L’examen « à l’anglaise » – et autres mises au point gynécologiques
Je vous avais déjà raconté la première fois que j’avais fait un examen gynécologique en « position anglaise » (ou en « décubitus latéral ») en m’étant inspiré de ce qu’avait ditMartin Wincklerdans Le Choeur des Femmes.
Je vous avais dit aussi que j’avais fini par me remettre à la position classique après quelques essais un peu lamentables.
Mais, comme annoncé, je suis allé passer une journée auprès d’un ami gynécologue qui, depuis qu’il a lui aussi lu ce livre, ne travaille pratiquement plus que de cette manière.
Merci à lui de m’avoir accueilli à ses côtés, et à ses patientes d’avoir accepté ma présence.
En fait, c’est super facile !
Je me suis donc décidé à faire le billet que j’aurais aimé trouver après avoir refermé Le Choeur des Femmes.
Plus précisément, ce billet a pour objet d’aborder trois choses différentes mais qui se rejoignent :
l’examen gynécologique en décubitus latéral
-
la pose de DIU selon la technique « directe »
-
l’utilisation (ou non) d’une pince de Pozzi.
***
L’examen gynécologique
en décubitus latéral
(« à l’anglaise »)
En réalité, la position que je vais décrire n’est pas exactement celle qu’évoque Martin Winckler.
Et pour la suite vous cliquez LA.
Voici un article publié sur le site Pharmacritique (Elena Pasca) ICI
13.03.2011
HAS : Présidence de l’UMP Jean-Luc Harousseau, qui a perçu 205 482 euros des laboratoires depuis 2008…
Sur le site de la HAS on apprend les nouvelles nominations faites par Nicolas Sarkozy au mois de janvier, pour faire semblant de changer le système d’évaluation du médicament après le désastre du Médiator :
« Le Pr Jean-Luc Harousseau a été nommé président du Collège de la Haute Autorité de Santé (HAS) par le Président de la République fin janvier. Ce dernier a également procédé à la nomination d’Alain Cordier et du Dr Jean-François Thébaut en tant que membres du Collège et a renouvelé le mandat du Dr Cédric Grouchka. Ces quatre personnalités complètent, avec Jean-Paul Guérin, président de la Commission certification des établissements de santé et les Prs Gilles Bouvenot, président de la Commission de la transparence, Jean-Michel Dubernard, président de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé et Lise Rochaix, présidente de la Commission évaluation économique et de santé publique, le Collège de la HAS. »
« [A]lors que le paysage sanitaire connaît des mutations importantes », selon la HAS, on ne constate aucune mutation dans ces changements : plus ça change, plus c’est la même chose… Le Pr Jean-Luc Harousseau, hématologue, ancien président UMP du conseil régional des Pays de la Loire (photo du site HAS), inaugure sa présidence par des discours de langue de bois - et par un mensonge : dans sa déclaration d’intérêts du 31 janvier 2011, il dit n’avoir rien à déclarer, aucun lien.
Or le 21 février, il adresse un courrier à Muguette Dini, la présidente de la Commission des affaires sociales au Sénat, et un autre à Pierre Méhaignerie, président de la même Commission à l'Assemblée nationale, dans lesquels il affirme avoir tardé à répondre à la demande que les deux élus avaient formulé lors de son audition le 19 janvier parce que « le recueil des données a été plus long que prévu ». Il détaille « les liens d’intérêts » qu’il a « entretenu pendant les trois ans avant [s]a nomination » et affirme avoir cessé tout cela dès qu’il est devenu président de la HAS. Comme si on pouvait, d’un coup de baguette magique effacer ces liens financiers mais aussi personnels, les sommes d’argent et tous les privilèges…
Et pour la suite, c'est ICI
Voici donc deux posts très intéressants. Le premier, parce qu'il s'agit, sans nul doute, d'une véritable publication de médecine générale, le second, parce qu'il met fin aux rêves de pureté d'une HAS sans influences.
BONNE LECTURE
Merci beaucoup pour cet hommage !
RépondreSupprimerBien amicalement.
Quelle est la différence entre l'examen gynécologique " anglais " et "français " ?
RépondreSupprimer@ Alhomer
RépondreSupprimerIl vaudrait mieux que les jeunes garçons ne fréquentent pas les blogs médicaux... Demande à Marge Simpson...