Je déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts avec des sociétés fabriquant ou exploitant des vaccins conformément à l’article L4113-13 du Code de la santé publique
Voici la conclusion de cette saga sur les vaccins.
Vous pouvez reprende ICI dès le début.
Conclusion
Il faut donc se rendre à l’évidence
et admettre que l’on ne sait pas tout au sujet des agents infectieux et que les
bénéfices d’une vaccination généralisée restent pour le moins incertains et
imprévisibles, tandis que ses risques sont importants relativement aux
bénéfices attendus et sont largement sous-estimés en raison de l’organisation de la
pharmacovigilance et de l’affectation des moyens.
La mortalité des moins de 15 ans a
diminué d’environ 40% pendant les 15 dernières années en France. On ne peut pas
en dire autant de celle liée aux maladies à prévention vaccinale, nous avons vu
pourquoi.
La
rougeole, maladie considérée comme bénigne il y a cinquante ans en Europe et
aux Etats-Unis, est aujourd’hui utilisée comme épouvantail, sur la base de
faits dramatisés et tronqués, pour imposer l’idée qu’il n’y aurait point de
salut hors de l’obligation vaccinale.
D’autre
part, la campagne mettant en avant une supposée défiance des populations
vis-à-vis des vaccins est sans fondement dans la réalité et simplement destinée
à préparer le terrain pour cette obligation.
L’idée d’une obligation vaccinale
étendue progresse en Europe. Ainsi, le 20 mai 2017, l’Italie a rendu
obligatoires 12 vaccins pour les nourrissons.[1]
En excluant de cette obligation le vaccin contre la pneumocoque mais en y
incluant le vaccin contre la varicelle, que le CSHPF avait refusé de
généraliser en France il y a quelques années en raison de son très faible
intérêt et le vaccin contre le méningocoque du groupe B, qui présente des
effets indésirables redoutables, comme nous l’avons vu.
L’obligation
vaccinale est extrêmement favorable aux laboratoires pharmaceutiques, qui
bénéficient alors de marchés captifs, sans aucune obligation en contrepartie,
pas même celle d’approvisionner régulièrement ces marchés en vaccins. En cas
d’obligation, les laboratoires pharmaceutiques ne seraient même pas tenus d’indemniser les
victimes d’accidents, et celles-ci seraient indemnisées au coup par coup par
l’Etat, comme c’est le cas actuellement, avec les difficultés que ceux qui ont
été victimes d’effets indésirables graves connaissent bien.
Pour la plupart des vaccins que
j’ai analysés ici, ceux contre la coqueluche, contre le pneumocoque, contre
l’hépatite B, contre le méningocoque, les rapports bénéfice–risque et
coût-efficacité d’une vaccination généralisée est manifestement et fortement
défavorable, en tout cas en France. Seuls les scenarii éternellement optimistes
du Comité technique de vaccination et des experts, s’employant à surestimer les
bénéfices et à ignorer les risques, peuvent faire croire le contraire.
Pourquoi ce fait reste-t-il largement ignoré dans un débat public polarisé entre anti-vaccinalistes et vaccinolâtres ? Parce que ces deux mouvances ont en commun un positionnement essentiellement idéologique et dogmatique qui les empêche de prendre en considération les faits établis scientifiquement dans leur complexité.
L’époque actuelle, héritière de la
révolution industrielle, est marquée par sa technolâtrie et l’illusion que la
technique permettra à l’Homme d’acquérir la maîtrise absolue de son
environnement et de son corps. La mythification des vaccins en est une manifestation parmi d’autres.
La désinhibition modernisatrice, ce
concept élaboré par Jean-Baptiste Fressoz, qui englobe et permet d’expliquer
une grande partie des défis du monde moderne, avec ses catastrophes annoncées
est aussi à l’œuvre, à une échelle plus modeste, pour les vaccins. On le voit à
travers l’exemple des vaccins contre le rotavirus, où des effets indésirables
létaux, qui imposaient le retrait du vaccin au début des années 2000, prêtaient
à discussion et à controverse quelques années plus tard et n’empêchent plus
désormais les experts de recommander chaudement la généralisation de ce vaccin.
La préférence pour le présent,
qu’on peut énoncer en langage courant en disant qu’"un tiens vaut mieux
que deux tu l’auras", est jugée légitime et parfaitement intégrée dans le
domaine de la finance mais est inversée lorsqu’il s’agit de vaccins. Parce que,
à gravité égale, les conséquences d’un effet indésirable grave survenant
immédiatement chez un individu sain sont systématiquement minimisées par les
experts, tandis que les conséquences des maladies, lointaines et hypothétiques
pour les vaccinés, sont dramatisées à l’extrême, comme le montre le cas de la
rougeole.
On n’ose même plus aborder les
questions éthiques et morales, alors que les leaders d’opinion, les experts, en communion parfaite avec
les laboratoires pharmaceutiques s’emploient, avec un franc succès, à faire du
lobbying, afin de banaliser la vaccination qui reste pourtant un acte médical.
Un acte médical dont la dangerosité
augmente et le rapport bénéfice-risque devient de plus en plus aléatoire, au
fur et à mesure que les procédures de mise sur le marché se font toujours plus
« simplifiées » et « accélérées » et que la dégradation du système de surveillance tend à rendre les effets indésirables de moins
en moins visibles.
Les critères définissant le succès
ou l’échec d’un vaccin généralisé demeurent particulièrement flous et ne permettent pas d’envisager la
suspension des recommandations en cas d’échec. Quels sont les critères
d’efficacité et comment les évalue-t-on ? Quel est l’écart entre les risques que le vaccin fait encourir
aux nourrissons et les bénéfices observés qui serait intolérable ?
Personne ne le sait et dans les faits, cet écart se réduit avec le temps et les
nouveaux vaccins. Le rapport bénéfice risque peut même être négatif, sans que
cela entraîne de décision d’arrêt de la vaccination de masse. Ce flou autorise
toutes les dérives désinhibitrices, qui ne manquent pas de se produire et tous
les échecs sont attribués à une cause unique : le défaut de couverture
vaccinale. Les experts, pour leur part, ne sont jamais responsabilisés ou
sanctionnés pour leurs erreurs, jouissant du soutien constant des laboratoires
et de l’oreille attentive des ministres. Ils peuvent donc continuer à agir en
toute irresponsabilité.
Les critères d’efficacité lorsque
des vaccins sont généralisés peuvent aussi changer au gré des déconvenues. Un
jour, le vaccin contre le pneumocoque est présenté comme étant destiné à lutter
contre les infections invasives à pneumocoque. Le lendemain on s’aperçoit qu’il
en augmente la fréquence alors on décide que son véritable
intérêt est de réduire la résistance aux antibiotiques.
Dans notre histoire pas si lointaine,
ce que la raison n’avait pas pu accomplir, la désinhibition au risque, la
naissance du corps expertal le réussit. Mais les experts se sont laissés fasciner
par l’objet technique et par leur propre autorité et ont oublié que la
technique n’était pas la finalité mais seulement un moyen. Désormais, aux biais
idéologiques, viennent se greffer les nombreux conflits d’intérêts savamment entretenus par une industrie
pharmaceutique particulièrement rompue aux techniques d’influence et de
manipulation. Et alors les corps, y compris, et surtout ceux des enfants
peuvent se voir transformer en de simples outils de valorisation marchande.
Les experts d’aujourd’hui, comme
ceux d’autrefois, s’emploient, de par leur entre-soi, de par les rapports
financièrement, politiquement et académiquement fructueux qu’ils entretiennent
avec l’industrie pharmaceutique à
organiser leur propre aveuglement et, par suite, l’ignorance des populations.
Les bénéfices des vaccins sont
rares parce que le risque infectieux est devenu rare. Ils sont fragiles et
transitoires parce que le monde vivant est complexe. La technolâtrie implique
une vision simpliste du monde et
dans le même temps la négation constante des risques que
la technique comporte alors que ceux-ci ne sont pas « accidentels »
mais lui sont consubstantiels.
Lorsque ces vérités commencent à
apparaître aux yeux d’une population plus éduquée, et que celle-ci commence à
s’interroger légitimement, la brutalité de l’autorité expertale éclate et on
cherche à imposer par la contrainte ce qu’on ne peut pas obtenir par la
persuasion dans un mouvement à la fois autoritaire et marqué par l’arbitraire.
La raison n’est pas la
« défiance » ou la « baisse de la couverture vaccinale ».
La raison de cette contrainte est à
chercher ailleurs : dans l’urgence, toujours plus impérieuse, des profits, et
dans l’absence d’arguments rationnels, factuels et scientifiques, capables
d’emporter notre conviction.
Seule la notion d’urgence sanitaire, la garantie d’un bénéfice
majeur de santé publique, pourraient justifier la contrainte que l’Etat prétend
exercer sur les parents en s’octroyant le droit de contourner l’autorité
parentale qui leur est garantie par la loi.
Je pense avoir montré qu’il n’y a
ni urgence, ni bénéfice majeur de santé publique à attendre de l’obligation
vaccinale généralisée à onze vaccins pour les nourrissons.
L'objectif de cet article, n'était pas de décréter que ou si LA vaccination en général était utile ou non, mais de montrer qu'il y avait une large place, restée totalement inexploitée, pour le débat au sujet de l'obligation vaccinale. Et cela en se basant sur des faits établis et sur une approche historique.
RépondreSupprimerLes vaccins doivent être traités comme n'importe quel autre élément de santé publique ou médicament et évalués un par un au regard de leurs coûts, à la fois financiers et sanitaires et de leur intérêt. Et cela relativement à d'autres interventions de santé publique, éventuellement moins coûteuses et plus bénéfiques.
Le moins qu'on puisse dire c'est que le gain qu'apporterait une obligation vaccinale en termes de santé publique est très loin d'être établi. Il en va de même pour la supposée évidence de la nécessité d'employer la coercition pour augmenter la couverture vaccinale qui ne se fonde sur rien.
En tant que médecin, il est déjà difficile d'exercer au quotidien avec des recommandations aussi mal étayées et contestables, cela deviendrait intenable si nous étions réduits au rôle d'exécutants appliquant des décisions absurdes au bénéfice d'entités qui sont étrangères à notre engagement à servir l'intérêt des patients.
Ce qui est préoccupant, mais la vaccination n'est pas le seul sujet, c'est que le débat devienne de plus en plus de l'ordre de l'impensable dans la sphère publique, sur ce sujet comme sur d'autres. Et que les certitudes sur des sujets scientifiques se forgent uniquement à coups d'idées reçues ou préformatées par les services com de Big Pharma indéfiniment répétées et amplifiées par les medias.
Merci ! Reste la difficulté, à bien digérer tout ça pour le reformuler et espérer aider les parents à prendre une décision. C'est pas gagné.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerIl est temps de remercier CMT pour son travail.
Pour son immense travail.
Je suis très surpris par le peu de réactions suscitées par cette série de billets.
Je ne suis pas étonné par le black-out des milieux officiels de la vaccinologie dont l'attitude est celle-ci : ne faisons pas de publicité, espérons que cela ne sera pas lu. Et cetera. Mais surtout : ils ne sont pas armés pour entendre autre chose que ce qu'ils répètent depuis des années. Ou alors : ils en discutent en privé mais ils n'en parlent pas en public de peur de "désespérer" Billancourt et leurs sponsors.
Nous avons analysé ici sur ce blog la faillite des autorités académiques quand il s'agit de prendre en compte des faits qui remettent en cause ce pourquoi ils ont été "élus" experts. PSA, cancer du sein, cholestérol, et cetera. On ne reviendra pas sur les raisons qui sont multiples et variées et qui, malheureusement pour le cerveau des experts, ne sont pas complètement liées à la corruption.
J'avais craint que les antivaccinalistes ne se déchaînent ici mais il semble que l'attitude mesurée de CMT ne leur convienne pas.
Quid ?
Il est temps de réinventer la vaccinologie et de pouvoir en parler, et écrire, dans une atmosphère apaisée. Mais cela suppose que ce qui sous-tend l'utilisation des vaccins, et ce qui sous-tend la médecine en général, soit un peu connu : la philosophie et l'épistémologie, l'anthropologie, la sociologie, mais aussi une épidémiologie qui tienne compte des travaux de McKeown (et des gens qui le critiquent).
Cette faillite de l'enseignement académique explique peut-être le mal être des jeunes internes et des médecins juniors et/ou seniors à appréhender le monde et pas seulement la simple médecine qui est de plus en plus ballottée par le libéralisme, le scientisme et le consumérisme. Sans compter l'arrogance du corps médical et les désirs des patients.
Bonne journée.
Je voudrais moi aussi remercier CMT de nous avoir fait partager son expertise dans ce domaine par cette publication.
RépondreSupprimerC'est absolument remarquable.
Cela apporte à tout un chacun qui se donne la peine de lire et aussi de réfléchir; des arguments à opposer aux "injonctions autoritaires".
En cela, cette publication est très utile.
Chacun constate tous les jours combien, s'éloigner de la pensée "normalisante" et des avis d'autorité; est difficile.
Je reste persuadé que lorsque chacun d'entre nous, et surtout les non médecins auront pris en charge personnellement leur santé en s'informant en dehors des "chapelles"; les discours simplistes et les injonctions autoritaires régresseront.
On peut rêver non?
A nouveau un grand merci à CMT et merci à Jean-claude d'avoir permis cette publication.
Merci pour ce travail clair et précis, avec des arguments objectifs à utiliser dans un débat où l'on entend plutôt souvent ce qui passe par la tête.
RépondreSupprimerJe rejoins Cuzn sur la nécessité d'arriver à diffuser l'information pour que la version de Big Pharma et ses experts ne soit pas la seule entendue et relayée, et pour que les autorités législatives ou exécutives ne plongent tête baissée...
Moi aussi je suis déçu du peu de réactions à cette formidable analyse mais pas vraiment surpris car j'ai constaté depuis longtemps que dès qu'on élève le niveau de l'analyse il n'y a plus personne ou presque. Sur les vaccins et vaccinations la propagande nous a habitué à traiter les problèmes en quelques phrases. Aussi chacun en arrive à croire, y compris les médecins, que c'est ainsi que les questions se règlent.
RépondreSupprimerPrenons l'antivaccinalisme qui formellement devrait désigner ce qui s'oppose au vaccinalisme qui, toujours formellement, devrait désigner l'idéologie de la vaccination et du vaccin. L'idéologie et non pas les vaccins et les vaccinations. Avec ces définitions formelles, CMT et Docdu16 sont tous les 2 antivaccinalistes, il ne devrait y avoir aucun doute.
Comme ils refuseront sans doute cela c'est que le terme antivaccinaliste a pris un autre sens. En fait, c'est le vaccinalisme qui a généré l'antivaccinalisme et qui a tout fait pour lui donner une connotation très négative à tel point que les antivaccinalistes ne veulent pas être désignés ainsi. Pour ma part, je suis évidemment antivaccinaliste, c'est à dire m'opposant à l'idéologie vaccinale. D'ailleurs vu le spectacle donné par le vaccinalisme je ne vois pas comment un honnête homme lucide pourrait ne pas être antivaccinaliste.
Bien sûr il y a antivaccinaliste et antivaccinaliste comme il y a supporter de foot et supporter de foot. Mais l'existence de supporters ultra violents n'interdit pas d'être supporter en montrant un autre visage du supporter comme l'avaient fait les supporters Islandais en France il y a 1 an.
On devrait se demander si le refus de se qualifier d'antivaccinaliste alors qu'on l'est manifestement ne serait pas une victoire insidieuse du vaccinalisme. Pour ma part, oui je suis résolument antivaccinaliste.
Puisqu'une allusion a été faite à l'épidémiologie je me permets d'indiquer ma (tentative de) contribution n°8 au rapport Gradation mis en suivi sur le site du ministère. C'est édifiant !
http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2016/04/09/33643161.html
Manque de réactions ?
RépondreSupprimerJe suis perplexe : lorsque les 'antivaccinalistes' viennent discuter, ils 'viennent polluer le débat' (et il arrive de supprimer les commentaires). Et quand ils ne viennent pas cela ne va pas non plus.
Je ne suis pas antivaccinaliste, je veux juste que mes enfants ne bénéficient pas de cette 'formidable amélioration médicale' et qu'ils fassent seuls leur système immunitaire. Bien entendu nous ne voyageons pas dans les contrées lointaines ou sont présents des virus et bactéries inconnus de notre patrimoine génétique. Personnellement, je pense que la vaccination diminue la capacité du corps à se défendre en ne lui laissant que des ersatz de menaces et le jour ou une vraie menace arrivera ce sera une hécatombe.
Maintenant je ne suis pas entièrement fermé, si un médecin tente de me convaincre de faire le calendrier vaccinal à mes enfants, je pense que le meilleur moyen de me convaincre de son innocuité est qu'il se fasse à lui même le calendrier vaccinal des 2 premières années de vie, au prorata des poids entre lui et un nouveau né. nous suivrions la courbe vaccinal donnée dans les carnets de santé et appliquerions le coef multiplicateur poids_médecin/poids_courbe au nombre de doses. Je pense être tranquille il ne va pas y avoir beaucoup de volontaire pour 17 doses infantrix/prevenar.
Ensuite à l'issue de ses 2 ans, on commencerait peut être à vacciner.
Je refuse de vacciner mes enfants parce que je n'ai plus aucune confiance dans les autorités sanitaires, médicales et politiques. Les scandales se suivent et se ressemblent à un rythme effréné sans qu'aucune mesure sérieuse ne soit prise. Les faits scientifiques sont raillés pour idolâtrer une foi moderne scientistes (50% des publications seraient fausses ou mensongères) les instances juridiques (pole santé) sont une vaste blague dont l'unique objectif est de défendre les intérêts des labos. La science et l'état joue avec notre santé pour leur gros bénéfice, c'est juste criminel. Mais comme c'est une crime en col blanc, ils ne risque rien car nous vivons une justice de classe.
ps : le système anti-spam doit faire fuir une bonne partie des commentateurs en puissance.
Vacciner "au prorata du poids". Savez-vous que le vaccin DTP enfant contient 6 fois plus d'antigènes (la partie vaccinante) que le vaccin dTP adulte prévu pour les rappels. La raison étant que le système immunitaire de l'enfant n'étant pas formé il faut le solliciter beaucoup plus fortement pour créer une réaction jugée suffisante.
RépondreSupprimerC'est pour cette raison que le dTP adulte n'a pas d'AMM pour les enfants. Sinon il aurait pu être utilisé pour palier à la disparition du DTP enfant et éviter l'affaire que vous savez sans doute. Ce dTP avait reçu une autorisation d'utilisation pour les rappels à partir de 6 ans bien qu'il n'ait pas d'AMM pour cet âge.
Le 16 mars 2015 j'assistais aux secondes Assises nationales du vaccin à l'Institut Pasteur de Paris ou, curieusement, GSK était absent. C'était plutôt les Assises Sanofi ... Ce fut probablement pour cette raison que Floret et Perronne, respectivement présidents du CTV et de la commission sécurité des produits de santé du HCSP et qui étaient invités, n'étaient pas venus.
Robert Cohen, l'hyper actif animateur d'Infovac (entre autres) était là pour remplacer au pied levé ...Il dira que les sites antivaccins propagent des affirmations fausses et qu'il faudrait aller les contrer directement sur leur terrain. Un directeur de Sanofi prend alors la parole pour dire "il faudra payer une centaine de jeunes pour faire ce travail".
Sur certains sites dits "antivaccinaux" j'ai pu effectivement constater l'arrivée d'ultra-pro-vaccins qui viennent surtout pour empêcher toute réflexion car ils se rendent rapidement compte qu'ils sont vite à court d'arguments sérieux.
Donc pour ma part, ce que j'ai surtout constaté, et j'ai suffisamment débattu avec eux pour le savoir et connaitre leurs méthodes, ce sont ces mercenaires de la vaccination qui viennent polluer les débats et non les antivaccinalistes même si cela a pu aussi se produire. Mais je doute qu'ils soient des mercenaires.
Cela n'enlève pas ma demande : vacciner au prorata du poids. Si une dose de vaccin est inoffensive pour un bébé de 4 kg, je ne vois pas en quoi 17 doses seraient problématiques pour la santé d'une personne de 68 Kg, déjà protégée qui plus est : quels risques puisqu'elle est déjà vaccinée ?
RépondreSupprimerSi on veut parler plus 'scientifique' (ce qui ferait fuir les anti - ceci étant un poil insultant). la théorie vaccinal est 'on injecte un bout de virus/bactérie ou un matériel amoindri et peu virulent pour que le corps combatte sans trop de risques'. C'est la théorie. En pratique ça ne marche pas : soit le matériel est trop amoindri et pas de réponses (parce que pas de risques), soit il ne l'est pas assez et le risque est énorme d'attraper la maladie dans toute sa virulence. Fermer le ban.
Alors on a inventé une nouvelle théorie : on va continuer avec des matériels amoindris ou partiels en excitant en même temps le système immunitaire. On a mis plein de merde en tout genre pour exciter le SI: le mercure (WTF!) avant de l'interdire et cacher les scandales sanitaires que cela a porté. Maintenant c'est l'aluminium. Et on continue de cacher les scandales sanitaires qui émergent (Alzheimer, fibromyalgie, SEP).
Il n'y a aucune étude à long terme sur les effets d'exciter le SI pour rien. L'explosion des maladies auto-immunes n'est probablement pas étranger à cela. Et je ne parle même pas de l'explosion des maladies chroniques (asthme,allergies...). Bien sur il est si facile de se cacher derrière le multi factoriel, la réponse est antiscientifique au possible.
Il y a d'ailleurs des études sur la différence de santé entre vaccinés et non vaccinés. Les résultats font peur. Évidemment il y a d'énormes biais probablement parce que la population des non vaccinés est probablement plus attentive à la santé et à donc un comportement social favorisant la bonne santé (puisque les déterminants de santé montrent que la médecine est le petit epsilon dans l'équation).
Ah, si on pouvait avoir la même demande de rigueur scientifique avec les médicaments et les vaccins que lorsque l'on étudie les non-vaccinés vs vaccinés : il n'y aurait plus de vaccins. La médecine a été phagocytée par les intérêts privés et toutes les instances sont infectées. un médecin voulant vraiment bien ne peut pas se fier au discours scientifique : il est seul.
A anonyme,
RépondreSupprimerLe vaccin contre la rougeole EST efficace, contrairement à ce que vous dites.
Quant à l’étude que vous évoquez c’est sûrement celle des mouvements anti- vacciinalistes Etats-Uniens. Aucune crédibilité scientifique à aucun niveau.
A tous,
Merci à tous, et surtout à Jean-Claude, mais aussi à BG avec qui ne je suis pas du tout du tout d’accord.
J’aurais dû m’occuper d’animer le débat mais c’est mal tombé pour moi et je n’avais pas vraiment de temps à y consacrer.
Merci aussi à Aurélie Haroche qui a relayé l’article sur le JIM http://www.jim.fr/medecin/actualites/pro_societe/e-docs/vaccination_ou_est_le_probleme__165667/document_jim_plus.phtml ce qui a peut-être permis d’élargir un peu son audience.
Comme tout va très vite sur internet et qu’un évènement chasse l’autre, je répète que cet article est à la disposition de ceux qui voudront s’en servir et nous avions convenu qu’il serait disponible en PDF.
Je ne me considère pas comme experte, mais j’ai des connaissances et je mène une réflexion dont j’essaye de faire profiter les autres.
Bien entendu, ni Jean-Claude ni moi ne sommes anti-vaccinalistes. J’ai déjà dit, et je le répète que qualifier toute personne émettant des critiques fondées vis-à-vis des recommandations sur tel ou tel vaccin d’anti-vaccinaliste est la technique qui a permis jusqu’ici d’éviter tout débat sur le sujet.
Donc BG, vous essayez de nous « récupérer » dans votre camp mais nous n’en faisons définitivement pas partie.
J B Fressoz parle peu du mouvement anti-vaccinaliste au 19ème siècle. Si ce n’est pour dire qu’il était marginal et qu’il a fondé son opposition aux vaccins sur la thématique du risque de dégénérescence de la race humaine et qu’il a été incapable d’émettre des critiques circonstanciées et fondées sur la manière dont l’inoculation vaccinale était évaluée et mise en œuvre, alors que J B Fressoz nous a montré qu’il y avait largement matière à critiquer et même à dénoncer, sur le plan éthique et scientifique.
Les mouvements anti-vaccinalistes d’aujourd’hui en sont les héritiers. Ils sont très minoritaires mais très militants et font beaucoup de bruit mais ne sont pas représentatifs (un peu comme la Manif pour tous).
Ils ne représentent en effet pas les questionnements fondés qui surgissent, surtout dans des populations éduquées, au sujet de certains vaccins , comme je l’ai évoqué dans la partie 2.
Parfois ces questionnement peuvent être dus à une certaine ignorance du sujet, comme le répètent volontiers les experts. Mais généralement la question : « est-ce que ce vaccin est utile pour mon enfant ? » est tout à fait pertinente, et elle recoupe des problématiques de santé publique qui touchent à l’intérêt ou pas de généraliser certains vaccins, donc aux recommandations vaccinales.
...
SUITE
RépondreSupprimerL’opposition aux vaccins des anti-vaccinalistes n’est pas de cet ordre. C’est une opposition de principe fondée sur des craintes irrationnelles et, en cela, les anti-vaccinalistes actuels sont bien les héritiers de ceux du 19ème siècle.
Dans le discours des anti-vaccinalistes les arguments scientifiques se mêlent aux anecdotes comme éléments d’appoint visant à apporter de la crédibilité à un discours dogmatique et ascientifique.
Didier Torny, sociologue du Comité Technique de Vaccination, maintenant dissous et réintégré à la HAS, avait fait une étude intéressante sur le sujet https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00397364/document .
On retrouve la même attitude chez les experts vaccinolâtres. Les éléments scientifiques ne servent qu’à alimenter le dogme sans jamais en questionner les fondements.
Il y aurait beaucoup à dire et à débattre encore.
Mais on ne va pas nous en laisser le temps ni l’opportunité.
Comme je l’ai compris, un décret doit passer annulant les actuelles obligations vaccinales, pour laisser la voie libre à une loi qui rendrait obligatoires (indispensables pour l’entrée en collectivité, mais cela reviendrait au même en pratique) les 11 vaccins recommandés chez les nourrissons, en anticipant sans doute sur l’introduction de futurs autres vaccins « indispensables » qui pourraient être ceux contre le rotavirus, la varicelle ou méningocoque du groupe B.
Le CTV a été donc transféré au sein de la HAS. Ce qui pourrait laisser présager une meilleure évaluation du rapport bénéfice/risque et coût /bénéfice des vaccins.
Mais je ne sais pas pourquoi mais j’en doute un peu, lorsque j’observe la composition de la nouvelle comission technique de vaccination : https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2755844/en/commission-technique-des-vaccinations . Où l’on retrouve l’inamovible Daniel Floret, qui, il y a quelques jours simple membre, a été propulsé à la vice-présidence, avec Christian Saout du CISS, coutumier des réunions alarmistes sur la vaccination en compagnie de représentants de Sanofi.
La présidente, Elisabeth Boubier, infectiologue à Bichat, n’est pas dépourvue de conflits d’intérêts sur la base transparence santé(avec MSD et Pfizer, notamment). Et on la retrouve faisant des annonces un tantinet alarmistes à la presse en 2014, sur la transmission du virus Ebola par la salive https://www.lesechos.fr/16/10/2014/lesechos.fr/0203866744892_elisabeth-bouvet-----on-peut-etre-infecte-par-ebola-via-la-toux-ou-des-eternuements--.htm .
On retrouve aussi Emmanuel Grimprel d’Infovac. Etre membre d’Infovac est déjà un conflit d’intérêt, puisque ce site d’ »information » est en réalité financé par les laboratoires pharmaceutiques. Mais Grimprel a aussi coordonné des essais cliniques pour Pfizer sur le Prevenar 13 https://www.infovac.fr/index.php?option=com_docman&view=download&alias=960-dci-e-grimprel&category_slug=dci&Itemid=384 .
Le changement dans la continuité , en somme.
Mais plutôt vers l’aggravation.
Merci de votre réponse.
RépondreSupprimervous comprenez pourquoi les 'anti-vaccinalistes' ne viennent pas 'discuter' parce que leurs arguments sont rejeté d'un revers de la main.
Le vaccin de la rougeole efficace. ok. qu'apelle-t-on efficace ? il fait produire des anticorps ? ok. dont acte. Et il est utile ? par exemple la sélection des souches en circulation, le report de l'age des malades de la rougeole n'est pas un soucis ? Les rappels en pop. géné. par des rougeoles asymptomatiques (grâce aux bébés qui font la maladie) qui disparaissent laissent une partie toujours plus grande de la population non protégée, mais c'est certain que le vaccin est efficace. Le truc c'est efficace à quoi ? En population général, sur le long terme c'est un grave problème de santé publique que certains épidémiologistes commencent à se poser.
je suppose que le lien entre MMR et autisme est aussi le cas d'anti vaccinaliste avec des études biaisées et mensongères. Pas comme la belle étude scientifique sur le pandemix qui était, elle, un étude sérieuse fait par des scientifiques sérieux, par contre dommage pour ceux qui en ont bénéficié. Comme l'étude qui a prévalu à la vaccination massive contre HepB dans les années 1995, dommage pour les 4000 cas de SEP.
la balance bénéfice risque du vaccin de la rougeole est positive ? à 5 ans ? à 10 ans ? à 50 ans ? faut-il faire un rappel tous les 5 ans ? comment juger de son efficacité si tous les suivis épidémiologiques manquent de rigueur et s'il n'y a aucun suivi de son iatrogénique ? De la foi mais pas de la science.
Non CMT vous n'avez rien compris à mon propos sur l'antivaccinalisme (opposition à l'idéologie vaccinaliste) que l'on assimile avec l'antivaccins (opposé aux vaccins). J'ai voulu faire constater que nous passons les uns et les autres beaucoup de temps à dénoncer cette idéologie vaccinaliste tout en ne voulant pas être qualifiés d'antivaccinalistes !
RépondreSupprimerL'antivaccinalisme ce n'est pas un camp retranché, c'est un mot utilisé par le vaccinalisme pour dénigrer ce qui s'oppose à son idéologie, c'est cela que j'ai voulu vous montrer. On passe son temps à parler des vilains antivaccinalistes sans jamais définir ce qu'est le vaccinalisme et, le cas échéant, qui seraient ces vaccinalistes qui propagent le vaccinalisme. Il y a là quelque chose qui n'est pas très clair. J'ai seulement cherché à mettre les pieds dans ce plat pourri et qui a été pourri par ... le vaccinalisme justement et qui se cache car, l'avez-vous remarqué, personne n'est vaccinaliste !
Mais puisque je suis antivaccinaliste, et je le revendique, citez-moi pour justifier vos propos sur les antivaccinalistes alors que vous savez très bien que mes propos sont au moins aussi techniques que les vôtres et je pense l'avoir plus que montré avec mes commentaires récents parallèles à vos articles.
Mais on ne va quand même pas se disputailler alors qu'en fait on est à peu près complètement d'accord sur l'analyse que vous avez faites et je pense que vous partagez aussi les commentaires que j'ai fait à partir de vos articles en exceptant celui sur le vaccinalisme et qui n'a pas beaucoup d'importance au fond mais, la nature humaine est ainsi faite, que c'est de cela dont on va débattre et non des questions beaucoup plus techniques que j'avais soulevées sur l'épidémiologie.
Ainsi, le vaccinalisme aura une fois de plus gagné la partie en détournant l'attention des vrais problèmes au profit d'une discussion très mineure. C'est moi qui l'ai lancée mais je ne m'attendais pas à une telle réaction car c'était pour moi plutôt un jeu formel et je n'ai évidemment jamais eu l'intention de vous récupérer dans mon camp ! Vous vouliez rire je suppose ? Je ne savais d'ailleurs pas que j'étais dans un camp alors que je fais une recherche solitaire où je préfère parler de la façon dangereuse et ridicule dont l'épidémiologie use des tests statistiques.
Je vais préciser pour régler, je l'espère, cette question qui de toute façon restait latente.
RépondreSupprimerVous dites CMT "qualifier toute personne émettant des critiques fondées vis-à-vis des recommandations sur tel ou tel vaccin d’anti-vaccinaliste est la technique qui a permis jusqu’ici d’éviter tout débat sur le sujet."
Je suis entièrement d'accord avec cela et c'est exactement ce que j'ai dit ou voulu dire, d'une autre façon peut-être. C'est le vaccinalisme qui qualifie toute critique d'antivaccinalisme, on est bien d'accord !
Face à cela il y a 2 réactions possibles :
1- Se démarquer en disant "je ne suis pas comme ces vilains antivaccinalistes que vous dénoncez". Je constate que ceux très connus qui ont adopté cette attitude se font traiter d'antivaccinalistes quand ce n'est pas d'antivaccins. En particulier parmi les tous récents: Henri Joyeux, Romain Gherardi, Andrew Wakefield. Je crois avoir vu passer au début de votre saga un commentaire qualifiant ce blog d'antivaccinaliste.
2- Puisqu'on ne peut éviter cela il y a une autre attitude et c'est celle que j'ai adopté sur le mode "nous sommes tous Charly" : je suis donc antivaccinaliste non par décision volontaire mais parce que cela correspond exactement à mon activité dans ce domaine : je m'oppose à l'idéologie vaccinaliste et je ne suis pas le seul.
Ainsi, chacun pourrait constater que la définition donnée de l'antivaccinalisme ne correspond pas à ce que je fais, je pense CMT que vous serez d'accord avec cela car vous savez ce que j'écris. Conséquence : l'antivaccinalisme pourrait ne pas être ce que l'on veut faire croire qu'il est pour empêcher tout débat. Donc on devrait pouvoir débattre avec les antivaccinalistes...Alors que vous CMT vous dites qu'il est impossible de discuter avec les antivaccinaliste mais qu'avec vous c'est possible puisque vous n'êtes pas ainsi.
D'ailleurs même au 19è siècle on trouve des critiques justes et très sévères de la vaccination antivariolique. Bien sûr, toutes les critiques n'étaient pas fondées mais le vaccinalisme n'a voulu retenir que celles qui ne l'étaient pas, voire qui étaient ridicules, pour se valoriser. Le vaccin est très bien parce que ceux qui l'ont critiqué n'étaient pas bien! En voilà un argument !!!
On a pu entendre la même chose pour les voitures qui rouleraient à 100kmh, l'homme ne pourra le supporter. Ce qui n'est pas honnête, du moins quand on a cherché un peu, c'est de réduire les critiques à celles de ce type.
C'est toujours comme cela, le discours publique ne retient pas généralement les arguments les plus intéressants mais ceux promus par les plus bavards et les plus puissants.
Une somme! On serait heureux que Madame le Ministre qui doit prochainement obtempérer à l'ordonnance du Conseil d'État, ou ses conseillers, la CTV, les membres du Comité d'orientation de la concertation citoyenne sur la vaccination (la commission Fischer, Siegrist et cie) et les parlementaires appelés à se prononcer s'en imprègnent!
RépondreSupprimerBonsoir
RépondreSupprimerJ'ai lu avec attention les différents articles de CMT...Je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas plus de medecins qui s'interroge sur ce projet d'obligation. ..personnellement nous parents ça nous met dans une position délirante. .C'était déjà très compliqué de poser la question de l'intérêt de certains vaccins...Sans se faire traiter det parents malveillant..Mais la ça serait donner le tout pouvoir à la médecine...C'est juste flippant. ..
@Naty
RépondreSupprimerJe me permets de répondre à votre questionnement sur le fait qu'il n'y a pas plus de médecins qui s'interrogent.
Mon avis sur ce point tient à 2 choses :
Lire, s'informer, faire des recherches, prend du temps et demande une volonté pour le faire.
Les médecins dans leur grande majorité n'ont déjà pas assez de temps à consacrer aux patients, sont débordé par les charges administratives, donc à la fin de leurs journées, ils ne veulent pas consacrer encore un peu de temps à lire et avoir un esprit critique.
Par ailleurs, s'interroger et avoir un esprit critique est très inconfortable.
S'opposer à la "doxa" de la société est plus qu'inconfortable, c'est "être montré du doigt" être attaqué par les autorités.
Donc "trop c'est trop".
Pour pouvoir durer, il vaut donc mieux se conformer aux règles qu'imposent la société et il semble bien que cela ne va pas s'arranger dans ce domaine.
Voilà pour moi, deux explications.
C'est de la généralisation, bien évidemment mais dans mon expérience, pas loin d'une certaine réalité.
A BG
RépondreSupprimerJe pense que quand vous vous en tenez à votre domaine de compétences, les mathématiques et les probabilités, vous faites du très bon travail.
Mon explication me semblait assez claire, et je n'ai ps bien le temps de développer encore: est anti-vaccinaliste celui qui parle DES vaccins et de LA vaccination en général en termes constamment négatifs et qui est donc contre le principe même de LA vaccination. Ce que les vaccinolâtres ont en commun avec les anti-vaccinalistes c'est cette pétition de principe qu'on ne peut se positionner que pour ou contre LA vaccination en général. C'est à dire la négation même de tous les principes de la médecine scientifique et de la santé publique.
Une question discriminatoire, je crois, pour distinguer les anti-vaccinalistes de ceux qui se posent des questions (informées ou non, mais poser et se poser des questions relève d'une attitude saine et également d'une démarche scientifique),il y a une question simple qu'on peut poser à la personne qui s'exprime. Cette question est: "pensez vous que Wakefield soit un héros et que le vaccin contre la rougeole provoque l'autisme?".
Le commun des mortels et la très grande majorité des parents qui souhaitent poser des questions au sujet des vaccins n'ont pas la moindre idée de qui est Wakefield.
Mais tous ceux qui se reconnaissent comme membres de l'église anti-vaccinaliste (ou secte devrais-je dire, car l'anti-vaccinalisme est un adversaire non reconnu de l'église officielle des vaccinolâtres) qui a béatifié Wakefield comme saint parmi les saints pour l'éternité, pensent que Wakefield est un héros.
C'est un moyen pratico-pratique simple pour savoir "d'où l'on parle".
Sinon,
RépondreSupprimerMG a parfaitement raison. Le manque de temps explique en grande partie l'apparente indifférence des médecins.
Les médecins sont des gens plutôt pratiques et aussi très occupés: ils ont des patients devant eux et il faut qu'ils leur apportent une réponse. Ils attendent des conduites à tenir simples et tout ce qui est complexe a des chances de les rebuter.
D'où le succès des experts aussi. Car il faut concéder que la vaccination est un sujet complexe et qu'on ne peut simplement pas émettre une opinion si on n'a pas accumulé une masse de connaissances. Les experts sont là et ils ont des connaissances. La tentation est plus que grande de s'en remettre à eux.
Ce qui se passe sur ce blog est un reflet de ce qui se passe dans la société. Rapidement le débat est en train de se polariser entre "experts" du sujet car les autres ne se sentent pas compétents pour émettre des opinions.
Je voudrais que les médecins et les patients se sentent aussi compétents pour avoir des opinions sur le sujet.
C'est aussi une question de démocratie.
Une grand merci pour cette somme et tous ces éléments de réflexion. Peut-être n'y a-t-il pas beaucoup de réactions parce qu'il faut du temps pour assimiler tout cela.
RépondreSupprimerProfane, sans enfants, j'ai toujours regardé avec méfiance le débat "anti-vaccins" contre "vaccinolâtres", ayant beaucoup de mal à accepter les idées complotistes qui sous-tendent les thèses de nombreux antivaccinalistes. J'ai tout particulièrement apprécié les débuts de votre article, qui donne une autre vision du développement de la vaccination et des raisonnements qui l'ont favorisées, sans qu'on ait besoin d'imaginer un conclave de méchants masqués décidant d'asservir le monde.
Certains de vos arguments, comme celui de l'impact négatif à long terme de l'effet de horde m'ont aussi beaucoup donné à réfléchir.
N'étant pas spécialiste, ni des vaccins, ni de l'épidémiologie, ni des stats, il m'est impossible de faire autre chose que "réfléchir et m'informer", et n'ayant pas de décision à prendre pour des enfants, cela ne me pose pas de problème :D
Mais encore une fois, je vous remercie pour cet énorme apport à une réflexion mesurée et basée sur des faits, comme cela devrait être le cas tellement plus souvent !
J'ajoute un merci à cette liste, j'ai conscience de l'énormité du travail accompli et il fera date. Une mise en forme pdf ou ebook à diffuser faciliterait sa communication. S'il y a besoin d'un coup,de main là-dessus dites le moi je peux aider.
RépondreSupprimerAyant été récemment sur les bancs de la fac et notamment assisté à un cours sur les vaccins à destination des internes de médecine générale (sans généraliser à l'ensemble des facs, c'était à Rennes là), force est de constater que le problème démarre dès la formation. Non seulement aucune question ne se posait sur la balance bénéfices risques (c'est que du bénéfice, rien que du bon), mais les études de cas pour animer la session était en grande partie du type : un mère est inquiète des risques allégués des adjuvants aluminium. Quels sont les arguments pour la convaincre de l'inocuité. Une mère refuse le Priorix crt elle pense qu'il rend autoste. Commentla faire changer d'avis ? Ad lib.
Ayant à l'époque déjà lu quelques textes sur ce blog et émettant quelques interrogations, je me voyais régulièrement rembarré avec l'argument ultime : il vaut mieux vacciner en masse que de prendre le risque de (encépahlite rougeoleuse, méningite à méningocoque, hépatite fulminante... au choix). La salle était à 100% pleine de jeune médecins parfaitement formatés et le seul but était de les faire réfléchir aux adaptations du calendrier vaccinal en cas de situation inhabituelle (retards, oublis, terrain particluier) et à argumenter auprès des "sceptiques" pour leur faire avaler la pilule. Un débat donc de degré zéro.
Autre anecdote : j'ai été sollicité pour animer un sujet sur la prise de décision partagée aux Journées de la médecine générale (à Bichat je crois). Les sujets proposés ont ensuite été notés par un collège d'enseignants pour décider de ceux retenus. Le mien a eu zéro. La meilleure note était pour "comment vaincre les réticences à la vaccination". Y'a encore du chemin à parcourir !
« Seules la notion d’urgence sanitaire et la garantie d’un bénéfice majeur de santé publique pourraient justifier la contrainte que l’État prétend exercer sur les parents en s’octroyant le droit de contourner l’autorité parentale qui leur est garantie par la loi. »
RépondreSupprimerMême si vous évoquez la condition de « la garantie d’un bénéfice majeur… pour la santé publique », votre concession est contestable. Cela voudrait dire qu’en cas d’épidémie notamment, l’État pourrait s’arroger tout pouvoir sur l’individu, sur les enfants particulièrement au mépris de l’autorité parentale et de l’article L1111-4 du CSP (loi Kouchner). Même en écartant la perspective d’un abattage systématique des individus contaminés ou susceptibles de l’être comme on le fait spectaculairement, sinon utilement dans le cas d’épizooties (grippe aviaire, vache folle…), il n’en reste pas moins la perspective d’imposer par exemple une vaccination en cas d’épidémie. C’est pratiquement ce qu’autoriseraient les articles L3131-1, R6147-119, L1523-4 (L1311-4), R2324-39, D3111-20 (pour mémoire : variole), R3114-9 (fièvre jaune) du CSP. Or, la vaccination même en cas d’épidémie, a peu de chances d’apporter un bénéfice majeur même pour la santé publique… En effet, s’il s’agit d’une maladie inconnue, il est improbable de disposer d’un vaccin efficace et sûr avant que l’épidémie n’ait disparu ou fait des ravages (en cas de forte létalité). Même s’il s’agit d’une maladie pour laquelle on disposerait d’un vaccin efficace et sûr, dès lors que le nombre de cas et de décès constatés serait suffisamment important (seuil arbitraire) pour justifier le terme d’épidémie ou d’urgence sanitaire, on court le risque par la systématisation de vacciner des individus en incubation (de la maladie en question, voire d’une autre) ou en déficit immunitaire (grossesse, vieillesse…) et le remède s’avérerait pire que le mal. En cas d’épidémie, seules des mesures d’isolement, protection (masques), désinfection sont envisageables tant du point de vue éthique que sanitaire. Et toutes les réserves qu’on peut avoir sur la pratique humaine doivent être envisagées en matière vétérinaire, surtout dans le cas des animaux à destination d’alimentation.
À corriger: "le 20 mai 2017, l’Italie a rendu obligatoires 12 vaccins pour les nourrissons"
RépondreSupprimerEn effet, le gouvernement italien a signé un décret-loi tendant à rendre 12 vaccins obligatoires et exigibles pour l'entrée à l'école, avec contrôle annuel, exclusions, amendes... Mais cela n'est pas applicable sans un vote des parlementaires (passons sur les conditions propres à l'Italie) dans les 60 jours, soit avant fin juillet. les manifestations sont nombreuses et importantes...
Tout à l'inverse, le parlement suédois a repoussé et écarté le 8 mai tout projet de vaccination obligatoire, et le Bundestag s'est opposé le 1er juin à un projet d'exigence de vaccin contre la rougeole pour entrer à l'école.
On peut rapprocher ces diverses décisions des évaluations de la corruption par pays...
Bonjour
RépondreSupprimerC'est très interessant tout ce qui est dit ici...Mais comment va t-on faire en tant que parents si cette loi absurde se concretise..J'ai trois enfants mon aîné à 10 ans cettea année à sa naissance je me suis pas trop posé de question sur les vaccins..Ma deuxième à 6 ans et là je me suis inquiété pourquoi etait-on passé du prevenar 7 à 13..?évidemment ce type de question fait tâche.dans un cabinet médical ..Ça dérange ou pas en tout cas pas de reponse ...Donc pas de vaccins prevenar..finalement je vais voir une pediatre...C'est pire..Au moins ça permet de prendre conscience qu'il ne faut pas poser de question..j'avoue que c'est extrêmement déroutant quand on vient avec son petit loulou..Avec la fatigue ,les nuits courtes ,les autres enfants à gérer ..Du coup pas de prevenar pour la deuxième. .infanrix4 et RoR ce qui me semble déjà beaucoup. ...Je regrette presque le RoR avec le recul ..personnellement j'ai eut c'est trois maladie de la petite enfance car je suis née avant la mise en place de cette vaccination. .Et finalement quand on est enceinte on est bien contente d'avoir des anticorps de ceux dont on est sûre qu'ils tiennent dans le temps pas besoin de rappel...Voilà quand on s'interrogé on a l'impression de partir en croisade....Je ne pensais pas me confronter à ce point au corps médical. .Je peux entendre que les médecins ont beaucoup de travail..Ce qui est vrai car je travaille en lien avec le corps médical mais ce qui est triste c'est de faire culpabiliser les parents qui s'interrogent là où nous avons besoins d'y voir plus clair ..alors pour bâillonner la pensée on va pondre des lois...début juillet je dois inscrire mon fils à la halte garderie .
Si la loi passe il deviendra un danger pour les autres..C'est un vrai casse tête d'aller à contre courant. .
Merci en tout cas pour cet espace d'expression
Un grand merci à CMT pour cet important travail.
RépondreSupprimerA anonyme du 13 juin 2017 à 12:01
C'est en réalité 80% des publications qui sont frauduleuses, et ça n'a rien de conscient de la part des auteurs dans la majorité des cas.
En tant qu'antivaccinaliste radical je continue à penser que non, il n'est pas acceptable de contraindre qui que ce soit à faire quoi que ce soit en raison d'un POSSIBLE quoi que ce soit.
D'aucuns se demandent si l'obligation est justifiable en termes de bénéfices, mais c'est à mon sens déjà aller dans le sens d'un argument de vente (avant de se demander si c'est utile, ne ferait-on pas mieux de se demander si c'est une bonne idée ?) Par exemple, j'ai refusé que soit pratiqué le test de Guthrie sur mes enfants. Pourquoi, alors qu'ils auraient pu en bénéficier ? Parce que je ne suis pas eugéniste et que la possibilité d'un bénéfice ne saurait faire oublier la portée éthique d'un acte médical, si anodin soit-il, j'irai même jusqu'à dire d'autant plus qu'il est anodin. Là le lecteur normal se dit "oh pu...., le type est un dangereux extrémiste irresponsable". Mouais, peut-être, mais http://www.huffingtonpost.fr/jean-gayon/pratique-eugenisme_b_3293243.html .
Sans parler plus avant des modalités alternatives de détection des maladies testées par le Guthrie, ni de son futur élargissement...
Ce qu'il est à mon sens important de prendre en compte, au delà des oppositions sémantiques pro/anti, et même -l'asservissement des populations du tiers-monde étant plus rentable que leur stérilisation (cf vaccin tétanos/béta hcg en Ethiopie)-, au delà des enjeux économiques dont CMT a décrit le si proche horizon, c'est que la santé publique est anecdotique dans la question de "LA" vaccination. Plus encore, l'opinion publique et le degré de connaissance qu'a chacun de la problématique vaccinale ne sont pas importants, dans la mesure où chaque "camp" se concentre sur ses intérêts.
Merci à tous et à JB Blanchard en particulier.
RépondreSupprimerOui,il faudra que je fasse ce qu'il faut pour mieux diffuser ça et je comptais déjà faire un résumé en anglais et en espagnol.
Toute aide technique est la bienvenue parce que c'est mon point faible, Jean-Claude le sait bien.
Ce sera pour l'été mais le texte était urgent puisque dans peu de temps il se pourrait qu'il soit actée qu'il n'y a officiellement plus aucune question à poser ou à se poser sur les vaccins puisque tout serait imposé.
On fait ce qu'on peut, dans notre coin, avec Jean-Claude pour que ça n'arrive pas mais toute aide est la bienvenue.
On vous tiendra au courant.
En tant qu'interne de médecine générale, je suis content de trouver (enfin) une information honnête et pondérée sur la vaccination. Je tiens à vous remercier pour cet immense travail.
RépondreSupprimerJe confirme au passage les propos de J-B Blanc au sujet de l'enseignement de la vaccinologie. J'ai eu l'occasion d'assister récemment à un cours d'infectiologie porté sur la vaccination, adressé aux IMG. Ce cours ne parlait même pas du rapport bénéfices/risques des vaccins mais en ignorait tout simplement les risques. Il s'agissait d'un cours diabolisant toute réflexion vaccinale et de mises en scènes de consultations avec patients sceptiques afin de s'entrainer à les convaincre... Le but était d'apprendre à faire peur aux patients en relativisant les polémiques au maximum.
Bref: nous avons besoin, pour la vaccinologie comme pour tant d'autres domaines, d'un enseignement libéré de conflits d'intérêts et de dogmatisme, d'un vrai échange réflexif afin de pouvoir conseiller au mieux chaque patient que nous soignons, dans toute sa singularité.
Merci encore.
C'est pas très rassurant tout ça !!!!
RépondreSupprimerJe remercie encore une fois CMT pour son travail qu'il faut absolument diffuser à grande échelle mais comment???
RépondreSupprimerJe regrette néanmoins son titre.
L'obligation vaccinale n'est pas une question scientifique!
Elle ne peut pas et ne pourra jamais être légitime. On ne devrait même pas débattre de cela, c'est une atteinte très grave à la liberté individuelle.
Le projet Fisher est un projet totalitaire et liberticide.
On ne peut débattre que de la légitimité du calendrier vaccinal.
Cette nuance est importante car ce titre laisse penser que l'on peut scientifiquement imposer aux gens des actes invasifs contre leur volonté.
A mon sens, pinailler sur la définition de l'antivaccinalisme, c'est retomber dans ce travers que pourtant CMT veut dénoncer en ouvrant le débat.
Je suis très étonnée de sa réponse à BG et de cette notion de camps, ce clivage, comme s'il n'y avait pas suffisamment de difficultés pour se rassembler dans une période aussi grave puisqu'une extension des obligations vaccinales semble dangereusement se profiler.
Je suis devenue "antivaccinaliste"(peu importe le terme ou "vaccinosceptique") parce que je me suis informée et que j'ai compris qu'il n'y avait absolument RIEN qui pouvait justifier de vacciner des enfants (que dis-je des bébés!) contre d'hypothétiques maladies, aussi graves fussent-elles.
La médecine préventive ne peut pas continuer dans cette voie.
On ne sait pas ce que l'on fait en vaccinant des nourrissons (ni des adultes d'ailleurs). Donc on s'abstient.
J'en arrive même à me dire que les gens qui sont contre LA vaccination de principe n'ont peut-être pas tord. Des fois, l'instinct est bon conseiller, c'est une vision du monde et de la santé, de la notion de gestion du risque... On peut rejeter le principe de la vaccination sans forcément rejeter tout ce qui est scientifique et de toutes façons, LA vaccination ne repose sur rien de vraiment scientifique.
Mais de toutes façons, c'est aux vaccinolâtres de nous prouver que leurs vaccins sont efficaces, nécessaires et inoffensifs et non aux sceptiques de prouver que...
Faudrait bien un jour que le débat s'inverse et alors on pourra élever le niveau.
Je raisonne très bien avec l'analyse de BG.
Pour ce qui est de l'étude américaine comparant enfants vaccinés et non vaccinés, CMT dit qu'elle est l'œuvre d'antivaccinalistes américains et que en gros, faut l'oublier.
Angelika KÖGEL de l'institut Koch avait déjà décrit une étude avec des résultats alarmants.
Je ne prends pas ces études pour argent comptant mais comme on n'a pas vraiment de grande science sous la main et que franchement, je me méfie des effets pervers (y compris sur le long terme) des vaccins, jusqu'à preuve du contraire, je les prends en considération. J'attends qu'on me prouve le contraire et je sens que je vais attendre longtemps.
Pour ce qui est du lien entre autisme et vaccin (ROR ou autre), pareil. Je n'affirmerai pas de façon péremptoire que je n'y crois pas. Je ne sais pas.
Quant à Wakefield, je n'ai pas d'avis mais au vue de l'acharnement dont il a été victime, je suis comme pour le reste dubitative...
L'être humain, même le plus scientifique qu'il soit, a des croyances ou des intuitions. Je pense que l'intuition en médecine est très importante.
Tout ne peut pas se justifier par la science car notre méconnaissance est immense, surtout en ce qui concerne le système immunitaire.
Quand je vois le nombre de maladies auto-immunes aujourd'hui, je n'attends pas les résultats d'études qui ne seront jamais menées pour suspecter que les vaccins (entre autres) puissent avoir leur part de responsabilité.
C'est très grave qu'aujourd'hui, les médecins généralistes vaccinent à tour de bras des bébés et des adultes alors que rien ne peut justifier en terme de santé publique de tels actes invasifs.
Anais
Tous ces commentaires me font très plaisir en particulier celui de Marie-Aude et d'IMG . Marie-Aude parce qu'elle est une citoyenne modèle pour moi parce qu'elle s'intéresse au sujet quoique non directement concernée. Elle fait partie de la majorité silencieuse qui pourrait changer les choses. IMG parce que c'est un jeune médecin et qu'il représente l'avenir. Dans tous les métiers il y a une majorité de suiveurs qui font ce qu'on leur dit de faire par routine sans se poser de questions.
RépondreSupprimerJe pense que les vaccins ne sont pas là plaie que certains décrivent mais qu'il faudrait pouvoir les utiliser intelligemment et ne pas se trouver dans l'obligation de fait d'assurer un retour sur investissement et bien au-delà aux labos qui les mettent au point.
Le fait est que la campagne de lavage de cerveau à laquelle nous assistons ces dernières années ne repose sur rien et ne peut pas être justifiée.
Il faut être néanmoins lucide sur le rapport de forces qui existe. Ceux qui ont le pouvoir ont de moins en moins besoin de justifier leurs actes.
Mon ambition reste donc modeste : montrer qu'il est possible de réfléchir sur le sujet. Dès lors qu'on peut réfléchir et qu'il existe des incertitudes une mesure aussi extrême que l'obligation ne peut se justifier.
Bonjour CMT,
RépondreSupprimerMerci pour cette série très instructive et merci à Docteur du 16 de l'avoir diffusée.
Si vous me laissez quelques jours/semaines, je peux m'occuper regrouper et mettre en page les articles sous forme de livret. Dites-moi par retour de commentaire si vous êtes intéressée.
Bonne journée !
Bonjour Kwak
RépondreSupprimerEt merci pour votre proposition. C'est très gentil.
J'avoue que si j'aime faire de la recherche personnelle et comprendre des sujets complexes le service après vente n'est pas ma tasse de thé. Je ne sais pas ce qu'il faut faire pour diffuser un texte.
Jean-Claude me dit qu'il a encore beaucoup de travail pour publier le texte en PDF.
Je pense que je pourrai pousser le militantisme anti-obligation vaccinale jusqu'à proposer à ceux qui le veulent d'envoyer le PDF à leur député.
C'est ce qui me vient à l'esprit pour l'instant.
Bonne soirée
Ce jour, vendredi 16 juin la ministre se dit réfléchir à rendre obligatoires 11 vaccins ...
RépondreSupprimerDans un entretien avec Le Parisien
http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/la-ministre-de-la-sante-dit-reflechir-a-rendre-obligatoire-11-vaccins-infantiles-16-06-2017-7056384.php
il "faut faire oeuvre de pédagogie". "La vaccination ce n'est pas seulement l'intérêt qu'on y trouve soi-même, c'est un enjeu de solidarité, une façon de protéger l'ensemble de la société", a-t-elle dit.
Citation (brute, c'est du copié-collé) de l'une de nos adhérentes : « d'un point de vue communication, je pense que ce genre de déclaration s'apparente à un "je sonde indirectement l'opinion pour voir comment ça réagit et si ça ne moufte pas, en août je vous colle 11 vaccins obligatoires"
RépondreSupprimer"à contrario si ça moufte, je me contenterai de 6" »
Ce que j'avais envisagé dans l'édito de janvier dernier, intitulé La politique de "la porte au nez", ou comment donner l'illusion de s'en tirer à bon compte : http://www.infovaccin.fr/porte_au_nez.html
Si cela peut être utile à quelqu'un, une version PDF (faite dans l'urgence, mise en page à améliorer sans nul doute) est en ligne ici http://www.infovaccin.fr/actu_web.html
Rassurez-vous, c'est fini, je vais essayer de ne plus polluer ce blog et cet article avec des liens vers un site mal famé. Ce serait dommage.
Bonjour
RépondreSupprimerJe viens de lire l'article du parisien. ..Il parle encore en d'une couverturéq vaccinale la plus faible d'Europe..dommage que ce ne soit pas CMT en première page du parisien...Ça donnerait une autre vision des faits. ..
Merci beaucoup à CMT pour ces travaux.
RépondreSupprimerJ'espère que notre nouvelle ministre prend bien la mesure du risque qu'elle prend en voulant rendre obligatoire ces 11 vaccins car, en tant que parent "non expert" (mais qui se renseigne et se documente), le risque majeur est la perte de confiance dans les autorités de santé mais aussi, malheureusement, envers les médecins et pédiatres qui sont les prescripteurs...
Comment1/3
RépondreSupprimerJe suis agacée par les clins d’œil complices et les coups de coude des anti- vaccinalistes qui viennent sur ce blog, en particulier Jackie et BG.
JE NE SUIS PAS VOTRE COPINE !!! Et je préfère ne pas avoir de lecteurs du tout que d’être lue uniquement par des anti-vaccinlistes. Après tout, ce travail, je l’ai fait initialement pour moi-même,pour comprendre pourquoi je vaccinais et si cela avait du sens et je n’ai eu l’idée de le partager que dans un deuxième temps.
Je trouve que les mouvements anti- vaccinalistes contribuent pleinement à l’indigence du débat sur les vaccins. Les anti- vaccinalistes ne font que venir chercher ici des arguments les confortant dans leurs CROYANCES , et ne cherchent pas à comprendre, ce qui est à l’exact opposé de la démarche que je veux promouvoir.
Tous les articles qui sortent dans la presse et sur les blogs qui prétendent argumenter au sujet des vaccins ne font que s’employer à contrer les arguments de l’anti-vaccinaliste de base.
Voici des exemples récents :
Réponse à une maman antivax http://menace-theoriste.fr/reponse-maman-antivax/
Les décodeurs http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/09/16/les-vaccins-sont-ils-vraiment-dangereux-pour-la-sante_4998681_4355770.html
Ou encore le webzine produit par le CNOM sur les vaccins
Tous ces articles et blogs ont bon compte de passer pour des défenseurs de la science et de la rationalité face à l’irrationalité des arguments utilisés par les antivaccinalistes, tout en continuant à promoouvoir l’idée que l’obligation vaccinale généralisée serait rendue incontournable de par la « défiance « des Français envers la vaccination .
Or, les mots ont un sens, et si on peut taxer les antivax de « défiants » il serait plus juste de les taxer d’hostilité ouverte et fanatique envers la vaccination en général.
Tandis que le mot « défiants » ne s’applique absolument pas à ces 40% de parents qui se posent des questions sur certains vaccins, dont je qualifierait la démarche de RESPONSABLE et CITOYENNE. Car tout parent responsable devrait se poser des questions avant de soumettre son enfant à n’importe quelle procédure médicale : de la prescription d’antibiotiques ou autres traitements symptomatiques à la vaccination. Car toutes ces procédures ont quelque chose en commun : elles peuvent avoir des bénéfices mais comportent aussi des risques.
Et peu importe que le point de départ de leur questionnement soit fondé ou non. Aucune question n’est bête et toute question d’un parent doit être perçue comme légitime et signe de la préoccupation que les parents ont pour le bien-être de leurs enfants.
A nous, médecins, de leur expliquer ce que nous savons, de nous informer si nécessaire, et de leur expliquer aussi que la science n’a pas réponse à tout et ne peut pas prévoir l’issue individuelle des procédures médicales.
comment 2 suite
RépondreSupprimerC’était une introduction mais je voulais surtout faire une sorte de « fact-checking » des propos de notre toute nouvelle ministre de la santé, Agnès Buzyn.
Voici l’interview : http://www.leparisien.fr/societe/la-ministre-de-la-sante-agnes-buzyn-veut-rendre-rendre-onze-vaccins-obligatoires-15-06-2017-7055664.php
POINT 1 AB : » Agnès Buzyn. Aujourd'hui, seuls trois vaccins infantiles sont obligatoires (diphtérie, tétanos, et polio). Huit autres, dont la coqueluche, l'hépatite B, la rougeole, sont seulement recommandés. Ce double système est une exception française. Cela pose un vrai problème de santé publique. »
Réponse : est-ce que ce double système est une exception française ? NON
Piernicola Pedicini, député européen et ancien candidat à la présidence du parlement européen a écrit un article sur la vaccination obligatoire en Europe où il a pris la peine de se documenter. Et il s’avère que rien qu’en Europe 15 pays sur 28 ont inclus au moins une vaccination obligatoire dans leur programme de vaccination : https://www.theparliamentmagazine.eu/articles/opinion/should-vaccines-really-be-compulsory « The prevailing choice among EU policymakers is the recommended and not the compulsory approach: 15 out of 30 countries (the EU28 plus Iceland and Norway) have at least one mandatory vaccination within their vaccination programmes, while the other 15 have no compulsory vaccination at all. “
POINT2:AB: Aujourd'hui, en France, la rougeole réapparaît. Il n'est pas tolérable que des enfants en meurent : dix sont décédés depuis 2008. Comme ce vaccin est seulement recommandé et non obligatoire, le taux de couverture est de 75 % alors qu'il devrait être de 95 % pour prévenir cette épidémie.
C’est FAUX. Tout d’abord on doit être précis quand on cite des taux de couverture : on doit dire à quel âge pour quelle année et pour quelle dose. Deuxièmement ce taux ne correspond à rien comme on peut le constater sur le site de l’INVS http://invs.santepubliquefrance.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-prevention-vaccinale/Couverture-vaccinale/Donnees/Rougeole-rubeole-oreillons . Le taux en 2015, dernière année repertoriée, est à 24 mois de 90,5 % pour la première dose et de 78,8% pour la deuxième dose, en constante augmentation. Dans le cadre du plan d’élimination de la rougeole le taux recherché est de 95% pour la première dose et de 80% pour la deuxième.
POINT3 AB : « On a le même problème avec la méningite. Il n'est pas supportable qu'un ado de 15 ans puisse en mourir parce qu'il n'est pas vacciné. »
C’est FAUX aussi. Un ado de 15 ans vacciné à 0 et 6 ans peut mourir de la méningite, et c’est bien en raison de ce constat que les britanniques ont introduit un rappel (ce qui représente 4 doses pour les enfants vaccinés auparavant), à l’adolescence.
Je passe sur les propos généraux qui suivent et qui prêteraient aussi à discussion.
...
COMMENT3 SUITE
RépondreSupprimerPOINT 4 : » Cette obligation pourrait-elle être étendue à la grippe qui a encore tué 21 000 personnes cet hiver ?
Je me pose la question tous les jours pour les professionnels de santé. Je ne comprends pas ceux qui ne s'immunisent pas, ils font courir un risque à leurs patients. On réfléchit à ce que cela devienne obligatoire pour eux. J'en discuterai avec l'ordre des médecins et des pharmaciens. »
Réponse : Je me souviens d’un temps pas si ancien où les profs de faculté se gaussaient des vaccins qui étaient efficaces à moins de 90% et trouvaient qu’ils n’étaient pas dignes d’être utilisés. Cela a bien changé. On cite des chiffres hallucinants de 21000 morts pour la grippe 2016-2017 (« tout augmente ma petite dame » mais surtout le chiffre des morts par grippe) sur la base de modèles. Quand les modèles mathématiques donnent des résultats absurdes il faut commencer à s’interroger sur les modèles . C’est ce que pense Michale Gerdam, directeur de l’unité de prévention et de contrôle des maladies infectieuses à Toronto et ancien membre du MITACS, (programme de recherche canadien chargé de la modélisation d’une future pandémie créé en 2003 après l’épisode du SRAS dû à un coronavirus et bénéficiant d’importants financements publics http://www.mitacs.ca/images/stories/documents/mitacs-ar08-fr.pdf ), lui explique que l’estimation de la mortalité due à la grippe repose sur une série de présupposés.
La formule de base du calcul de la mortalité repose sur la notion de surmortalité ou excès de mortalité observée. Si on simplifie le modèle, dit Michael Gardam, le calcul consiste à dire : le nombre de décès en hiver moins le nombre de décès en été égale à la mortalité de la grippe. Autrement dit le modèle présuppose qu’une large part des décès supplémentaires observés en hiver sont dus à la grippe.
Pour Tom Jefferson, spécialiste de la grippe au sein de la collaboration Cochrane, la modélisation n’est rien d’autre qu’un travail de devinette hautement sensible aux présupposés de celui qui construit le modèle. http://www.cbc.ca/news/health/story/2012/11/22/flu-deaths-crowe.html
Les estimations d’efficacité sur le terrain affichées par l’INVS pour le vaccin contre la grippe cette année, ne sont guère encourageantes : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=web&cd=3&ved=0ahUKEwis96G1xMLUAhXGOhoKHYfABaMQFgguMAI&url=http%3A%2F%2Finvs.santepubliquefrance.fr%2Fcontent%2Fdownload%2F134867%2F484231%2Fversion%2F226%2Ffile%2FBulletin_grippe_S09.pdf&usg=AFQjCNFbrjAhABD_wiJdqv2dFXfe_NC9LQ .
« Efficacité vaccinale
Les résultats préliminaires de l’étude européenne I-Move montrent une efficacité vaccinale modérée contre le virus A(H3N2) en population générale (38% [95% IC: 21 ; 51]) et faible pour les populations à risque (26% [95% IC: 2 ;44]). Elle est estimée à 23% [95% IC: -15 ; 49] chez les personnes de 65 ans et plus. L’étude ré-alisée en milieu hospitalier n’a pas mis en évidence d’efficacité du vaccin (2,0% [95% IC: -52 ; 37]) » ...
comment 4 et fin
RépondreSupprimerET DE PLUS, NON SEULEMENT L’INTERET D’UNE COUVERTURE VACCINALE ENCORE PLUS ELEVEE N’EST PAS DEMONTRE, MAIS IL A ETE MONTRE, EN EUROPE QUE L’ONLIGATION VACCINALE N’AUGMENTE PAS NECESSAIREMENT LA COUVERTURE VACCINALE
Cela a été montré dans le cadre d’un projet très antivax et subversif financé par l’Union Européenne, le projet ASSET : http://www.asset-scienceinsociety.eu/pages/about.
Après avoir étudié les variations dans la couverture vaccinale selon l’obligation les auteurs du projet, des chercheurs en ont tiré les conclusions : http://www.asset-scienceinsociety.eu/reports/page1.html
“This data visualiza0on, showing temporal trends in immunisa0on rates in the EU/EEA
countries in the last years for 3 main vaccines, does not suggest any evident relationship
between vaccinaton coverage and national policies on compulsory vaccina0ons.
Some examples from the graphs confirm this idea. On one side, countries where a
vaccination is mandatory do not usually reach better coverage than neighbour or similar
countries where there is no legal obligation, as one can see comparing both Baltic and
Scandinavian countries. »
Une proposition de loi contraire aux droits élémentaires des parents et à la liberté professionnelle des médecins garantie par le code de déontologie peut-elle décemment et légitimemment être portée par quelqu’un d’aussi notoirement incompétent en matière de vaccins et qui de plus se vante de sa grande proximité avec les laboratoires pharmaceutiques ?
Je ne pense pas.
Je viens de parcourir l'article du Monde signalé par CMT. Il y aurait beaucoup à dire et j'ai déjà dit beaucoup ici. Je reprends ceci :
RépondreSupprimer« Il n’y a aucune relation entre les troubles autistiques et les vaccins... ceux-ci n’ont absolument rien à voir avec les vaccins, comme l’ont prouvé au moins cinq études scientifiques indépendantes depuis 1998. »
Mon commentaire du 5 juin, 18h11 CMT 6 citait une présentation d'une étude publiée en janvier 2017 :
« Autisme : la transplantation fécale améliore les symptômes intestinaux et comportementaux »
“Les preuves s’accumulent de l’influence du microbiote intestinal sur le fonctionnement cérébral. Dans une nouvelle petite étude, des chercheurs américains montrent que rééquilibrer le microbiote intestinal d’enfants autistes par la transplantation fécale améliore non seulement les troubles gastro-intestinaux, fréquents dans cette population, mais aussi les symptômes comportementaux.
Ce fait paraît aujourd'hui pratiquement reconnu : une infection intestinale très importante et chronique peut être en lien avec l'autisme. Cela peut surprendre mais s'explique ainsi : des neurotoxiques libérés par les bactéries intestinales hautement pathogènes franchissent la barrière intestinale puis hémato-encéphalique pour attaquer le cerveau. C'est le premier point très important.
Le second est qu'il peut exister un lien temporel très fort entre une vaccination et l'apparition d'une très importante fièvre intestinale, de quelques heures à 1 ou 2 jours. De multiples témoignages le confirment. Hier soir je regardais des vidéos de témoignages de plusieurs mamans à ce sujet. Toutes racontent la même chose à ce sujet et Luc Montagnier dit lui-même avoir détecté des bactéries chez des enfants autistes par un signal électro-magnétique puis fait confirmer par des analyses classiques. Traités par antibiotiques ces enfants amélioraient non seulement l'infection intestinale mais aussi leur comportement.
Ayant pris conscience de ces 2 éléments, je ne vois pas comment je pourrais soutenir qu'il ne saurait y avoir de lien entre ces vaccinations et l'autisme pour éviter de ne pas me faire taxer d'anti-vaccinaliste, cette dénomination étant pratiquement une injure ! Quant aux ''études'' qui prétendent démontrer l'absence de lien ! Je sais et j'en ai parlé aussi sur ce blog, comment on peut tuer un signal même très fort et même involontairement par incompétence.
De plus, je suis bien obligé de reconnaître que le premier à avoir constaté l'amélioration comportementale en guérissant une infection intestinale très sévère chez des enfants autistes fut Andrew Wakefield il y a plus de 20 ans. Il raconte que le 17 mai 1995 une maman d'un enfant autiste lui téléphone. Il lui répond qu'elle n'a pas frappé à la bonne porte, il est gastro-entérologue, s'occupe du ventre et non de la tête, il ne connait rien à l'autisme... La maman raconte alors les misères multiquotidiennes liées à l'infection intestinale de son fils. « Ce fut le début d'une grande aventure » commentera plus tard Wakefield. Les découvertes actuelles ne datent que de quelques années.
Notre prix Nobel Luc Montagnier l'a bien compris, il était à Bruxelles, aux côtés de Wakefield pour la présentation du film VAXXED « de la dissimulation à la catastrophe ». Quelques années auparavant Luc Montagnier avait réhabilité Jacques Benvéniste qui lui aussi avait été vilipandé au point d'en mourir pour avoir fait la découverte qu'il ne faut pas faire et que Montagnier et son équipe ont vérifié depuis ainsi que d'autres équipes.
Faudrait-il penser que Montagnier aurait complètement perdu la tête pour soutenir ainsi des falsificateurs ? A écouter ses nombreuses vidéos cela ne paraît pas très évident ?
@CMT
RépondreSupprimerAutant je suis admirative de votre travail, autant j'ai du mal avec votre façon de communiquer! Quel dommage!
"Je suis agacée par les clins d’œil complices et les coups de coude des anti- vaccinalistes qui viennent sur ce blog, en particulier Jackie et BG.
JE NE SUIS PAS VOTRE COPINE !!! Et je préfère ne pas avoir de lecteurs du tout que d’être lue uniquement par des anti-vaccinlistes."
On a l'impression que vous avez tellement peur d'être assimilée aux antivaccinalistes que vous ne cessez de vous justifiez pour prouvez que vous n'en faites définitivement pas partie et au final, votre crédibilité en prend un coup.
J'ai lu attentivement les propos de BG et de Jacky et je n'arrive pas à comprendre ce qui vous défrise à ce point. En particulier pour BG qui, il me semble, est un peu au-dessus du niveau (c'est un euphémisme) de l'antivaccinalisme primaire.
On a le droit, après avoir analysé les données disponibles et en fonction de notre conception de la santé et de la médecine, de se revendiquer globalement contre les vaccins proposés par le calendrier vaccinal sans que ça soit assimilé à de la croyance et à de l'antivaccinalisme primaire.
Le bénéfice-risque de l'acte vaccinal avec tel ou tel vaccin est tellement mal connu que la croyance est partout! Vous ne croyez pas au lien entre autisme et vaccins ou entre vaccins et maladies auto-immunes mais vous n'en savez rien en vérité puisqu'on ne connait pas leurs effets à moyen terme ou à long terme! Vous le dites vous-mêmes: vous n'y croyez pas. C'est votre droit. C'est aussi le notre de ne pas vouloir exclure formellement ces liens.
Quand on voit l'explosion des maladies auto-immunes aujourd'hui, on a le devoir de s'interroger. Les vaccins stimulent le système immunitaire, ils sont administrés de plus en plus tôt et en cocktail.
Comment pouvoir affirmer aujourd'hui qu'il n'y a aucun lien?
Les médecins qui veulent pratiquez la médecine en respectant les principes d'Hyppocrate vont nécessairement se diriger vers l'abstention de pratiquer des vaccinations telles que recommandées par le calendrier vaccinal car ils douteront et je les comprend.
Pour moi, la seule justification aujourd'hui à vacciner une personne serait des cas très précis et je n'ai pas de réponse à mes questions.
Faut-il vacciner les splénectomisés contre le pneumocoque? Vous voyez, je suis globalement opposée aux vaccins mais je sais encore douter et m'interroger. Si l'on peut aider à prévenir des maladies graves chez des patients très fragilisés, alors pourquoi pas. Mais sait-on si l'on fera plus de bien que de mal?
J'aimerais connaitre votre positionnement sur le calendrier vaccinal en tant que médecin généraliste.
Quels vaccins vaudraient la peine à votre sens d'être administrés à un nourrisson en bonne santé dans notre pays?
Pour terminer, on se mobilise en ce moment sur le site de Michel de Lorgeril pour lutter contre l'extension de l'obligation vaccinale. Je trouve qu'il est essentiel, plus que jamais, de cesser de se diviser alors qu'on a pour beaucoup un objectif commun: lutter contre la mise en application de ce foutu projet Fisher.
Beaucoup de lecteurs de MDL ont lu votre texte et voient en vous une personne d'envergure pour nous aider dans notre lutte. Et ce ne sont pas des "antivaccinalistes"primaires. Ce sont juste des gens qui réclament la liberté de choisir.
http://michel.delorgeril.info/ethique-et-transparence/onze-vaccins-obligatoires-plutot-que-3
Puisque l'on parle de moyens de diffusion
RépondreSupprimerhttps://www.change.org/p/agn%C3%A8s-buzyn-pourquoi-11-vaccins-obligatoires?source_location=petitions_share_skip
Change.org a su parfois avoir de l'impact aux plus hauts niveaux.
C'est peut être un vecteur intéressant et potentiellement d'action significative.
J'ai mis le lien du dossier de CMT en commentaire de la pétition.
... lequel est noyé dans une masse d'autres commentaires... je vais essayer de faire passer le lien à l'instigatrice de la pétition (si c'est faisable)
RépondreSupprimer@CMT : Etes-vous sûr que la caractéristique la plus importante de la loi préparée par Marisol Touraine est que l'obligation vaccinale soit étendue à 11 vaccins ?
RépondreSupprimerSi je me fie à certains éléments présents dans le rapport Fischer qui est censé avoir servi de référence pour élaborer cette loi, l'extension des obligations vaccinales à 11 vaccins me semble anecdotique. En effet, cette information est la seule qui a filtré concernant le contenu de cette loi ... et elle a filtré en même temps que celle consistant à prétendre que cette extension serait TEMPORAIRE.
Je pense en réalité que cette extension des obligations sert surtout à cacher d'autres éléments présents dans le rapport Fischer :
- EXTENSION des obligations vaccinales avec une mise à jour PERIODIQUE qui se ferait sur « avis du CTV du HAS » (page 30 du rapport : Le futur comité technique des vaccinations de la Haute Autorité de Santé aurait à examiner le statut, obligatoire ou non, de nouveaux vaccins, la liste des vaccins obligatoires n'ayant ni caractère automatique, ni statut pérenne)
- VACCINATIONS EN MILIEU SCOLAIRE (page 33 du rapport, en parlant de la vaccination contre les papillomavirus : l'école paraît le lieu PRIVILEGIE pour promouvoir l'information, mais aussi SANS doute la vaccination)
- EXIGIBILITE des preuves de vaccinations avant l'admission en collectivité (Page 31 : selon ce scénario, tout enfant entrant en collectivité (crèches, garde collective, école …) devrait avoir été vacciné selon le calendrier vaccinal en vigueur, le contrôle étant assuré lors de l'inscription)
- CARNET DE VACCINATION ELECTRONIQUE (PAGE 22 : la généralisation de l'utilisation du CVE permettra de servir de base à la création d'un REGISTRE DE VACCINATION composante indispensable du système d'information et intégrant un recueil exhaustif de l'activité de vaccination nationale en temps réel)
- INSCRIPTION de la vaccination pédiatrique dans la ROSP (Rémunération sur Objectif de Santé Publique, page 20 et 21 du rapport : l'ajout d'un objectif vaccinal pédiatrique va dans le sens de l'incitation à la pratique de la vaccination)
Il me semble que ce rapport propose en réalité que TOUS les vaccins puissent potentiellement devenir obligatoire ... Ce que le rapport Fischer semble suggérer, c'est surtout que LA LISTE DES VACCINS OBLIGATOIRES EVOLUE SANS QUE LE PARLEMENT SOIT CONSULTE. Ce que ce rapport suggère est d'adapter la possibilité de faire évoluer l'obligation vaccinale selon LES DECISIONS DES EXPERTS (mise à jour périodique). Cette idée est cohérente avec l'idée mainte fois revendiquée par Marisol Touraine de supprimer la distinction entre les vaccins "obligatoires" et "recommandés".
Je pense que lorsque Marisol Touraine communique sur la possibilité de rendre obligatoire 11 vaccins, c'est surtout pour orienter les critiques sur une FAUSSE PISTE. C'est juste de la propagande ...
Le rapport Fischer suggère de mettre en place un SYSTEME COMPLET DE CONTRAINTE VACCINALE. En réalité l'idée de simplement étendre l'obligation vaccinale a 11 vaccins ne sert qu'à RASSURER les opposants, tout comme l'idée que cette mesure serait TEMPORAIRE (entre 5 et 10 ans). Il fallait une carotte (un espoir) concernant la possibilité que l'obligation vaccinale soit levée ... la propagande a donc créée cette carotte.
Ce que le rapport Fischer propose, c'est surtout une incroyable association :
- Campagne de vaccination scolaire
- Mise à jour périodique de la liste des vaccins obligatoires selon les décisions du "CTV du HAS"
- Carnet de vaccination électronique
- Exigibilité des preuves de vaccination avant l'entrée en collectivité (ce qui est presque la même chose que l'obligation vaccinale).
La situation est donc BEAUCOUP PLUS GRAVE que simplement faire passer les vaccins obligatoires de 3 à 11, tout en confondant volontairement vaccins et valences ...
Cette analyse est des plus pertinentes, ce qui constitue de nombreuses raisons supplémentaires pour s'opposer au projet.
RépondreSupprimerA Yb,
RépondreSupprimerMerci pour le lien vers cette pétition. La démarche me convient totalement puisqu'il s'agit d'une militante associative et élue de la ville des Lillas en Seine Sanit Denis qui n'est pas anti-vaccinaliste.
Il est dommage que la seule citation qu'elle ait trouvé pour appuyer ses dires soit celle du dirigeant d'un collectif d'associations de "santé alternative". Ce n'est pas ma tasse de thé mais elle ne s'en réclame pas.
J'ai signé la pétition et lui ai adressé un message via twitter.
A anonyme de 8hs
Merci, d'abord, de choisir un pseudo pour qu'on puisse vous reconnaître parce que vus d'ici, tous les anonymes se ressemblent.
Bien entendu vous avez raison.
Il y a une très grande cohérence dans la démarche suivie, et ce, malgré les changements de gouvernement et de ministres. On peut y déceler, probablement, le travail souterrain et puissant du lobbying des laboratoires aqui s'appuie sur les experts tels que ceux d'Infovac.
Avec le fait d'accorder le droit de vacciner à de plus en plus de professionnels (sage-femmes, infirmières, pharmaciens) , d'envisager la vaccination dans les écoles, tout ceci, de manière très cohérente va dans un sens banalisation de la vaccination en général, qui ne serait plus du tout considérée comme un acte médical, devant faire l'objet d'une évaluation pointilleuse du rapport bénéfice-risque, avec des critères précis et clairs et exposant également à des risques. Tout ceci au profit des laboratoires pharmaceutiques.
Le point du rapport qui traite de la possibilité de rendre obligatoires d'autres vaccins sans passer par la loi m'avait échappé.
Mais il me semblait évident qu'on n'allait pas vouloir s'arrêter en si bon chemin. C'est pourquoi j'envisageais, dans l'article, la possibilité que viennent s'ajouter à la liste des vaccins obligatoires le vaccin contre le rotavirus (grosse pression des experts Infovac) et contre le papillomavirus. Mais beaucoup d'autres pourraient suivre. Totalement financés par l'Etat puisque gratuits.
Le flicage par les carnets de vaccination électroniques est aussi une composante désirée de ce dispositif.
Quant à générer des conflits d'intérêts chez les médecins en inscrivant des objectifs de vaccination dans le ROSP...c'est aussi très cohérent avec le reste.
Pour ce qui est des écoles, les professeurs de SVT ont déjà pour rôle la promotion du vaccin contre le papillomavirus qui est inscrite au programme du collège.
Daniel Floret, ancien président du CTV (et vice-président du nouveau CTV)a longtemps cherché un terme une expression , qui signifie dans les faits l'obligation, sans que l'obligation soit évoquée. L'exigibilité pour entrer en collectivité n'est pas une solution très originale, mais c'est celle qui a été trouvée.
Bien vu, en tous cas!
A Anaïs,
RépondreSupprimerCe n’est pas une manière de communiquer mais j’ai deux ou trois convictions auxquelles je m’accroche et la démarche des anti-vaccinalistes m’horrifie. Elle est contraire à peu près à tout ce en quoi je crois.
Vous n’êtes pas sans savoir que l’anti-vaccinalisme est aussi très lié au business des médecines naturelles et que le Pr Joyeux n’est pas un philanthrope.
Les vaccinolâtres comme les anti-vaccinalistes se disputent la foi des croyants qui veulent bien les suivre, qui font masse et qui rapportent de l’argent. Les deux camps utilisent les mêmes méthodes et ne font pas appel à l’autonomie de pensée mais à la peur et à une pseudo-rationalité de façade.
La dernière chose dont j’ai envie pour l’avenir ce sont des armées de zombies suivant comme un seul homme leur gourou. Quel que soit ce gourou.
Faut-il vacciner les splénectomisés ? C’est ce qu’on appelle vacciner les groupes à risque. Cela permet, en concentrant la vaccination sur un groupe limité plus susceptible d’avoir une maladie ou une forme grave de cette maladie, d’optimiser le rapport bénéfices-risques. Cela ne fait pas appel à la notion d’immunité de groupe. Cela se discute au cas par cas.
Quels vaccins vaudraient la peine chez le nourrisson?
Vous voulez dire, je suppose, en vaccination systématique.
C’est une question difficile à trancher. Il semble raisonnable de se concentrer en priorité sur les maladies qui circulent encore et pour lesquelles il n’existe pas de traitement.
Dans ma pratique courante, je procède plutôt par élimination, sachant que je suis une population qui n’est pas franchement représentative des français moyens, c'est-à-dire des enfants immigrés de première ou deuxième génération.
En l’état actuel de mes connaissances, j’explique le défaut d’utilité du vaccin contre l’hépatite B, le peu d’intérêt du Prevenar pour des nourrissons nés à terme en bonne santé et je refuse de faire le vaccin contre la méningite à méningocoque C, sauf appartenance à un groupe à risque (drépanocytose majeure par exemple). En cas de doute, je m’informe. Mais je n’ai pas toujours le loisir de donner de longues explications à des publics non demandeurs qui ne parlent souvent pas bien le français.
C’est compliqué de travailler quand les recommandations ne sont pas correctement établies, par des personnes indépendantes, sans conflits d’intérêts idéologiques ou financiers.
Quant à BG, il peut se montrer très rationnel et rigoureux en tant que mathématicien, et totalement irrationnel, mais aussi très crédule, quand il sort de ce cadre.
Merci CMT d'avoir pris le temps de me répondre (même si je n'ai pas vraiment de réponse à mes questions...).
RépondreSupprimerJe voudrais tellement pouvoir agir pour que ce foutu projet Fisher n'aboutisse pas...
Je ne veux pas vous mettre la pression mais c'est de gens comme vous dont on a besoin!
Vous avez fait un énorme travail mais comment alerter les gens massivement?
J'ai fait suivre vos écrits à tout mon carnet d'adresse, en ai reparlé à mes amis médecins mais ... comme dit Isabelle Chivilo (qui est venue s'exprimer sur le site de Michel de Lorgeril), les gens n'ont pas le temps, c'est compliqué malheureusement.
Chacun fait dans son coin, du mieux qu'il peut mais l'union fait la force, non? Comment se regrouper pour faire un contre-pouvoir?
NB: Mr Joyeux n'est pas du tout antivaccinaliste, par contre, je pense qu'il n'a pas tout compris à la problématique vaccinale (en vrai, il connait très mal le sujet) et sa pétition est pour moi hors-sujet... pour ce qui est du buiseness, maybe...
La matière vivante, humaine, animale et végétale est étudiée uniquement par rapport à ses composantes chimiques, biochimiques et biologiques. Ce qu'on appelle la science considère comme allant de soi qu'il ne saurait y avoir d'autres composantes. Or c'est faux ! Il y a aussi la composante vibratoire qui est invisible et pourtant présente. On ne peut nier notre sensibilité aux sons, même les vaches produiraient un meilleur lait quand elles entendent du Mozart.
RépondreSupprimerIl est vraisemblable que toutes nos cellules, voire composants cellulaires sont animés par des vibrations stationnaires, des respirations d'amplitudes imperceptibles mais réelles, que les perturbations de santé se traduiraient pas des perturbations de ces respirations cellulaires et qu'en rétablissant les bons rythmes on pourrait rétablir la santé. A condition cependant que le déséquilibre ne soit pas trop important. Il ne faudrait donc pas le laisser s'installer et s'amplifier, comme pour un bâton tenu en équilibre sur un doigt.
Luc Montagnier dit que les bactéries ont une signature électromagnétique et qu'il est possible de détecter leur présence par résonance vibratoire. On peut certainement faire beaucoup plus. On ne peut par exemple prétendre qu'il serait imposssible de neutraliser un pathogène par un champ vibratoire adéquate ou d'apaiser une inflammation ou même de guérir un cancer de la peau puisque cela a déjà été réalisé. J'avais envoyé des photos à ce sujet il y a environ 2 mois au docteurdu16.
Un grand laboratoire pharmaceutique producteur de vaccins se déclare leader dans LES sciences de la vie. Des sciences de la vie amputées d'une composante essentielle sont-elle LES sciences de la vie ? Devant un tribunal on doit dire rien que la vérité mais toute la vérité. Une science partielle est-elle LA science ?
Les produits ainsi élaborés résultent d'un peu de connaissance et de beaucoup d'ignorance. Si on en savait davantage on ferait autrement. On en sait davantage et on pourrait certainement faire autrement si on voulait s'en donner la peine. Mais on le sait aussi depuis longtemps car cela fut maintes fois constaté, les recherches et applications dans ce domaine ne sont pas vraiment facilitées (c'est un euphémisme) et sont systématiquement occultées au profit du tout biochimique et biologique (pas au sens du produit bio ...).
Les médicaments comme les anti-inflammatoires et les vaccins sont le fruit d'une recherche unijambiste qualifiée de scientifique en raison de sa grande complexité. On veut en imposer la consommation forcée à l'humanité toute entière et d'abord aux nourrissons qui en sont son avenir. C'est une folie car ces produits ne correspondent pas à la vraie nature de la matière vivante.
On veut faire croire à tous que la matière vivante ne serait que chimique, biochimique et biologique en occultant une composante essentielle de cette matière vivante. Il est vrai aussi qu'il faudrait de nouvelles équipes avec des chercheurs ayant une toute autre formation que celle des biologistes en place et qui, plus ou moins inconsciemment font une obstruction passive. C'est pourquoi ces recherches doivent être conduites ailleurs. Mais elles ne bénéficient pas des mêmes crédits bien sûr et n'auront pas les mêmes facilités pour être proposées aux populations.
C'était moi l'anonyme de 8hrs ...
RépondreSupprimerIl y a 3 points supplémentaire sur lesquels je voudrais porter votre attention :
1 - Plus on concentre les vaccins sur un âge faible, plus on réduit le nombre d'intervenant potentiel concernant la décision de vacciner ...
Si l'on vaccine un nourrisson, ce dernier ne donne pas son point de vue, il n'y a que les parents qui peuvent opposer un refus à la vaccination. Si on vaccine un adolescent, celui-ci est tout au moins partiellement décisionnaire, en plus de ses parents. Il est donc intéressant pour Big Pharma de concentrer les vaccins sur l'âge où les enfants ne sont pas décisionnaires ... L'exemple le plus évident qui pourrait illustrer mon propos est de le développement de la vaccination contre l'hépatite B qui a été intégré au vaccin faussement obligatoire à ce jour Infanrix Hexa (Hexyon, Vaxélis) alors même que cette vaccination Hépatite B a créée la polémique lors des campagnes de vaccination scolaires de 1994.
2 - En vaccinant massivement le personnel de santé, on réduit mécaniquement les chances qu'il y ait dans ce personnel des professionnels qui sont méfiants envers la vaccination ...
3 - Le carnet de vaccination est un élément de contrainte fondamental, notamment dans le cadre d'une obligation vaccinale élargie, sur les patients, mais AUSSI sur le personnel de santé. Avec la généralisation du carnet de vaccination, on disposera d'un nouveau moyen de surveillance pour traquer les personnels de santé qui ne vaccinent pas suffisamment. Si l'on ajoute à cela, ce formidable outil de corruption qu'est la ROSP, je crains malheureusement que nos bambins n'aient plus beaucoup de chances d'échapper à la piqûre ....
Je pense de plus en plus que ceux qui relaye cette idée que notre ministère rendrait 11 vaccins obligatoires se font manipuler.
Je ne suis pas sûr que si l'on veut mener une action contre le projet fou qui est censé avoir été inspiré par le rapport Fischer, la meilleure méthode soit de discuter "scientifiquement" de l'intérêt de la vaccination obligatoire.
L'obligation vaccinale est une violence collective. L'obligation vaccinale nie l'humanité des individus concernés. L'obligation vaccinale supprime la possibilité pour les individus de bénéficier d'un moyen de pression pour obtenir des informations fiables sur la vaccination. L'obligation vaccinale est une hérésie absolue dans une société qui condamne fort justement le viol. L'obligation vaccinale est INDEFENDABLE, car elle propose d'institutionnaliser une brutalité qui concerne des individus qui ne sont coupables d'aucune faute ...
Un dernier point : Pour leur rentabilité, les laboratoires ont intérêts à développer des vaccins, parce que c'est le seul et unique médicament dont les ventes n'ont pas à être corrélée à la fréquence concrète des maladies...
RépondreSupprimerEt concrètement, les sociétés de biotechnologies sont actuellement très nombreuse à développer massivement des vaccins, ou des produits immunologiques (anticorps monoclonal) ce n'est pas un hasard :
http://www.boursorama.com/bourse/actions/secteurs.phtml?SECTEUR=4573 (on peut vérifier l'activité de chaque société en cliquant sur le nom de chaque société et en allant sur la rubrique "société").
Je crois réellement que l'on en train de se préparer un nouveau système de gestion des vaccinations qui est réellement TOTALITAIRE. Si cette loi passe, elle représentera un précédent dont Big Pharma pourra s'inspirer pour imposer d'autres traitements obligatoires, en utilisant notamment l'idée que pour sauver la sécurité sociale, il faut prendre un maximum de traitement préventif. Cette idée est d'ailleurs cohérente avec la volonté annoncée de notre nouveau président de mener une "révolution de la prévention". L'étape suivante pourrait consister à obliger les individus de faire connaître en temps réel leurs paramètre biologique peut-être pour bénéficier d'une remise concernant les cotisations à verser à la fois auprès de la sécu et auprès de la mutuelle complémentaire (déjà obligatoires pour les salariés)... finalement, cette idée n'est guère éloignée de celle des assureurs automobiles qui demandent d'installer un outil électronique de surveillance de la conduite, afin d'accorder une remise sur la cotisation.
A Marty
RépondreSupprimerVous avez en partie raison mais vous vous laissez emporter par votre imagination.
Bien sûr, l'obligation vaccinale est une forme de violence symbolique.
Mais de tous temps les groupes dominants ont voulu croire et faire croire que leurs propres intérêts étaient équivalents à l'intérêt général.
J'ai fait part, sur twitter, d'une fuite de données d'une société privée américaine mettant sur la place publique (un serveur Amazone non protégé) un véritable portrait de 200 millions d'américains construit à partir de données croisées tirées de plusieurs sources différentes. Non seulement les personnes étaient identifiées mais, apparemment, leurs goûts, leurs préférences polituqes et autres étaient détaillés. Cela pour répondre à une commande de partis politiques en vue des élections. Donc, Big Brother est déjà là.
Le reste de vos propos reste plutôt spéculatif. Le problème du carnet de vaccination électronique, qui est du flicage, on est d'accord, c'est aussi que ça va coûter très cher (voir DMP).
Paradoxalement (mais pas tant que ça, car c'est bien de pouvoir qu'il s'agit), ce sont des gouvernements très "libéraux" qui prennent des mesures très cohercitives et attentoires à la vie et aux libertés privées.
Chaucun fait son travail:les sociétés privées cherchent à gagner de l'argent, les élites économiques cherchent à accroître leur pouvoir...
Faisons notre travail de citoyens en nous informant et en agissant et prenant position quand c'est nécessaire.
Mais restons factuels.
L'obligation vaccinale n'est pas toujours qu'une violence symbolique.
RépondreSupprimerVoici comment un historien Paul Greenough rapporte le déroulement des vaccinations antivarioliques dans un village, une véritable attaque militaire et biologique :
« La méthode standard d'endiguement demandait de connaître les contacts et prenait beaucoup de temps. Nous avons voulu restructurer l'endiguement pour qu'il ne dépende pas d'un interrogateur bien motivé et talentueux. Pour ces raisons nous avons abandonné l'approche par contact spécifique au profit d'une intense vaccination locale en anneau. Traduit dans le contexte du Bangladesh l'anneau était le village. »
Cette mesure donnera lieu à des pratiques ''quasi militaires'' où les vaccinateurs n'hésiteront pas à enfoncer les portes quand elles étaient fermées, à vider les femmes et les enfants de leur lit ou des latrines et à les vacciner de force selon ce que rapporte cet historien. Le texte est tellement fort et incroyable que je préfère le laisser en anglais plus loin ...
Cela a été rapporté par un historien Paul Greenough , historien de l'Inde moderne qui s'est penché sur la campagne d'éradication de la variole en Inde dans un document intitulé [1]:
« Intimidation, coercition et résistance dans l'étape finale de la campagne d'éradication de la variole en Asie du Sud - 1973-1975 »
Page 635 colonne 2 :
Il distingue 2 phases dans la pratique de la vaccination des contacts :
1- Au début on ne vaccinait pas les contacts quand ceux-ci apportaient la preuve d'une vaccination un peu ancienne pratiquée avec succès et sans doute aussi s'ils avaient déjà fait la variole.
2- En 1973 ce critère restrictif sera supprimé afin de gagner du temps en évitant d'avoir à discuter avec les habitants dont les étrangers qui participaient aux campagnes ne connaissaient pas la langue : tous les habitants du village seront alors systématiquement vaccinés.
Grenough page 635, colonne 2 - 636 colonne 1 :
Opération vaccinale ou militaire ?
« The actual application of containment so defined, however, often produced chaos in the affected villages.
The initial stage in the evolution of a coherent containment policy was marked by an almost military style attack on infected villages . . . . In the hit-and-run excitement of such a campaign, women and children were often pulled out from under beds, from behind doors, from within latrines, etc.
Almost invariably a chase or forcible vaccination ensued in such circumstances ... We considered the villagers to have an understandable though irrational fear of vaccination ... We just couldn't let people get smallpox and die needlessly. We went from door to door and vaccinated.
When they ran, we chased. When they locked their doors, we broke down their doors and vaccinated them. »
{Quand ils couraient, nous les pourchassions. Quand ils barricadaient leurs portes, nous fracassions leurs portes et les vaccinions.}
Évidemment de telles méthodes engendrèrent des résistances et des protestations !!! Quand on réalise que ce furent justement ces vaccinations forcenées qui, loin de protéger la population de la variole, exacerbèrent les épidémies on pourrait être pris de vertige ...
[1] http://archives.evergreen.edu/webpages/curricular/2007-2008/globalhealth/files/globalhealth/Greenough%20Intimidation%20in%20South%20Asian%20Smallpox.pdf
@CMT : Merci pour votre réponse.
RépondreSupprimerVous savez qu'avant de m'intéresser à ce sujet "vaccin", notamment au travers de la lecture des 2 livres de Michel Georget et des articles de Marc Girard, je me suis intéressé aux questions de surveillance de masse.
Des gens ont tenté de nous avertir de ce que certains politiques étaient capables de faire : Edward Snowden, Julian Hassange, la Quadrature du Net, le Parti Pirate (qu'il faut contacter à mon avis sur cette problématique vaccins obligatoires). La réalité qu'ils ont décrit paraissaient hallucinantes ... on aurait pu se dire que ça n'arriverais jamais en France, au final un gouvernement socialiste a voté la loi de programmation militaire, la loi sur le renseignement, l'état d'urgence permanent, l'assignation à résidence d'individus qui ne voient pas de juges, etc.
Auparavant la Californie a voté les lois SB277 et SB792, ça paraissait incroyable qu'une chose pareille arrive en France ... Au final on a eu le rapport Fischer et aujourd'hui une ministre de la santé qui propose que l'on vote une loi préparée par le précédent gouvernement qui est censé avoir été élaborée selon les préconisations de ce rapport.
Pour l'instant, AUCUNE INFORMATION SERIEUSE n'a été communiquée sur le contenu de ce rapport.
IL est impossible que l’enchaînement des actions du ministère de la santé depuis 2014, voir avant (chapeau du HCSP sur l'évolution de la politique vaccinale en population française => rapport Hurel => Rapport Fischer et maintenant, volonté d'Agnès Buzyn de faire voter la loi préparée par M Touraine) ne connaisse comme simple aboutissement que l'extension des obligations vaccinales à 11 vaccins (qui serait juste temporaire durant 5 à 10 ans).
J'ai l'impression d'assister très exactement sur la question vaccinale aux mêmes enchaînements d’événements que sur la question de la surveillance de masse ! La mécanique de la propagande est très exactement la même, notamment en exagérant systématiquement la gravité d’événements pourtant anecdotiques (les cas de rougeole ou des femmes musulmanes qui se baignent habillée). Je crois que nous ne sommes décisionnaires sur rien dans l’enchaînement de ces évènements.
Le carnet de vaccination électronique tel qu'il est préconisée par le rapport Fischer est un flicage hallucinant, puisque ce carnet serait centralisée auprès de l'assurance maladie ... en comparaison le carnet de vaccination électronique tel qu'il existe aujourd'hui (sur le site mesvaccins.net) est simplement un service proposé par une entreprise privée.
Juste pour rire un coup, voici le site concernant la "conduite connectée" (un incroyable piège à cons) de Allianz : https://www.allianz.fr/assurances-automobile/conduite-connectee.html
Demain, je pense que le DMP pourra servir à renseigner l'assurance-maladie sur les paramètre biologique des individus. Les données santé sont des données personnelles ... mais si demain, la mutuelle propose des remboursements plus importants (ou des baisses de cotisation) en acceptant de confier ses données santé à une "application smartphone", ne sera-t-on pas sur le même schéma que celui proposé par Allianz ?
Si l'on accorde des remises aux gens concernant certains services en ligne, ils sont fréquemment prêts à accepter cette intrusion dans leur vie privée... et ils se trouvent malin !
Amicalement,
Marty
A Marty,
RépondreSupprimeren effet, on utilise l'avidité jamais totalement asouvie des consommateurs que nous sommes pour, petit à petit, restreindre nos droits élémentaires et accroître le contrôle sur nos vies.
Le problème ou le piège si on veut, dans ce type de démarches c'est que nous voyons le bénéfice à court terme pour nous en tant que consommateurs (un bon gratuit pour ceci, un jeu, un service) mais pas les conséquences à long terme pour nous et l'ensemble de la société.
Autre chose.
Visiblement les laboratoires sont déjà en train d'essayer de mesurer l'impact de la future obligation vaccinale sur le business, par exemple en sondant les services de PMI .
Nous avons, médecins de PMI, reçu la sollicitation suivante, par mail ou téléphone:
Docteur,
Nous réalisons actuellement une étude sur la vaccination pédiatrique de manière générale et plus particulièrement en PMI.
Seriez-vous susceptible d’y participer en sachant qu’il s’agit d’une réunion le lundi 26 juin de 20h00 à 22h00 dans le centre de Lyon.
Pour vous remercier de votre participation, nous vous remettrons un chèque d’un montant de 240 euros.
Si vous êtes d’accord pour nous répondre, nous aurions quelques questions à vous poser au préalable pour vérifier que vous correspondez bien au profil recherché... de la part de l'IFOP.
La réponse de notre directrice n'a pu que me faire plaisir:
"Bonjour,
Etant médecin de la fonction publique, il ne m'est pas possible de participer à une enquête rémunérée vraisemblablement commandée par un laboratoire.
En effet , je me dois de n'avoir aucun lien d'interet avec l'industrie pharmaceutique.
Bien cordialement,"
A bon entendeur...
@CMT : Big Pharma ne peut pas aller trop loin quand même. S'il commence à y avoir des violences, du personnel défaillant dans les professions médicales, c'est son image qui risque d'en prendre un coup.
RépondreSupprimerBig Pharma a un budget communication parce qu'il tient à son image auprès du grand public. Finalement, c'est peut-être ça la seule limite à l'appétit de ceux qui veulent imposer l'obligation vaccinale ; que les responsables marketing s'affolent sur des troubles sociaux, des polémiques incessantes sur les conflits d'intérêt de ses experts, des scandales sanitaires qui ne sont pas étouffés dans les délais ...
Fischer ne veut pas discuter quand il se fait tancer par Jacques Bessin de l'UNACS : https://www.youtube.com/watch?v=l51c6Ba5gMk Pendant combien de temps ces "experts" peuvent-ils résister à ce genre d'attaque ? On est guère éloigné de la violence physique, on sent que ça peut s'emballer.
Les campagnes de vaccination massive qui ont échouées marquent les esprits (H1N1, Hépatite B). Peut-être sommes-nous simplement dans un cycle favorable dont veut profiter Big Pharma, pas certain que ce cycle dure si leur réputation est trop sévèrement entâchée. Finalement, la seule obligation vaccinale qui ne choque pas est l'obligation DTP ...
Plus récemment, il y a eu d'importants troubles en Algérie où le gouvernement a menée une campagne de vaccination Rougeole - Rubéole (sans oreillon, je crois que c'était un vaccin indien) : http://www.liberte-algerie.com/actualite/vaccin-r-r-la-communication-tardive-de-la-sante-265777
Big Pharma essaie d'avoir des informations pour savoir comment annoncer ses choix d'attaquer la liberté la plus fondamentale des familles en MINIMISANT les réactions des médecins ... Big Pharma veut être prudent, c'est peut-être pas une si mauvaise nouvelle.
En tant que parent, il y a une question que je me pose : pourquoi n'y a t'il pas de débat réel et télévisé dans lequel il y aurait des personnes issus de cursus scientifiques et de points de vus divergents à propos des vaccins? Franchement si la ministre de la santé était capable de faire celà, il me semble qu'elle pourrait prouver sa bonne foi quand à la décision concernant les vaccins. Car c'est vrai qu'à ce sujet, on peut trouver tout et son contraire.
RépondreSupprimerAvouer que comme tous médicaments il y a des effets secondaires et donner des données chiffrées concernant les avancées positives de certains vaccins, expliquer leurs choix... tout celà me semblerait bien plus constructifs et pour ma part, je reste extrêmement septique vis à vis d'un certain nombre de vaccination, elle pourrait peut être me convaincre.
Le fait d'imposer me semble clore le débats ne laissant pas de places au objections, aux peurs fondées ou non etc... Pour moi celà continu d'entretenir les théories du complots, les grands méchants pourris jusqu'au trognon... Pourtant nous ne sommes pas dans un monde manichéens. La plupart des gens font de leur mieux, l'argent est certe un moteur mais j'ai l'impression que nous sommes dans une période ou plus personne n'a confiance en qui que se soit (tout le monde est avide d'argent, tout le monde est méchant... C'est tellement facile à dire et compliqué au quotidien!)La priorité serait de rétablir la confiance.
Que mme Buzyn étaye ses propos quand elle dit qu'il est nécessaire d'avoir des liens avec les labos... Peut être que celà peut être explicable à certains niveau... Bref, pour moi, si elle veut vraiment se démarquer des prédécesseurs, qu'elle ose venir devant les français, qu'elle ose ouvrir le débat, écouter leurs objections, expliquer et aussi ECOUTER. C'est vrai qu'à l'issu de ce débat il y aura toujours des septiques, il y aura toujours des personnes complètements conquises mais je pense qu'une majorité de parents actuellement septiques ont besoin d'explications. Et il me semble qu'après les divers scandales médicamenteux se serait un préalable de s'expliquer pour obtenir et garder un minimum de confiance en leur bonne foi...
Ce que je ne comprend pas, il est dit que la défiance des français augmente, la logique ne serait elle pas de donner confiance? De s'expliquer?
Pourquoi n'avons nous pas eu de retours réels concernant le débat citoyen? Moi j'ai juste l'impression que c'était plutôt un sondage et un appel aux anti pour pouvoir se donner des raisons de rendre obligatoire tous les vaccins... Mais est ce ainsi que l'on redonne confiance? Si elle étend l'obligation, la pilule aura du mal à passer et sincèrement je pense qu'elle va entretenir des doutes, continuer à alimenter théorie du complot, à donner du grain à moudre aux anti...
Les questions resteront sans réponses et les doutes persisteront...
C'est juste mais elle va mettre certains parents dans une belle merde si je puis me permettre. .Pas de ceux qui sont forcément dans l'opposition mais de ceux qui n'ont pas attendu les pouvoirs publics pour s"informer...Il n'y a pas seulement les pro et les anti entre deux il y a les autres...faudra t-il choisir un camps?
RépondreSupprimerEn quoi quelqu'un qui estime que les bénéfices-risques des vaccins que l'on (pro/im)pose à ses enfants ne sont pas en faveur de l'inoculation est automatiquement un anti et/ou un théoricien du complot ? C'est un peu fort de café. C'est la même chose que dire que le médecin qui propose un ROR parce qu'il estime que les bénéfice pour CE bébé sont plus importants que les risques est un vaccinolâtre.
RépondreSupprimerCe qui manque cruellement (au moins en france) est de la recherche _publique_ financée par l'état et loin des mains des grands labos. Il y a eu de très nombreuses études qui montrent que la proximité avec un labo influe automatiquement sur le comportement, même en absence de corruption active et/ou passive.
Ce qui manque ce sont des instance de contrôle qui font leur simple travail. Actuellement il semble que leur objectif est d'étouffer le plus longtemps possibles les scandales sanitaires afin que le business continue (ou pour ne pas affoler la population). Qu'il y ait quelques morts de plus, lorsque l'on travaille sur excell ce n'est qu'un chiffre de plus dans une colonne.
Ce qui manque c'est une VRAIE pharmcovigilance, celle que l'on réforme à chaque scandale qui éclate et qui continue de plus belle. La lecture des sites comme atout.org, formindep, marc girard fait peur sur le niveau d'incompétence (ou de corruption) général des pouvoirs décisionnaires.
Ensuite il y a de nombreuses personnes qui sont intimement persuadés du bien fondé de leur opinion sur le vaccin ou le médicaments (pour ou anti) et dépasse leur rôle de 'conseil' ou de thérapeute pour finir par IMPOSER (ou déconseiller) les vaccins ou les traitements (même non obligatoires) en imaginant oeuvrer pour le bien, contre la volonté des parents. Il y a des pédiatres qui refusent de suivre des enfants si les parents ne font pas la totalité du calendrier vaccinal (en injectant infantrix ET prevenar en même temps alors même que les notices pointent le risque augmenter de troubles neurologiques si les 2 sont fait en même temps).
Pris entre les feux croisés de ces problématiques qui ne sont jamais solutionnées (lorsqu'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problèmes) chacun peut s'interroger. Mais si on s'interroge nous sommes des théoriciens du complots ou des anti. Ce classement dans la frange avec lequel on ne peut pas discuter ne peut que renforcer la position d'être anti.
Si demain, lorsque vous avez un soucis avec votre pc (qui marche pas bien pour certains trucs) à toute vos questions je réponds, il faut en acheter un autre, je peux vous le vendre. Vous n'aurez pas confiance et vous chercherez ailleurs. Dans le cas de la médecine, il n'y a pas d'ailleurs (dans le système médecin-cpam). Les tensions ne peuvent que croître. Et si vous avez un gouvernement qui est surtout pro-business (et donc CA, et donc vente) il est peu probable qu'il prenne un peu de recul sur les bienfaits des chimios, des dépistages en PG, sur les vaccinations obligatoires : Tout ce qui peux faire du chiffre et de la croissance est bon à prendre, et s'il y a des effets de bords (sur-traitement, sur-mutilation, effets délétères) cela ne touche que des individus isolés sans grand risque pour l'état.
Il existait un vaccin simple contre la rougeole. On cherche à nous affoler par rapport à la rougeole pour faire utiliser le ROR alors que le vaccin contre les oreillons n'est pratiquement pas efficace et que la rubéole n'est dangereuse que dans le cas d'une femme enceinte non immunisée. Pourquoi vouloir imposer de vacciner contre la rubéole ?
RépondreSupprimerBravo et merci pour tout CMT ! Une maman admiratrice ! Il faut être à nos côtés. Nous sommes nombreux dans l'angoisse.
RépondreSupprimerPour information car cela n'est pas repris dans les médias français.
RépondreSupprimerEn Italie, un décret loi vient d'imposer 12 valences obligatoires dont carrément la varicelle (pour les nouveaux nés de 2017). Les Italiens de mobilisent massivement depuis un mois et manifestent tous les jours, tous les soirs dans les rues des grandes villes italiennes. Le décret loi prévoit des peines d'amendes de 7 000 € par valences refusée et de retrait de l'autorité parentale ainsi que l'exclusion de toutes les collectivités.
20 000 personnes à Rome dimanche: parents, grands-parents, médecins, avocats...la foule a du stopper le cortège devant l'affluence inattendue de la foule.
Le président honoraire de la cour de cassation, le très respecté et illustre juge anti-mafia, Ferdinando IMPOSIMATO, 81 ans, est descendu mardi sur la place Montecitorio à Rome avec les manifestants.
Il a qualifié le décret de "criminel" et même de "pot de vin légalisé" à l'industrie pharmaceutique appelant à la désobéissance civile pacifiste. Qu'un homme de droit d'une telle stature s'engage personnellement et appelle à ne pas respecter une loi c'est que quelque chose d'extrêmement grave est en train de se passer sur le plan des libertés publiques.
Les gouverneurs des régions Vénétie, Ligurie et Lombardie s'opposent au décret, des responsables d'établissements scolaires font savoir qu'ils ne procéderont pas aux vérifications ni à des dénonciations...
Hier soir, 30 juin, il y avait encore des milliers de manifestants dans les rues notamment à Turin où les images du cortège sont impressionnantes.
Espérons que tout cela va dissuader notre ministre de demander à l'Assemblée Nationale de voter le projet préparé par Marisol Touraine car l'urgence est bien là. Certains veulent la pousser à le faire comme la pétition des 200 "Grands médecins" alors qu'ici c'est un blog de "petits médecins". D'autres cherchent à l'en dissuader comme le Conseil scientifique du collège national des généralistes enseignants et le Dr Perino dans la tribune du Monde.
RépondreSupprimerC'est la première urgence pour ne pas se trouver dans la situation des Italiens. On verra après ...
En Italie, ils essaient carrément d'imposer un quadrivalent : ROR VAR...(avec la valence varicelle).
RépondreSupprimerJ'ai le sentiment qu'ils voudraient créer le terreau propice à une révolution qu'ils ne s'y prendraient pas autrement.
J'ai étudié le droit à Rome, cela me permet d'accéder facilement aux informations censurées en France et d'échanger avec des italiens. La situation est proprement....explosive et je pense qu'en France, il suffirait de ce genre d'étincelle pour créer de graves problèmes.
Je pense que la communauté des juristes doit maintenant aussi rentrer dans le débat qui se déplace sur autre chose qui touche aux libertés publiques et à la démocratie....
RépondreSupprimerEn France on est très réticent vis-à-vis du vaccin contre la varicelle. Fin novembre 2005 j'assistais aux journées de veille sanitaire organisées par l'InVS. J'ai pu entendre un expert en vaccinations dire qu'on jouait avec le feu avec le vaccin contre la varicelle à cause du zona, cette vaccination pouvant favoriser l'apparition du zona.
RépondreSupprimerDe plus, les effets secondaires du vaccin quadruple sont mal connus.
Il y une heure dans le parisien...LE nouveau gouvernement annonçait que pour janvier 2018 les 11 vaccins seraient obligatoire pour l'entrée en collectivité. ..
RépondreSupprimerCauchemardesque !
RépondreSupprimerhttps://academic.oup.com/cid/article/58/9/1205/2895266/Outbreak-of-Measles-Among-Persons-With-Prior
RépondreSupprimercas de contamination par la rougeole d'une personne immunisée à l'origine d'une épidémie
rien à voir mais sera-t-il possible prochainement d'obtenir des vaccins sans recours aux embryons de poule et sérum foetal de veau ? des ingrédients comme la gélatine bovine (ou de porc) peuvent poser problème au niveau ethique et religieux.
@ MCT
RépondreSupprimerUn immense merci pour votre travail de Titan !!
Quand on est ni vaccinolâtre, ni anti-vaccinaliste, on manque d'information fiables et utiles. Vos 6 articles et votre conclusion m'ont passionné et surtout.... vont m'être
très utiles dans mon exercice de tous les jours.
J'avoue humblement, que j'attendais un avis du type "service médical rendu" pour chacun des vaccins et que j'étais complètement à côté de la plaque.
Vous avez d'abord fait de l'histoire de la médecine, avec l'histoire de la vaccination, mais en y associant aussi une analyse de l'évolution sociologique et politique vis à vis de la vaccination.
Certains passages ont nécessité 2 lectures, mais cet historique est passionnant, très instructif et finalement absolument nécessaire pour comprendre comment on en est arrivé à la situation d'aujourd'hui et quels sont les enjeux en cours.
Bien évidemment, votre 5ème et votre 6éme articles m'ont appris beaucoup de choses.
Par ailleurs, je ne voyais pas trop l'intérêt de vacciner contre la varicelle ni contre la méningite C, tout en manquant d'arguments "fiables", je serais désormais un peu plus à l'aise pour répondre aux questions des patients pour ces 2 vaccins.
Devant un tel travail, il ne restait que le plus facile à faire : imprimer vos articles, les relire, puis les "stabiloter", puis les agrafer et les ranger à portée de main (juste à côté du livre des maladies infectieuses).
A nouveau merci pour vos excellents articles et pour l'immense travail que vous avez consacré à cette tâche.
@ docteurdu 16
RépondreSupprimerMerci d'avoir invité MCT à publier ses articles concernant la vaccination sur votre blog.
Bonjour et merci Tijac,
RépondreSupprimerConcernant le vaccin contre la varicelle.
Vous avez l’avis du CHSPEF de 2004 http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandations/cshpf/av190304_varicelle.pdf qui présente l’intérêt de présenter des données épidémiologiques précises. 600 000 cas par an estimés 90% entre 1 et 14 ans, 3000 hospitalisations et 7 décès soit un pour 100 000 cas (pour rappel : la mortalité évoquées pour la rougeole est de 1 à 2 pour 10000 cas dans les pays à haut revenu, et pour la grippe de un pour 1000 ( ?) avec environ 2 millions de cas annuels).
Malgré une efficacité de 90% (efficacité = séroconversion et non efficacité sur la maladie) du vaccin vivant atténué le CSHPEF a estimé que le vaccin avait un mauvais rapport coût efficacité sur le terrain et un mauvais rapport bénéfice-risque dans la mesure où il risquait de déplacer la maladie vers des âges où celle-ci était plus dangereuse et moins bien tolérées (même cas que pour la rougeole).
Il est intéressant de voir que le CSHPEF estime les bénéfices par cohorte vaccinée et non en fonction de l’incidence annuelle. Cette approche est certainement plus réaliste que celle qui consiste à attribuer un effet magique aux vaccins en supposant que la vaccination aurait un effet notable et instantané sur l’incidence annuelle tous âges confondus. Vu sous cet angle, le bénéfice par cohorte vaccinée pendant toute la vie est moins intéressant que le bénéfice supposé sur l’incidence annuelle puisque en vaccinant une cohorte (par une seule dose ? ce n’est pas précisé) on s’attendrait au mieux (au mieux voulant dire qu’un tel objectif ne pourra en aucun cas être attient) à une réduction de 52 000 cas, et non 600 000 , à 487 hospitalisations , et non 3000 et à un décès évité et non 7.
Le risque de décès est multiplié par 2,7 entre 15 et 19 ans par rapport à l’âge habituel de survenue hors vaccination entre1 et 14 ans où il est de 1 pour 100 000 et par 25 entre 30 et 49 ans d’après le CDC.
Mais le recul sur l’efficacité du vaccin n’était que de 7 ans. S’agissant d’un vaccin vivant atténué on peut anticiper que un à plusieurs rappels seraient nécessaires.
D’après le CDC le vaccin vivant atténué provoque des effets indésirables graves dans des cas « rares », mais ceux-ci ne sont estimés qu’à travers la pharmacovigilance passive et ne sont donc pas un reflet fidèle de la réalité.Il faut multiplier ces effets indésirables déclarés par 5, 10 ,20, 100 ? on ne le sait pas exactement...
SUITE La pharmacovigilance passive indique donc 2,9 effets indésirables graves pour 100 000 doses. Ces effets indésirables graves sont à type de zona , pneumonie, encéphalite, thrombopénie hépatite. L’implication du virus vaccinal a été démontrée dans des cas d’hépatite et de pneumonie.
RépondreSupprimerLe CDC insiste sur le fait que beaucoup de ces enfants avaient des comorbidités non identifiées au moment de la vaccination. Ce qui risque d’arriver d’autant plus qu’on décide de vacciner les enfants tôt.
Pour les effets indésirables non graves, et toujours dans le cadre de la pharmacovigilance passive, ils représentaient 67,5 pour 100 000 dont des échecs du vaccin, zona , des éruptions (la varicelle donc) . Cet article évoque 14 décès , pour environ 10 000 000 de doses et 30 chocs anaphylactiques https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10979114 .
Comme c’est habituellement le cas, dans ce genre d’études, l’article ne parle pas de la sous notification massive et insiste sur le fait que l’étiologie n’a pas pu être démontrée dans un certain nombre de cas. Elle a pu être démontrée dans d’autres, notamment quand on a pris la peine de faire une analyse virologique pour s’apercevoir que c’était bien le virus vaccinal qui était en cause. Dans d’ autres cas, quand le virus sauvage était présent, il s’agissait donc d’un échec du vaccin.
Des cas de transmission de la souche vaccinale à des tiers après vaccination ont été observés https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11115716 .
Comme de juste, et en toute logique, le recueil et la surveillance des effets indésirables du vaccin a été confiée au laboratoire fabricant.
Les recommandations actuelles aux Etats-Unis et depuis 2006, sont de vacciner par deux doses de vaccin (au Canada par exemple) en raison du déclin de l’immunité dans le temps.
La vaccination a réduit le nombre de cas de varicelle mais des cas de ce que les américains appellent « breakthrough varicella » sont de plus en plus nombreux chez les enfants vaccinés http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa064040#t=article . Ceux-ci surviennent dans les écoles et le taux d’attaque dans des classes vaccinées à plus de 90% serait de 11 à 40%...
suite
RépondreSupprimerLa vaccination a eu aussi pour effet de décaler l’âge médian de la varicelle aux USA qui est passé de 5 ans à 8 voire à 19 ans selon les régions comme cela avait été anticipé par le CHSPEF.
Il faut donc multiplier les effets indésirables provoqués par une dose de vaccin par au moins deux, voire plus, car le vaccin comme la maladie risquent d’être moins bien tolérés avec l’âge.
Sur le terrain, l’efficacité du vaccin varie de 20 à 70% pour les formes non graves de varicelle, selon les études. Elle est plus importante pour les formes graves, mais sans tenir compte des effets indésirables graves induits par deux doses de vaccin qu’il faudrait en réalité soustraire aux bénéfices du vaccin.
Les effets d’une vaccination universelle contre la varicelle demeure une équation à plusieurs inconnues où il n’est pas certain que les bénéfices l’emportent sur les risques.
Parmi les questions qui demeurent sans réponse : quel est le taux réel de complications graves du vaccin ? Les complications graves du vaccin (hépatite, zona, encéphalite…) sont inhabituellement graves et difficiles à traiter pour ce vaccin.
Les complications et les décès dus à la varicelle survenant souvent chez des personnes ayant des comorbidités graves et des pathologies telles que cancer, SIDA, peut on affirmer que si on leur évite une varicelle on leur sauve la vie ? Pour combien de temps en réalité ?
Combien de doses de vaccin seront nécessaires pour maintenir une immunité à long terme et donc par quel facteur faudra-t-il multiplier les effets indésirables provoqués par une dose ?
Faut-il s’attendre à une multiplication des zonas précoces avec le vaccin ?
La varicelle est supposée immuniser à vie (il est probable que ce soit, comme pour la rougeole, la circulation du virus qui soit responsable de l’absence de maladies symptomatiques chez l’adulte) là où le vaccin ne le fait, dans le meilleur de cas, que pour quelques années. C’est une maladie bénigne si on observe sa mortalité et ses complications dans la tranche d’âge de 1 à 14 ans. La part de la population adulte non immunisée est très faible de l’ordre de 1 à 2% en l’absence de vaccin ( taux cité par le CHSPEF). La durée de l’immunité due au vaccin contre la varicelle semblant très courte, quelques années, et le taux de non répondeurs bien plus important que pour le vaccin contre la rougeole, il est probable que le taux d’adultes immunisés chuterait très rapidement en cas de vaccination, comme c’est le cas aux Etats-Unis.
Les arguments du CHSPEF semblaient bons et semblent confirmés par les faits, mais dans une ambiance de crise vaccinolatrique et de forte poussée de conflits d’intérêts au sein même du gouvernement il est possible voire probable que le vaccin contre la varicelle soit à nouveau à l’ordre du jour, cette fois comme vaccin obligatoire chez le nourrisson.
Un grand bravo et un grand merci CMT pour votre travail d'utilité publique. Je jette une bouteille à la mer, conscient que ce n'est pas vraiment le lieu. Je recherche un médecin proche de la Sarthe qui serait aussi consterné que moi par la future politique vaccinale française, un médecin qui sur ce sujet saurait faire preuve d'une ouverture d'esprit salutaire. Ma petite n'est pas vaccinée et je suis fatigué de devoir m'en justifier. Quelqu'un peut-il m'aider?
RépondreSupprimerOui, vous perdez son carnet de santé et faites une déclaration sur l'honneur comme quoi elle est "à jour de ses vaccinations indispensables".
RépondreSupprimerVoici un extrait du communiqué de presse de la Sfsp sur les 11 vaccins devant devenir obligatoires :
RépondreSupprimerhttp://www.sfsp.fr/images/docs/connaitre_la_sfsp/nos_prises_de_position/l_espace_presse/cp_vaccination_07-17.pdf
"En décembre 2016, la SFSP a émis un avis suite au rapport du Comité d'Orientation de la concertation citoyenne sur la Vaccination
En accord avec le principal objectif du rapport qui est la levée de l’obligation vaccinale, elle proposait cependant de s’engager résolument sans délai vers cette levée de l’obligation vaccinale qui porte actuellement sur trois vaccins. Il s’agissait, d’une part, de gommer la différence perçue entre vaccins obligatoires et recommandés, différence non corrélée à la fréquence ou la gravité des pathologies ; et d’autre part, de permettre à l'usager, comme dans d’autres domaines de santé, d’être acteur de sa santé et d'exercer ses responsabilités envers ses enfants.
Aujourd’hui, la SFSP prend acte de la décision des pouvoirs publics de rendre la vaccination obligatoire pour 11 vaccins de la petite enfance"
@CMT,
RépondreSupprimerJ'ai lu votre rapport et les commentaires qu'ils ont suscités avec attention. Je me permets de revenir vers vous pour vous poser une question qu'on vous a déjà posée, mais dont la réponse mériterait selon moi d'être détaillée. Quel est aujourd'hui, pour un nourrisson français confronté à un environnement "normal", votre position sur chaque vaccin en terme de balance bénéfices/risques? (= y-a-t-il une ou des maladies qui justifient, à vos yeux, de vacciner son enfant avec un des vaccins disponibles sur le marché?). D'avance merci!
Pour info, dans le cas où certains ne l'aurait toujours pas compris, je redis que conformément au contenu du rapport Fischer et conformément à l'avis du HCSP du 10/09/2014 "politique vaccinale et obligation vaccinale en population générale" c'est bien l'ENSEMBLE des vaccins qui menacent de devenir obligatoire.
RépondreSupprimerhttp://www.gouvernement.fr/argumentaire/8-nouveaux-vaccins-obligatoires-pour-les-enfants-de-moins-de-2-ans
Ce document officiel atteste de cette réalité avec le commentaire suivant :
"Tous les ans, un rendez-vous sera instauré pour faire le point sur la vaccination en France. L’occasion d’analyser la progression de la couverture vaccinale, d’établir la situation épidémiologique du pays, ou encore la nécessité de faire évoluer la liste des vaccins obligatoires."
La menace que faisait peser les préconisations du rapport Fischer était que la liste des vaccins obligatoires évolue SANS vote du parlement. C'était écrit noir sur blanc. Les annonces de Buzyn ont simplement servi de diversion (sur les 11 vaccins et sur la clause d'exemption).
Cet article de Marc Girard est absolument remarquable parce qu'il est un réquisitoire PERTINENT contre l'obligation vaccinale :
http://www.rolandsimion.org/spip.php?article382
Sur les conditions juridiques des obligations vaccinales
RépondreSupprimerLe 14 novembre 2006, à la seconde journée de l’audition publique sur la levée de l’obligation du BCG pour les enfants, les organisateurs (la Sfsp dont le président était (le futur directeur de la nouvelle agence Santé publique France, François Bourdillon), avaient invité le Pr Didier Truchet, juriste de haut niveau ( faculté de Droit Paris II et président de l’association française de droit de la santé en 2006). J’ai son exposé dans sa totalité, du moins la version écrite qu’il avait transmis a posteriori. Quelques extraits utiles extraits de la publication des Actes de cette audition par la Sfsp [1] :
“1 Jusqu’où est-il possible de porter atteinte à la liberté individuelle pour protéger la santé de tous ?”
“2- Pas de hiérarchie entre la liberté individuelle et la protection de la santé. L’une et l’autre sont au niveau le plus élevé, celui de la constitution. Aussi, aucune des 2 valeurs ne peut l’emporter sur l’autre. Il convient donc de les concilier.
Dans sa décision du 29 juillet 1994 (loi bio éthique) le Conseil Constitutionnel a affirmé que la protection de la santé doit être concilié avec la sauvegarde de la dignité de la personne humaine et avec la liberté individuelle.”
“Les modalité de la conciliation
La liberté est de principe, sa limitation l’exception. Cela signifie que le silence de la loi laisse intacte la liberté individuelle. Pour limiter la liberté individuelle au nom de la santé publique, il faut respecter deux principes.
* principe de nécessité : la mesure restrictive est-elle vraiment nécessaire à la protection de la santé ?
* pas moins important, celui de proportionnalité : pour être légale la mesure restrictive de liberté doit être proportionnée à la menace qui pèse sur la santé publique, ni trop ni trop peu.
En outre le choix n’est jamais définitif, il doit même être régulièrement adaptée à l'évolution d ela menace sanitaire, des données épidémiologiques, des techniques de prévention et de soin, des connaissances scientifiques … mais aussi desmentalités et attentes de la population.”
Ma question
la vaccination obligatoire des enfants de 1 an contre la rubéole correspond-elle à la protection de la santé de tous ?
Plus précisément, si le ROR n’existait pas et que seuls les 3 vaccins dissociés existaient, l’autorité envisagerait-elle de rendre obligatoire celui contre la rubéole ? Très probablement non ! Or, d’un point de vue juridique, je ne suis pas juriste, l’obligation du ROR devrait trouver sa justification dans l’obligation justifiée de chacune de se 3 composantes, comme si elles étaient indépendantes. Elles devraient donc respecter les conditions rappelées par Didier Truchet.
Or une obligation vaccinale ne peut se décréter de façon arbitraire et autoritaire, elle est juridiquement conditionnée par des règles comme on vient de le voir. Seraient-elles satisfaites pour la rubéole ?
Sans compter que l'accumulation des 3 virus vaccinaux peut poser des problèmes qui n'existeraient pas avec les vaccins simples.
[1] Audition publique sur la vaccination des enfants par le BCG. Levée de l'obligation vaccinale ? Actes de l'audition publique des 13-14 novembre 2006. Téléchargement gratuit
http://www.sfsp.fr/content-page/52-collection-sante-et-societe/879-vers-une-levee-de-l-obligation-vaccinale-des-enfants-par-le-bcg
Bonjour chère consoeur et merci pour ces informations recueillies avec soins !
RépondreSupprimerMédecin généraliste en herbe, je suis, comme vous l'avez sans doute été, perplexe face au dogme de l'efficacité vaccinal enseigné à la fac, mais énervé par tous ces sites anti-vax qui vous rabachent que l'aluminium cause des cancers de l'orteil gauche et donc qu'il faut supprimer tous les vaccins avant de mourir d'une mort atroce.
J'ai donc été ravi de lire vos articles qui présentent (enfin) un travail clair montrant les failles de la vaccination.
Il (me) reste bien sur des espaces de réflexion. Comme vous le dites dans un commentaire, le vaccin contre la rougeole EST efficace (dans le sens que le risque d'avoir la rougeole est significativement moindre pour les vaccinés) et le risque d'avoir une encéphalite est 100-1000x plus élevé avec la rougeole qu'avec le vaccin. De même, les sources que vous citez dans la partie "Quelques effets indésirables graves des vaccins officiellement reconnus malgré tout" peuvent faire l'objet de critiques (le lien 25 est une étude cas-témoins sur 250 personnes ; le lien 30 est une simple donnée de 6 cas de pharmaco-vigilance).
Je me pose donc la question : existe-t-il un site plutôt pro-vaccin (NON DOGMATIQUE) faisant comme vous un travail de fond et présentant les cotés positifs de la vaccination et des critiques de publications scientifiques ? Je serai intéressé de voir les 2 côtés de la balance.
L'idéal serait bien sur une page de "débat" présentant les arguments de chacun... mais vu le dogmatisme bilatéral existant, je crois que cela sera difficile à organiser !
Encore merci !
A Thomas
RépondreSupprimerMerci pour votre commentaire.
Quand je dis « officiellement reconnus », je veux dire qu’ils sont reconnus par les experts officiels. Comme je l’explique dans le texte, il nous manque des outils adaptés de pharmacosurveillance, de recueil des EI, notamment qui permettraient une quantification des effets indésirables et une analyse statistique plus fine. Mais si certains EI sont reconnus c’est qu’il existe une accumulation d’indices, ou d’études qui ne laissent pas beaucoup de place au doute. Bien plus rarement on peut se baser sur le mécanisme pharmacologique. Mais il est rare qu’on le connaisse.
Je ne connais pas de site ou de blog qui serait à la fois pro-vaccin et critique. Tout se passe comme si les deux pôles qui se combattent ne laissaient aucune place à des positions intermédiaires ni, surtout, à la réflexion.
Pour des raisons historiques, expliquées par J-B Fressoz, dont j’ai voulu résumer le travail, les débuts de la vaccination de masse dans les pays occidentaux marquent à la fois l’émergence de la médecine scientifique et de la parole expertale comme référence absolue et indépassable. Mais aussi, d’un autre côté et en opposition et en contrepoint à ce mouvement, d’un courant anti-vaccinaliste dont le thème de prédilection était le risque de dégénérescence qui serait associé à la vaccination.
Depuis le début ce n’est pas la science que les experts ont vénéré, mais l’idée qu’ils s’en faisaient, c'est-à-dire qu’il ont adopté une vision scientiste de la sicence lui attribuant une forme de toute puissance. En tant que détenteurs de la parole scientifique ils étaient eux-mêmes instantanément investis de cette toute puissance. En cela les experts sont comme les apôtres d’une nouvelle religion.
Or, la science n’est pas une religion mais une méthode pour mieux appréhender le monde qui nous entoure en dépassant nos croyances et en se libérant des illusions de nos sens au prix d’un travail long et rigoureux. Quand on émet une hypothèse il faut accepter la possibilité qu’elle s’avère fausse.
Ce n’est pas l’idée qu’on se fait de la science ou les pouvoirs qu’on lui attribue qui importent mais le respect de la méthode scientifique, que les experts ont piétiné d’emblée au nom du dogme.
Dans ce contexte la vaccination s’est vue investie d’une valeur symbolique particulière, d’autant plus prégnante qu’elle s’est heurtée à une forte opposition.
La vaccination symbolise donc, pour beaucoup de médecins et scientifiques, la science elle-même. ...
et accepter la critique de la vaccination ou des vaccins est équivalent, pour beaucoup, à remettre en cause la science et la médecine scientifique elles-mêmes.
RépondreSupprimerC’est ce qui explique le manque d’espace pour la réflexion entre les deux pôles et le fait que, quand on s’intéresse au sujet et qu’on veut s’exprimer là-dessus on se sent rapidement acculé à rallier l’un ou l’autre des deux camps.
Ce qui explique aussi la difficulté à trouver des positions nuancées ce sont les méthodes et les discours des deux camps en présence, qui contraignent l’observateur et réduisent délibérément l’espace pour une pensée autonome dans leur volonté de convaincre à tout prix.
Sans essayer d’être exhaustive on peut remarquer les points suivants que les vaccinolâtres et les antivax ont en commun :
1- hypersimplification conceptuelle : pour les vaccinolâtres les vaccins ont sauvé le monde de la maladie et cette simple affirmation, ce dogme, doit suffire à légitimer tous les vaccins passés, présents et à venir ; pour les antivax les vaccins sont du « poison » et source d’un danger pour l’espèce en modifiant de manière délétère profonde et irréversible notre nature humaine
2- ce que les anglais appellent « cherry picking » c'est-à-dire relever et mettre en avant systématiquement les études favorables à ses propres dogmes indépendamment de la qualité méthodologique de ces études tout en omettant systématiquement les études qui vont en sens contraire. De ce point de vue les vaccinolâtres sont bien servis car l’immense majorité des études sur les vaccins est financée, directe ou indirectement, par l’industrie pharmaceutique et ont peut de chances d’aller contre ses intérêts.
3-l’utilisation de la menace et de l’effroi pour persuader et paralyser les capacités de réflexion : « quelque chose de terrible va vous arriver si vous ne nous écoutez pas » Cela ressemble tout de même beaucoup au châtiment divin des hérétiques
4-les corrélations sont érigées en causalité et en certitudes : témoignages du côté des antivax et « regardez les courbes » du côté des vaccinolâtres
5-l’abus des adjectifs et des adverbes qualificatifs, qui, par définition, n’ont aucune valeur scientifique puisqu’ils sont le reflet même de la subjectivité.
Pour vous répondre plus globalement, le but de cet article n’était pas « d’épuiser le sujet », qui ne peut pas être épuisé, comme tout sujet scientifique puisque toute réponse à une question ouvre d’autres perspectives et pose d’autres question, mais d’ouvrir un espace pour la réflexion personnelle que chacun puisse poursuivre.
@CMT (Claudina Michal-Teitelbaum) vous n'imaginez pas à quel point vous m'avez fait du bien ce matin quand j'ai découvert votre message : http://www.atoute.org/n/article356.html#forum11239
SupprimerJe ne parle donc pas tant que ça dans le vide. Merci de votre implication pour défendre la population CMT
Le 9 septembre je serai à Paris
... et je ne serai pas un garçon calme.
Pour info, Thomas est venu sur le blog de Michel De Lorgeril avec très exactement la même demande
RépondreSupprimerhttp://michel.delorgeril.info/divers/les-illusions-de-la-vaccinologie-saison-7-circonstances-et-coincidences/comment-page-3#comment-33979
@CMT
RépondreSupprimerSauf erreur de ma part, vous n'avez pas évoqué le vaccin contre les méningites à Haemophilus influenzae de type b. Pourriez-vous nous en parler? Est-ce un vaccin qui justifie à vos yeux d'être rendu obligatoire?
Bonjour,
RépondreSupprimerSuite à mon commentaire précédent (que je ne retrouve pas désolée), je vous réponds ici: je souhaite éviter toute vaccination à mon enfant et je ne sais pas par quel moyen m'y prendre...
Seriez-vous disposé à m'aider?
Merci d'avance