tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post5576035152517063174..comments2024-03-21T19:16:17.213+01:00Comments on DE LA MEDECINE GENERALE, seulement de la médecine générale: Pilules : quand l'ANSM montre sa triple incompétence et son ignoranceJC GRANGEhttp://www.blogger.com/profile/02625782569551294943noreply@blogger.comBlogger53125tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-66624237593682844032013-01-11T14:04:39.874+01:002013-01-11T14:04:39.874+01:00Merci çà CMT pour ses commentaires réactifs et dév...Merci çà CMT pour ses commentaires réactifs et développés.<br /><br />Merci à Siary pour son témoignage et ses réflexions.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-9220065533289971482013-01-11T13:50:20.492+01:002013-01-11T13:50:20.492+01:00Il est aussi intéressant de savoir que l’EMA, agen...Il est aussi intéressant de savoir que l’EMA, agence européenne du médicament, dont le siège est à Londres, capitale du libéralisme économique, se comporte davantage comme un organisme dont le but est de permettre la libre circulation des « marchandises-médicaments » que comme un organisme qui doit garantir la sécurité du consommateur. Un des derniers scandales en date est celui concernant l’ancien directeur de l’EMA, Thomas Löngren, qui avait monté un cabinet de conseil à l’industrie pharmaceutique tout en exerçant ses fonctions au sein de l’EMA de 2001 à 2010 http://www.michele-rivasi.eu/au-parlement/conflits-dinterets-a-lagence-europeenne-du-medicament-de-nouvelles-preuves-accablantes/ . <br />La réglementation des procédures d’AMM est devenue de plus en plus contraignante vis-à-vis des agences comme l’ANSM au cours du temps, et de plus en plus libérale vis-à-vis des industriels. Dans deux des procédures courantes d’AMM les plus utilisées depuis les années 90, la procédure par reconnaissance mutuelle (les agences des autres pays doivent reconnaître l’AMM octroyée par un pays tiers de l’Union) et la procédure décentralisée (même chose mais ce sont plusieurs pays qui collaborent pour octroyer l’AMM), ce sont les laboratoires qui choisissent les agences des pays avec qui ils vont travailler. Or, les laboratoires sont des clients des agences qui les font vivre. Le bilan 2011 montre que sur un budget de 117 millions de l’AFSSAPS 95 millions proviennent des taxes et redevances payées par les firmes. Dont 40 millions de redevances au titre des AMM http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/948fce3249c9497a9ca1daaea049da53.pdf . Pour garder leurs clients les agences n’ont d’autre possibilité que de se montrer les moins exigeants possible avec eux. Les procédures d’AMM deviennent une formalité. Il est admis qu’une AMM peut être octroyée même si le bénéfice est inférieur au produit de référence.<br />De plus il y a des procédures d’AMM dérogatoires ou « conditionnelles » de plus en plus utilisées. En France des centaines de médicaments, utilisés notamment à l’hôpital, sont sous ATU (autorisation temporaire d’utilisation). Ils peuvent y rester indéfiniment.<br />L’ANSM pourrait faire une procédure de retrait en urgence si elle estime que les pilules 3 et 4G représentent un danger, d’après l’article 107. Elle se fera sermoner par l’EMA qui défend prioritairement les intérêts des industriels.<br />On peut douter que l’ANSM ait de telles velléités quand on voit qu’elle délègue à une émission grand public de France Culture sur la pilule un directeur recruté récemment, Joseph Emmerich, qui se caractérise par ses conflits d’intérêts , rémunérations personnelles par des multiples laboratoires, et qui se dit « indépendant » http://hippocrate-et-pindare.fr/2013/01/11/preuve-que-lansm-garde-des-liens-avec-lindustrie-pharmaceutique/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter (bravo pour l’article).<br />IL FAUT SE RENDRE A L’EVIDENCE : IL EST DEVENU IMPOSSIBLE DE RETIRER UN MEDICAMENT DU MARCHE SANS L’ACCORD DES LABORATOIRES. SEULS LES CONSOMMATEURS PEUVENT OBLIGER UN LABORATOIRE A LE FAIRE.<br /><br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-85813156092440575252013-01-11T13:49:40.750+01:002013-01-11T13:49:40.750+01:00DES INFOS INTERESSANTES POUR COMPRENDRE CE QUI SE ...DES INFOS INTERESSANTES POUR COMPRENDRE CE QUI SE PASSE<br />On peut trouver ici http://www.contraceptions.org/html/tab_pil.htm un tabelau des différentes pilules contraceptives. Et ici http://www.wk-pharma.fr/produits/html/pilules-remboursables/remboursements-pilules-contraceptives.html un tableau présentant celles qui sont remboursées. On a fait beaucoup de battage autour du déremboursement mais en réalité seulement 4 pillules sur plus de 20 de troisième et quatrième génération étaient remboursées. Et pas parmi les plus prescrites. Il s’agissait de Carlin, Désobel, Efezial et Varnoline continue. <br /><br />Pour les risques d’accident trhombo-emoliques. Ils sont quantifiés dans l’article du « monde » en fonction des progestatifs présents dans la spécialité. Si le risque moyen est de 1 pour une femme hors pilule le risque sera de 1,91 pour les pilules contenant du levonorgestrel (deuxième g) . Pour les pilules de 3G, il sera de 3,37, pour contenant du Norgestimate, de 4,38 pour les pilules contenant du Gestodène, de 5,58 pour les pilules contenant du désogestrel (ET A PARTIR DE LA ON DEPASSE LE RISQUE ANNUEL POUR LES FEMMES ENCEINTE), de 6,68 pour les pilules à la cyprotérone(Diane), de 7,9 pour les pilules avec Drospérinone (4G). Comme les femmes ne passent pas leur vie à être enceinte mais prennent souvent la pilule pendant plusieurs décennies, le risque moyen cumulé de la prise de pilule pour une femme donnée dépasse très largement le risque induit par une grossesse non désirée (un tiers des grossesses en moyenne).<br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-23913130339215126522013-01-11T13:42:37.529+01:002013-01-11T13:42:37.529+01:00A Siary,
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ...A Siary,<br />Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous, au vu de l’étude de Lindegaard au Danemark. Les danois, pays où chaque citoyen possède un numéro propre sous lequel sont enregistrés tous les évènements médicaux le concernant, sont capables de faire des choses merveilleuses en matière d’études épidémiologiques, dont nous ne sommes absolument pas capables.<br />Voici l’article en PDF http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2726928/pdf/bmj.b2890.pdf de 2009. Il y est bien écrit que le risque trhombo-embolique augmente de manière significative avec l’âge, de 1,84 pour 10 000 de 15 à 19 ans, à 6,59 pour 10 000 de 45 à 49 ans. Le risque moyen diminue mais pas tant que ça chez les femmes après une première année d’utilisation. Il passe de 4,17 pendant la première année à 2,76 au-delà de 4 ans d’utilisation.<br />Par rapport à l’utilisation du levonorgestrel (C2G) les pilules de troisième génération augmentent le risque, après ajustement pour la durée de 19 à 88% avec un risque plus élevé pour Diane et les pilules 4G.<br /><br />La pertinence de la remise en cause des pilules 3G vient de ce qu'elles n'apportent rien, si ce n'est des risques supplémentaires pour les femmes qui les prennent.<br />Le but poursuivi par cette JF a déjà été atteint. Nous obliger à nous poser des questions et à informer les patientes.<br /><br />Je sais bien qu’il existe des formations indépendantes. Mais je crois comprendre qu’elles rencontrent des très grosses difficultés de financement. Quelle proportion des formations cela représente-t-elles réellement ? Moins de 5% je crois.<br /><br />A anonyme,<br />Je ne peux pas vous faire un dessin dans les commentaires mais je peux faire quelques calculs.<br />Je ne crois pas que le problème des accidents TEV ait joué un rôle majeur dans les choix de prescription des médecins. Simplement les médecins se sont abstenus de se poser trop de questions tant que les patientes sortaient contentes du cabinet, avec leurs pilules « dernier cri » de l’innovation. Ils étaient sans doute vaguement convaincus, sans avoir trop cherché, mais en ayant bien écouté les formations des leaders d’opinion que j’ai cité ci-dessus, bien lu leurs articles dans la presse médicale, qu’ils prescrivaient des pilules qui étaient globalement mieux tolérées que les anciennes.<br />Et chaque fois qu’un doute était émis, qu’un article paraissait dans la presse mettant en doute l’excellence du rapport bénéfice/risque de ces pilules ils (Nissand, Letombe, Elias, Jamin, Mimoun) montaient au créneau pour parler de « désinformation ». Quand la journaliste les interroge frontalement ou fouille un peu elle découvre que tous ces leaders d’opinion sont aussi liés aux laboratoires qu’on peut l’être. Qu’ils ne voient vraiment pas en quoi ce serait un problème et n’envisagent pas que cela puisse influencer leurs prises de position. C’est tout de même remarquable un tel niveau d’irresponsabilité et ce n’est pas donné à tout le monde. C’est là qu’on voit que les leaders d’opinion sont vraiment triés sur le volet.<br />Je pense que le journal « le monde » est en train de faire du bon travail. Il essaye de faire progressivement le tour de la question de manière sérieuse et argumentée.<br />Une discussion intéressante sur le chat qui peut répondre à certaines questions que se posent les patientes. Je serais moins optimiste dans les conclusions car je ne vois rien venir au sujet d’un quelconque changement des politiques contraceptives. La place de la pilule n’a cessé d’augmenter en France depuis 40 ans, au détriment de la plupart des autres moyens de contraception<br />http://www.lemonde.fr/sante/chat/2013/01/10/pilule-de-3e-generation-pourquoi-a-t-on-attendu-2012-pour-s-alarmer_1814987_1651302.html<br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-71959426810479239822013-01-11T12:42:19.959+01:002013-01-11T12:42:19.959+01:00La comparaison avec les risques liés à la grossess...La comparaison avec les risques liés à la grossesse ne sont pas aussi éronées que l'on peut croire . En effet si une grossesse ne dure que 9 mois alors que l'exposition aux contraceptifs oraux dure des années, il faut savoir que la grande majorité des accidents thromboemboliques des contraceptifs oraux surviennent la première année d'utilisation; cependant, la première année, le risque relatif n'est pas doublé, mais quintuplé voire décuplé .<br />Par ailleurs, en ce qui concerne les AVC , la quasitotalité des études ne montrent aucune différence QUELQUE SOIT LA GENERATION DE PILULES . Il s'agit dans l'écrasante majorité des cas d'accidents artériels, les accidents veineux ne représentant que 0.5 à 2% des cas . Or ils sont augmentés de la même façon avec tous les types de pilules . Voilà pourquoi la remise en cause des 3 ème génération par rapport aux premières ou deuxièmes n'est pas pertinente en ce qui concerne les AVC .Cette jeune femme aurait donc eu un AVC quelque soit le type de pilule : la déclaration du Pr Nisand n'est pas contestable .<br />CMT a raison de souligner le rôle délétère des leaders d'opinion concernant la formation médicale . On retrouve les noms de ces experts sur le site de formation Gynécole . Mais c'est aussi vrai dans les autres spécialités en cardio par exemple où le site the Heart. org met en exergue les recommandations de la société européenne de cardiologie qui propose un antiarythmique dangereux ( Multaq) pour le traitement de la fibrilation auriculaire, ou les derniers hypolipémiants malgré les résultats négatifs des essais ou les nouveaux antiagrégants qui augmentent les saignements sans apporter de bénéfices cliniques etc<br />Seules 3 revues indépendantes : Precrire, Minerva et Médecines informent objectivement les praticiens. Par ailleurs une formation réellement indépendant existe : c'est la formation conventionnelle financée par la sécurité sociale . J'interviens réguliérement en toute indépendance, n'ayant aucun conflit d'interet et l'influence éventuelle de la sécurité sociale sur le contenu est totalement absent ; j'ai pu le constater en prenant des positions contraires à un certain nombre de recommandations . Les seules limites sont les biais des études financées par les laboratoires . Il faut donc être très vigilant . Ainsi en ce qui concerne le risque thrombo-embolique veineux des 3 èmes générations par rapport aux précédentes :<br />une métanalyse de 5 essais indépendants montre un risque relatif de 2.3 alors qu'une métanalyse de 4 essais financés par l'industrie montre un risque relatif de seulement 1.3 . Cherchez l'erreur http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC34722/figure/F2/siaryhttps://www.blogger.com/profile/05921513015001897207noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-32198151189578189842013-01-11T10:21:27.507+01:002013-01-11T10:21:27.507+01:00Dans son article Pascale Krémer rapporte des propo...Dans son article Pascale Krémer rapporte des propos que le Pr Israël Nisand aurait tenus sur France Inter le 14 décembre . Selon Nisand, Marion Larat avait un terrain prédisposé , "elle aurait probablement fait son AVC ["son"] aussi avec une pilule de 2éme génération et encore plus avec une grossesse". <br /><br />CMT, j'ai bien compris que la comparaison du risque TE lié à la prise de pilule et celui lié à la grossesse ne vous semblait pas pertinent. J'ai bien compris que cette comparaison à vous lire n'était que le fait d'experts (trop étroitement ?) liés à des labos comme la lecture du Monde semble l'attester. Mais précisément, si un expert d'une telle importance reprend cet argument on peut supposer qu'il est partagé par bien des toubibs spécialisés ou non qui se sont rangés à ses avis. Et ils seraient nombreux si l'on en croit la dérive des prescriptions ! Aussi quand bien même cet argument ne vous paraît pas central, il me semble dommage de ne pas prendre le temps de le contredire précisément. Aborder cette question présente clairement le risque de centrer le débat sur une fausse question et de laisser par exemple dans l'ombre les autres possibilités de contraception . L'article du journal Le Monde est sous cet aspect exemplaire : rien n'y est dit, malgré trois pages de texte - et une image qui prend beaucoup de place!!!!- de ces autres moyens !<br /><br />P. Benkimoun en fin d'article rappelle : "Depuis les premières alertes de 1995, aucun des 31 centres régionaux de pharmacovigilance français n'a jamais été missionné par l'agence du médicament pour une enquête prospective, confie au Monde le responsable de l'un d'entre eux."............................Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-6848647010822841662013-01-10T23:49:58.246+01:002013-01-10T23:49:58.246+01:00Juste pour une anecdote (?) : Mme Bachelot ne s...Juste pour une anecdote (?) : Mme Bachelot ne s'est pas seulement convertie au journalisme : elle prépare un livre sur les relations de Verdi avec sa fille ; elle a l'air de s'y connaître en opéra.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-69770971315606304012013-01-10T22:51:41.317+01:002013-01-10T22:51:41.317+01:00Dans l'article du Monde, intitulé, "pilul...Dans l'article du Monde, intitulé, "pilule: enquête sur ces médecins liés aus laboratoires", la journaliste Pascale Krémer explique comment les voix des vedettes de la gynécologie ont étouffé les avertissements de la HAS.<br /><br />Dans les faits, ces leaders d'opinion sont à la fois prestigieux et proches des médecins, qui peuvent lire des articles sous leur signature dans les journaux médicaux qu'ils reçoivent et qui sont conviés à des formations financées par des laboratoires où ce sont ces leaders d'opinion qui répandent la bonne parole sur la pilule.<br /><br />Ce sont aussi eux qui sont interviewés par les journalistes tant à propos du dépistage organisé du cancer du sein, que pour recueillir leur opinion sur tout nouveau médicament, tout évènement marquant en gynécologie.<br /><br />Cette journaliste, Pascale Krémer, montre qu'ils sont tous très étroitement liés à des laboratoires, qui les rémunèrent très grassement pour leurs prestations comme formateurs auprès des médecins.<br /><br />Des noms! Des noms!<br /><br />On retrouve les mêmes qui défendent le dépistage organisé du cancer du sein:<br />-Israël Nissand<br />- David Elia (qui n'est pas un sein: http://docteurdu16.blogspot.fr/search/label/ELIA%20DAVID)<br />-Brigitte Letombe<br />- Sylvain Mimoun<br />- Christian Jamin<br /><br />et je pense qu'on a dû faire le tour du gratin de la gynécologie, qui siège dans les instances officielles de la spécialité.<br /><br />C'est Roselyne Bachelot, qui, tout en se faisant vacciner à un bras devant les caméras, signait de l'autre, en octobre 2009, l'accord pour le remboursement de la pilule Varnoline http://www.cadredesante.com/spip/profession/Roselyne-BACHELOT-NARQUIN-tient.html. Quelle femme!<br />Celle-ci a été reconvertie à quoi déjà? Au journalisme. Et quoi encore? A plancher sur la "moralisation de la vie politique" dans une commission ad hoc avec Lionel Jospin.<br /><br />Le petit groupe des gynécologues leaders d'opinion n'est pas unique. Il y a les mêmes en vaccinologie. Une sorte de groupe miroir. Les inamovibles Daniel Floret, Anne-Claire Suegrist, Robert Cohen, Catherine Weil-Olivier...<br />Des jumeaux. Exprimant le même inébranlable optimisme que leurs vis à vis, la même foi dans les vaccins qu'aucun effet indésirable ne peut tempérer.<br /><br />Le jour où les journalistes cesseront de leur tendre leurs micros, ces leaders d'opinion perdront une bonne partie de leur raison d'être.<br />Mais le plus incompréhensible, c'est que les médecins soient toujours formés par les laboratoires avec le plein aval des politiques.CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-66786417726938633142013-01-10T16:12:33.747+01:002013-01-10T16:12:33.747+01:00C'est pas deux pages mais trois que le Monde c...C'est pas deux pages mais trois que le Monde consacre au sujet. <br /><br />En date d'hier l'ordre des médecins expose sur son site les recommandations de l'ANSM du 21 12 2012: http://www.conseil-national.medecin.fr/article/point-de-l-ansm-sur-les-contraceptifs-oraux-1292Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-46023739748574220102013-01-10T16:04:33.037+01:002013-01-10T16:04:33.037+01:00A propos d'article du journal Le Monde, aujour...A propos d'article du journal Le Monde, aujourd'hui ce dernier consacre deux pleines pages au sujet de la pilule avec un appel en Une intitulé : Pilule: ces gynécologues sous influence - Leur notoriété et leurs liens avec les laboratoires ont retardé la prise en compte des recommandations sanitaires.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-69078756290519178172013-01-10T13:09:02.225+01:002013-01-10T13:09:02.225+01:00J'ai fait quelques séances d'éducation à l...J'ai fait quelques séances d'éducation à la sexualité au collège du temps où cela rentrait dans le cadre de mon travail.<br />Les plannings familiaux, les Centres de planification et d'éducation familiale, et les médecins scolaires sont habilités à participer à ça. La loi dit 2hs par an à partir du CM2, si je me rappelle bien, avec un contenu adapté à l'âge. En réalité c'est plutôt deux heures dans toute la scolarité. Et cela va encore se réduire.<br />Pourtant les besoins sont aussi immenses que l'ignorance des ados sur ces sujets est abyssale.<br />Les ados apprécient beaucoup ces échanges semi-informels avec des adultes où l'on arrive à faire passer plein d'informations (sur la loi,protection de l'enfance, la contraception...) et plein de messages rassurants et de tolérance (vis à vis de soi-même et de des autres).<br />Dommage, vraiment dommage qu'on n'ait plus les moyens...<br />A anonyme de 10h53,<br />non, je ne suis pas d'accord. Elle n'est pas centrale. Elle est rendue centrale par ceux qui veulent brouiller le débat. Point besoin d'études. C'est purement mécanique et dû à la définition même du risque, si vous réfléchissez un peu, car quand on parle de "risque" c'est calculé de manière individuelle et annuelle.<br /><br />Pour la suppression des médecins c'était un peu une provocation.<br />Mais sur le fond je me fais la réflexion que, avec des médecins formés par les laboratoires qui se comportent comme des commerçants, se positionnant comme ceux qui veulent que le patient retire un maximum de satisfaction de la consultation, quitte à lui prescrire des médicaments hors AMM, prescription dont ils ne connaissent en réalité ni les avantages ni les inconvénients, cela pourrait être un avantage relatif en termes de santé de ne pas avoir accès à tous ces nouveaux médicaments.<br />Le fait que beaucoup de médecins sont totalement formatés pour penser que les médicaments n'ont pas d'effets indésirables est bien illustré par le cas de cette JF mise sous pilule et essouflée. Ni son médecin traitant n'a voulu tenir compte de ses dires, tellement l'idée d'un effet indésirable de la pilule lui paraissait invrasemblable, ni le médecin hospitalier n'a d'abord voulu pratiques les examens nécessaires pour éliminer une embolie pulmonaire, qui pourtant existait bien. C'était un article du "monde" je crois.CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-16462215712954419822013-01-10T11:52:06.065+01:002013-01-10T11:52:06.065+01:00Bonjour,
j'ai eu la chance de croiser un medec...Bonjour,<br />j'ai eu la chance de croiser un medecin qui m'a informée sur les différents moyens de contraception.<br />A 33 ans, étant fumeuse et déjà mamn de deux enfants, j'ai pris la décision ( apres une trés mûre réflexion) de me faire stériliser.<br />J'ai aujourd'hui 41 ans et jamais, depuis, je ne me suis sentie aussi bien dans mon corps et ma tête de femme.<br />Je pense que, en france, le gros soucis est le manque d'information sur les différents moyens de contraception et le cout de celles ci. Si les jeunes filles et femmes en situation précaire avaient un meilleurs accés sur ces deux points, les IVG seraient moins nombreuxAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-47956725009044858352013-01-10T10:53:26.914+01:002013-01-10T10:53:26.914+01:00CMT,
le 9 janvier vous écriviez : "Or, si une...CMT,<br />le 9 janvier vous écriviez : "Or, si une femme passe 2 à 4 ans peut-être, de sa vie enceinte, dans la majorité des cas, parce qu’elle l’a voulu, en France beaucoup femmes peuvent passer de 20 à 40 années de leur vie sous pilule. Le risque cumulé pour une femme sous pilule est très très très supérieur au risque provoqué par ses grossesses."<br /><br />C'est effectivement un rappel qui me semble pertinent et de poids mais qui suscite en moi la question suivante : le risque inhérent à la prise de la pilule a-t-il été effectivement évalué en fonction de la durée de "consommation" ? Autrement dit votre argument n'est-il que théorique ou peut-il être appuyé sur des études biologiques et/ ou épidémiologiques ?<br /><br />Cette affaire (comparaison risque TE grossesse/ pilule) mériterait un article spécifique tant elle me paraît - fût-ce illégitimement- centrale.<br /><br />Enfin, vous écriviez "Quand à DD et son idée que toutes les merdes mises sur le marché par les laboratoires sur la base d'études biaisées doivent être indistinctement proposées aux patients, je propose d'aller jusqu'au bout du raisonnement, de mettre les médicaments en vente libre, de laisser les labos faire l’information aux patients et de supprimer les médecins. " : votre proposition me semble un peu outrée ; la position de DD ne me semble pas impliquer la suppression des médecins, juste peut-être de l'Ordre des médecins....ce qui à terme entrainerait une confusion entre vrais et faux médecins sans doute...<br /><br />D'ailleurs a-t-on entendu l'ordre se prononcer sur le sujet qui préside à ce billet ?...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-91279982642149456002013-01-10T08:10:34.941+01:002013-01-10T08:10:34.941+01:00@ Merci Siary pour ces précisions.
Il est temps de...@ Merci Siary pour ces précisions.<br />Il est temps de faire le point sur la contraception en France. <br />Qui le fera ? <br />Il ne s'agit pas d'un problème médical. La régulation des naissances, ne parlons pas de la contraception oestro-progestative ou des DIU (et de l'IVG), qui sont des moyens modernes et supplémentaires qui participent au phénomène (universel) de la transition démographique, n'est pas médicale.<br />Le rôle des médecins est de présenter des solutions techniques sans imposer un contenu idéologique ou marchand à des femmes effectivement informées.<br />Qui les informera ?<br />La démédicalisation de la régulation des naissances est une nécessité. <br />Les femmes et les couples doivent gérer eux-mêmes leurs désirs d'enfants.<br />Les moyens existent.<br />Nous y reviendrons.<br />Mais le problème est difficile car cela participe de notions anthropologiques fortes (qui expliquent aussi mais pas seulement les différences d'approche de la régulation des naissances dans différents pays développés), de notions sociologiques également fortes (rappelons par exemple que l'IVG est encore très répandue dans les ex pays de l'est parce que c'était considéré, sociétalement, comme un moyen contraceptif comme un autre), de considérations sociales, idéologiques, et cetera.<br />A plus. JC GRANGEhttps://www.blogger.com/profile/02625782569551294943noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-27576833144521513842013-01-10T07:48:51.344+01:002013-01-10T07:48:51.344+01:00A Siary
On ne peut pas mettre toutes les études su...A Siary<br />On ne peut pas mettre toutes les études sur le même plan et en conclure qu'on ne peut pas en tirer de conclusion.<br />Cette étude, que j'ai cité, est une étude importante, portant sur environ 4000 malades et témoins. Les "malignancies" cancers, ont été exclus.<br />On ne trouve pas de sur-risque important avec le tabac seul, il n'y a donc pas de biais associé au tabagisme. La différence de risque entre le tabagisme seul et l'association avec la pilule est tout de même très spectaculaire. Il faudrait assumer qu'il y aurait un biais uniquement associé aux femmes prenant la pilule?<br />Le fait qu'on n'arrive pas à mettre le sur-risque en évidence systématiquement s'explique facilement par la moindre fréquence globale des accidents TEV par rapport aux accidents artériels.<br />D'autre part, j'insiste lourdement, il n'y a pas que la pilule et le DIU dans la vie. Il y a aussi les MOYENS MECANIQUES (préservatif masculin féminin, diaphragme) et la STERILISATION. Les médecins français semblent avoir été programmés pour ne pas l'entendre.<br />Une femme qui choisit d'être stérilisé vers 40 ans, peut gagner une quinzaine d'années de sur-risque associé à la pilule, à un âge où c'est particulièrement intéressant, surtout si elle fume.<br />L'adolescence semble la période de choix pour l'utilisation du préservatif, à condition que son utilisation soit correctement expliquée et aussi quoi faire en cas d'incident.<br />Ces méthodes sont utilisées avec succès dans d'autres pays plus performants que la France en matière de capacité à éviter les grossesses non désirées.CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-62351699463927457482013-01-09T23:47:36.829+01:002013-01-09T23:47:36.829+01:00En ce qui concerne la majoration du risque thrombo...En ce qui concerne la majoration du risque thromboembolique veineux et du tabac , il s'agit d'études cas témoins avec des biais. Donc les résultats sont variables d'une étude à l'autre <br />http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20404252?dopt=Abstract Copenhague City Heart <br />Tabagisme : RR de TVP 1.52<br /><br />http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16207808?dopt=AbstractComparison of risk factors for the competing risks of coronary heart disease, stroke, and venous thromboembolism<br />Pas de surrisque de TVP avec la tabac<br /><br />http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19566546?dopt=AbstractSmoking and venous thromboembolism: a Danish follow-up study<br /><br />Tabagisme : RR de TVP : 1.52<br /><br />http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18086925?dopt=Abstract<br /><br />Cardiovascular risk factors and venous thromboembolism: a meta-analysis<br />Tabagisme : RR 1.18 ( 0.95- 1.46)<br /><br />http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1538-7836.2012.04880.x/abstract;jsessionid=C9274EDFD605BE7B1FB05007C8E040E7.d04t02<br />Cigarette smoking and the risk of venous thromboembolism: The Tromsø Study<br /><br />RR de 1.46 à 1.75 mais disparait si l’on prend en compte les pathologies associées au tabac cancers et infarctus du myocarde<br /><br />http://www.lidegaard.dk/Publ/99%20Smok%20Am%20J.pdf<br />Smoking and use of oral contraceptives: Impact on thrombotic<br />Diseases<br /><br />Pas de surrisque d’accident thromboembolique veineux du au tabac chez les femmes qui prennent une contraception op<br /><br />Or ces divergences n'existent pas pour le risque artériel: il est retrouvé constamment dans toutes les études ( des centaines !) sans exception .<br />Donc il faut être prudent avant d'affirmer ou d'infirmer le risque du tabagisme pour le risque veineux .<br />En France la contraception OP est la plus utilisée , loin devant le DIU qui n'est un moyen contraceptif dans 15% des cas . Le nombre de grossesses non désirées avec le DIU est rès nettement inférieur à la contraception orale ( 22 fois moins d'après une étude récente) . Il ne pose pas de problème cardiovasculaire et si un certain nombre de femmes ne le tolérent pas , ce chiffre de 15 % ridiculement bas serait supérieur si les généralistes étaient formés à poser des DIU et à surveiller les femmes qui l'utilisent .<br />Je pense que les autorités sanitaires devraient absolument promouvoir cette contraception mécanique en allant contre l'interet de l'industrie pharmaceutique et de ses leaders d'opinionsiaryhttps://www.blogger.com/profile/05921513015001897207noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-25444775271588914942013-01-09T14:09:41.749+01:002013-01-09T14:09:41.749+01:00A anonyme,
C'est assez compliqué en fait, puis...A anonyme,<br />C'est assez compliqué en fait, puisqu'on trouvera toujours des personnes à qui un médicament est utile. Et il y a certainement des patients qui ont regretté le retrait du Mediator.<br />Dès qu'on introduit un nouveau produit on génère un marché et de nouveaux "besoins". Des gens vont être individuellement et subjectivement convaincus qu'ils doivent tout à tel médicament. Et ce sera parfois vrai. Mais seulement parfois.<br />Le risque d'accident thrombo-embolique est plus élevé pendant les premières années, mais pas seulement. L'étude que j'ai cité montrait que le risque, pour toutes les pilules, augmentait avec le nombre de paquets/année fumés. Il augmente aussi physiologiquement avec l'âge.<br /><br />C'est aux autorités de faire une régulation en amont, ne pas introduire de produit qui n'apportent pas de bénéfice substantiel. Et aux médecins de faire une régulation en aval. Mais dans les deux cas ce n'est pas fait. Statistiquement, il semble que les gynécologues aient pris plus de risques par rapport aux pilules de troisième génération, que les généralistes.<br />Les gynécologues semblent aussi plus dogmatiquement convaincus que la pilule est le seul moyen de contraception efficace et utile.Ils semblent être plus largement et profondément sous l'influence des laboratoires.<br /><br />Je voulais revenir à la source de mon erreur. Un article de "la croix" rendait compte du congrès de cardiologie de 2011.<br />Il expliquait que le Pr Danchin avait fait des études montrant que les HOSPITALISATIONS DES FEMMES pour accidents cardiaques avaient beaucoup augmenté entre 1995 et 2010, de 3,7 à 11,6%.<br />Il a été mal repris par d'autres journaux,parlant du même congrés, notamment un article de l'express où cela a été transformé en "décès" http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/tabac-et-pilule-un-melange-mortel_1024818.html.<br />J'ai fait des calculs, qui étaient forcément faux, à partir de ces chiffres et des données Cépidc.<br />Mais comme je le disais, même si cela n'est pas visible sur les chiffres de la mortalité, une multiplication par 3 des accidents cardiaques c'est déjà très préoccupant. Et les cardiologues l'attribuent très clairement à l'association de la contraception orale et du tabac.CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-40927809394477020662013-01-09T12:47:39.535+01:002013-01-09T12:47:39.535+01:00Bonjour
Je prends moi-même la pilule Diane 35, de...Bonjour<br /><br />Je prends moi-même la pilule Diane 35, depuis des années et j'ai une tolérance absolument parfaite à cette pilule qui m'est bénéfique, oui, j'ose le dire. <br />Elle m'a été prescrite alors que je souffrais d'acné terrible par le gynécologue de ma famille, en province. Un excellent gynécologue qui m'a fait passer des batteries d'analyses avant la prescription, puis après. Il y a quelques années deux amies me disent "tu es folle de prendre ça !". Effrayée, je me rends chez mon gynéco, un autre, une femme également, tout aussi sérieuse. Elle ne m'a pas menti et m'a expliquée tous les effets aujourd'hui connus grâce aux médias, avant de préciser que dans mon cas et étant donner 1) ma bonne réaction au traitement 2) les années de prise 3) l'absence TOTALE du moindre symptôme, douleur ou autres, cette pilule m'était en effet adaptée. <br /><br />Je ne me la suis pas fait prescrire par un généraliste, toujours par un spécialiste qui m'a informée et suivie toujours avec sérieux. <br /><br />Très peu de journalistes informent que le risque d'accident lié à ces pilules survient lors des premiers mois-première année de prise, période où j'ai été particulièrement accompagnée. <br />Et personne ne parle des pilules de 1e et 2e génération provoquant des alopécies androgénétiques, oh certes non mortelles, mais terrifiantes pour une femme. <br />Mo même, j'ai été diagnostiquée de cette "maladie" l'an passé, le fait de prendre la Diane 35 a pour conséquence que je ne perds pas mes cheveux par poignée. Aujourd'hui grâce à un traitement, l'alopécie étant déjà quasi invisible chez moi, j'ai tout retrouvé. <br /><br />Je ne dis pas qu'il faut prescrire cette pilule, qu'elle est anodine, j'ai moi-même été dès le départ au courant de ses risques terrifiants, mais pour certaines personnes, oui, elle est adaptée. C'est mon cas. Je souhaiterais à toutes les femmes d'avoir été aussi bien accompagnées que moi. Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-12153869794505297452013-01-09T11:28:25.514+01:002013-01-09T11:28:25.514+01:00A Siary
Ce que vous dites est en partie juste mais...A Siary<br />Ce que vous dites est en partie juste mais très partiellement seulement.<br />J’ai fait une erreur et j’aurais dû citer mes sources (quand on veut aller vitre on fait mal et ça m’arrive aussi).<br />L’erreur était précisément, celle-ci : de dire que les maladies cardio-vasculaires étaient devenues la première cause de mortalité féminine chez les femmes de moins de 50 ans. C’est faux et j’avais mal lu. En réalité, les MCV SONT DEPUIS LOGNTEMPS LA PREMIERE CAUSE DE MORTALITE FEMININE GLOBALEMENT et non chez les femmes de moins de 50 ans.<br />Je citais, sans le dire, les propos tenus au dernier congrès de cardiologie de Villepinte en 2011.<br />Les cardiologues se disaient très inquiets de l’augmentation des maladies cardio-vasculaires chez les jeunes-femmes et ils citaient l’apparition d’infarctus à un âge précoce.<br />Je cite : » Première cause de mortalité féminine après 60 ans dans les pays développés, l’augmentation des maladies cardiovasculaires chez les femmes est directement liée aux modifications du style de vie. Ainsi, la conjonction du tabac et de la contraception orale multiplie 3 à 20 fois le risque cardiovasculaire. Pour le Pr Nicolas Danchin : « il est aujourd’hui nécessaire que l’ensemble des professionnels de santé prennent en compte le risque et les spécificités des maladies cardiovasculaires chez la femme ». Il poursuit « il est tout de même surprenant de constater qu’il y a de plus en plus de femmes très jeunes victimes d’infarctus… » <br />http://www.lauma-communication.com/2011/08/25/2731-aout-congres-europeen-de-cardiologie-faire-reculer-les-maladies-cardiovasculaires/<br />Plus d’infos sur le caractère spécifique des infarctus féminins, souvent à bas bruit mais plus souvent mortels que chez les hommes : http://www.canalacademie.com/ida8015-Maladies-cardio-vasculaires-les-femmes-plus-exposees-que-les-hommes.html <br />Le bain d’hormones de synthèse où les médecins font baigner les femmes en permanence joue le rôle principal dans cette augmentation pour les cardiologues. Là il s’agit du risque artériel pour des jeunes-femmes. Les traitements de l’infarctus s’améliorent aussi, donc cela ne va pas forcément se traduire directement en termes de mortalité.<br />Vous dites aussi : » Par ailleurs le tabagisme n'a aucune influence sur le risque veineux thromboembolique . Thromboses veineuses et thromboses artérielles sont le fait de mécanismes en grande partie différents ». Et là vous avez tort.<br />Je vous le montre avec cette étude http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ajh.21059/abstract<br />Une étude cas témoin qui a été publiée dans une revue d’hématologie américaine et qui paraît tout à fait sérieuse et pertinente. Elle montre que si le tabac seul, produit une augmentation modérée du risque d’accident TEV de l’ordre de 20%, la COMBINAISON TABAC ET PILULE FAIT LITTERALEMENT EXPLOSER CE RISQUE en le multipliant presque par 9 (+880%) par rapport aux JF qui ne fument pas et ne prennent pas la pilule. De plus ce risque est CUMULATIF et augmente avec le nombre de paquets-année.<br />Alors que la combinaison facteur V et de la pilule oestro-porgestative le multiplie seulement par 5 (+500%) par rapport aux JF ne présentant pas de facteur de risque.<br />JE PENSE CLAIREMENT QU’ALORS QUE LES AUTORITES SE PREPARENT A ENTERRER L’AFFAIRE APRES N’AVOIR RIEN FAIT POUR DIMINUER LES RISQUES , ALORS QUE LES MEDECINS SE PROPOSENT DE NE RIEN CHANGER A LEURS HABITUDES, IL EST BIEN INUTILE DE VENIR RASSURER FAUSSEMENT LES FEMMES . LES RISQUES SONT BIEN LA ET SONT BIEN SUPERIEURS A CEUX QUI SONT OFFICIELLEMENT RECONNUS .<br />D’ici quelques jours les médias vont se mettre à nous parler de la dernière petite phrase d’un tel, du dernier évadé fiscal, ou de quelque chose d’aussi anecdotique qui va les occuper, et nous distraire, pendant des semaines. Alors faisons en sorte que les femmes soient au moins correctement informées. Car visiblement beaucoup de femmes ont appris par la presse que leurs problèmes de santé étaient très probablement dus à la pilule.<br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-29685986119082205992013-01-09T11:23:31.574+01:002013-01-09T11:23:31.574+01:00La France, avec un taux de couverture contraceptiv...La France, avec un taux de couverture contraceptive très élevé de 90%, est mal située en matière d’efficacité contraceptive estimé en fonction du taux d’IVG, 22ème sur 35 pays européens. La France se caractérise, par rapport a beaucoup d’autres pays européens, par un niveau très élevé d’utilisation de la pilule et une faible diversification des moyens de contraception. Et par un taux d’IVG et de grossesses non désirées qui stagne.<br />La question qu’il faudrait se poser est donc quels moyens faudrait-il mettre en place pour que les femmes et les couples puissent avoir accès à une contraception efficace en prenant le minimum de risques pour la santé ?<br />Là, on prend peur parce que la France se caractérise vraiment par le règne du n’importe quoi, de l’absence de contrôle, de l’absence de sanctions. Les médecins, la majorité des médecins, le cas de la pilule oblige à faire ce constat se comportent , comme s’il s’agissait de choisir dans l’immense supermarché de médicaments qui s’offre à eux, très bien achalandé parce que tout entre dans ce marché de plus en plus facilement, quelque chose pour que la patiente-cliente sorte satisfaite du cabinet en un minimum de temps.<br />Le système de santé français est tout de même très particulier. Des médecins libéraux payés à l’acte mais très largement subventionnés par l’Etat, qui sont livrés tout au long de leur carrière aux laboratoires, ceux-ci étant libres de les former et de les « informer » comme ils l’entendent. Le résultat est réellement désastreux en termes de prescription médicamenteuse. Car de l’autre côté la surveillance des médecins est financière et jamais qualitative.<br />Ce qui fait que dès qu’un médicament entre sur le marché les médecins se sentent libres de le prescrire n’importe comment, y compris en dépit des contre-indications, y compris hors AMM. Et les médecins se comportent de plus en plus comme le veulent ceux qui les forment, comme des commerçants. Il s’est créé une sorte d’alliance objective entre les médecins et leurs intérêts commerciaux ou, éventuellement, académiques (à l(hôpital), les laboratoires et les autorités qui veulent favoriser l’industrie pharmaceutique. Tout cela sur le dos des patients.<br />En France ce sont bien les laboratoires qui dictent quelle contraception les femmes vont avo<br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-85006968606842274982013-01-09T11:20:18.299+01:002013-01-09T11:20:18.299+01:00A anonyme,
Même si la formulation pouvait le faire...A anonyme,<br />Même si la formulation pouvait le faire penser, je n’ai aucun doute sur le fait que la comparaison entre risque thrombo-embolique veineux (TEV) sous pilule et chez la femme enceinte est totalement fallacieuse. C’est le type même de la PSEDUO-EVIDENCE qui va faire dire au lecteur pressé : « ah, ben oui, alors, en effet ».<br />Mais c’est une comparaison injustifiée reprise dans un article de libération, intitulé « du bon usage de la pilule » qui est une sorte de tribune conjointe de plusieurs « experts ». Présentée comme un modèle de bon sens cette tribune est en réalité surtout un magnifique exemple de langue de bois et une accumulation de lieux-communs et d’ »évidences » qui apparaissent fausses dès qu’on fait un examen approfondi http://www.liberation.fr/societe/2013/01/03/du-bon-usage-de-la-pilule_871482 <br />Dire que, finalement, la grossesse provoque plus de risques d’accident TEV que la pilule est une affirmation que je trouve particulièrement perverse car elle est à la fois fausse d’un point de vue de santé publique et crée une confusion des notions et des valeurs susceptible de brouiller complètement le débat.<br />Pour être plus claire, si on n’est pas malhonnête, idéologiquement partisan, ou sous l’influence de conflits d’intérêts on ne devrait pas faire ce genre de comparaison.<br />Pourquoi ?<br />Parce que premièrement on ne devrait pas comparer un risque dû a un état physiologique, généralement souhaitable et désiré à un risque iatrogène dû à l’exposition à un médicament au titre de la prévention et non du traitement (les femmes sous pilule ne sont pas malades) comme le soulignait JCG. Là on entre déjà dans la mauvaise foi.<br />Parce que comparaison est faite sur la base du risque individuel annuel c'est-à-dire, le risque par femme alors que c’est au niveau collectif qu’il faut raisonner.<br />Selon les chiffres officiels, les ordres de grandeur sont que la pilule de deuxième génération multiplie par 2, les pilules de dernières génération par 4 et la grossesse par 5 le risque trhombo-emboliquehttp://pro.gyneweb.fr/sources/congres/jta/98/divers/prev-thr.htm .<br />Ou encore, le risque d’accident TEV pendant la grossesse est de 25% supérieur au risque sous pilule C3G ou C4G<br />Ce raisonnement est faux car :<br />1 Cela suppose implicitement que la pilule serait le seul moyen de contraception et qu’en l’absence de pilule toutes les femmes tomberaient enceinte avec des grossesses non désirées. Ce qui est évidemment faux. Il y a beaucoup d’alternatives à la pilule, alternatives très peu diffusées par les médecins, très mal utilisées en France. En particulier les moyens mécaniques et la stérilisation. C’était le constat du rapport de l’IGAS de 2009 sur les grossesses non désirées.<br />2 De plus on parle d’un risque. Un risque est généralement exprimé en termes d’incidence, c'est-à-dire de nombre annuel de cas pour 100 000. Or, si une femme passe 2 à 4 ans peut-être, de sa vie enceinte, dans la majorité des cas, parce qu’elle l’a voulu, en France beaucoup femmes peuvent passer de 20 à 40 années de leur vie sous pilule. Le risque cumulé pour une femme sous pilule est très très très supérieur au risque provoqué par ses grossesses. D’autant que la prise de pilule est accompagnée de tabagisme<br />3 Cela suppose aussi que la pilule est toujours un moyen de contraception très efficace. Or, c’est faux aussi.<br />CMTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-53357698591141530332013-01-09T07:11:45.349+01:002013-01-09T07:11:45.349+01:00J'ai vécu 10 ans en Allemagne. Je devais chang...J'ai vécu 10 ans en Allemagne. Je devais changer de pilule tous les 18 mois environ (saignements anarchiques, désagréables quand on fait pas mal de sport)<br />Mon gyné de l'époque m'a prescrit un diaphragme. Evidemment, il doit prévoir un RV plus long, choisir la taille et expliquer la pose et le retrait dudit diaphragme.<br />Lorsque je suis revenue en France, les médecins que j'ai consultés étaient très surpris. Quelques années plus tard, on ne trouvait plus de diaphragmes dans les pharmarcies, j'ai dû en faire venir d'Allemagne...<br />C'est un moyen de contraception simple, sûr, sans chimie hormonale mais... pas cher. Pas d'intolérance (sauf parfois avec le gel spermicide) mais pas de revenus pour big pharma, entre les pilules et les prises de sang de contrôle.<br />N'avez-vous Mesdames, Messieurs aucune formation pour prescrire cet objet, qui d'ailleurs n'existe plus chez nous ? Je m'étais heurtée à des regards rigolards ou franchement méprisants, alors que ce système fonctionne très bien dans les pays scandinaves par exemple.<br />GBAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-19781873013929229882013-01-08T22:37:01.285+01:002013-01-08T22:37:01.285+01:00Merci Siary pour cette argumentation pondérée et n...Merci Siary pour cette argumentation pondérée et non partisane.BTnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-69270357701291544812013-01-08T20:27:49.058+01:002013-01-08T20:27:49.058+01:00Il ne faut pas surestimer la mortalité cardiovascu...Il ne faut pas surestimer la mortalité cardiovasculaire chez les femmes demoins de 50 ans : elle n'est pas la première cause de mortalité, loin de là dans cette tranche d'âge : <br />En 2008 chez les femmes de 25 à 44 ans , les tumeurs représentent 37.5% des décès, suivies des suicides : 12 % et des maladies cardiovasculaires : 10.3 % ( BEH du 07/06/2011 N° 22 page 254 )<br />La mortalité par infarctus des femmes n'a pas progressé entre 2000 et 2008 : pour les 35- 44 ans elle est de 2 pour 100 000 et pour les 45-54 ans de 8 à 9 pour 100 000.Pour les mêmes tranches d'âge , elle est 4 à 5 fois supérieure chez les hommes ( BEH 8/11/2011 N° 40-41 ). Ce qui relativise beaucoup le risque attribuable à la contraception oestroprogestative .<br />Quant au débat sur les générations de pilule, j'insiste pour dire que le risque artériel n'est pas augmenté par les pilules de 3 ème génération, même si ce risque est augmenté par la prise d'une COP .<br />Par ailleurs le tabagisme n'a aucune influence sur le risque veineux thromboembolique . Thromboses veineuses et thromboses artérielles sont le fait de mécanismes en grande partie différents . La prescription massive de pilules de 3 ème génération relève de avant tout des campagnes de marketing des fabricants , mais aussi de la croyance scientiste, déplorable chez beaucoup de médecins et plus souvent quand ils sont spécialistes que toute nouveauté est une innovation thérapeutique : d'où le succès des glitazones , puis des gliptines en diabétologie, des nouveaux antiagrégants et anticoagulants en cardiologie, du Viox en rhumatologie etc les exemples seraient très nombreux . Les precriptions de pilules de 3 ème génération ne devraient pas dépasser 5%, et surtout les autres moyens de contraception, comme le stérilet devraient être promus de façon plus marquée, mais il est vrai que c'est la contraception la moins chère et que ça n'intéresse pas les labo .siaryhttps://www.blogger.com/profile/05921513015001897207noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-70066567376332271072013-01-08T00:31:50.524+01:002013-01-08T00:31:50.524+01:00Reste à voir comment réagiront les femmes :
-soi...Reste à voir comment réagiront les femmes :<br /> -soit elles se détournent de la pillule par peur d'un problème de santé <br /> <br /> -Soit elles se disent que depuis le temps qu'elles prennent la pillule, rien n'étant arrivé, pas de raison de changer.<br /> <br /> Il est vrai qu'une pillule bien tolérée libère l'esprit et permet des rapports sans peur de grossesse ..IMPORTANT . <br /> Qu'en est il des implants contraceptifs ? Dangereux aussi ? Personne n'aborde cette méthode .<br /> DBAnonymousnoreply@blogger.com