Comme dans la fameuse chanson de Brassens, "Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps..." je regrette le mauvais temps et ses sobres vêtements, ses corps cachés et ses températures tempérées.
Depuis quelques jours, les corps se dénudent dans la rue. Voici qu'apparaissent :
- Les t shirts, conforama, paul smith, la vie du rail, auchan, humoristiques (je suis moche et toi ?, suis-moi, gloups,...), quechua,
- les marcel petit-bateau, fluo, quechua,
- les pantacourts, unis, à carreaux, à rayures, à poches, serrés, larges, sans forme, quechua,
- les shorts larges, moulants, rapiécés, taille basse, en jeans, quechua,
- les bermudas dans le même métal,
- les nus-pieds,
- les sandales,
- les tongs,
- les birkenstock d'été ou mules (il existe en effet des sandales d'hiver),
- les sandales arpena 50 de quechua (élues mochetés de l'année)
- les chaussures bateau,
- les pieds nus dans les mocassins, todds, fairmount, quechua
- les pieds nus dans les New Feel,
- les décolletés montrant les seins, les dos ou le poitrail,
- les jambes blanches tout comme les jambes poilues et blanches,
- les orteils, vernissés, mycosiques ou rongés,
- les varices, sur les mollets et sur les cuisses,
- les traces multiples de bronzage,
- les coups de soleil,
- les auréoles sous les bras,
- les costumes cravates qui suent,
- les crèmes bronzantes qui puent,
- les ventres avachis qui débordent de partout,
- les peaux bronzées tendues comme des vieilles peaux,
- les maillots de bain utilisés comme sous-vêtements,
- les seins nus,
- les torses dans le même appareil,
- les fesses nues,
- les muscles quechua, ...
Il y a bien sûr les beaux mecs, les gosses beaux et les vieux beaux, et les belles filles, les superbes femmes, les femmes mûres, les grands-mères qui n'ont pas vieilli, mais ceux-là ou celles-là, c'est plaisir des yeux. Même Quechua.
Le beau temps revenu est celui de l'hystérie moderne qui se déchaîne, l'hystérie de se montrer, l'hystérie de pousser des cris en public, l'hystérie de montrer ses poils de torse, sa raie des fesses, sa barbe naissante ou sa barbe dure, ses tatouages, vrais ou faux, ses slips, ses strings, ses chaînes en or, en argent, en plaqué, ses bobs, ses casquettes, à l'endroit, à l'envers, ses chapeaux en papier, en paille, son Tour de France, l'hystérie d'exister, de se chercher en montrant tout de soi et n'importe quoi comme si Meetic ne suffisait pas, qu'il fallait faire du speed looking dans la rue, pour ne rien rater des plaisirs de la vie.
Mais il y aussi les idiotes voitures qui sortent de leurs trous, ces débiles voitures qu'on appelle décapotables qui permettent de bouffer de la pollution avec plaisir, bientôt des e-décapotables avec pollution moins dosée, ces voitures où les occupants regardent bien si on les regarde, et les voitures capotées ou décapotées, vitres ouvertes avec de la musique débile qui s'en échappe, à fond la caisse, il est rare que les variations Goldberg soient entendues à fond sur le trottoir d'en face, même jouées par Glenn Gould, les variations Gouldberg, l'air conditionné en prime, et les bras pendus aux portières, les enfants qui sortent la tête...
Sans compter les transports en commun non climatisés, les odeurs, les souffles, la sueur, le nylon mouillé et le coton qui date de la veille, et l'entassement.
Et les peaux rouges, les cloques, les piqûres de vives, les stigmates de méduses, les quatrièmes orteils cassés sur les plages, les ophtalmies, les insolations, les cuites, les allergies de contacts, les piqûres de moustiques ou les morsures d'araignées, les brûlures de réchaud, les enfants qui se noient dans les piscines, les bébés qui se déshydratent, les EHPAD qui suffoquent, les chambres d'hôpital plein Sud sans air con, les hématocrites qui flanchent, les sodiums qui se diluent, le serum physiologique en sous-cutané et... tout ce que j'ai oublié.
Je n'aime pas la chaleur.
(Illustration : pantacourt SUPPLEX (R) respirant)
Sans compter les transports en commun non climatisés, les odeurs, les souffles, la sueur, le nylon mouillé et le coton qui date de la veille, et l'entassement.
Et les peaux rouges, les cloques, les piqûres de vives, les stigmates de méduses, les quatrièmes orteils cassés sur les plages, les ophtalmies, les insolations, les cuites, les allergies de contacts, les piqûres de moustiques ou les morsures d'araignées, les brûlures de réchaud, les enfants qui se noient dans les piscines, les bébés qui se déshydratent, les EHPAD qui suffoquent, les chambres d'hôpital plein Sud sans air con, les hématocrites qui flanchent, les sodiums qui se diluent, le serum physiologique en sous-cutané et... tout ce que j'ai oublié.
Je n'aime pas la chaleur.
(Illustration : pantacourt SUPPLEX (R) respirant)
Tu as oublié le fléau estival des campagnards : les Thysanoptera, alias thrips alias bêtes d'orage, insectes minuscules qui te cavalent sur la peau dès que tu mets le nez dehors, prurit insupportable, qui envahissent ta maison, les cadres, et pénètrent même dans les écrans de nos beaux ordinateurs, tablettes, téléviseurs. Sales bêtes…
RépondreSupprimer"Et on tuera(it) tous les affreux"? (Boris Vian alias Vernon Sullivan).
RépondreSupprimerJe pense que ce serait trop injuste.
Trop injuste pour nous, les beaux, qui resterions alors bien seuls sur terre.
Je plaide pour un compromis misérocordieux: port de burka obligatoire pour les moches! (LOL)
Oh! Je suis quelqu'un qu'on regarde de travers, j'assume et fais comme ne voyant rien des regards incrédules, des doigts ou parfois des propos déplacés.
RépondreSupprimerJe suis vieux jeu, je suis comme je le suis et ainsi me sens bien avec mon petit pull en coton, ma jupe, la veste (les poches sont bien utiles pour les clés, papiers, etc - je n'aime point les sacs à mains peu pratique avec la canne), mes bas et cette année portant mes botte l'été (les nouvelle semelle orthopédique ne permettent plus un maintien dans une chaussure et pour la bottine faut attendre l'automne), en plus supportant très mal le soleil (prend des coup de soleil en voiture,avec une crème de protection à indice 30, d'où le besoin de la veste avec manche longue), je porte un chapeau genre panama en paille (une femme portant un chapeau au 21e siècle!, les gens de 70 ans me saluent et ceux de 30 rigolent), un clip solaire sur les lunettes (là on doit être très sur de soi vu les regards curieux).
Pour arrondir l'image rigolo, je marche avec une petite canne (genre randonnée) afin de soulager mes genoux (dont un vire au rouge pour la prothèse), ainsi je suis un beau épouvantail qui ne montre comme peau que ses mains et son visage. Mais surtout fait tâche dans toute cette apparition de peau plus ou moins bronzés, plus ou moins habillée... Je me dis, le prochain automne viendra plus vite qu'on le pense.
Bonne saison estivale!
Après avoir lu votre billet qui m'a fait rire , je me suis mise à regarder autour de moi ...Vous avez raison !!;)) Votre description est parfaite...Moqueur, que faites vous quand il fait chaud ?? ;)))
RépondreSupprimeren complément au billet : intitulé et critique d'un livre très en rapport :
RépondreSupprimer" Je hais l'été
Claude Henri Buffard
Mille et une nuits, Littérature semi-poche
Dans ce pamphlet au vitriol contre l’été, tout y passe. Les visites guidées et les multipares en short, la sieste, les enfants qui braillent, le Tour de France, les moustiques, les mycoses, les strings, les piscines d’un bleu inconcevable, les catastrophes estivales, les coups de soleil, les pique-niques et le ramollissement général du corps et de l’esprit.
Pourquoi cette haine de l’été ? se demande-t-on entre deux gloussements hilares. Qu’importe. A consommer sans modération, même (surtout ?) en plein soleil.
Tatiana de Rosnay"
Je compatis. C'est exactement le billet que j'aurais rêvé d'écrire, mais vous le faites beaucoup mieux que moi. Vous oubliez l'odeur de crème solaire et le bob ricard.
RépondreSupprimerpour ne rien oublier : "Vous recevez le Slip, il ne sent rien, vous enfilez le Slip, il ne sent rien, Vous commencez à marcher, vous sentez bon du Slip !"
RépondreSupprimerhttp://www.leslipfrancais.fr/slips/100-le-slip-qui-sent-bon-.html
Avec mes meilleurs sentiments.
Docteur du 16 t'es qu'un râleur. Moi aussi j'aime pas l'été!
RépondreSupprimerpasque les consultation du soir ("on avait pas le temps on était à la plage on voulait profiter du soleil").
pasque les tongs pleines de sable dans la salle d'attente,
pasque chuis en vacances et faut renouveler mon skenan et j'ai pas l'ordonnance précédente.
pasque faut faire hospitaliser ma mère elle peut pas rester seule et je pars demain....
Voila quelques exemple de ce qui se passe quand on la chance d'exercer notre beau métier au bord de la mer.
Apparemment, vos contrées sont épargnées par les nuées de moustiques-tigres.
RépondreSupprimerCes insectes rivalisent de zèle avec les taons pour vous redécorer de papules toute zone insuffisamment couverte dès que vous mettez le nez dehors...
Mais je m'arrête, je ne voudrais pas me faire taxer de "chouineur" ou quelque chose du genre...
Vive l' été !!! ;)
La peau au soleil c'est aussi notre provision de vitamine D pour l'hiver sans parler du printemps quand il prolonge l'hiver. Mais il ne faut pas être trop bronzé pour cela, selon ce que je crois savoir ?
RépondreSupprimerLe besoin de soleil correspond sans doute aussi à un besoin physiologique qu'il faudrait expliciter. Pour exposer la peau le soleil ne suffit pas, il faut aussi suffisamment de chaleur. Aux sports d'hiver, même sous le soleil, je ne pense pas qu'on stocke beaucoup de vitamine D ... Et s'il fait trop chaud non plus car on reste à l'ombre : après l'été 2003 les taux de vitamine D pour l'hiver étaient peut-être très bas ? L'hiver qui a suivi il y a eu une forte épidémie de grippe et on parle du lien possible entre la sensibilité aux infections et une carence en vitamine D.
Les médecins ont-ils des choses à dire sur ce thème ?
A BG
RépondreSupprimerouououlalalah!
Vous mettez les pieds en terra incognita.
Il y a plein d'études, c'est très à la mode, qui montrent plein de bénéfices de la vitamine D, qui vont de la prévention de l'ostéoporose à la prévention de l'asthme, en passant par le cancer.
Mais on met un peu la charrue avant les boeufs car on ne sait pas grand chose sur le métabolisme de la vitamine D. Il n'y a pas de consensus sur les doses toxiques et il est recommandé de donner de fortes doses aux enfants entre 18 mois et 5 ans (équivalentes à 100 jours de dose journalière). Je n'ai pas pu trouver une justification claire à cette manière de procéder.
L'approche classique des nutritionnistes s'avère là aussi assez indigente avec la notion d'apports journaliers recommandés. Car l'organisme n'est pas un récipient vide qu'on remplit. Chaque molécule entrant dans une chaîne métabolique complexe, qui peut avoir des dérivations, pouvant être stockée ou utilisée, selon les conditions environnementales...Et les besoins de chaque individu étant très différents, ne pas atteindre l'AJR (qui représente plutôt des apports moyens et non des apports minimum) ne signifie pas qu'on sera carencé.
J'avais lu, néanmoins, qu'une exposition modeste, de l'ordre de un quart d'heure à une demi heure sur une partie du corps (avant-bras par exemple) suffit à combler les besoins quotidiens.
Quant à la différence de dosage recommandé de la vitamine D per os entre nourrissons à la peau pigmentée et à la peau blanche, je ne suis pas sûre d'avoir compris, car les effets des UV étant démultipliés chez les nourrissons et les enfants, les nourrissons ne sont pas censés être exposés du tout au soleil.
D'abord merci pour votre réponse CMT
RépondreSupprimerLe soleil sur les avant-bras une demi-heure par jour c'est peut-être suffisant mais il n'y a pas de soleil tous les jours, sous la pluie c'est pas agréable et il fait souvent trop froid pour cela. On pouvait entendre aussi qu'en s'exposant un peu au soleil pendant l'été on avait son stock pour l'hiver. Fort de cela et du fait que je faisais plusieurs heures de vélo par jour plus de la tondeuse je pensais ne pas avoir de problème avec la vitamine D. Jusqu'au jour où mon médecin m'a prescrit une analyse en février (à la suite d'une fracture après un accident de vélo sur le verglas). 12,5 ng/ml alors que les valeurs souhaitables sont annoncées entre 30 et 80. J'ai été très surpris. Je précise que je n'exposais jamais le thorax au soleil, seulement les bras et les jambes (les cuissards cyclistes descendent assez bas).
A partir d'octobre j'ai pris 15 gouttes/j de ZymaD alors que mon médecin en prescrivait 10. En février j'étais seulement à 25 mais j'avais fait des pauses, attendant un peu avant de racheter un autre flacon. L'année suivante je suis monté à 20 gouttes/j avec des pauses, l'étais à 30,9 en février. Alors j'ai décidé en octobre 2012 de monter à 25/j pour tenter d'atteindre 40 et là je n'ai pas fait de pauses. Le 3 avril dernier l'analyse donnait 54 !
Ce sont des observations et rien de plus. On peut discuter sur l'utilité d'aller aussi haut mais je n'en savais rien avant et la lenteur de la remontée les années précédentes n'indiquait pas la possibilité d'une telle poussée, je visais seulement 40. J'essaie de tirer les leçons : depuis que le soleil et la chaleur sont revenus, je passe la tondeuse torse nu ! Je m'étonne d'ailleurs de la multiplicité et de la divergence des avis sur cette question. S'exposer les bras et les jambes un quart d'heure par jour en juillet-aout, ça suffit pour avoir sa réserve de vitamine D pour l'hiver ! Je n'en suis plus sûr du tout. Si j'avais suivi la prescription de mon médecin (10/j) je serai sans doute encore largement en dessous de 30. On avance dans le brouillard ...
A BG,
RépondreSupprimervous savez, la questions des seuils, de la normalité, est une vaste question d'une brulante actualité en médecine générale. Les seuils de normalité pour la tension, pour le cholestérol, pour le diabète diminuent et, tout d'un coup, 20 ou 30% de la population se trouve du côté de la pathologie ou présente une insuffisance d'apports. Les bénéfices pour les marchands de médicaments sont très clairs. Pour les patients, ils le sont beaucoup moins.
Et voici un vraiment excellent article,cité par JCG, écrit par un généraliste, qui explique très bien la problématique des changements de seuils
http://dartmed.dartmouth.edu/winter10/html/changing_the_rules.php
qu'on peut résumer en disant que plus on abaisse les seuils plus on élargit le marché tout en réduisant les chances que les personnes traitées tirent un quelconque bénéfice du traitement. Donc en diminuant les seuils on modifie le rapport bénéfice/risque à l'échelle d'une population et on le déplace vers un effet globalement délétère.
Méfiez vous des seuils.
Autre débats: la norme, chez Borée, et la vitaminothérapie D, chez Jaddo. Pas de liens, mille excuses.
RépondreSupprimerVoici le lien pour Boree (facile à trouver) http://boree.eu/?p=1861.
RépondreSupprimerpas trouvé le lien pour Jaddo.
La démarche n'est pas tout à fait la même que celle de G Welsh dans l'article précédemment cité. Mais il s'agit de faire prendre conscience aux patients qu'un chiffre, même hors des limites attendues, n'est pas forcément significatif de maladie.
Borée prend l'exemple de la courbe de Gauss établie pour la taille. Cependant, il y a une certaine cohérence à penser que plus on s'éloigne de la moyenne pour une variable quantitative continue ayant une distribution normale, plus on a des chances d'aller vers le pathologique. Même si le passage d'un seuil ne suffit pas à définir le pathologique.
Mais il y a trois éléments à prendre en compte au-delà de cela.
Premier élément: en médecine les valeurs mesurées sont souvent des critères intermédiaires. Cela suppose donc de prendre pour acquis dès le départ, que la glycémie est un reflet fidèle du diabète, et, plus problématique, que la tension est un reflet fidèle du risque cardio-vasculaire (on ne traite pas la tension pour elle mais en tant que facteur de risque), et, encore plus problématique, que la cholestérolémie est un reflet fidèle du risque cardio-vasculaire.
deuxième élément, si les courbes prennent en compte la variabilité interindividuelle dans la population globalement, elles ne prennent pas en compte la variabilité en fonction de l'âge par exemple. Particulièrement vrai pour l'ostéoporose,dont la référence reste la femme de 20 ans.
troisièmement, le changement des seuils intervenus, nous dit Welsh, en 1997 pour la définition de l'hypertension et du diabète,(57 millions de prédiabétiques supplémentaires aux Etats Unis depuis le changement de seuil datant de 2002) ne tiennent plus aucun compte de la courbe de Gauss, mais se basent sur un à priori idéologique qui dit que "the lower the better" (plus c'est bas mieux c'est). Si on s'en tenait aux courbes de Gauss il ne pourrait jamais y avoir plus de quelques 2,5% de la population traitée alors qu'avec les nouveaux seuils on peut traiter 20% de la population. si on s'en tenait à la courbe de Gauss cela constituerait un frein considérable au développement du marché des médicaments
Des études ont montré que the lower n'est pas the better. Ainsi que l'expérience de Welsh qui, ayant prescrit un antidiabétique à un patient qui avait une glycémie un peu supérieure à la normale, a provoqué chez celui-ci une hypoglycémie, elle même cause d'un accident de voiture.
Le sujet Vit D avait été abordé par Jaddo dans un billet et ses commentaires sur "quel bilan bio faites vous en routine" ou quelque chose dans ce genre.
RépondreSupprimerIl faudrait peut-être distinguer entre des seuils de confort pour essayer de disposer au mieux de nos possibilités et des seuils de maladie signifiant qu'il faudrait traiter, qui plus est avec des médicaments nocifs.
RépondreSupprimerQuelle quantité d'eau boire chaque jour ? Entre la déshydratation dramatique et une insuffisance hydrique réduisant l'efficacité du corps il y a une très grosse marge. Idem pour la vitamine C entre le scorbut et une énergie réduite. Pour ces 2 exemples, la correction peut être très rapide, presque instantanée. Pour la vitamine D, sauf à prendre des ampoules très hautement dosées sur ordonnance, une correction par le soleil ou des gouttes sera très, très lente. C'est sans doute la raison des ampoules à haute dose. On cherche moins à éviter une maladie qu'à avoir un organisme fonctionnant mieux.
Il est sans doute normal que les médecins s'intéressent surtout à la maladie et pas forcément à améliorer le fonctionnement de l'organisme quand il est hors maladie ou troubles particuliers. Pour la tension et le cholestérol les seuils donnés sont présentés comme étant ceux de la maladie. Pour les vitamines c'est différent, les seuils ne sont pas ceux du scorbut ou du béribéri. De plus, on ne peut comparer la nocivité de l'acérola, cerise riche en vitamine C naturelle, même en comprimés, avec celle des hypotenseurs. On peut d'abord essayer de réduire le sel ? Mais là on s'oppose aux industriels et aux habitudes alimentaires ...
Manque de vit D, manque de soleil ==rachitisme
RépondreSupprimerTrop de vitamines= risque d'intoxication.
RépondreSupprimerPar définition les vitamines sont nécessaires à l'organisme en petite quantité.
Mais les marges thérapeutiques, c'est à dire la différence entre dose optimale et dose toxique peuvent varier entre vitamines.
L'intoxication la plus connue est celle à la vitamine A ou hypervitaminose A http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypervitaminose_A. Mais cela peut exister aussi pour la vitamine D
http://www.lanutrition.fr/les-news/complements-alimentaires-americains-attention-aux-intoxications.html.
D'autre part, il y-a-til une différence entre les vitamines sysnthétisés naturellement et celles ingérées? Je ne sais.
Il n'y a pas de médicament miracle qui vous garantit de vivre centenaire sans prendre en charge votre hygiène de vie en général.
Compléments alimentaires= gros gors marché.
Il faut arrêter de stresser et de se bourrer de médicaments "naturels" ou non.
Plus d'un tour dans mon sac,
RépondreSupprimerAttention au ressac !
Un jour sainte CMT,
Pour faire autorité,
Veut parler vitamine
Au nom de la médecine.
« Si de la mort le stress
Vous taraude nuit et jour,
Une piqûre aux fesses
Sera meilleur secours
Qu'une cerise en poudre
Qu'il aura fallu moudre
Puis ensuite la tasser
Pour faire un comprimé.
Écoutez sans broncher
L'avis du médecin.
Surtout ne chercher point
Par vous-même à trouver.
Voilà ce qu'il faut croire,
C'est ce qu'il faut savoir. »
Si c'est pas pour des prunes,
Que ce soit sans rancune.
C'est juste un peu de rime
Qui n'atteint pas des cimes.
C'est pour se libérer
Du stress du blogueur,
Quand seule la vitamine
Ne peut donner bonne mine !
J'ai parlé de rachitisme parce que j'en ai souffert étant petite.
RépondreSupprimerMes parents ,commerçants,avaient un appart en arrière boutique et moi, je sortais donc très peu ds la rue au soleil (de0 2 ans).
ma cage thoracique commençait à se déformer ...je suppose que la vit D n'existait pas en phamacie, bref, le médecin disait "soleil, soleil !"
Mon père a changé de travail et nous avons eu une maison ds les prés. Alors là SOLEIL à gogo! Tout est rentré ds l'ordre ,il me reste une très légère déformation sur les cotes .
Maintenant ,c'est la mode de la vitamine D . Bon, évidemment que comme toutes les modes ,il faut en prendre et en laisser.
A BG:
RépondreSupprimerquel talent!