tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post8534959152973907615..comments2024-03-21T19:16:17.213+01:00Comments on DE LA MEDECINE GENERALE, seulement de la médecine générale: Délires et rôle du médecin généraliste comme coordinateur des soins. Histoire de consultation 193.JC GRANGEhttp://www.blogger.com/profile/02625782569551294943noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-63618959881106421172016-09-18T10:07:59.008+02:002016-09-18T10:07:59.008+02:00Bonjour,
En fait, je n'avais donc pas compris...Bonjour,<br /><br />En fait, je n'avais donc pas compris ton billet. Et je réalise que ma lecture était également téléscopée par quelques patients, et d'autres, vus cette semaine qui m'ont posé questions.<br /><br />"Pourquoi l'emmerder ?" ou "Vais-je l'emmerder ?" ou "Qu'est-ce que je vais déclencher dans cette famille ?", je me le demande souvent, devant les patients dépendants en particulier.<br /><br />La question de la qualité de la fin de vie, je me la pose toujours devant les patients très agés: "S'il ne lui restait que trois ou six mois et que je l'envoie dans un rallye médico-hospitalier qui mobilise ses forces et son esprit, qui lui fait mal et qui l'angoisse pour ce qui lui reste à vivre. Est-ce ce qui va se passer ? Est-ce ce qu'il veut ? Et sa femme/son mari, sa famille ?". "Les examens et explorations qu'on pourrait lui faire ne risquent-ils pas de le faire basculer ?"... Le comble serait que ce soit la médecine qui le tue.<br /><br />Avec ce patient tu as encore une marge de manœuvre car son bilan ne laisse pas penser très fort aujourd'hui qu'il a un truc emmerdant. Mais s'il saigne à nouveau, vous aurez une nouvelle conversation à trois où l'interlocuteur principal sera une énigme absente. Et le regard de la fille, qui devra prendre une décision pour son père (et pour elle...), te transpercera peut-être encore.<br /><br />Qui est sûr de toujours bien faire ?<br /><br />Bonne journée.NPnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-33450696391077085202016-09-17T21:46:26.423+02:002016-09-17T21:46:26.423+02:00Bonsoir, Je me demande bien ce que j'aurais pu...Bonsoir, Je me demande bien ce que j'aurais pu dire. C'est tellement facile après coup quand on n'est pas dans le feu de la consultation de faire le grand docteur avec les "yakafokon". Mais la lecture de ce billet comme la lecture régulière de ce blog me fait dire que je pense sincèrement que des futurs médecins apprendraient énormément en venant quelques mois dans ce cabinet. J'imagine que saspsasserait plutôt bien ;-) <br />Bonne soirée.SFhttp://sylvainfevre.blogspot.fr/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-60128947901340470112016-09-17T19:08:37.075+02:002016-09-17T19:08:37.075+02:00Salut
J'ai eu du mal à comprendre ton commenta...Salut<br />J'ai eu du mal à comprendre ton commentaire.<br />Le patient est dément et donc je lui souris, je lui parle, mais il ne comprend pas la conversation. Il a l'air bien avec sa fille, pas perdu, il est gentil.<br />Je souligne la réaction de la fille car elle m'a surpris. Elle m'a surpris car je lui ai ouvert une porte et qu'elle ne s'y attendait pas. Et je l'ai choquée : je lui ai appris qu'en médecine il pouvait y avoir plusieurs avis. Que la décision d'un médecin pouvait être remise en cause. J'ai pécisé que je n'avais pas raison mais que c'était l'opinion que j'avais.<br />Je ne dis pas non plus que je suis le seul à faire cela. Bien entendu. Je dis qu'il semble que, en l'occurrence, j'ai été le seul à lui en parler. Mais sans doute ne le fais-je pas assez souvent.<br />En revanche ton commentaire est précieux : je n'avais pas du tout envisagé la mort de ce patient. Il ne souffre pas, il vit chez sa fille qui l'aime. <br />Pour parler crûment : mon message était le suivant : "Pourquoi l'emmerder ?"<br />Bonne soirée.JC GRANGEhttps://www.blogger.com/profile/02625782569551294943noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4313472142599177823.post-60742627897424648732016-09-17T16:24:03.140+02:002016-09-17T16:24:03.140+02:00Bonjour,
Je suis un peu surpris par l'accent ...Bonjour,<br /><br />Je suis un peu surpris par l'accent que tu mets sur l'écoute, le regard et les paroles de la fille de ce patient. Je me demande ce que tu veux souligner.<br /><br />Si c'est sa dernière phrase, j'espère que la réponse que tu lui fais n'est pas si rare que son expérience permette de généraliser comme on pense l'entendre. Cette réponse que tu donnes avec mille précautions est celle qu'on doit naturellement envisager devant toute idée de diagnostic et/ou de soin, quel que soit le cas. Je concevrais mal qu'on ne l'ait pas tous faite un jour.<br /><br />Ce qui fait évidemment le cas particulier ici est l'âge du patient, outre son état général, qui pose plus dramatiquement la question de la qualité de vie à venir. C'est à dire de la fin de vie. Il faudrait donc penser que le regard de cette femme t'interroge sur ce qu'elle ne dit pas et dont tu lui parles à mots couverts. Comment, peut-être, permettre à son père de mourir ? Question qui semblerait n'avoir pas été soulevée par les médecins vus précédemment, comme si l'option n'était pas concevable ?<br /><br />Qu'entendre quelque chose de pareil venant d'un médecin lui soit inhabituel, je peux le concevoir dans cette situation peu habituelle. Si cela lui donne plus à penser, alors cela mérite d'en discuter. Mais peut-être hors la présence du père...<br /><br />Bonne journée.<br />NPnoreply@blogger.com