sonne, il FAUT aller voir. C'est pour ça qu'on a mis une alarme, pas pour se rendormir après avoir tapé dessus comme le font généralement les commentateurs dits autorisés...<br />Quand il y a un signal statistique il faut regarder de plus près pour essayer de comprendre pourquoi il sonne. Si par exemple on obtient beaucoup plus de piles que de faces ce n'est pas forcément parce que la pièce serait déséquilibrée. Un contrôle vidéo montre que le lanceur, fatigué, avait fini par lancer la pièce à plat, aussi les derniers jets tombaient tous du même côté.<br />Cela m'est arrivé avec une calculatrice dont les piles étaient fatiguées : une expérience aléatoire programmée fonctionnait normalement au début puis donnait toujours le même nombre ! J'ai mis du temps avant de comprendre...<br /><br />En conclusion le rôle du test statistique est de donner un signal pas d'apporter des preuves.<br /><br />Si l'alarme pour les voleurs exige une manifestation trop importante pour se déclencher, afin d'éviter les fausses alertes provoquées par des petits animaux, on risque de trouver la maison dans un triste état, dépourvue des tuyaux en cuivre alimentant la baignoire ! <br /><br /> C'est le problème du 1% par rapport au 5%, on sera moins souvent dérangé mais on risque de passer à côté d'une piste très intéressante.<br /><br />En communication publique, significatif est synonyme de probant et non significatif de tout va bien, il n'y a rien. C'est désastreux. Le test statistique est un instrument de recherche qui est dévié de ses objectifs et de ses possibilités réelles par une communication catastrophique.BGnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-86512407970026049232015-03-03T16:22:52.638+01:002015-03-03T16:22:52.638+01:00Tester à 5% ou à 1% telle est la question posée. I...Tester à 5% ou à 1% telle est la question posée. Il a effectivement d'ailleurs déjà été suggéré de placer le niveau du significatif à 1% plutôt qu'à 5%.<br /><br /> D'après le journal Le Monde (18/11/2013), un statisticien ''Valen Johnson avait invité le milieu scientifique à une petite révolution méthodologique en passant d'un seuil de 5% à un seuil de 0,5% voire, pour plus de sécurité, à 0,1% ! Cela aura évidemment un coût sur les recherches car, pour obtenir pareilles validations, il faudra augmenter sensiblement la collecte des résultats et la taille des échantillons.''<br /><br />Sauf qu'en médecine il est généralement impossible d'augmenter à volonté le nombre de malades !!!<br /><br />On peut proposer une réponse brève : cela dépend des tailles des échantillons dont on dispose. Si les échantillons sont petits on ne peut raisonnablement envisager de tester à 1% car il n'y aura jamais de signal. Passer à 1% a donc un prix. En médecine les échantillons sont le plus souvent faibles ou moyens en tailles et un tel changement dans ces conditions permettrait pratiquement de supprimer la plupart des signaux.<br /><br />Il est possible de préciser très simplement la question : alors qu'une pièce a en réalité 55% de chances de tomber sur pile, on teste si elle est équilibrée. Quelle probabilité aura t-on de mettre en évidence le déséquilibre (sans préciser son importance) quand on la lance n fois, selon qu'on teste à 5% ou à 1% ? En précisant la valeur de n on peut calculer ces probabilités.<br /><br />Pour n=100 il faut au moins 61 piles pour un test significatif à 5% (bilatéral) et au moins 64 quand on teste à 1%. Il reste alors à calculer les probabilités d'avoir au moins 61 piles et au moins 64 piles quand la pièce a 55% de chances de tomber sur pile. On obtient Proba(≥61)=13,43% et Proba(≥64)=4,29% soit 13,43% de chances d'obtenir un signal d'un déséquilibre à 5% contre 4,29% quand on teste à 1%.<br /><br />Pour n=1000 il faut au moins 532 piles à 5% et 542 à 1%. On a alors, pour une pièce ayant 55% de chances de tomber sur pile, 88% de chances d'obtenir un signal à 5% contre 70,58% à 1%.<br />On constate que pour n=100, même en testant à 5% on a peu de chances de mettre en évidence le déséquilibre. Si on teste à 1% cela devient vraiment très peu probable.<br />Pour n=1000 la situation est beaucoup plus favorable : 88% contre près de 71%.<br /><br />On peut noter qu'il est nécessaire de préciser le déséquilibre (55% de piles) pour effectuer les calculs. En pratique ce déséquilibre est généralement inconnu, sinon inutile de chercher s'il existe ! <br /><br />Si le déséquilibre était plus important, par exemple 60% de piles, on aurait beaucoup plus de chances de le mettre en évidence : pour n=100, 46,21% et 23,86% ; pour n=1000 on est quasi certain d'obtenir un résultat significatif même à 1% (probabilité > 99,99%) ce qui est compréhensible car la moyenne est 600 piles et il suffit d'en avoir 542 alors que l'écart entre 600 et 542 est de 3,7 écarts-type.BGnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-72008762811425139812015-03-02T22:57:44.555+01:002015-03-02T22:57:44.555+01:00Juste une remarque :
Annette LEXA rappelle la con...Juste une remarque :<br /><br />Annette LEXA rappelle la convention des 5% pour affirmer ou non la significativité.<br />C'est une convention qui arrange tout le monde .<br />Comment a-t-elle été prise ?<br />Arbitrairement ?<br />N'aurait-on pas pu choisir plutôt 1%?Dr MGnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-30546578335457849142015-03-02T15:26:14.086+01:002015-03-02T15:26:14.086+01:00A Annette Lexa,
je ne pourrais pas expliquer le su...A Annette Lexa,<br />je ne pourrais pas expliquer le sujet de manière aussi détaillée et pertinente que BG. Je ne suis pas prof de statistiques, comme lui.Mais je suis toujours partagée entre le désir d'être compréhensible pour tout le monde (je pense que "tester l'hypothèse nulle" n'évoque pas grand chose pour la plupart des gens) et le désir d'être rigoureuse dans la terminologie. Il aurait fallu dire qu'on teste l'hypothèse nulle dans le but de déterminer s'il existe une différence statistiquement significative dans la fréquence d'une variable ( p exp fréquence de la vaccination chez les cas et fréquence de la vaccination chez les témoins) entre deux groupes.<br /><br />Mais cela suppose, comme vient de l'expliquer BG, qu'on a vérifié que les conditions de validité du test qu'on souhaite utiliser (ici, indépendance des dates de vaccination entre les deux groupes) sont remplies, ce qui est l'étape souvent escamotée par les chercheurs ce qui a pour conséquence d'invalider les résultats. Si on n'en tient pas compte on affirme qu'une hypothèse a été démontrée comme vraie (ou fausse) alors que rien n'a été démontré.<br /><br />cmtnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-3543253118000252082015-03-02T11:08:22.372+01:002015-03-02T11:08:22.372+01:00On teste effectivement ce qu'on appelle '&...On teste effectivement ce qu'on appelle ''l'hypothèse nulle'' pour disposer d'hypothèses permettant de calculer une probabilité. Si par exemple on a obtenu 55 piles en 100 jets d'une pièce et qu'on veut tester si elle est équilibrée, on calculera la probabilité d'obtenir au moins 55 piles sous l'hypothèse que la pièce à 50% de chances de tomber sur pile et qu'elle n'a pas de mémoire c'est à dire l'indépendance des jets qui correspond dans notre affaire à l'indépendance entre l'exposition des cas et des témoins.<br />La probabilité ainsi calculer mesure l'importance de l'écart entre la moyenne attendue 50 et la valeur observée 55. Plus cette probabilité sera faible et plus on pourra dire que la valeur observée est éloignée de la moyenne théorique. Si cette probabilité est inférieure à 2,5% on dit que l'écart est significatif au seuil 5% par un tests bilatéral. Bilatéral voulant dire qu'on prend 2 zones de rejets, l'une au dessus de 50 et l'autre en dessous. Avec 2,5% de chaque côté on a 5% au total.<br />J'ai écrit un article sur cette question ''L'intervalle de confiance cette inconnu !''<br />http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2014/01/22/29012325.html <br /><br />Le test cas-témoins est fondamentalement un test de comparaison de 2 lois binomiales : on veut décider si les pièces de 1 euro (les cas) ont la même probabilité de tomber sur pile que les pièces de 2 euros (les témoins). La logique voudrait qu'avant de se poser cette question il faudrait d'abord se demander si les pièces de 1 euro (les cas) ont tous une même probabilité p de tomber sur pile (d'avoir été vaccinés avant la maladie) et aussi si les pièces de 2 euros (les témoins) ont tous une même probabilité p' de tomber sur pile (les témoins d'avoir été vaccinés avant la date index, date de la maladie du cas auquel ils sont associés). On peut alors comparer p à p' mais sous l'hypothèse d'indépendance entre les jets des pièces de 1 et 2 euros. Si cette condition paraît aller de soi pour les pièces (ce qui fait qu'on la néglige), il n'en va pas de même pour la vaccination des cas et de leurs témoins.<br />De même, si pour les pièces l'existence de p et de p' paraissent aussi aller de soi il n'en va plus du tout de même pour des cas et des témoins ! A titre d'exemple les 143 enfants atteints de SEP et leur 1122 témoins avaient entre 25% et 80% de chances d'avoir été vaccinés selon les classes d'âge. Le test Tardieu réalisé après avoir fait une régression logistique conditionnelle (ça en jette!) dit qu'il n'y a pas de différence significative entre la probabilité pour les cas et pour les témoins d'avoir été vaccinés avant la date index qui leur correspond. On peut alors se demander ce qu'une telle conclusion peut vouloir dire !<br />Il n'y a pas de différence significative entre la probabilité p et la probabilité p', c'est ce que dit le test. Sauf que p et p' n'existent pas !!! On a déclaré égales des quantités qui n'existent pas et la régression logistique conditionnelle n'y changera rien! <br />Pour tester valablement il fallait réaliser des partitions selon les classes d'âge : celles vaccinées à 25-30% ; celles vaccinées en sixième à 75-82% et les ados vaccinés à 45-50%.<br /><br />Voir mon article :<br />http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2014/01/22/29012325.htmlBGnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-14862747721864888142015-03-02T10:33:23.126+01:002015-03-02T10:33:23.126+01:00Ecrire depuis un portable n est pas facile....je r...Ecrire depuis un portable n est pas facile....je reposte pour corriger certaines ponctualitions malencontreuses...<br /> A CMT - dont je ne cesse par ailleurs de louer la rigueur intellectuelle et scientifique- a commi une erreur en écrivant ceci : "Toute utilisation d’un test statistique (test permettant de tester l’hypothèse selon laquelle il existe une différence de fréquence d’une variable observée entre deux groupes,)".<br /> En effet, les test statistiques testent non pas ce qu on appele le fardeau de la preuve ( l'hypothèse selon laquelle il existe une différence entre les 2 groupes) mais l'HYPOTHESE NULLE, donc l absence d effet secondaire d un vaccin dans ce cas ci, c'est à dire qu on teste l hypothèse selon laquelle il n y a aucun différence entre les 2 groupes cas et témoins. Le but du test statistique est alors de rejeter l'hypothèse nulle en calculant la probabilité d'obtenir une différence significative- posée conventionnellement à 5% . On suppose que les différences obtenues entre les 2 groupes sont dues au hasard. Si la probabilité est faible, inférieure à 5% par convention,alors cela signifie que le hasard n' est plus suffisant pour expliquer la différence d' effets secondaires ici entre les cas et les témoins. Si dans notre étude cas témoin, il y a une différence significative entre les 2 groupes, cela veut dire que la différence n' est due au hasard que pour 5% des cas. Si par contre, il n y a pas de différence significative, on ne peut rien conclure. Voilà une petite mise au point!Annette LEXAnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-78819329371740894292015-03-02T10:20:01.827+01:002015-03-02T10:20:01.827+01:00A CMT - dont je ne cesse par ailleurs de louer la... A CMT - dont je ne cesse par ailleurs de louer la rigueur intellectuelle et scientifique- a commi une erreur en écrivant ceci : "Toute utilisation d’un test statistique (test permettant de tester l’hypothèse selon laquelle il existe une différence de fréquence d’une variable observée entre deux groupes,)".<br /> En effet, les test statistiques testent non pas ce qu on appele le fardeau de la preuve ( l hypothèse selon laquelle qu il existe une différence entre les 2 groupes) mais l HYPOTHESE NULLE, Donc l absence d effet secondaire d un vaccin dans ce cas ci, c.est à dire qu on teste l hypothèse selon laquelle il n y a aucun différence entre les 2 groupes cas et témoin. Le but du test statistique est alors de rejeter l'hypothèse nulle en calculant la probabilité d'obtenir une différence significative- posée conventionnellement . On suppose que les différences obtenues entre les 2 groupes sont dues au hasard. Si la probabilité est faible, inférieure à 5% par convention,alors cela signifie que le hasard n' est plus suffisant pour expliquer la différence d' effets secondaires ici entre les cas et les témoins. Si dans notre étude cas témoin, il y a une différence significative entre les 2 groupes, cela veut dire que la différence n' est due au hasard que pour 5% des cas. Si par contre, il n y a pas de différence significative, on ne peut rien conclure. Voilà une petite mise au point! Annette LEXAnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-24261944894476057402015-03-01T19:24:03.381+01:002015-03-01T19:24:03.381+01:00Merci CMT pour votre commentaire.
On peut illustr...Merci CMT pour votre commentaire.<br /><br />On peut illustrer l'exemple de la sinusoïde avec les données de l'étude en question. <br /><br />Il y a près de 2 fois plus de cas apparus dans l'année qui suit une vaccination (195) qu'au cours des 2 années qui suivent (106). Pas besoin de test, c'est ultra significatif d'un signal !<br /><br />Le problème est qu'il y a le même signal chez les témoins : 854 dans la première année contre 588 au cours des 2 années qui suivent.<br /><br />Sur ces simples chiffres on voit bien que cas et témoins sont en phase selon ces délais d'un an et de 2 ans, comme les 2 sinusoïdes parallèles.<br />Comme le principe d'une étude cas-témoins est de prendre les témoins pour référence il ne peut y avoir aucun signal.<br />Par contre, si on fait une simulation en prenant 588 témoins pour la première année et 854 pour les 2 années qui suivent, ce qui serait une répartition plus normale, alors on a un signal très fort sur les cas. <br /><br />Il va falloir maintenant faire comprendre cela. Merci CMT pour votre contribution à cette tâche.BGnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-66131984881672673592015-03-01T18:21:56.878+01:002015-03-01T18:21:56.878+01:00L’analogie de la sinusoïde : si une sinusoïde est ...L’analogie de la sinusoïde : si une sinusoïde est tracée on peut objectiver que c’est une sinusoïde parce ce que la distance des différents points par rapport à l’axe des abscisses varie, l’axe des abscisses étant une ligne droite indépendante de la sinusoïde. Si, en revanche, on utilise comme référence (ou comme témoin), une sinusoïde1 qui suit les mêmes variations que la sinusoïde2 qu’on cherche à analyser, les points de la sinusoïde 1 et sinusoïde 2 seront équidistants, ce qui donnera l’impression, si on n’a pas intégré que la référence est une sinusoïde qu’on est en train d’analyser une ligne droite. <br />Un article publié chez l’éditeur frontiers montrait que parmi 30 jeunes chercheurs devant analyser et commenter des données en utilisant des tests statistiques, une large majorité tirait des conclusions de ces tests sans avoir vérifié si les conditions de validité des tests, c'est-à-dire sans vérifier que les conditions pour que les tests puissent être appliqués et soient interprétables, étaient remplies http://journal.frontiersin.org/article/10.3389/fpsyg.2012.00137/full . <br /><br />Qu’il s’agisse d’incompétence due à une formation insuffisante (cela semblait être le cas ici) ou d’une volonté délibérée d’occulter un manque de fiabilité d’une étude, comme cela pourrait être le cas dans l’étude que vous citez, en tous cas cela en dit long sur le manque de sérieux des études présentées comme devant guider des décisions de santé publique.<br /><br />3) <b>Le troisième aspect est l’interprétation</b><br />Vous montrez que Daniel Floret tire une conclusion univoque de l’étude (pour lui l’étude démontrerait l’absence de lien entre vaccination contre l’hépatite B et SEP), alors que, en supposant que les conditions de validité de l’étude aient été remplies, ce qui n’est pas le cas, on pourrait au mieux en tirer des hypothèses sur les raisons de ces résultats, et non des conclusions définitives sur l’absence de relation entre vaccination et SEP. P exp vous dites : » Qu'une ADC ne puisse pousser en moins de 14 jours et qu'il faille donc accepter que la dernière vaccination reçue par le cas n'a fait que précipiter les événements - ce qui est déjà beaucoup... - sans en être à l'origine, je veux bien y souscrire sans restriction. Mais rien ne permet d'affirmer que ce n'est pas une autre vaccination, pratiquée plusieurs années auparavant, qui en serait à l'origine. On voit bien ainsi la différence qu'il pourrait y avoir entre prétendre étudier toutes les vaccinations et n'étudier que la dernière pratiquée. »<br /><br /><b>Donc, à trois niveaux différents, conception d’une étude, conditions de validité des tests statistiques utilisée et interprétation des résultats, chaque étude présente des risques de biais et d’erreurs majeurs, que les conflits d’intérêts ne font que majorer et aggraver.</b> Peu importe puisque le marketing et la désinformation de masse se chargent ensuite de présenter ces études comme ayant une valeur inconditionnelle et universelle. Avec comme principaux arguments la répétition des mêmes propos dans divers medias par des journalistes et les leaders d’opinion.<br /><br />Voilà pourquoi, sans doute, il est nécessaire de beaucoup travailler pour trouver les 1% d’études qui ont un réel intérêt noyés au milieu des 99% qui n’en ont aucun.<br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-43250502081863231272015-02-28T10:56:47.382+01:002015-02-28T10:56:47.382+01:00Oui certains s'en prennent à l'insondable ...Oui certains s'en prennent à l'insondable bêtise des antivaccinalistes. Il y a même des sites quasi spécialisés pour ça ! Et ça vole souvent très, très bas …<br /><br />J'avais annoncé il y a quelques temps la préparation d'un article sur ''l'effet calendrier vaccinal'' sur les études dites cas-témoins : la vaccination des futurs cas et de leurs futurs témoins se faisant en phase, à quelques mois près voire moins, cela tue l'indépendance entre l'exposition des cas et des témoins. Or cette condition est indispensable pour que les témoins puissent représenter une référence valable permettant d'apprécier si les cas se comportent différemment des témoins. <br />L'étude Langer-Gould publiée en octobre 2014 ne présente que des tests sur des délais comme l'apparition de l'atteinte démyélinisante dans l'année qui suit la vaccination. En raison du calendrier vaccinal, les témoins vaccinés associés seront pour la plupart aussi dans le même délai que leurs cas, soit dans l'année soit au delà. Conséquence : le test ne pourra être que neutre. Autrement dit il ne testera rien d'autres que la mise en phase des vaccinations par le calendrier vaccinal !<br /><br />Ce peut être pire encore en cas de campagnes de vaccinations comme en 2009 où les écarts entre la vaccination d'un futur cas et de ses futurs témoins pourra n'être que de quelques jours. L'année 2009 est d'ailleurs incluse dans la période d'observation de cette étude américaine.<br /><br />Mon article ''Le pire ennemi des études cas-témoins : le calendrier vaccinal !'' Ou ''Faut-il renoncer aux études cas-témoins pour étudier les effets des vaccinations ?'' :<br /><br /> http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2015/02/21/31572029.htmlBGhttp://questionvaccins.canalblog.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-67054223270124088962015-02-28T08:07:06.576+01:002015-02-28T08:07:06.576+01:00@ Anonyme du 23 février à 8 H 36
On tient le crét...@ Anonyme du 23 février à 8 H 36<br />On tient le crétin absolu, le khon avec un grand k, l'idiot du village, et en plus il est anonyme. Bravo l'artiste.JC GRANGEhttps://www.blogger.com/profile/02625782569551294943noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-34908661821416617932015-02-23T08:36:35.177+01:002015-02-23T08:36:35.177+01:00bravo abolition de tous les vaccin!! J'imagin...bravo abolition de tous les vaccin!! J'imagine que sa femme n'a pas encore eu le cancer du col. Mais sa fille en aura probablement un et il pleurera quand elle se fera enlevé l'utérus et qu'il n'a rien fait pour prévenir ca. Il se suicidera même peut être tellement il s'en voudra.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-48719776274922879922012-10-25T09:56:19.907+02:002012-10-25T09:56:19.907+02:00Les autorités américaines "multiplient leurs ...Les autorités américaines "multiplient leurs efforts pour prévenir patients et professionnels de santé afin de faire face à une contamination" d'un stéroïde injecté en péridural pour des douleurs dorsales.(http://www.medscape.fr/infections-vaccins/articles/1458027/)<br />Hilary Butler,dans un billet d'humeur argumenté, regrette que de tels efforts ne soient pas faits en ce qui concerne le gardasil : http://www.beyondconformity.co.nz/_blog/Hilary%27s_Desk/post/Part_Two_Astounding_Hypocrisy_%E2%80%93_ingestion_and_injection/<br /><br />L'extrait du journal officiel américain (Federal Register)du 1er juin 1984 montre que cette aversion est bien ancrée...<br /><br />“any possible doubts, whether or not well founded, about the safety of the vaccine cannot be allowed to exist in view of the need to assure that the vaccine will continue to be used to the maximum extent consistent with the nation's public health objectives.”Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-11864105962279934712012-10-25T08:35:11.479+02:002012-10-25T08:35:11.479+02:00Publié sur Pharmaceutical regulatory Affairs -cons...Publié sur Pharmaceutical regulatory Affairs -consultable en ligne-, un article des Drs. Chris Shaw et Lucija Tomljenovic intitulé Death after Quadrivalent Papillomavirus (HPV)Vaccination : Causal or Coïncidental ? <br /><br />Basé sur l'examen post-mortem de deux jeunes filles décédées de vascularite cérébrale ayant eu lieu après vacination avec le Gardasil.<br /><br />N'ayant trouvé aucun signe d'infection microbienne, mais ayant retrouvé la trace d'antigènes du vaccin dans des vaisseaux cérébraux,les auteurs suggèrent un lien entre le vaccin Gardasil et ces deux décès.<br /><br />http://www.omicsgroup.org/journals/ArchivePROA/articleinpressPROA.php<br /><br />(activer bouton Pdf)Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-10998775284441607592012-10-11T22:36:48.239+02:002012-10-11T22:36:48.239+02:00Bonjour anonyme,
je ne pense pas qu'Elena Pasc...Bonjour anonyme,<br />je ne pense pas qu'Elena Pasca souhaite avoir mes commentaires et je ne souhaite pas non plus mettre des commentaires. Pour les mêmes raisons que JCG: je ne veux pas être "modérée".<br />Le commentaire de JP Spinoza n'est pas totalement innocent. Il s'agit d'un retour de bâton suite à un autre commentaire, déjà ancien, d'Elena Pasca, où elle cite le livre de JP Spinoza et C Riva et où elle me cite également et se pose un peu en donneuse de leçons, évoquant une erreur que nous aurions commise sans préciser quelle était l'erreur en question, laissant planer ainsi un doute sur la nature et l'importance de cette erreur.<br />Pour ma part, je comprends la réaction de JP Spinoza mais je ne veux pas rentrer dans ce genre de jeu des 7 erreurs. Je ne trouve pas ça très constructif. D'ailleurs, pour moi, l'erreur en question, à savoir penser que la vaccination des jeunes filles déjà infectées par le papillomavirus augmentait le risque de lésions précancéreuses,sur la foi des études cliniques (résultats fondés sur des faibles effectifs) s'est avérée ne pas être si erronée que ça, au vu de l'étude australienne dont je parlais dans un commentaire du 15 octobre, où il existe une augmentation nette, significative, et constante, quelles que soient les tranches d'âge, des cas de lésions pré-cancéreuses de haut grade, chez les jeunes femmes vaccinées alors qu'elles avaient débuté leur vie sexuelle. Et, cette fois, sur des effectifs très importants, même s'il s'agit d'une étude observationnelle.<br />Je ne reproche pas à EP de ne pas être médecin et elle a fait un gros travail. Mais le fait de ne pas être médecin l'emmène à s'attacher de manière excessive aux détails et aux aspects formels et à manquer parfois de recul dans les aspects strictement médicaux.<br />En certaines occasion on pourrait dire qu'elle regarde les choses par le petit bout de la lorgnette.CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-76494747497773122672012-10-11T08:13:56.958+02:002012-10-11T08:13:56.958+02:00Bonjour,
Ce commentaire pour signaler un long bill...Bonjour,<br />Ce commentaire pour signaler un long billet d'Elana Pasca paru sur Pharmacritique le 1er octobre à propos d'une pétition espagnole demandant un moratoire sur le vaccin Gardasil.<br /><br />" Parmi les initiateurs de cet appel à un moratoire sur la vaccination figure aussi Ildefonso Hernández-Aguado, l’actuel directeur général du département de santé publique du ministère de la Santé. Il a signé la pétition avant d’assumer cette haute fonction administrative, donc en sa qualité de professeur de santé publique et de médecine préventive à l’UMH (Universidad Miguel Hernández de Elche)."<br /> <br />L'article : http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2012/10/01/gardasil-retrait-demande-en-espagne-apres-un-deces-rappel-de.html<br /><br />Catherine Riva, Dr Jean-Pierre Spinosa,auteurs de «La piqûre de trop?»,ont laissé un très bref commentaire.<br />CMT on attend le vôtre ;)!Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-6691322830478515872012-08-25T20:20:34.439+02:002012-08-25T20:20:34.439+02:00Bonjour anonyme du 25/08/12
Je suppose que vous ê...Bonjour anonyme du 25/08/12 <br />Je suppose que vous êtes toute jeune et je vous félicite donc pour votre initiative de vous informer par vous-même et de prendre en main votre santé.<br />Les parents veulent bien faire, ils cherchent à protéger leurs enfants, mais il arrive qu’ils soient induits en erreur par des discours trompeurs.<br />L’article ci-dessus, reste sans doute un peu difficile à comprendre pour une jeune fille de votre âge mais chercher des articles complets, faits par des personnes qui n’ont pas d’intérêt personnel à une position plutôt qu’une autre me semble le bon réflexe pour s’informer. Les forums peuvent alerter sur les dangers d’un médicament mais des témoignages contradictoires ne permettent pas toujours de se faire une opinion et de faire un choix personnel.<br />Pour ma part, comme vous l’avez vu, j’ai fait des recherches personnelles sur ce sujet et j’ai une opinion arrêtée. Je n’ai pas fait vacciner ma fille aînée, qui a peut-être votre âge, car j’estime que cela aurait été lui faire courir un danger, même très faible, inutilement.<br />Vous vous souciez de vous protéger contre cette maladie, qui n’est pas courante et qui touche surtout les femmes au-delà de 40 ans. C’est légitime.<br />Vous devez savoir qu’il y a d’autres moyens de se protéger, dont on ne doit pas se passer, même à supposer qu’on soit vaccinée et que ce vaccin soit efficace sur le cancer, ce qui n’est pas démontré, et semble même très peu probable.<br />Les deux principaux moyens sont :<br />1) L’utilisation très systématique du préservatif qui réduit le risque d’infection par le papillomavirus de quelques 50% selon une étude (http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa053284). Vous savez que le préservatif vous protège aussi des autres maladies sexuellement transmissibles dont le SIDA. Cette utilisation, si elle est systématique, pourrait même favoriser la régression des lésions précancéreuses, d’après une autre étude (http://www.scielosp.org/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0042-96862004000600012). Cela jusqu’à la stabilisation de la vie sentimentale, les âges où les jeunes femmes ont le plus grand risque d’être contaminées par le papillomavirus se situant avant 30 ans.<br />2) Le dépistage régulier par frottis. Idéalement tous les trois ans.<br />Ce que l’on sait, aussi, en tous cas, c’est qu’aucun vaccin ne protège à vie et que, avec ce vaccin, on ne peut pas vraiment envisager de rappel, car il y a des raisons de penser que, lorsqu’une jeune femme est déjà infectée par le papillomavirus, lui faire le vaccin aggraverait le risque pour elle de contracter un cancer du col.<br /><br />Une injection ne suffit pas à induire une immunité durable, mais le problème ici, vous le voyez bien, c’est que même avec toutes les injections, la protection contre un cancer du col qui pourrait survenir d’ici une trentaine d’années, reste non démontrée.<br />En ce qui concerne les effets secondaires, il faut vous sentir rassurée, dans la mesure où si ces effets sont parfois dramatiques, ils restent tout de même très rares.<br />La révolte de certains médecins, comme moi, vient de ce qu’on fasse courir un risque, même très faible, à de toutes jeunes femmes comme vous, sans leur apporter de bénéfice démontré.<br /><br />Je vous conseille la lecture de l’article de Martin Winckler, que je trouve particulièrement clair et accessible à cette adresse : http://martinwinckler.com/article.php3?id_article=908 <br /><br />Bon courage<br /><br /><br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-81313844173426852072012-08-25T14:21:24.566+02:002012-08-25T14:21:24.566+02:00Après avoir consulté enormément de sites internet,...Après avoir consulté enormément de sites internet, je ne sais toujours pas ce qui est le mieux. Et je suis un peu perdu. <br />Certain disent que les effet secondaire sont atroce et qu'il y en a eu beaucoup... D'autre vantent les "bien fais" de ce vaccin. Ce vaccin a été interdit en Espagne alors qu'en France, on n'en entend pas parler.<br />J'ai déjà fais la premiére injection (mes parents voulais que je le fasse) mais après avoir lu tous ces témoignages sur internet, j'hésite à poursuivre les injections. <br />Je me posais quelques questions:<br />1- Est-ce que je serai protégée avec une seule injection?<br />2- J'ai fais cette premiére injection il y a presque tois semaine, pensez-vous que je risque encore de grave effets indesirables?<br /><br />Merci<br />Anonymousnoreply@blogger.com