Une large alliance d'organisations médicales néerlandaises a officiellement adopté le point de vue que la circoncision effectuée chez des mineurs sans raison médicale violait les droits des enfants et contrevenait à la Constitution néerlandaise. L'Association Médicale néerlandaise a relayé le mouvement en affirmant que les bénéfices médicaux de la circoncision ne sont pas prouvés et que les effets indésirables sont sous-estimés et qu'il était urgent de promouvoir une forte politique de dissuasion. Les médecins devaient informer activement et avec insistance les parents désirant faire circoncire leurs enfants de la position de l'Association.
Néanmoins l'Association ne souhaite pas une interdiction craignant que l'intervention ne soit faite de façon non médicale en entraînant plus de complications. Elle souhaite donc un dialogue entre les médecins et les instances religieuses (15000 circoncisions chez des enfants de moins de seize ans tous les ans aux Pays-Bas et dans l'immense majorité des cas pour des raisons religieuses).
Les complications essentielles sont : hémorragies, infections, constrictions urétrales et attaques de panique. Il a même été rapporté des cas d'amputation partielle ou totale de pénis au décours d'une nécrose.
Tom de Jong, patron d'urologie pédiatrique à l'hôpital d'Utrecht, signale environ 50 cas de complications par an. Bien qu'il n'existe pas de registre systématique des complications aux Pays-Bas il estime que des complications à long terme peuvent survenir dans 8 à 20 % de tous les cas alors que les complications immédiates seraient de 3 à 5 %
Le président de l'Association Médicale Néerlandaise ajoute que toutes les interventions chirurgicales entraînent des complications. Mais la règle est de ne pas opérer un enfant en bonne santé...
Bien entendu, le directeur du Centre Néerlandais pour la Circoncision indique que 30000 circoncisions ont été effectuées dans son centre depuis 2001 en suivant des procédures strictes et qu'aucune complication sérieuse n'est survenue.
Je suis confronté à Mantes-La-Jolie au problème des circoncisions rituelles.
Il serait inopportun de les interdire car l'intervention se ferait sous le boisseau dans des conditions d'hygiène déplorable.
L'Assurance Maladie demande que cette intervention ne soit plus remboursée quand elle n'est pas faite pour des motifs médicaux.
Parions que le nombre de posthectomies va augmenter, de façon parallèle au nombre des phimosis.
Quant aux dépassements d'honoraires, ils flambent.
Je reviendrai peut-être un jour sur le décalottage de notre jeunesse que je me suis toujours refusé à préconiser et à pratiquer de façon systématique.
(Je me suis inspiré d'un article de Tony Sheldon publié dans le British Medical Journal : BMJ 2010;340:c2987).
Ce n'est pas plus à un médecin de circoncire, de tatouer, d'exciser ou de piercer. Les mutilations, rituelles ou non, ne peuvent être qu'un acte volontaire d'adultes consentants. Que des médecins puissent cautionner ces pratiques et pire, le faire de manière vénale : pour eux ou pour leurs patients, me donne la nausée. Vraiment.
RépondreSupprimercirconcisions ethniques & droits de l'enfant:
RépondreSupprimerhttp://www.enfant.org
La circoncision est partiellement médicale (=chirurgie), la partie majeure de la circoncision réside sur l"hygiène.
RépondreSupprimerCe choix de circoncire un enfant est un acte, non religieux, mais plutôt traditionnel de Prophète en Prophète. Dans les enseignements et éducations des Prophètes il n'y a pas d'obligation à exercer la circoncision. Des parents, même consentants, s'adonnent à ces pratiques de manière limitée sur l'intégralité des informations de la circoncision.
Si la circoncision est un viole des droits des enfants, les vacciner à leur tendre âge en est de même !
Abraham a été circoncis à l'âge de 80 années. Libre à chacun de se circoncire après pleine maturité, libre à chacun de se vacciner après pleine maturité, libre à chacun de choisir sa voie religieuse et tout autre voie après pleine maturité.
Je suis écœuré des humains qui ont l'esprit tordu !