Tous les ans cela recommence et tous les ans les ministres de la santé, qu'ils soient bachelotien, tourainiste ou buzynien, nous sortent la même soupe mensongère avec des arguments fallacieux, erronés, paternalistes, médisants, méprisants.
Et tous les ans nous remettrons l'ouvrage sur le métier. Les choses commencent à changer. L'indécence des campagnes de propagande commence à devenir flagrante. Quelle pourrait être la transition démocratique ? D'abord l'information des femmes.
Voici une video réalisée par Cancer Rose (cf. infra le point 11.) qui va en surprendre plus d'un.e.s et faire de poser beaucoup de questions à beaucoup.
Voici une video réalisée par Cancer Rose (cf. infra le point 11.) qui va en surprendre plus d'un.e.s et faire de poser beaucoup de questions à beaucoup.
- Le dépistage organisé du cancer du sein ne sauve pas de vies chez les femmes de 50 à 74 ans (1).
- Plus on pratique de mammographies et plus le nombre de diagnostics de cancers du sein augmente alors que la mortalité par cancer du sein est stable.
- Le nombre de sur diagnostics et de sur traitements (et je rappelle que le sur traitement signifie parfois le combo complet chirurgie/radiothérapie/chimiothérapie) atteint selon les études 20 à 50 % des patientes (une étude néerlandaise rapporte récemment ce dernier chiffre : ICI).
- Avant 50 ans et en absence d'antécédents familiaux de cancer du sein, le sur diagnostic est encore plus important.
- En France plus de 2 millions de mammographies sont effectuées chaque année.
- En France il y a environ 54 000 nouveaux cas de cancers du sein diagnostiqués (LA) ce qui fait frémir en se rapportant au point 3. (2)
- Les plus grandes instances scientifiques françaises et Madame Buzyn trouvent que tout cela est très normal.
- Les femmes sont manipulées (voir ICI sur le blog de JB Blanc) mais puisque je suis un homme il vaut mieux que je me taise ; on leur ment, on leur fait peur, on leur fait des sur promesses.
- Les courses "roses" sont des opérations commerciales banales encouragées par les autorités : n'y allez pas. Cela ne fait aucun bien à la recherche et cela augmente le sur diagnostic.
- Les choses ne sont pas près de s'arrêter en raison des intérêts académiques, financiers et politiques en jeu.
- Pour plus d'informations allez lire le site Cancer Rose d'où le premier schéma est issu.
- Et lisez Rachel Campergue qui a tout dit : LA.
Notes :
(1)
(2)
Hypothèse 10 % : tous les ans 5 400 femmes assurées sociales de plus sont inquiétées à tort et/ou sont biopsiées à tort et/ou sont opérées à tort et/ou sont chimiothérapées à tort et/ou sont radiothérapées à tort... sans oublier les effets indésirables, les conséquences psychologiques, sociales, familiales, professionnelles et sociétales... et une vie bouleversée.
Hypothèse 20 % : tous les ans 10 800 femmes assurées sociales de plus sont inquiétées à tort et/ou sont biopsiées à tort et/ou sont opérées à tort et/ou sont chimiothérapées à tort et/ou sont radiothérapées à tort... sans oublier les effets indésirables, les conséquences psychologiques, sociales, familiales, professionnelles et sociétales... et une vie bouleversée.
Hypothèse 30 % : tous les ans 16 200 femmes assurées sociales de plus sont inquiétées à tort et/ou sont biopsiées à tort et/ou sont opérées à tort et/ou sont chimiothérapées à tort et/ou sont radiothérapées à tort... sans oublier les effets indésirables, les conséquences psychologiques, sociales, familiales, professionnelles et sociétales... et une vie bouleversée.
Hypothèse 40 % : tous les ans 21 600 femmes assurées sociales de plus sont inquiétées à tort et/ou sont biopsiées à tort et/ou sont opérées à tort et/ou sont chimiothérapées à tort et/ou sont radiothérapées à tort... sans oublier les effets indésirables, les conséquences psychologiques, sociales, familiales, professionnelles et sociétales... et une vie bouleversée.
Hypothèse 50 % : tous les ans 27 000 femmes assurées sociales de plus sont inquiétées à tort et/ou sont biopsiées à tort et/ou sont opérées à tort et/ou sont chimiothérapées à tort et/ou sont radiothérapées à tort... sans oublier les effets indésirables, les conséquences psychologiques, sociales, familiales, professionnelles et sociétales... et une vie bouleversée.
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Et ne dites pas qu'il n'est pas possible d'informer les femmes.
Voici une brochure par une association de patientes.
ICI
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UN PEU DE PROPAGANDE GOUVERNEMENTALE
Voici une brochure par une association de patientes.
ICI
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UN PEU DE PROPAGANDE GOUVERNEMENTALE
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Scandaleuse campagne le 10 octobre 2018 : ICI.
Mais il y encore mieux :
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Et encore pire avec Agnès Buzyn à la manoeuvre.
ùùùùù
Du lourd :
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Beaucoup plus inquiétant est le fait que l'augmentation du nombre de diagnostics de cancer du sein ne relève pas du surdiagnostic :
RépondreSupprimerhttps://www.bmj.com/content/359/bmj.j5224/rr-2
https://www.bmj.com/content/359/bmj.j5224/rapid-responses
https://www.biorxiv.org/content/early/2017/12/22/238527
Toutes les affirmations de la propagande sont exactes, hélas.
RépondreSupprimerBonjour je suis plutôt tentée de vous croire sincèrement mais alors concrètement que doit faire une femme de 52 ans que je suis qui résiste depuis 8 ans sans mammographie ? Ne jamais en refaire ou les espacer de 3 ans ? Que conseillez vous ?
RépondreSupprimerBonjour !
RépondreSupprimerEt lorsque l'on a eu un cancer opéré + chimio + radio et qu'on est ensuite diagnostiqué BRCA 1, doit-on faire mammo et IRM annuelles ? Ou bien l'auto-palpation suffit-elle ? Je suis atterrée par le nombre de femmes jeunes qui font une mastectomie préventive suite aux résultats de leur tests génétiques...
@ Anonyme de 12:57
RépondreSupprimerMastectomie préventive ou IRM annuelle. Surtout pas de mammographie.
Je ne compte plus, dans mon entourage, celles qui ont eu un "cancer du sein pris à temps", guéries après 6 mois de chimio éprouvante, et 2 ou 3 ans d'angoisse.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerMoi aussi, ayant découvert une boule à un sein, je suis allée faire vérifier par mammographie/échographie. J'ai eu droit à la biopsie, peu de temps après, en octobre 2014.
Décembre : Mastectomie partielle + curage axillaire, puis 6 chimio suivies de 33 séances de radiothérapie en 2015.
A force de lire tout ce que je lis, je me suis posé pas mal de questions.
Moi qui avais fait attention à ne prendre aucun substitut hormonal alors que j'étais en pré-ménaupose à l'âge de 38 ans, pour ne pas développer de cancer au sein justement, voilà que je fais une mammo à 45 ans, négative, puis plus rien.
50 ans 1/2 et bim, une petite boule.
N'était-ce pas un nodule, tout simplement ? Ou un truc moins grave ?
Je ne le saurai jamais.
Est-ce la mammo qui a déclenché ce carcinome canalaire infiltrant de grade 2 ?
Je ne sais pas mais j'ai comme des doutes.
Il est vrai qu'écraser des tissus mammaires et les flasher de rayons X n'est pas très bon pour nos seins et à y réfléchir, je ne suis plus "pour" ces mammographies.
Cette année d'ailleurs, je ne l'ai pas faite, au grand regret de mon oncologue, mais j'estime être libre de choisir ce qui est bon pour moi ou pas. ;)
* lire "ménopause" !!! ;)
RépondreSupprimerMerci pour ce blog! Il est temps d'ouvrir les yeux, ainsi que notre conscience. Nos maladies, toutes nos maladies ont un sens. Si nous étions en mesure de poser davantage de CONSCIENCE dans notre vie quotidienne,dans notre famille,dans nos relations amicales et professionnelles,dans notre VIE en générale, nous serions sûrement moins malades. Merci pour votre blog.
RépondreSupprimer"toutes nos maladies ont un sens" ??? Vous pourriez le dire à une gamine de 3 ans qui fait une leucémie en présence de ses parents ?
RépondreSupprimerJ'ai donc actualisé le billet avec la video de Cancer Rose
RépondreSupprimer@Anonyme du 1 octobre 2018 à 10:07 sur la soit-disante hausse
RépondreSupprimer!et si c'était un effet golem ?
http://expertiseclinique.blog.lemonde.fr/2018/09/26/pygmalion-a-de-la-poigne/
@ Anonyme du 7 octobre 2018 à 12:38
RépondreSupprimerCe sont des cancers réels pour vous ? S'ils sont bien réels, cela voudrait dire qu'à force de chercher les cancers on les crée dans l'esprit des gens, ce qui serait une explication tirée par les cheveux, alors que les radiations ionisantes, qui sont utilisées dans les mammographies sont un des facteurs carcinogènes les plus avérés. Sinon, on rentre dans le cadre du surdiagnostic, qui ne correspond pas à la dynamique de la hausse, ni à son association à la mortalité.
@ Anonyme du 7 octobre 2018 à 13:26
RépondreSupprimerJe ne sais pas s'ils sont réels ou pas. et personne ne peut savoir nous sommes dans l'analyse de données et des hypothèses sur ce que l'on veut bien lire de l'analyse.
Ce que je sais c'est qu'en pop général, sans antécédents, sans signes cliniques, il vaut mieux passer son chemin, comme dans tout un tas de dépistages (tous?) et de traitements préventifs ou immunologiques. J'en suis même à me dire, que même en cas de cancer détecté (je me demande bien comment cela pourrait être mais admettons, un coup de pas de chance), je ne suis pas sûr d'accepter le traitement. Parce que la science est phagocytée par les financeurs et les actionnaires et je pense qu'elle tue actuellement plus de gens que cela n'en soigne. sans parler de l'incurie dans les instituts de soins.
Concernant octobre arnaque. En lisant l'article de Périno, je me demandais juste à quel point, par effet golem, une part importante des cancers qui sont véritablement présents (évolutifs ou pas, mortels ou pas, ... ou pas) n'ont pas été créés par la frénésie du cancer partout. On sait qu'un choc psychologique ou affectif sévère PEUT déclencher un cancer, la question intéressante à se poser (et qui ne trouvera jamais de réponse dans les 100 ans à vernir parce que cette réponse n’intéresse pas ceux qui distribuent de l'argent pour les recherche.) est alors, la mise sur la place publique du cancer du sein comme maladie qui touche un max de femme, ne créé pas des cancers par une sorte d'auto-suggestion.
herve_02
Blog ahurissant. Je n'avais encore jamais lu un tel concentré d'âneries au centimètre carré!
RépondreSupprimerUnknown,
RépondreSupprimerPouvez-vous développer et étayer votre argumentaire ?
Parce que tout n'est pas rose, ni clair, dans cette mafia que représente la stratégie du dépistage et du sur-diagnostic.
Et pour info, l'article est validé par un oncologue. ;)
Carcinome canalaire infiltrant de 4 mm decouvert fin 2015 au dépistage à l’âge de 67 ans grade 2 pas d’emboles ki 20% , her2 negatif, tumerectomie suivie de rayons en hypothèse fractionné 15 vu mon âge et la taille de la tumeur, prescription d’anti aromatases , donc depuis 2 ans1/2 je prends ce cachet, pas douleurs mais hypercholesteremie et bcq de gamma gt on me dit c’est l’aromasine, l’oncologue, gyneco m’ont dit essayez vous verrez si vous supportez libre à vous d’arrêter, c est moi qui dois decider c’est dingue , qui peut me conseiller, je continue ou j’arrêté on me dit 5% voir moins de bénéfices. .. Est ce que ça en vaut le coup? De même mammo ét echo à annuelle et encore des rayons! !!
RépondreSupprimerAnonyme - 11 octobre 2018 à 22:51
RépondreSupprimerJe serais tenté de dire cobaye ?
faudrait demander à unknown ( https://www.blogger.com/profile/07159535846360149590 ) qui semble avoir 2 ou 3 prix nobel en oncologie.
herve_02
moi j'aimerais bien connaitre la relation pilule-cancer du sein et que la pétition actuelle du Dr Philippe Vignal (sur change.or) demandant une étude nationale d'envergure soit prise en compte par le ministère de la santé, j'aimerai savoir si les pics hormonaux naturels ou pas sont responsable de tant de cancer en dehors de la maltraitance mammographie qui n'arrange rien
RépondreSupprimerJ'ai été invité à signer cette pétition et j'ai cliqué par erreur. Impossible d'annuler ma signature. Il n'est possible d'envisager l'étude proposée par Philippe Vignal que si l'on sait quelle est sa démarche physiopathologique, démarche que l'on ne peut connaître qu'après l'achat de son livre. S'il veut vraiment que son projet aboutisse, il faut qu'il s'explique.
RépondreSupprimer@daniel Corcos
RépondreSupprimerje comprends bien votre problématique, comment faire confiance lorsque l'on ne sait pas ce qui va être cherché et comment cela va être fait.
Vous avez lu une étude sur l'innocuité de la pilule ? pas besoin, 'parce qu'on a toujours fait comme ça" (et je ne parle même pas du scandale des pilules de 3ème et 4eme génération). Je suis perplexe sur cet automatisme de "on fait comme ça", pas besoin de s'interroger sur la question. Si on veut s'interroger sur comment faire autrement, il faut des millions d'assurances que cela doit être fait suivant des normes biens strictes et identifiées alors même que ce qui est accepté comme normal n'est pas aussi strict au niveau méthodologie et est le résultat de l'état de l'art accepté il y a des dizaines d'années.
un truc de fou. Pour le dire autrement celui qui veut 'vendre' une recette d'insecticide au purin d'ortie (pour mettre sur des tomates ! ! ! ) doit fournir un dossier 'scientifique' très complexe (on sait jamais) alors que l'on injecte de l’aluminium chez des bébés (alors que c'est interdit chez les animaux ! ! !) sans devoir fournir un dossier du même niveau que celui qu'on demande pour le purin d'ortie pour un plan de tomate.
De mon point de vue complotiste, cela démontre un biais énorme qui remet en cause le fondement même de la démarche scientifique. On demande à l'aune d'une nouvelle méthodologie des assurances que l'on ne demande pas pour ce que l'on a l'habitude de faire depuis des dizaines d'années (et donc l'héritage d'un temps ou la science était plus frustre).
@ Hervé_02
RépondreSupprimerMon commentaire ne portait pas sur l'étude de l'effet des contraceptifs oraux en général, un problème important mais difficile à évaluer, mais sur l'étude spécifique demandée par Philippe Vignal, faisable, mais dont on voudrait connaître le rationnel physiopathologique.
@Daniel Corcos
RépondreSupprimerMa démarche est plutôt l'inverse, faisons l'étude, même si la démarche ne nous convient pas trop et nous verrons ce que les résultats montrent. Ils ne seront probablement pas définitifs, on pourra alors discuter de ce qui sera (ou pas) mis en évidence.
Il vaut mieux une étude imparfaite que pas d'étude du tout. Refuser les études parce que la démarche ne convient pas est une forme de censure. On sait très bien que l'on peut cadrer une étude pour que l'on ne trouve pas de signal statistique. C'est fait régulièrement par big pharma : diluer le groupe à risque dans un groupe beaucoup large pour diluer le signal jusqu'à ce qu'il devienne non significatif. C'est ce qui a été fait sur le lien ROR-autisme par le CDC.
Ainsi évitons de polluer le débat avec nos pré-supposés. Laissons-le avec les siens pour voir ce qu'il en sort. Cela ne pourra pas être pire que ce qui existe actuellement et qui permet de prescrire à toutes des produits dont les effets sont au mieux mal connus.
herve_02
Bonjour, merci pour votre ténacité !
RépondreSupprimerJe découvre à l'instant cette vidéo, et l'espoir renaît un peu ...
https://www.facebook.com/toutestpourlemieux/posts/339943889888057
@ Herve_02
RépondreSupprimerVous avez bien raison : "évitons de polluer le débat".