tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post5927421698728710265..comments2024-03-21T19:16:17.213+01:00Comments on DE LA MEDECINE GENERALE, seulement de la médecine générale: L'HAS reconnaît que ses recommandations sur l'Alzheimer étaient conflictuelles. Encore un succès du Formindep !JC GRANGEhttp://www.blogger.com/profile/02625782569551294943noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-87382678829276614572011-05-20T20:45:32.584+02:002011-05-20T20:45:32.584+02:00Que deviennent les malades? Ne les oubli-t-on pas ...Que deviennent les malades? Ne les oubli-t-on pas un peu, alors qu'eux sont les premiers concernés? Comment prennent-ils ces "certitudes incertaines"?<br /><br />Bonne soirée <br />ChantalAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-41766478469445999782011-05-19T23:43:19.343+02:002011-05-19T23:43:19.343+02:00J’ai noté que C. Lajoux s’est accroché bec et ongl...J’ai noté que C. Lajoux s’est accroché bec et ongles au MAINTIEN DU FINANCEMENT INTEGRAL DE LA FORMATION des médecins directement par les laboratoires pharmaceutiques. Il n’y a pas deux explications possibles à cela , il n’y en a qu’une : les laboratoires pharmaceutiques tirent beaucoup plus de bénéfices en termes financiers de cet « investissement » qu’est pour eux la formation des médecins, que ce que cela leur coûte. Ergo.<br />C’est facile à comprendre et à vérifier. Entre 2006 et 2009, la dépense moyenne par habitant pour 8 classes médicamenteuses était en Allemagne de 70 euros, c'est-à-dire de 40% inférieure à la dépense en France de 114 euros (http://www.top-mutuelle-sante.com/blog/2011/03/la-consommation-medicamenteuse-en-france-et-en-europe-210/) la France étant le champion du monde de la consommation médicamenteuse. Si les dépenses françaises étaient ramenées au niveau de celles de l’Allemagne cela représenterait, pour les médicaments remboursés, environ 9 milliards d’euros d’économies (sur 22 milliards environ). Et alors : adieu trou de la Sécu.<br />En réalité les laboratoires ne sont pas très gênés dans leur expansionnisme financier par la politique actuelles de maîtrise des dépenses, qui pénalise surtout les patients et les médecins de ville, en particulier les généralistes, alors que les laboratoires se recentrent sur des produits extrêmement chers et rentables, souvent expérimentaux, à prescription hospitalière, et dont le bénéfice pour la santé reste à démontrer. Les dindons de la farce, dans l’histoire, ce sont tout de même les médecins généralistes, les patients et les contribuables, dont les efforts de maîtrise des dépenses sont annulés par l’augmentation du coût en ville des prescriptions d’origine hospitalière ces prescriptions étant totalement contrôlées par les laboratoires pharmacutiques. <br />En 2009, la hausse des dépenses médicamenteuse en ville dues à des prescriptions hospitalières était de 374 millions d’euros et représentait 74% de la hausse des dépenses médicamenteuses de ville. Elle dépassait de loin la réduction des dépenses due à la maîtrise médicalisée, c'est-à-dire aux efforts des médecins généralistes essentiellement, qui était, d’après la Sécurité Sociale, de 280 millions d’euros. CQFD.<br />http://www.pharmaceutiques.com/archive/une/art_1347.html<br /><br />CMTAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-52517914158200238302011-05-19T23:42:29.676+02:002011-05-19T23:42:29.676+02:00Pendant cette émission du téléphone sonne, Philipp...Pendant cette émission du téléphone sonne, Philippe Foucras, qui a dû se battre pour avoir la parole quelques petites minutes, s’est montré très productif, productif en termes de sens (je parle comme ça car je suis désormais dressée à tout évaluer en termes de productivité). Tandis que ses deux interlocuteurs, Jean-Luc Harousseau, directeur de la HAS et Christian Lajoux président du LEEM (syndicat des entreprises du médicament) nous parlaient d’un monde aussi virtuel qu’ idéal où des règles très strictes étaient rigoureusement appliquées au sein des agences officielles pour garantir l’efficacité et la sécurité des médicaments, P Foucras a réussi à évoquer de manière crédible et précise la réalité, telle que décrite dans le rapport de synthèse de l’IGAS sur l’expertise sanitaire, très loin de ce monde idéal. <br />C. Lajoux a défendu la thèse selon laquelle un lien d’intérêt « transparent » ne saurait constituer un conflit d’intérêt. Il était intéressant de l’écouter car l’on discerne dans ses propos la stratégie de l’industrie pharmaceutique qui consiste à accepter tout ce qui tend vers la transparence, toutes les chartes, les contrats et y compris un sunshine act à la française pourvu que cela permette d’ éviter ce qui fait réellement peur à Big Pharma, la question de l’INDEPENDANCE. C’est bien la preuve que la transparence ne fait pas peur à Big Pharma car elle revient, en tout état de cause, A BANALISER ET A LEGALISER TOTALEMENT LES CONFLITS D’INTERETS .<br /> En pratique, une fois la transparence mise en place, le patient aura à se livrer à des savantes supputations pour décider s’il vaut mieux consulter un spécialiste ou choisir un médicament qui aurait été autorisé sous l’égide d’un expert qui aurait touché 50 000 euros des laboratoires pour un essai clinique, ou d’ un autre qui aurait touché la même chose pour donner des conférences pour tel produit d’un autre laboratoire ou participer à son comité scientifique. Autrement dit blanc bonnet ou bonnet blanc. Choix cornélien pour les patients ! Mais rien de réglé sur le fond.<br />CMTAnonymousnoreply@blogger.com