Je rappelle cette phrase de Jean-Pierre Dupuy (In : Petite métaphysique des tsunamis, Paris, Seuil, 2005) : Le prophète de malheur n'est pas entendu parce que sa parole, même si elle apporte un savoir ou une information, n'entre pas dans le système des croyances de ceux à qui elle s'adresse.
Nous le disons depuis des années et, désormais, il n'y a plus de doute : la médecine générale est en train de mourir et la maladie qui l'emporte n'a pas de traitement connu.
Quand nous écoutions Xavier Tarpin en 2008 (et il parlait depuis longtemps dans le désert), le visionnage récent de cette video ICI fait désormais froid dans le dos, nous nous disions que cette catastrophe démographique annoncée pourrait quand même ne pas se produire et maintenant que la catastrophe est là nous comprenons combien il était impossible de faire quelque chose.
La médecine générale est désormais entrée en douce en soins palliatifs à domicile.
Il y a pourtant des gens qui pensent qu'elle n'est presque pas malade.
D'autres pensent au contraire que son avenir est derrière elle et qu'elle disparaîtra parce qu'elle n'a pas su s'adapter.
Certains pensent qu'elle souffre d'une maladie chronique pour la quelle un traitement miracle (-izimab) va lui permettre de sortir de son lit et de reprendre son travail.
Certains pensent que sa place est plutôt en réanimation où l'on pourra la maintenir indéfiniment sous machine pendant des années malgré la défaillance polyviscérale mais en laissant un espoir à la famille : le coma artificiel est l'avenir de la médecine générale.
D'autres sont persuadés qu'elle ne pourra jamais disparaître.
La médecine générale est entrée dans la phase des "soins palliatifs" il ne reste donc plus qu'à gérer la douleur et à assurer la fin de vie.
Personne n'ose non plus pousser la seringue pour achever le malade mais beaucoup commettent des erreurs médicales qui pourraient accélérer le décès.
Les opportunistes pensent qu'ils vont pouvoir obtenir un morceau de l'héritage.
Le vrai problème est celui-ci : ni le malade (les médecins généralistes), ni la famille (les patients), n'ont été mis au courant.
Quelque chose a raté lors de la Consultation d'annonce.
Mais y a-t-il même eu une Consultation d'annonce ?
Les "médecins de la médecine générale" sont à son chevet depuis plus de 20 ans.
Ces "médecins" sont un corps disparate et tirent à hue et à dia. Ce ne sont pas des médecins, ce sont des nettoyeurs.
Nous ne disons pas cela à la légère. Nous n'entrerons pas dans des considérations idéologiques et/ou politiques, il suffit de regarder les chiffres. Il suffit de considérer quel argent a été injecté dans les soins de ville. Une misère.
Ces médecins nettoyeurs mentent : ils se mentent à eux-mêmes, ils mentent à leurs électeurs, ils mentent à la nation, ils mentent aux malades auxquels ils ont appliqué des traitements non éprouvés, voire pire, des traitements obsolètes et dangereux.
Qui sont-ils, ces "médecins" qui font semblant de croire encore à la médecine curative, qui n'ont rien compris à la chronicité et à l'imminence de la mort, qui pensent que les méthodes cosmétiques peuvent remplacer les soins de support ?
Il y a d'abord les non médecins : les politiciens, les sociologues, les démographes, les philosophes, les énarques, les polytechniciens, les ministres de la santé, les marchands de médicaments, les marchands de prothèses médicales, les marchands de mutuelles, les marchands en général (logiciels, objets connectés, ...), les dirigeants de l'assurance maladie, les directeurs d'hôpital... J'appelle cela le complexe santéo-industriel par référence au complexe militaro-industriel. Il y a bien entendu les chefs, les complices, les exécutants et les collaborateurs.
Mais il y a aussi les simples médecins non généralistes et les médecins généralistes eux-mêmes.
Les médecins non généralistes se sont toujours servis de la médecine générale comme d'une soupape de sûreté et l'ont utilisée comme bouc-émissaire.
Soupape de sûreté sociale.
Les médecins généralistes sont en première ligne pour entendre les plaintes des patients, leurs souffrances, leurs demandes, leurs résignations, leurs envies de faire grève de la société. Il sont là aussi pour remettre les travailleurs au travail, un travail, enfin, un salariat, qui serait neutre, c'est à dire que les textes de la sécurité sociale ne font pas de différences entre un cadre dirigeant et un maçon (peut-il reprendre n'importe quel travail ?), même si, l'indécence a des limites, les durées d'arrêt de travail proposées par l'Assurance maladie pour des lombalgies sont différentes selon que le travail est pénible ou non... Il y a donc la loi et il y a les flics contrôleurs (dont des médecins) qui contrôlent que le contrôle social est bien fait. (Je reviendrai sur ce sujet dans un billet mais j'ai lu des propos "pleins de bon sens" d'un médecin conseil sur twitter qui s'indignait que des médecins généralistes puissent prescrire des arrêts de travail à des patients souffrant à cause d'une mauvaise organisation du travail dans l'entreprise due à des patrons indélicats ; il disait : "Ce n'est pas à l'Assurance maladie de payer !" Mais, cher confrère, je n'en ai rien à cirer des causes sociales de la souffrance de mon patient, j'ai un malade qui souffre et qui s'adresse à moi pour que je le soulage, je l'arrête donc puisqu'un retour au travail signifierait une aggravation de son état. Faudrait-il que j'attende que les patrons deviennent parfaits ou que l'inspection du travail sévisse ou que les médecins du travail interviennent ?
La médecine générale comme bouc-émissaire.
Toutes les réformes des études médicales ont oublié que des médecins pouvaient ne pas être des spécialistes hospitaliers et/ou libéraux. (L'apparition des départements de médecine générale dans les facultés de médecine a été une ouverture notable mais il s'agissait d'un protocole de troisième ligne, un protocole compassionnel pour ne pas baisser les bras).
La médecine générale, au delà des mots (Kundera : avalanche de sentiments et sécheresse du coeur) paternalistes (le plus beau métier du monde) et condescendants (je n'aimerais pas faire le métier qu'ils font), est la basse-fosse de la médecine, c'est l'endroit où l'on ramasse les poubelles de la santé publique (1), où l'on nettoie les chiottes de la société, où l'on n'a droit qu'à des reproches et à des critiques.
La Ministre de la santé veut réorganiser la médecine libérale en ne l'ayant jamais pratiquée et surtout comprise. Si les hôpitaux sont en déficit, c'est à cause des médecins généralistes, si les urgences sont engorgées, c'est toujours à cause d'eux. Les universitaires ayant raté l'organisation hospitalière veulent réformer ce qu'ils ne pratiquent pas.
Au delà d'un banal ostracisme à l'égard de la médecine générale, il existe un racisme fort à l'égard des médecins généralistes. Ce sont les sous-doués de la médecine, ce sont ceux qui ont échoué aux concours, ce sont ceux qui ne se sont pas bien classés à l'Examen classant national (désolé, il y a des exceptions mais ces exceptions, non seulement confirment la règle mais enfoncent encore plus ceux qui ont choisi ce métier. Il existe aussi une forme de racisme subtil : non seulement les médecins généralistes sont une race inférieure dans le groupe des médecins mais, en plus, tout le monde leur assigne des rôles. Les personnes qui ne l'ont jamais exercée savent ce qui est bon pour elle : "Y a bon banania" pour la médecine générale.
Assignation des rôles.
Et plus on leur assigne des rôles, prévenir, dépister, surtout les rares maladies, lutter contre les aberrations de la santé publique, le tout sucre sur les écrans, le tout sucre dans les boutiques, le tout gras dans les restaurants de junk food, et plus leur nombre diminue. Nous sommes en plein dans la fable des rameurs de Dominique Dupagne : plus on a besoin de personnel et moins on a de gens opérationnels. Plus le nombre des travailleurs effectifs est faible et plus on leur demande de choses à faire et plus on les accusera de ne pas les avoir faites.
Et nous en revenons au racisme social : les nouveaux médecins généralistes sont des feignants, ils refusent de travailler dur, ils refusent de travailler longtemps, ils refusent de prendre des gardes. Et à la misogynie pure : si la médecine ne fonctionne pas c'est parce que la profession s'est féminisée : non seulement les jeunes femmes sont des feignantes mais elles voudraient aussi s'occuper de leur famille !
On leur créée des maisons de santé pluridisciplinaire et ils ne veulent pas y aller. Quels ingrats. Et nous qui leur payons leurs études.
Toute nouvelle mesure ira désormais à l'encontre du confort de vie de la médecine générale en soins palliatifs.
C'était ma conclusion définitive.
Notes.
(1) Pour ceux qui ne connaissent pas la différence entre santé publique et médecine il n'y a plus qu'à tirer l'échelle...
La médecine générale est désormais entrée en douce en soins palliatifs à domicile.
Il y a pourtant des gens qui pensent qu'elle n'est presque pas malade.
D'autres pensent au contraire que son avenir est derrière elle et qu'elle disparaîtra parce qu'elle n'a pas su s'adapter.
Certains pensent qu'elle souffre d'une maladie chronique pour la quelle un traitement miracle (-izimab) va lui permettre de sortir de son lit et de reprendre son travail.
Certains pensent que sa place est plutôt en réanimation où l'on pourra la maintenir indéfiniment sous machine pendant des années malgré la défaillance polyviscérale mais en laissant un espoir à la famille : le coma artificiel est l'avenir de la médecine générale.
D'autres sont persuadés qu'elle ne pourra jamais disparaître.
La médecine générale est entrée dans la phase des "soins palliatifs" il ne reste donc plus qu'à gérer la douleur et à assurer la fin de vie.
Personne n'ose non plus pousser la seringue pour achever le malade mais beaucoup commettent des erreurs médicales qui pourraient accélérer le décès.
Les opportunistes pensent qu'ils vont pouvoir obtenir un morceau de l'héritage.
Le vrai problème est celui-ci : ni le malade (les médecins généralistes), ni la famille (les patients), n'ont été mis au courant.
Quelque chose a raté lors de la Consultation d'annonce.
Mais y a-t-il même eu une Consultation d'annonce ?
Les "médecins de la médecine générale" sont à son chevet depuis plus de 20 ans.
Ces "médecins" sont un corps disparate et tirent à hue et à dia. Ce ne sont pas des médecins, ce sont des nettoyeurs.
Nous ne disons pas cela à la légère. Nous n'entrerons pas dans des considérations idéologiques et/ou politiques, il suffit de regarder les chiffres. Il suffit de considérer quel argent a été injecté dans les soins de ville. Une misère.
Ces médecins nettoyeurs mentent : ils se mentent à eux-mêmes, ils mentent à leurs électeurs, ils mentent à la nation, ils mentent aux malades auxquels ils ont appliqué des traitements non éprouvés, voire pire, des traitements obsolètes et dangereux.
Qui sont-ils, ces "médecins" qui font semblant de croire encore à la médecine curative, qui n'ont rien compris à la chronicité et à l'imminence de la mort, qui pensent que les méthodes cosmétiques peuvent remplacer les soins de support ?
Il y a d'abord les non médecins : les politiciens, les sociologues, les démographes, les philosophes, les énarques, les polytechniciens, les ministres de la santé, les marchands de médicaments, les marchands de prothèses médicales, les marchands de mutuelles, les marchands en général (logiciels, objets connectés, ...), les dirigeants de l'assurance maladie, les directeurs d'hôpital... J'appelle cela le complexe santéo-industriel par référence au complexe militaro-industriel. Il y a bien entendu les chefs, les complices, les exécutants et les collaborateurs.
Mais il y a aussi les simples médecins non généralistes et les médecins généralistes eux-mêmes.
Les médecins non généralistes se sont toujours servis de la médecine générale comme d'une soupape de sûreté et l'ont utilisée comme bouc-émissaire.
Soupape de sûreté sociale.
Les médecins généralistes sont en première ligne pour entendre les plaintes des patients, leurs souffrances, leurs demandes, leurs résignations, leurs envies de faire grève de la société. Il sont là aussi pour remettre les travailleurs au travail, un travail, enfin, un salariat, qui serait neutre, c'est à dire que les textes de la sécurité sociale ne font pas de différences entre un cadre dirigeant et un maçon (peut-il reprendre n'importe quel travail ?), même si, l'indécence a des limites, les durées d'arrêt de travail proposées par l'Assurance maladie pour des lombalgies sont différentes selon que le travail est pénible ou non... Il y a donc la loi et il y a les flics contrôleurs (dont des médecins) qui contrôlent que le contrôle social est bien fait. (Je reviendrai sur ce sujet dans un billet mais j'ai lu des propos "pleins de bon sens" d'un médecin conseil sur twitter qui s'indignait que des médecins généralistes puissent prescrire des arrêts de travail à des patients souffrant à cause d'une mauvaise organisation du travail dans l'entreprise due à des patrons indélicats ; il disait : "Ce n'est pas à l'Assurance maladie de payer !" Mais, cher confrère, je n'en ai rien à cirer des causes sociales de la souffrance de mon patient, j'ai un malade qui souffre et qui s'adresse à moi pour que je le soulage, je l'arrête donc puisqu'un retour au travail signifierait une aggravation de son état. Faudrait-il que j'attende que les patrons deviennent parfaits ou que l'inspection du travail sévisse ou que les médecins du travail interviennent ?
La médecine générale comme bouc-émissaire.
Toutes les réformes des études médicales ont oublié que des médecins pouvaient ne pas être des spécialistes hospitaliers et/ou libéraux. (L'apparition des départements de médecine générale dans les facultés de médecine a été une ouverture notable mais il s'agissait d'un protocole de troisième ligne, un protocole compassionnel pour ne pas baisser les bras).
La médecine générale, au delà des mots (Kundera : avalanche de sentiments et sécheresse du coeur) paternalistes (le plus beau métier du monde) et condescendants (je n'aimerais pas faire le métier qu'ils font), est la basse-fosse de la médecine, c'est l'endroit où l'on ramasse les poubelles de la santé publique (1), où l'on nettoie les chiottes de la société, où l'on n'a droit qu'à des reproches et à des critiques.
La Ministre de la santé veut réorganiser la médecine libérale en ne l'ayant jamais pratiquée et surtout comprise. Si les hôpitaux sont en déficit, c'est à cause des médecins généralistes, si les urgences sont engorgées, c'est toujours à cause d'eux. Les universitaires ayant raté l'organisation hospitalière veulent réformer ce qu'ils ne pratiquent pas.
Au delà d'un banal ostracisme à l'égard de la médecine générale, il existe un racisme fort à l'égard des médecins généralistes. Ce sont les sous-doués de la médecine, ce sont ceux qui ont échoué aux concours, ce sont ceux qui ne se sont pas bien classés à l'Examen classant national (désolé, il y a des exceptions mais ces exceptions, non seulement confirment la règle mais enfoncent encore plus ceux qui ont choisi ce métier. Il existe aussi une forme de racisme subtil : non seulement les médecins généralistes sont une race inférieure dans le groupe des médecins mais, en plus, tout le monde leur assigne des rôles. Les personnes qui ne l'ont jamais exercée savent ce qui est bon pour elle : "Y a bon banania" pour la médecine générale.
Assignation des rôles.
Et plus on leur assigne des rôles, prévenir, dépister, surtout les rares maladies, lutter contre les aberrations de la santé publique, le tout sucre sur les écrans, le tout sucre dans les boutiques, le tout gras dans les restaurants de junk food, et plus leur nombre diminue. Nous sommes en plein dans la fable des rameurs de Dominique Dupagne : plus on a besoin de personnel et moins on a de gens opérationnels. Plus le nombre des travailleurs effectifs est faible et plus on leur demande de choses à faire et plus on les accusera de ne pas les avoir faites.
Et nous en revenons au racisme social : les nouveaux médecins généralistes sont des feignants, ils refusent de travailler dur, ils refusent de travailler longtemps, ils refusent de prendre des gardes. Et à la misogynie pure : si la médecine ne fonctionne pas c'est parce que la profession s'est féminisée : non seulement les jeunes femmes sont des feignantes mais elles voudraient aussi s'occuper de leur famille !
On leur créée des maisons de santé pluridisciplinaire et ils ne veulent pas y aller. Quels ingrats. Et nous qui leur payons leurs études.
Toute nouvelle mesure ira désormais à l'encontre du confort de vie de la médecine générale en soins palliatifs.
C'était ma conclusion définitive.
Notes.
(1) Pour ceux qui ne connaissent pas la différence entre santé publique et médecine il n'y a plus qu'à tirer l'échelle...
Bonjour.
RépondreSupprimerC'est la première fois que je commente ici.
En tant que patient, je crains que la médecine générale ne soit pas la seule branche à être entrée en soins palliatifs, mais c'est toute la médecine "officielle" (ou "légale") qui va ressortir de ce service les pieds devant.
Entre les lois d'obligation vaccinale (sujet hautement polémique, à juste titre), les scandales médicamenteux divers et variés (elle est passée où l'AFSSAPS déjà ?), les recommandations de santé débiles et le surdiagnostic (hmmm, l'oncologie, vraiment quel beau modèle à suivre), pour quiconque s'intéresse un peu au sujet "médecine", ça n'envoie pas du rêve.
Un coup de gueule sur un constat auquel on ne peut, hélas, qu'adhérer.
RépondreSupprimerJe suis indigné lorsque j'entends certains de nos élus se glorifier qu'en France on aurait le meilleur service de santé au monde. Non seulement la médecine au service de la santé des patients est en train de disparaître (pour devenir celle au service des labos pharmaceutiques), mais au rythme ou vont les choses, d'ici quelques années, seuls les riches pourront se faire soigner. Il n'y a qu'à voir les dépassements d'honoraires pratiqués par de plus en plus de spécialistes...
Que de chemins parcourus pour arriver enfin à la conclusion objective.
RépondreSupprimerLes charlatans ont été crées de toutes pièces par les institutions vendues à la finance de big pharma. Les zoros venant jeter à la gueule du commentateur le 1/2 milliards de CA du charlatan boiron, oubliant les 1 000 milliards des empoisonneurs. Pourquoi les patients vont voir le médecin quantique à 250 euros la séance de groupe ? parce que l’institution légale a tué de ses parents, parce que les preuves scientifiques de la vaccination sont étiques et pas éthiques, parce que chaque loupe sur un médicament très répandu montre un scandale sanitaire.
Ce qui tue la médecine c'est le mensonge que l'on a fait gober aux médecins : NON ils ne peuvent pas faire confiance aux institutions et OUI ils doivent se former eux même en dehors de la propagande officielle, cela veut dire moins de patients et moins de traitements inutiles.
J'accepte de payer un dépassement parce que mon médecin (j'en ai pas) passe du temps à se documenter et ne me fournis pas en saloperies néfastes. Mais les seuls augmentations de prix de la consultation sont un cadeau pour faire passer une réforme ou nous serons encore moins bien soignés (espérance de vie qui est sur la pente descendante) et moins bien remboursé pendant que les bénéfices des labos explosent.
C'est un choix politique de favoriser les riches et laisser crever les pauvres. Un choix de société accepté par la majorité (les riches et les middle qui ne voient pas qu'ils deviennent pauvres)
si vous voulez voir une caricature de cette cécité ? le blog d'un pas encore docteur en médecine : https://littherapeute.wordpress.com/2018/04/14/le-point-commun/
On ne voit que la perte de chance des médecines alternatives (enfin, manque un peu d'étude scientifique sur le sujet) et pas les morts de la médecine main stream
hervé_02
Quand un médecin généraliste est malade, va t’il consulter un autre médecin généraliste ?
RépondreSupprimerLes médecins généralistes ont perdu confiance en eux-mêmes.
Ça dure depuis un moment et ça se constate ailleurs en Europe et en Amérique du Nord.
Reconnaissons que dans le domaine de la bobologie, c’esr à dire dans le domaine dans lequel on nous a relégués, nous sommes supplantés par nos concurrents. Regardez l’habilete avec laquelle les ostéopathes se sont imposés en pathologie osteo- articulaire fonctionnelle. Dans les troubles digestifs, les naturopathes séduisent plus que nous grâce à leurs régimes diététiques baroques. Essayez de traiter un constipé avec un mucilage, vous passerez pour un ringard.
RépondreSupprimerOn pourrait parler des céphalées, du rhume des foins et de mille autres choses
Nos explications scientifiques dont nous pensons tirer notre légitimité ne sont pas séduisantes, ce qui plaît c’est le rituel , l’interdit, l.inattendu voire même l’exotique parfois.
On nous a inculqué le goût de la rigueur et de la vérité alors qu’on nous réclame de la magie.
C'est marrant à écouter les médecins, ils donnent des traitements simples et inoffensifs, qui ont fait leurs preuves depuis longtemps mais cette 'simplicité' les dessert parce que les gens attendent du baroque.
RépondreSupprimerAlors je suis pas médecin, mais si on arrive à soigner les céphalés d'une personne en changeant son alimentation n'est-ce pas mieux qu'avec du paracétamol à gogo ? Si une personne à des lombalgies qui résistent, en quoi une séance d'ostéo qui éloigne les douleurs pour un temps est mieux que des anti douleurs à temps plein ?
Ou se font les 20 000 morts de iatrogénie ? qui prescrivait du vioxx ? de la dépakine ? des dépistages à tout va ? des vaccin contre la grippe ? des anti Alzheimer ? des statines ? C'est étonnant c'est personne...
Goût de la rigueur et de la vérité ? pendant les études de médecine ? Si tel était le cas, le scandale médiator ou dépakyne n'existerait pas.
Anonyme du 17 04 à 23.05 vient de confirmer que la MG devait disparaitre. Nous parlions de son devenir ou de sa mort lente. La voilà responsable de tous les scandales sanitaires.
RépondreSupprimerLa "technique du bouc émissaire" marche à tous les coups ;-))
Allez, je vais aux PFG du coin.
Un MG en fin de vie :)
D’accord avec le texte précédent, et je pense que les médecins qui attaquent sans relâche les vaccins et les médicaments pharmaceutiques ne se rendent pas compte qu’ils sapent les fondements et la légitimité de leur profession
RépondreSupprimerPas d'accord.
RépondreSupprimerCe sont les medecins qui ne défendent pas la vaccinologie qui empechent des patients de s'eloigner totalement d'eux.
C’est en assumant fièrement l’heritage de Pasteur et de Fleming que nos prédécesseurs ont assuré leur crédibilité. Ne l’oublions pas.
RépondreSupprimerRegardez le nombre de cliniques et d’hopitaux Pasteur.
Si nous ne croyons plus en la médecine scientifique nous mêmes, comment voulez-vous que le public y croie.
Bien sûr que les lanceurs d’alerte sont utiles en dénonçant les scandales sanitaires.
Mais arrête t’on de monter dans les trains parce qu’il y a eu la catastrophe de Villeneuve Saint - Georges ?
à Anonymes de 06:47 et 09:56 du 18 avril
RépondreSupprimerJe suis atterré. Vous n'avez probablement pas lu le billet précédent en forme de poisson d'avril.
Médecin boucs-émissaires ? cool la victimologie, Ca doit marcher vachement bien, la preuve.
Le truc c'est que votre machin à la noix de confraternité ne sert en fait qu'a défendre d'autres médecins, même ceux qui ont des pratiques douteuses, il suffit de voir comment se terminent les
plaintes pour viol devant les ordres. Lorsque l'on pointe des dysfonctionnements vous vous sentez victimes. La victime c'est le bébé handicapé, la victime c'est le vieux mort plus tôt à cause de ses pilules inutiles, la victime c'est la femme avec un seul sein qui en fait n'avait pas de cancer évolutif. La victime c'est la personne ayant attrapé une SEP ou une narcolepsie suite à un vaccin qui ne lui servait à rien.
Toutes vos études ont été phagocytés par l'industrie et vous n'en avez même pas conscience. Vous vous sentez comme des petits dieux sur terre, apportant la bonne parole de la science à des incultes."primum non nocere".
Défendre fièrement l'héritage de Fleming ? vous voulez dire en ayant prescrit à tout va des antibios à tel point que de plus en plus de bactéries sont résistantes ? à tel point que les nosocomiale explosent ?
Défendre fièrement l'héritage de Pasteur ? celui qui a transformé une maladie bénigne de l'enfance en épidémie supposément mortelle ? En injectant de force 11 vaccins à des bébés sans véritable études scientifiques sérieuses ? Su vous pouviez donner une explication pasteurienne de ce qui s'est passé avec le pandermix ? Si vous pouviez donner une explication de l'explosion des SEP et des maladies auto immunes et de l'autisme ? (oui je sais c'est 'multi-factoriel'.
herve_02
Ce n'est pas en mentant ("la vaccination c'est génial et y a pas d'effet secondaire" cf. propagande des instances officielles) que la confiance des patients sera restaurée.
RépondreSupprimerpersonne n’ est capable de dire combien de Français meurent chaque année d’une embolie pulmonaire ou d’une hémorragie cérébrale mais vous allez en rencontrer beaucoup qui connaissent avec précision le nombre de décès par accident iatrogenique. Les chiffres sont très variables d’un intervenant à l’autre, mais toujours précis.
RépondreSupprimerLa médecine scientifique est aussi fondée sur des mythes et celui du rôle prépondérant des vaccins dans la diminution de la mortalité et de la morbidité en est un.
RépondreSupprimerMais ce n’est pas le sujet.
Depuis quelque temps les patients viennent me voir en me disant : « je ne trouve pas de MG ». Depuis quelques mois aussi, plusieurs patients (parents de patients) m’ont dit : « je n’ai plus de MG ». Les causes étaient diverses : leur médecin était tombé malade (cause la plus fréquente), leur médecin a quitté son cabinet et changé d’orientation, contrôle par la sécurité sociale. Plusieurs m’ont dit : « j’ai téléphoné à plusieurs médecins mais ils ne prennent plus de nouveaux patients ».
Je ne travaille pas dans un désert médical. Je travaille à Lyon.
Les gens plébiscitent et recherchent des MG. Contrairement à ce que disent certains la majorité des gens associent allègrement médecine « allopathique » et médecines ésotériques.
Certains parents sont des nomades de la médecine. Mais la plupart des parents de milieux un peu à très défavorisé que je suis me parlent de leur médecin avec affection. Ils disent : « mon médecin ».
Des patients me disent : « Ah, mais le Dr untel, il ne finit pas sa journée avant 22hs ». Et je sens que dans ce quartier « sensible » il y a une relation particulière, de la loyauté de part et d’autre, et que le médecin de famille est presque un membre de la famille.
Ce qui amène certains médecins à travailler jusqu’à l’épuisement pour pouvoir accéder à toutes les demandes des patients.
C’est le paradoxe du MG. Le médecin spécialiste peut facilement se retrancher derrière sa technique et sa spécialité pour ne pas répondre aux demandes des patients.
Le MG est dépositaire d’à peu près tout ce que le patient peut imaginer être de l’ordre de la maladie et le patient ne se gêne pas pour quémander, râler, exiger devant lui.
Pour être un bon MG, de mon point de vue il faut avoir (liste à la Prévert)
Une santé de fer
Des connaissances encyclopédiques
De bonnes connaissances sur le rapport bénéfice risque des médicaments
Etre un bon clinicien
Avoir des connaissances en santé publique
Savoir faire de la prévention individuelle
Avoir du savoir faire et du savoir être
Des capacités organisationnelles hors pair
Une capacité à résister aux sirènes des laboratoires et avoir une bonne capacité en lecture critique.
Toutes choses qui ne s’apprennent pas à la fac, bien au contraire, ni à l’hôpital...
Le manque de MG, médecin de famille est signalé partout dans les pays à haut revenu : aux Etats-Unis, en UK, au Canada.
RépondreSupprimerLes raisons évoquées sont multiples mais celle qui revient le plus souvent est le manque d’attractivité et de prestige de la MG pour les étudiants comparée aux spécialités https://www.kevinmd.com/blog/2015/05/primary-care-is-in-decline-and-its-easy-to-see-why.html.
En même temps la MG subit des pression et des mutations. On en demande de plus en plus aux MG tout en la sous dotant https://www.bmj.com/content/360/bmj.k1136.full
On cherche à orienter l’activité des MG dans un sens utile. L’utilité étant entendue selon qu’il s’agit de l’Etat comme faire des économies, ou d’organismes privés comme produire des actes et augmenter la rentabilité.
Aux Etats Unis ¼ des cabinets indépendants auraient été rachetés par des hôpitaux privés qui s’en servent comme rabatteurs https://www.onemedical.com/blog/healthy-workplace/increasing-healthcare-costs/ ce qui provoque des coûts et une surmédicalisation accrue pour les patients.
En UK Margaret Mc Cartney déplore régulièrement l’émergence de services médicaux privés qui font de la retape pour des check up inutiles et coûteux.
Dans cet intéressant document http://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/fiche41.pdf on voit que la proportion de MG reste importante en France relativement auprès des autres pays de l’UE (quatrième position des pays de l’OCDE). On voit aussi que le nombre de consultations par praticien est assez semblable dans les pays de l’OCDE environ 2000, avec une petite baisse pour la France. Et que pour le nombre de consultations par habitant et par an est un peu plus faible que la moyenne en France 6,3 contre 7,5 en moyenne dans l’OCDE, malgré un système libéral (ces derniers tendent à avoir des taux de consultation par habitant plus élevés).
La part des consultations des généralistes par rapport aux spécialistes n’ a pas franchement diminué en 40 ans http://www.irdes.fr/EspaceEnseignement/ChiffresGraphiques/Cadrage/DemographieProfSante/Consultations.htm
Alors, plutôt qu’une disparition, je dirai que la médecine générale subit une mutation, une mutation qui ne va pas forcément dans le sens de l’intérêt des patients. Et c’est vrai qu’on demande beaucoup aux MG sans leur donner les moyens, ni en termes de formation, ni en termes de financement et d’organisation.
Dans les facultés de médecine, depuis plus de quarante ans, les meilleurs étudiants de chaque promotion, optent pour une carrière hospitalière, ça n’a pas manqué d’avoir des conséquences et aujourd’hui , les français dans leur grande majorité, lorsqu’ils sont sérieusement malades, se détournent de la médecine libérale.
RépondreSupprimerDe même qu’en politique,si vous ne cessez de critiquer les décisions des élites, vous faites le lit du populisme, de même en médecine, si vous attaquez systématiquement les recommandations des sociétés savantes, vous favorisez l’emergence des médecines alternatives, cette forme du poujadisme.
RépondreSupprimerA Anonyme
RépondreSupprimerMais quels sont les meilleurs étudiants? Ceux capables d'ingurgiter une très grande quantité d'informations par coeur sans les comprendre ou ceux qui sont capables de raisonner sur ces informations et de mettre du sens dans ce qu'ils font? Le système actuel favorise les premiers.
Et tant de conformisme me confond: il faudrait accepter les pires dérives pour ne pas déranger l'ordre établi, d'après vous.
D'autre part les MG ne peuvent pas tout faire, accueillir le tout venant et prendre en charge des pathologies complexes et graves, et les pontes hospitaliers atteignent souvent leurs limites, car les connaissances médicales restent limitées. Comme tel ponte voulant traiter le TDAH par les oméga 3.
Les médecins consultant en jean et basket tout en tutoyant leurs patients, n’ont pas relevé le prestige de leur fonction
RépondreSupprimerCéline dans Mort à Crédit, à propos du métier :
RépondreSupprimerTu les crois malades ?...S’ils viennent te relancer, c’est d’abord parce qu’ils s’emmerdent. T’en vois pas un la veille des fêtes...Aux malheureux, c’est l’occupation qui manque, c’est pas la santé...ce qu’ils veulent c’est que tu les distrayes, les émoustilles, les intrigues avec leurs renvois...leurs gaz...leurs craquements...que tu leur découvres des rapports...des fièvres...des gargouillades...des inédits ! Que tu t’etendes...que tu te passionnes...c’est pour ça que t’as des diplômes...
18 avril 2018 à 12:10
RépondreSupprimer"personne n’ est capable de dire combien de Français meurent chaque année d’une embolie pulmonaire ou d’une hémorragie cérébrale mais vous allez en rencontrer beaucoup qui connaissent avec précision le nombre de décès par accident iatrogenique. Les chiffres sont très variables d’un intervenant à l’autre, mais toujours précis."
Sauf pour la grippe c'est 14 400 cette année (ni 14 401 ni 14399) - en gros du pur foutage de gueule, mais comme ce sont les chiffres 'officiels' tout va bien.
Un vieux qui meurt 3 ans plus tôt à cause de ses anti Alzheimer c'est comptabilisé dans la iatrogénie ? Un vieux qui rentre dans un hosto avec 'juste' (c'est un vieux donc pas en pleine forme) une hanche cassée et qui ressort sans être capable de ressortir de son lit et crève de ne pouvoir manger à cause d'une infection de la bouche c'est comptabilisé en iatrogénie (c'est du vécu en direct) ? Un mec traité pour le cancer et qui meurt de son traitement plutôt que du cancer, c'est comptabilisé en iatrogénie ? un mec de 50 ans que l'on rend impuissant à cause d'un dépistage de PSA c'est de la iatrogénie ? Les chiffres sont à mon avis bien en deça de la réalité.
Mais c'est inaudible parce que le médecin à toujours raison (c'est kikiafé des études ?) on préfère pointer le charlatan qui donne des granules pour la fièvre alors que l'on sait tous que des antibiotiques au cas ou est la bonne pratique. (ah et vacciner les vieux et les personnels soignants en epahd... au cas ou... c'est sans risque les vaccins, sinon cela se saurait.
herve_02
C'est dommage. Cet article méritait mieux que les habituels propos convenus de ceux qui pensent pouvoir apporter de l'eau à leur propre moulin grâce à ce constat. J'aurais aimé que des MG pensants donnent leur opinion éclairée sur l'avenir de leur profession.
RépondreSupprimerLe docteur Destouches avait donc pigé l’essentiel du truc.
RépondreSupprimerOn voit que l’amertume et la déception qui l’animait est encore sensible chez les médecins d’ aujourd’hui.
Pourtant à l’ époque, les médecins ne pouvaient pas accuser Big Pharma et la belle Agnès de leur pourrir la vie.
Sinon, Céline, très versé dans la paranoïa et les théories complotistes, aurait donné là -dedans.
Non c’est plutôt dans la nature même du métier qu’il faut peut-être chercher l’origine du malaise.
Ce qu'il faut voir derrière les critiques les plus acerbes (de mon point de vue), c'est la déception par rapport aux attentes peut être inconsidérées.
RépondreSupprimerLorsque votre amour dit du mal de vous ou se comporte mal avec vous, vous lui en voulez bien plus que lorsque c'est une personne dans la rue. Ainsi je pense qu'une grande partie des regards acerbes (je mets de coté les personnes ayant un intérêt à déconsidérer) provient de grandes déceptions. Le médecin de famille (est-ce la même chose que le médecin référent ? ou l'un a tué l'autre ?) est dépositaire d'une confiance absolue. Je (ou l'un des miens) va mal, il a la solution pour guérir ou soulager au mieux. AU MIEUX. C'est le mieux de ce qu'il sait faire alors que dans l'esprit des gens c'est au mieux de ce qui peut être fait. Je connais certains médecins qui travaillent des milliers d'heures pour avancer dans leurs connaissances, pour ne pas passer à coté d'un truc. Le médecin de famille du coté de ma femme (le type même du docteur moustache, un luky luke des antibios - suffit de rien dire pour ne pas vexer et ne pas les prendre- est un as en diag, il ne se plante presque jamais et trouve des trucs que d'autres ne trouvent pas) arrive à la retraite. On ne prendra JAMAIS un jeune qui le remplacera. Quitte à trouver un charlatan qui nous ne tuera pas.
Oui, il faut le dire le médecin n'est pas omniscient. la médecine 'clinique ?' n'est pas une science mais un savoir faire, une technique. Chacun étant une personne unique (stratégie de la reproduction sexuée pour rendre l'humanité résiliente à une épidémie destructrice - même s'il n'y a que quelques pourcents de survivants) les protocoles thérapeutiques sont aléatoires. Il n'y a pas de 'preuves' scientifiques dures mais des probabilités (comme en physique quantique). Et, tout le monde le sait mais personne ne le dit (y a-t-il une cécité chez les médecins ? ) le meilleur moyen d'améliorer la santé sans AUCUN effet secondaire est d'éradiquer la misère, mais personne le veut, ce n'est pas banckable.
Autre point important, la santé est du domaine de l'intime (le secret médical n'est pas une lubie d'un libertaire). Dès lors l'imposition d'un traitement peut être considéré comme un viol, une violence. Il y a toujours l’IMPRESSION que l'on fait bien mais est-ce une réalité ? lorsque le mari 'force' (par la persuasion) sa femme à un rapport pour son bien, il pense que c'est pour son bien (et le bien du couple), certains considèrent que c'est un viol conjugal.
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RépondreSupprimerPartant de ce point de vue, lorsqu'un médecin 'pousse' (par la persuasion) à un dépistage, à un vaccin avec GARDASIL est-ce scientifique ou est-ce un viol ? est-ce une violence ? une rupture du contrat, un acte qui déconsidère l'homme (et avec le jeu de la confraternité) toute la profession ? (lorsqu'un flic tabasse un manifestant à terre et que PERSONNE chez les flics ne le stoppe ou le punit c'est toute la profession qui est inique). Surfez sur des groupes facebook pour lire le témoignages de mamans(je ne sortirais pas le laïus du machisme paternaliste...) bousculées par des pédiatres (qui ne mériteraient pas d'être médecins mais d'être confrontés à la dureté d'un batte de baseball) pour vous rendre compte de ce que sont les 'brutes en blancs', pour de vrais.
Nous vivons une société autoritaire (lire les articles de marc girad). Cette dérive est adoubée par tout une 'classe' parce que c'est pour le bien de tous. Mais cette croyance dans le bien de tous n'est fondée sur rien. Il y a autant de violence dans l'excision qui 'sauve les valeurs de la société' que dans la vaccination obligatoire qui sauve le soldat héritier de pasteur (AUCUN de ses vaccins contre la rage n'ont marché).
La sélection crée une sorte de 'caste' de ceux qui ont l'impression d'être au dessus des autres parce qu'ils ont passé la sélection. C'est un miroir aux alouettes. Ils ne sont meilleurs que par rapport à ceux qui se sont présentés en même temps qu'eux. Décalé d'un an, ils pourraient avoir échoués et peut être même que le naturopathe que tout le monde conchie aurait pu prendre sa place haut la main.
Enfin, dans toutes les sciences molles (humaines) il peut y avoir des erreurs, mais au bout d'un moment, lorsque les erreurs s'accumulent les unes après les autres, sans remise en cause, sans correctifs, avec les protagonistes qui se drapent dans leur 'position' de sachant tout en conchiant les autres... bein, vous videz l'eau du bain et laissez partir le bébé.
Parce que lorsque les gens n'avaient aucune culture, ils devaient croire sur parole, maintenant avec une élévation du niveau culturel, avec une information de plus en plus disponible, les mensonges ne tiennent plus. Celui qui se sent au dessus des autres doit le montrer et se draper dans son argument d'autorité ne marche qu'avec les faibles d'esprit.
herve_02
Tout cela est bien clair, Hervé, personne ne va vous contredire.
RépondreSupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerPour répondre à certains des commentaires, il faut que j'écrive un nouveau billet.
Mais je conseille à certains de lire ou de relire certains billets que j'ai écrits.
Je ne défends pas la médecine générale en général pour en connaître les limites, les aberrations, les bienfaits et les erreurs.
La médecine générale d'avant n'était pas mieux que celle de maintenant, elle a changé et elle a surtout changé par les représentations que les citoyens en ont.
Juste un élément pour certains : les médecines différentes ne sont qu'un appendice des mauvaises médecine de la médecine traditionnelle.
Bonne nuit.
"Juste un élément pour certains : les médecines différentes ne sont qu'un appendice des mauvaises médecine de la médecine traditionnelle."
RépondreSupprimerTout le monde sait que la saignée est la seule médecine vraie.
hervé_02
Hervé_02 ressasse la même bile, les mêmes arguments à longueur de blog; c'est une forme de thérapie probablement.
RépondreSupprimerLe constat de doc du 16 reflète un pessimisme que l'âge n'atténue probablement pas. Étant un poil plus jeune je ne le contrarierais pas beaucoup, mais je garde en tête que la génération qui nous a précédé évoquait peut être les mêmes griefs. Nos prédécesseurs accouchaient à longueur d'année, le cardiologue hospitalier se déplaçait de son CHU a H24 ou 48 pour venir faire un diagnostic ECG d'infarctus. Le médecin était disponible a tout moment de la journée et de la nuit. Le travail administratif était inexistant, les dossiers étaient surtout dans les mémoires. Mais ceux de cette génération pourraient surement expliquer cette époque mieux que moi.
Nous avons je pense apporté une rigueur dans la tenue des dossiers, le recours aux spécialistes d'organe s'est accru, l'administratif nous a de plus en plus contraint; les protocoles l'EBM se sont imposés, l'informatique s'est introduite; les gardes médicales se sont organisées, puis ont été réglementées au début de ce millénaire, SOS s'est répandu dans les villes . Tout cela a modifié l'exercice de la médecine générale au fil des 30 dernières années, bousculant les générations précédentes qui se sont probablement fait les réflexions actuelles de doc du 16.
Je suis toutefois plus optimiste car si les jeunes générations envisagent un exercice différent de celui qui a existé, plus cadré, plus collectif plus communiquant; la vocation de l'exercice de médecin généraliste existe toujours, et je vois de jeunes remplaçants ou de jeunes collègues qui l'exerce avec conscience. La vocation existe, mais aussi l'utilité. L'extrait de Céline plus tôt citée est emblématique; c'est bien pour ce qu'il décrit qu'on a le diplôme, pour écouter et comprendre ces plaintes multiples et diverses, parfois soulager et toujours essayer de ne pas nuire.
Ce qui est remis en cause ce n'est pas le sens du métier, mais son modèle économique. L'exercice libéral a vécu, et n'offre pas d'attractivité, probablement parce que les mutations de la société s'accélère et qu'il n'y a pas de vision à long terme de ce modèle actuel d'exercice, ce qui n'incite guère a s'y investir.
@hexdoc
RépondreSupprimerIl est clair que ce n'était pas mieux avant.
Mais je ne regrette pas la médecine d'avant je regrette que la médecine de demain ne s'impose pas et ne s'imposera pas.
Votre diagnostic présent est d'un optimisme échevelé : non, les dossiers ne sont pas mieux remplis (lire Philippe Ameline), non l'EBM ne s'est pas imposée (sur TWT je lis des tweets extravagants sur la conception qu'en ont les médecins libéraux et les hospitaliers sans compter le fait que l'industrie s'est emparée des essais contrôlés pour en faire ce qu'elle veut), SOS médecin a été une catastrophe (ils ont désorganisé les systèmes de garde organisés par les libéraux puis les ont détruits) mais SOS médecin a surtout rendu l'angine urgente, le mal de dos urgent, et cetera, non, nous n'avons pas fait les mêmes réflexions car, vous l'oubliez, à partir des années 70 les médecins et les généralistes ont pu disposer de médicaments efficaces contre l'HTA, l'angine de poitrine ou la PR.
Je suis en passe d'internet au cabinet depuis lundi et ne travaille qu'en local sans télétransmission, sans lecteur de carte bleue, eh bien je peste contre la CGM qui n'est pas foutue de réparer mais j'exerce une médecine très différente... Plus axée sur le patient que sur l'écran.
J'y reviendrai.
Il est certain que les jeunes MG sont mieux formés et connaissent beaucoup plus de choses que moi lors de mon installation mais j'espère, et quand je vois ce qui se passe autour de chez moi, j'en doute, qu'ils appliquent ce qu'ils ont appris.
Enfin, dernier paradoxe : les néolibéraux espèrent une médecine salariée aux ordres.
Bonne journée.
DOC 16,
RépondreSupprimerc'est décidément toujours le même pathos et pleurnicherie de la petite bourgeoisie frustrée que j'ai entendu pendant mes années de remplacement où j'étais obligé de fréquenter les amicales de médecins.
Nous avons encore une remarquable (peut être par pour longtemps) indépendance et nous pouvons organiser notre travail dans une grande liberté. Mais il est vrai pour prendre plaisir à faire notre métier cela demande du temps, de se former indépendamment de l'industrie pharmaceutique, d'écouter nos patients et avoir de l'empathie pour ceux que nous acceptons de prendre en charge du moins, de refuser de voir ceux qui qui nous prennent pour des prestataires de service et de rentrer dans le consumérisme médical au risque de s'affronter, d'avoir le courage d'aller à l'encontre de la propagande de la technocratie aux ordres de Big Pharma (dépistages, génériques, vaccins, molécules ayant à tort des AMM...etc).
La médecine libérale n'est pas agonisante pour l'instant mais la mentalité petite bourgeoise est prédominante dans nos sociétés dites "civilisées" y compris parmi les médecins et le prolétariat : faire carrière et accumuler du patrimoine.
Cependant le capitalisme rappelle à ces classes moyennes que jusque là on les a épargné par ce que le tiers-monde se laissait manipuler et piller sans broncher : c'est fini.
Le narcissisme, l'égoïsme et la lâcheté de ces classes moyennes commencent à être mise à l'épreuve. Vous souffrez : bien fait ! Ne vous en prenez qu'à vous même.
A Chevalier
RépondreSupprimerChevalier, vous me faites penser à Trofimov, l’ étudiant révolutionnaire dans la Cerisaie de Tchekhov :
« tout ce que vous prisez si fort, riches et pauvres, ( c’ est à propos de l’argent ) n’a pas le moindre pouvoir sur moi. Je puis me passer de vous; je puis passer devant vous, je suis fort et fier, l’humanité marche vers la haute vérité, vers le plus haut bonheur qui soit,et je suis aux premiers rangs. »
Tchekhov, 1904, la Cerisaie Acte IV
@hexdox
RépondreSupprimerHervé_02 ressasse la même bile, les mêmes arguments à longueur de blog; c'est une forme de thérapie probablement.
et puis Chevalier, qui semble être un médecin.
"Mais il est vrai pour prendre plaisir à faire notre métier cela demande du temps, de se former indépendamment de l'industrie pharmaceutique, d'écouter nos patients et avoir de l'empathie pour ceux que nous acceptons de prendre en charge du moins, de refuser de voir ceux qui qui nous prennent pour des prestataires de service et de rentrer dans le consumérisme médical au risque de s'affronter, d'avoir le courage d'aller à l'encontre de la propagande de la technocratie aux ordres de Big Pharma (dépistages, génériques, vaccins, molécules ayant à tort des AMM...etc)."
La même thérapie, probablement un truc de groupe...
Et puis ici : https://ecoledessoignants.blogspot.fr/2014/12/le-decalogue-de-la-relation-de-soin.html (La différence entre Dieu et un médecin, c'est que Dieu ne se prend pas pour un médecin.)
Encore la plus ou moins même bile... Cela doit être une secte... à moins que...
Le niveau culturel de la population a augmenté, continuer à prendre les gens pour des décérébrés ne peut mener qu'à la désaffection. la place pouvant être prise par d'autres (pas forcément meilleurs, pas forcément pires). Se prendre les patients de face en les traitant de débiles n'est pas forcément la bonne solution pour se faire entendre.
Et dire qu'il suffirait de montrer une seule étude bénéfice-risque sérieuse sur le dtp en france pour faire taire les 'débiles'. Une seule sérieuse (c'pâs la mer à boire) pour un truc que l'on injecte à la louche 2 400 000 fois tous les ans. 24 000 000 millions de dose en 10 ans, une seule étude. cela semble si facile sur le papier plutôt que de traiter les gens de débiles.
herve_02
Je ne vous ai pas traité de débile hervé_02, je pense simplement que vous êtes un rageux et qu'il serait plus intéressant que vous expliquiez ici ou ailleurs votre histoire personnelle qui explique cette rage envers le corps médical.
RépondreSupprimerL'aphorisme que vous citez issue de l'école des soignants (vaste programme) est à la base une blague de médecin envers les chirurgiens. On peut la décliner à toute les sauces, notamment : "La différence entre Dieu et Marc Zaffran, c'est que Dieu ne se prend pas pour Marc Zaffran" ...
Le niveau culturel d'un patient ne change pas grand chose à la relation médecin patient; c'est juste une donnée à laquelle le médecin doit s' adapter, tout comme à la personnalité du patient. On ne se prend pas les patients de face, on est par contre en face à face.
Non hexdoc, vous ne comprenez rien, absolument rien et votre seule défense est de penser que je suis un 'rageux' (sérieux ? vous avez 15 ans ? c'est ça ?)
RépondreSupprimerVous avez lu le papier de zaffran ? plutôt que d'évoquer une blague ? Je n'ai aucune rage envers le corps médical. Sérieusement.
Je le vois tomber en décrépitude. Je vois des personnes comme vous qui viennent expliquer doctement que je devrais expliquer mon histoire pour que je puisse comprendre ma 'rage'. comme macron qui pense que sa politique antisociale est juste pas comprise et qu'il faut l'expliquer. Vous êtes enfermé dans le déni. Enfermé dans votre position de celui qui sait contre le 'rageux' qui devrait faire une thérapie.
Le truc c'est que les gens ne vous écoutent plus, parce que vous n'avez rien à dire. Les patients ne manifestent pas dans la rue pour revendiquer quoi ou qu'est-ce, ils vont juste voir ailleurs. Alors il ne reste qu'a interdire cet ailleurs. comme dans une bonne démocratie libérale. Parce qu'il n'y a pas de preuve scientifique n'est-ce pas ?
Si l'on ne devait autoriser que ce qui a une preuve scientifique 'solide', vous n'auriez pas grand chose pour 'soigner'. Si on devait autoriser les médocs par des collèges de médecins spécialistes en 'anonyme' : on ne sait pas quel médicament, ni quel laboratoire, ni même si c'est un allopathique ou homéopathique ou juste du jus d'herbe, comme une copie d'examen, on sait seulement une fois la décision prise, pas sur qu'il y aurait une pharmacopée officielle aussi étendue. Votre principal remède serait un bouillon et 2 jours au lit (on gagnerait sur la iatrogénie).
Les médecins se retranchent tout le temps derrière les patients 'clientélistes' qui voudraient ceci ou cela... Ce ne peut être qu'une excuse ou un mensonge. Comme il semble y avoir un 'désert médical' (en clair il est compliqué de trouver un médecin et le médecin fait des heures à n'en plus finir), il est facile de ne pas prescrire si on ne le veut pas, si ce n'est pas nécessaire. Le patient n'est pas content ? il s'en va, le médecin n'est pas en danger puisque de toute façon il a trop de patients. Je n'ai jamais compris cette excuse. La seule possibilité c'est que TOUS (ou une majorité) les patients sont comme cela. Statistiquement ce ne peut être que de la faute des médecins qui ont 'élevés' les patients à être comme cela : consultation de 5 minutes et hop ordonnance. 10 patients à l'heure, 100 aines de consults à la journée... même en simple C sans dépassement... cela passe.
Alors comme je le dis à longueur de ma "thérapie", ce n'est pas entièrement la faute du médecin.
- La formation médicale est par nature mauvaise. Le choix de faire des médecins à partir de scientifique et pas de littéraire (humain) est un choix qui se paye.(pas la peine de me parler de la science pour comprendre les études et la chimie : les - majorité- médecins ne lisent pas et s'en foutent).
- Les autorités ne font pas leur travail et comme la formation du médecin moule à obéir à l'autorité... ca aide pas.
- les labos ont abandonnés leur 'mission' de soigner les gens et ne produisent plus vraiment autre chose que du bénéfice.
.../...
Vous avez raison herve_02.
SupprimerIl y a un point fondamental qui le montre : l'obligation vaccinale est une négation du principe de base "d'abord ne pas nuire".
L'obligation vaccinale est une profonde humiliation des individus, c'est une négation de leur humanité, de leur libre arbitre, c'est une légitimation de l'Etat en tant que donneur de leçon, c'est une grave atteinte aux droits fondamentaux des familles, aux prérogatives de base des parents, en tant que personne de référence pour garantir la bonne santé de leurs enfants ...
Si les médecins avaient été nombreux à respecter ce principe de base de leur profession, alors ils auraient dû être nombreux à s'élever contre l'obligation vaccinale, ce qui ne fut absolument pas le cas, y compris parmi certains "antivaccinalistes" qui sont parfaitement prêts à parler de l'aluminium comme SEUL problème des vaccins, mais qui refusent de se déclarer "farouchement" opposé à l'obligation vaccinale.
Votre colère est légitime, l'arrogance du système médical atteint un niveau tellement élevé que se détourner de la médecine "officielle" devient de plus en plus un simple ... réflexe de survie.
.../...
RépondreSupprimerIl n'y a pas de solution dans le 'mainstream' c'est pour cela qu'il y a une explosion d'alternatives (la nature n'aime pas le vide). Bon nombre de ces alternatives ne sont pas viables pratiquement (cela ne soigne pas), mais on ne peut pas savoir lesquels avant d'avoir du recul sur elles. De ces alternatives certains émergeront avec un véritable service rendu. Le progrès se fait comme cela. Contre la doxa ambiante, sous les lazzis et les quolibets, mais il ne faut pas se faire de mauvaise idée, à la fin, sur le long terme, ne gagne que ce qui marche.
Si la médecine actuelle ne gagne pas, c'est tout simplement qu'elle ne marche pas. Tout l'onanisme intellectuel qui tente d'expliquer que c'est la faute aux patients est un mécanisme de défense dont le seul objectif est de ne rien changer. Comme à chaque scandale sanitaire, on continue comme avant en changeant le nom des organismes. Avant on pensait que les gens mourraient à cause de pas de chance, maintenant on sait que cela vient du traitement.
Et pour finir, non vous n'êtes pas "face à face" avec le patient, sinon vos neurones miroir (dans le lobe pré-frontal) vous donnerait de l'empathie pour la personne en face de vous, plutôt que de lui conseiller une thérapie.
Tiens étonnant, cet atavisme médical lorsqu'on ne comprend pas un truc de ce dire que c'est dans la tête du patient, comme à une époque l'hystérie des femmes.
Il faut que tout changes pour que rien ne change.
herve_02
@hervé_02 : "Vous avez lu le papier de zaffran ? plutôt que d'évoquer une blague ? "
RépondreSupprimerje l'ai lu, mais vous vous ne m'avez pas compris. Je vous explique plus clairement : l'original de cet aphorisme est une blague de médecin (qui en gros pensent que les chirurgiens ont la grosse tête) évoquant les chirurgiens : " La différence entre Dieu et un chirurgien, c'est que Dieu ne se prend pas pour un chirurgien " . Zaffran l'a adapté à son propos, mais après tout c'est son école, et c'est lui qui y fait la leçon.
@hexdoc
RépondreSupprimerC'est une vaste blague...
on s'en cogne sévère de cet aphorisme. Vous tentez de focaliser sur cette blague pour ne pas avoir à répondre à tout le reste. C'est juste pitoyable. Le charlatant qui propose de boire son urine à plus d'empathie et d'intelligence que vous. Vous êtes ce que l'on déteste chez le médecin :
- parcours scientifique
- martellement de supériorité intellectuel pendant les études pour vous faire tenir
- obéissance sans limite au dogme et à l'autorité...
- et à la fin reproduction du modèle : incapacité à penser en dehors du cadre, complexe de supériorité de celui qui sait (enfin celui qui ressasse les fraudes de ceux qui ont l'argent).
Girard avait raison sur un point : médiator n'est pas vraiment un scandale, on savait que c'était une merde peut être utile en cas de pronostic mortel. Mais ce sont des médecins qui l'ont prescrit en dehors de l'amm pour couper les fringales. Les gens sont morts À CAUSE DES MÉDECINS qui ont prescrit en dehors de toute données scientifiques sérieuses. Servier n'a fait que proposer la prescription, ce sont les médecins qui ont tué les patients en prescrivant. comme pour tous les autres scandales. C'est bien beau des' arc-bouter sur le libéral (ni dieu, ni maîtres) et de ne pas assumer les responsabilités qui vont avec. Lorsque vous tuez avec médiator, lorsque vous handicapez avec dépakine, lorsque vous amoindrissez avec statine, lorsque vous SEP-isez avec le vaccin hepB, lorsque vous MSNisiez avec les vaccins C'est VOTRE choix de prescrire, votre responsabilité.
Il n'y a pas besoin de 10-12 ans d'études pour prescrire 'comme tout le monde', un robot peut le faire, un CM2 avec une anti sèche peut le faire.
ce que dit zaffran, ce n'est pas que le chirurgien se prend pour un dieux, c'est juste cela :
1- Je suis patient et néanmoins ton égal et je te choisis pour me soigner.
2 - Pour me soigner au mieux tu prendras garde à ne pas me nuire.
3 - Tu respecteras ma personne
4 - Tu seras confident et témoin, mon interprète en mon nom et à ma demande, mais non à ma place.
5 - Tu partageras avec moi, tu ne me cantonneras pas au silence, tu ne me laisseras pas dans l’ignorance, tu ne me mentiras pas.
6 - Tu m’aideras à prendre les décisions qui me concernent, en m’informant et en me guidant au mieux.
7 - Tu m’assisteras face à la maladie, mais aussi face à tous ceux qui pourraient profiter de mon état Et tu refuseras que quiconque – même moi – t’achète ou t’utilise.
8 - Tu m’aideras à lutter contre les injustices qui m’empêchent de recevoir des soins, tu respecteras et feras respecter les lois qui me protègent
9 - Tu traiteras avec le même respect
10- Tu défendras ton idéal du soin et tes conditions de travail et ceux de tou.te.s les autres soignants.toutes les personnes qui me soignent, et tu travailleras de concert avec elles
Rien que pour les 3 premiers vous ne respectez pas cela, effectivement, je ne suis pas votre patient, et je ne le serais JAMAIS, plutôt crever de pas de chance que de crever de VOTRE mauvaise médecine, j'ai un meilleur pronostic sans vous qu'avec vous.
herve_02
ps : je note qu'à aucun moment vous ne proposez une étude scientifique sérieuse à mes questionnements, vous focalisant sur la virgule. probablement un atavisme scientifique.
@ Herve_02
RépondreSupprimerVous pourriez vous exprimer plus correctement.
Nous ne sommes pas au café du commerce.
Et au café du commerce...
Vous avez effectivement le choix de ne pas vous adresser à la médecine et aux médecins et rester autonome pour votre santé.
Mais vous écrivez beaucoup de choses inexactes.
Les patients ont une responsabilité partagée.
Quand je leur refusais Mediator, je me faisais traiter de mauvais médecin, de médecin qui ne prenait pas en compte la souffrance des patients.
Quand je refuse de prescrire des antibiotiques à des patients qui en "veulent", savez-vous ce que j'entends ?
Et cetera.
Il existe un certain nombre de traitements qui ont fait leurs preuves (scientifiques).
Il existe un certain nombre de souffrances, de maladies, de symptômes, pour lesquelles nous n'avons pas de réponses scientifiques et pour lesquelles, pour certaines, nous n'en aurons jamais.
Les médecins, et la société, ont promis un monde sans souffrance et sans mort : ce n'est pas possible.
Vous avez tout à fait le droit de "croire" à des "traitements" qui n'ont pas fait la preuve de leur efficacité.
Votre hétéronomie est maximum.
Assumez là.
Bonne journée.
Quel est la part de médicaments réellement utile qui sont prescrits en 2018 par les medecins ?
SupprimerMarc Girard explique de nombreuses fois que l'industrie pharmaceutique n'a plus innové depuis les années 80, lorsque les chimistes / pharmaciens / toxicologues qui travaillaient au développement des médicaments, ont été remplacé par des médecins (davantage sensibilisé au "colloque singulier") et des financiers. Il explique aussi que c'est au cours des années 80 que le secteur pharmaceutique s'est concentré et que la politique commerciale des laboratoires s'est réorienté vers le marché des .. bien-portants.
A partir de ce moment, à part les antidouleurs, les antibiotiques, les corticoïdes etc ... la plupart des médicaments mis en avant sont PRÉVENTIFS (anticholestérols, antidiabétiques oraux, antihypertenseurs et surtout ... vaccins).
Quel est la part de médicaments réellement utiles, qui soignent les vrais malades, qui sont prescrits par les médecins généralistes ?
J'ai recours au médecin parfois, généralement chaque hiver, quand je suis malade comme un chien. Je ne prends presque jamais les médicaments prescrits, mais J'ai besoin de l'arrêt de travail. C'est la seule vraie raison pour laquelle je consulte le médecin.
Le point de vue de Marc Girard sur les médecines douces n'est jamais mieux exprimé que dans ce court texte :
Supprimer=> On n’attend pas du rédacteur en chef d’un journal qui suinte à chaque page de références sur les médecines « douces », sur les traitements « alternatifs », sur les compléments alimentaires, etc. qu’il comprenne que la médicalisation que je dénonce, ce n’est pas juste la prescription de médicaments fabriqués par Big Pharma et lui seulement, ni l’épreuve - récemment dénoncée - du toucher vaginal : c’est une focalisation démentielle des contemporains sur un corps dispensé de toute disposition altruiste (qu’elle relève de l’entraide entre les hommes ou de la jouissance offerte au prix de la générosité physique).
Bref, les médecines douces ne sont PAS une alternative à la médecine "traditionnelle" parce que l'esprit à l'origine de la médicalisation tout azimuts (la médicalisation "préventives") est présent dans les médecines traditionnelles mais aussi dans les médecines douces. (Article Élargissement des obligations vaccinales : mystérieuse épidémie chez les lanceurs d’alerte).
Autre texte qui permet de mieux comprendre sa dénonciation des médecines douces :
=> Car, au fond justement, quel est le jeu réel des anti-vaccinalistes ? Celui d’une médicalisation encore plus démentielle que celle proposée par Big Pharma. Il suffit d’aller sur leurs sites, de feuilleter leurs journaux, pour y trouver une propagande forcenée pour une foultitude de médicaments « homéopathiques » ou « alternatifs », de prises en charge aussi « douces » qu’envahissantes, etc. L’homéopathie – il suffit d’observer autour de soi ceux qui y ont recours – c’est la voie royale pour les hypocondriaques, obsédés par leurs aigreurs d’estomac et leur transit intestinal, toujours en quête de quelque chose pour la santé et d’autant plus enclins à proclamer triomphalement l’efficacité d’un traitement qu’ils n’ont, de fait, jamais été vraiment malades [42]. Dans ces milieux, je suis toujours frappé de recruter des admirateurs qui, impressionnés par ma critique du système qu’ils prétendent abhorrer, me disent : « Votre dénonciation est super. Mais qu’est-ce que vous proposez ? ». Ma réponse est d’une désarmante simplicité : « RIEN ».
« Rien, puisque vous n’êtes pas malade… »
Dès lors qu’ils n’ont aucune objection à appeler de leurs vœux les plus ardents une médicalisation, « douce » mais profuse, qui les enserre depuis le jour de leur naissance [43] jusqu’à celui de leur mort dans une représentation atrocement physiologique de la vie, qu’est-ce qui peut bien indisposer les anti-vaccinalistes dans les procédures de médicalisation promues par l’Académie ? ( article Politique vaccinale et obligations)
Je n'ai (par conséquent) une opinion de la médecine qui est guère éloignée de celle de hervé_02 pour les maladies bénignes... évidemment que si je me casse une jambe je me ferai soigner ! Si je fais un infarctus, alors je serai d'accord pour une angioplastie, pour prendre des antiplaquettaires comme le plavix ...