Doctolib et l'ostéopathie, c'est les GAFAM et la magie noire.
Les citoyens de "ma" patientèle" (il ne s'agit pas d'un sondage, seulement d'une impression personnelle, à partir d'entretiens non sociologiques non programmés) et de mon entourage familial et communautaire (idem pour les limites méthodologiques) réagissent désormais (l'étude post hoc par sous-groupes d'âge montre une différence significative entre les moins de 25 ans et les 26-60 ans) à la douleur, à la maladie, aux désagréments de la vie quotidienne par le double réflexe Doctolib et ostéopathie.
Doctolib a gagné comme Kleenex avait gagné, comme Frigidaire avait gagné, comme McDo a gagné (comme Coca Cola, Sopalin, et cetera). Il est évident que la servitude volontaire des médecins a été un facteur majeur de succès.
Pour l'ostéopathie, il est possible de dire qu'il s'agit d'une mode comme il y a eu celle de l'acupuncture et comme il y a encore celle de l'homéopathie.
Pour l'ostéopathie, il est possible de dire qu'il s'agit d'une mode comme il y a eu celle de l'acupuncture et comme il y a encore celle de l'homéopathie.
Le réflexe internet est sans doute un facteur essentiel (tout degré de geekitude mis à part) : la difficulté croissante de consulter rapidement chez "son" médecin traitant en raison des délais, et, parfois, la difficulté de joindre un secrétariat téléphonique (temps d'attente et/ou plate-forme téléphonique anonyme) qui, en outre, pose des questions sur la pathologie, rend la prise de rendez-vous en ligne attractive (ce que d'ailleurs nombre de médecins ont compris) et, par une sorte de tour de passe-passe dont la modernité a le secret, Doctolib donne l'illusion au patient qu'il prend le pouvoir sur son agenda.
On fait ses courses sur internet, on prend ses rendez-vous médicaux de la même façon.
Il s'agit avant tout d'une demande symptomatique : j'ai de la fièvre, j'ai mal, j'éprouve des douleurs, je me sens mal, je ne peux attendre, je ne hiérarchise pas ma demande ou ce que je risque ou ce que je ne risque pas. Si mon médecin traitant n'est pas libre je générique ma demande de soins. Le patient pressent que tous les médecins ne se valent pas (il prend d'ailleurs avis auprès de son meilleur ami, de son boulanger, de son garagiste ou de son copain ingénieur et il commence à mettre des avis sur Google) mais il sait mieux que le médecin génériqué ce dont il a besoin : être soulagé. Le médecin reste donc un sachant mais il devient de plus en plus un prestataire. Car la demande est aussi administrative : besoin d'un arrêt de travail (et nous n'entrerons pas ici dans le jugement justifié/non justifié), besoin d'un certificat, besoin d'une dispense, besoin de semelles orthopédiques...
On fait ses courses sur internet, on prend ses rendez-vous médicaux de la même façon.
Il s'agit avant tout d'une demande symptomatique : j'ai de la fièvre, j'ai mal, j'éprouve des douleurs, je me sens mal, je ne peux attendre, je ne hiérarchise pas ma demande ou ce que je risque ou ce que je ne risque pas. Si mon médecin traitant n'est pas libre je générique ma demande de soins. Le patient pressent que tous les médecins ne se valent pas (il prend d'ailleurs avis auprès de son meilleur ami, de son boulanger, de son garagiste ou de son copain ingénieur et il commence à mettre des avis sur Google) mais il sait mieux que le médecin génériqué ce dont il a besoin : être soulagé. Le médecin reste donc un sachant mais il devient de plus en plus un prestataire. Car la demande est aussi administrative : besoin d'un arrêt de travail (et nous n'entrerons pas ici dans le jugement justifié/non justifié), besoin d'un certificat, besoin d'une dispense, besoin de semelles orthopédiques...
Et le réflexe Doctolib va bien au delà : les patients ont été convaincus par la taylorisation fordienne du corps humain en organes et en système d'organes. La spécialisation de la médecine est acquise dans les têtes et dans les coeurs des citoyens.
"J'ai mal au genou" signifie : IRM et rhumatologie. J'appelle un rhumatologue et/ou un radiologue.
"J'ai des boutons" signifie : dermatologie. J'appelle un dermatologue.
"J'ai des douleurs dans la poitrine" signifie cardiologie. J'appelle un cardiologue.
"Je tousse..."
Et cetera.
"J'ai des douleurs dans la poitrine" signifie cardiologie. J'appelle un cardiologue.
"Je tousse..."
Et cetera.
Pourquoi perdre du temps à consulter un médecin généraliste alors que doctoliber (néologisme non protégé par des droits) un spécialiste permet de consulter loco dolenti ? Il y a bien entendu l'obstacle du courrier au spécialiste pour être "bien" remboursé. Mais nul doute que cet obstacle va bientôt disparaître.
On le pressent, l'immédiateté est le lien de Doctolib avec l'ostéopathie.
Car le réflexe ostéopathie est plus complexe à analyser. Il s'inscrit dans la perspective historique de la médecine manuelle, de l'imposition des mains, du reiki, des barbiers aux rebouteux, des croyances populaires ("Il m'a fait craquer les vertèbres") et sur un discours magique (remettre les organes à leur place, les correspondances surnaturelles entre le foie et la troisième vertèbre cervicale) et des échecs de la médecine traditionnelle. Ce dernier point mérite des développements.
Les patients aiment qu'on les touche et qu'on les manipule. Ce qui est de moins en moins vrai en médecine générale (je suis à couvert pour ne pas recevoir de projectiles).
Je rajoute encore un mot pour me faire battre : les kinésithérapeutes ne sont plus ce qu'ils étaient. Chez eux aussi la médecine manuelle a été remplacée (par les électrodes).
Les ostéopathes promettent le soulagement immédiat des douleurs et ont aussi un avantage : ils ne prescrivent pas. Ils éloignent le patient de la médecine prescriptive, ce qui est très à la mode.
Et ainsi Doctolib annuaire-t-il les médecins, les ostéopathes et, accessoirement, les homéopathes.
Le point commun entre Doctolib et l'ostéopathie est donc la pratique consumériste. Je prends rendez-vous rapidement et je suis soulagé rapidement. Pas d'efforts à faire. Il semble admis que des cervicalgies chroniques ou des lombalgies chroniques demandent des traitements chroniques et des mesures personnelles pour tenter de les éviter (kinésithérapie, autokinésithérapie, ergonomie du travail...).
Ce qui est le plus étonnant dans tout cela c'est que les médecins se soient convertis à Doctolib. La raison principale est sans doute financière : Doctolib remplace une secrétaire dont le salaire et les charges sociales sont incompressibles, sans compter le moment où il serait nécessaire de s'en séparer.
Ce qui est le plus étonnant dans tout cela c'est que les médecins se soient convertis à Doctolib. La raison principale est sans doute financière : Doctolib remplace une secrétaire dont le salaire et les charges sociales sont incompressibles, sans compter le moment où il serait nécessaire de s'en séparer.
Est-il possible de résister ? (question conservatrice)
Pourquoi faudrait-il résister ? (question progressiste)
Une profession disparaît quand elle n'a pas su s'adapter dit mon concierge historien ou sociologue.
Ainsi, de façon approximative, il est possible de dire que Doctolib et l'ostéopathie résument la modernité : le consumérisme donne tous les droits au consommateur, dont celui de se tromper, et lui permet de faire le choix de la prestation. Le consumérisme permet de s'affranchir des données dures, une procédure marche ou ne marche pas, et offre au consommateur le loisir (payant) de tout tester (les mutuelles offrent des séances d'ostéopathie gratuites pour attirer le chaland). Ne croyez pas qu'il s'agisse d'une simple liberté individuelle. La FDA américaine, haut lieu de la financiarisation néo-libérale de la santé, autorise désormais la commercialisation de molécules qui n'ont pas vraiment fait la preuve de leur efficacité pour que le malade fasse lui-même sa propre expérience au prix de prix pharamineux et d'effets indésirables souvent graves.
La médecine est une marchandise comme une autre, une source de profit comme une autre, et nous aurions pu espérer que l'Assurance maladie dont l'objectif essentiel est la mutualisation de la Santé dans une perspective éthique de justice sociale ferait le boulot. Eh bien non : l'Assurance maladie a aussi des objectifs consuméristes fixés par le gouvernement (satisfaire le consommateur de soins).
Pourquoi faudrait-il résister ? (question progressiste)
Une profession disparaît quand elle n'a pas su s'adapter dit mon concierge historien ou sociologue.
Ainsi, de façon approximative, il est possible de dire que Doctolib et l'ostéopathie résument la modernité : le consumérisme donne tous les droits au consommateur, dont celui de se tromper, et lui permet de faire le choix de la prestation. Le consumérisme permet de s'affranchir des données dures, une procédure marche ou ne marche pas, et offre au consommateur le loisir (payant) de tout tester (les mutuelles offrent des séances d'ostéopathie gratuites pour attirer le chaland). Ne croyez pas qu'il s'agisse d'une simple liberté individuelle. La FDA américaine, haut lieu de la financiarisation néo-libérale de la santé, autorise désormais la commercialisation de molécules qui n'ont pas vraiment fait la preuve de leur efficacité pour que le malade fasse lui-même sa propre expérience au prix de prix pharamineux et d'effets indésirables souvent graves.
La médecine est une marchandise comme une autre, une source de profit comme une autre, et nous aurions pu espérer que l'Assurance maladie dont l'objectif essentiel est la mutualisation de la Santé dans une perspective éthique de justice sociale ferait le boulot. Eh bien non : l'Assurance maladie a aussi des objectifs consuméristes fixés par le gouvernement (satisfaire le consommateur de soins).
Les nouvelles représentations collectives de la Santé sont là.
Il y a plusieurs choses en même temps :
RépondreSupprimer- La problématique de la secrétaire vient aussi de l'ampleur des temps de consultation. Évidemment, cela à un coût (en mode troll, ce sont des cotisation sociales (et donc du salaire) et pas des charges, cotisations qui financent également la sécu qui paie vos consultations). À la limite je veux bien croire que le médecin de campagne qui fait 'peu' d'actes a du mal à rentabiliser sa secrétaire à plein temps, mais un consultation c'est à la louche 15 minutes, mettons sur 7 heures et 47 semaines (des horaires de fonctionnaires) à 25 euros la consult c'est à la louche à l'année 165 000 euros. Une secrétaire dans les même horaires ça doit revenir à la louche à 35 000 euros (en étant pas si mal payée que cela). C'est vrai que c'est une somme mais pas forcément impossible (elle peut être compensé par 5 consultations en plus par jour). Bien, entendu cela veut dire journée pleine de 7 heures avec ses 28 patients. tout le temps. Mais cela donne un ordre de grandeur. Notre médecin de 'famille' ou le médecin référent lorsque l"on DOIT y aller il y a toujours du monde et a écrit qu'il ne prenait plus de patient. Bon il a un secrétariat centralisé, mais pas internet je crois. (c'est mal tout pareil)
- Pour la fin de contrat (retraite) c'est à la louche 1/5 mois salaire par année puis 1/3 par an au delà de 10 ans. sur 40 ans, c'est à la louche 20 000 euros. (500 euros par an - 45 par mois.). que l'on peut poser sur un compte épargne, laissant les intérêts accumulés en kdo.
- Pour le 'moutonisme' d'utiliser doctolib, les (vieux, patapé, vieux sur le net ) médecins utilisent blogspot comme blog (un truc qooqle) les plus jeunes sont plutôt wordpress. C'est une forme de mode. Doctolib fait gagner 35 000 euros par an. Mais cet argent est-il vraiment gagné ou juste pris à une personne (la secrétaire) en lui supprimant son emploi. C'est un peu la même chose que supprimer des postes dans les hôpitaux : on diminue la qualité de la relation pour optimiser les flux financiers. Je pense que la suppression des secrétaires à fait monter doctolib et pas le contraire. N'accusons pas le produit, d’autant plus qu’avec le médecin référent, on ne va pas au médecin comme au supermarché : on est 'assigné' à son médecin. De toute façon le médecin fait partie de ces 'services' que l'on a du mal à changer (même s'il est mauvais) comme marque de voiture, notaire, banque, tendance politique ... j'ai même l'intuition que c'est également un peu hérité.
herve_02
../..
Concernant la demande de soin, je ne suis pas d'accord avec vous. Ok, il y a des malade et qui courent chez le médecin pour un oui ou pour un nom, mais dans l'ensemble, les gens sont ce dont en fait. On a les enfants que l'on mérite (l'éducation 'forge' des comportements), une équipe qu'on mérite (management), des élèves que l'on mérite (no comment) et... des patients que l'on méritent. Lorsque les gens ne se sentent pas bien, ils viennent pour être rassurés qu'ils vont bien (ou pour être soignés s'ils vont mal). Si à chaque truc on lance des tonnes d'exam au cas ou, on balance des molécules (on sait jamais), on fait peur avec la rougeole (on peut mourir), on donne du doliprane à chaque maux de tête (alors qu'une sieste ferait l'affaire) on habitue le patient à consommer ET de la molécule ET de la consultation. Si on renvoyait les gens chez eux avec au lit et une bonne soupe, ils serait éduqués comme cela, ils deviendraient comme cela. D'ailleurs c'est marrant comme vous séparez les jeunes (- de 25) des vieux. Est-ce que cela ne serait pas une sorte de confirmation que le changement est assez récent (10 ans?) et que les gens deviennent comme ça (les vieux gardent leurs habitudes). La prise de pouvoir par les labos à commercialisé la santé et forme des consommateur de soin. À moins que ce soit une mutation génétique.
RépondreSupprimerAlors dans cette médicalisation (qui de mon point de vue ne vient pas naturellement du patient, mais est un agenda de l'industrie avec les autorités et les médecins comme complices) il y a des fuites vers des produits concurrents. Si la granule marche aussi bien que le doliprane en terme de service rendu pourquoi pas. Si une séance ostéopathie règle le problème du nourrisson qui a du mal à téter (la très grande majorité des médecins se sert de cette excuse pour pousser au biberon, peut importe l'age). En quoi ce n'est pas de la "médecine" ? si cela ne "marchait" pas ne pensez-vous pas que cela s'éteindrait naturellement ? est-ce que l'on mange de la pulmonaire pour soigner un cancer du poumon ou des noix pour les anévrisme cérébraux ? à priori non parce que personne n'a trouvé une utilité.
En revanche, on continue à dépister à tout va alors que scientifiquement on sait que c'est pire que bien. Pourquoi s'étonner que des choses non prouvées "scientifiquement" continue alors que des choses prouvées scientifiquement comme mauvaises continuent ?
J'ai du mal avec cette culpabilisation du patient. Il est ce que l'on fait de lui, mais c'est tellement plus facile de culpabiliser l'autre que se regarder. C'est le patient qui veut plein de molécules et jamais les médecins qui prescrivent de trop. D'ailleurs, médiator c'est le labo et pas les médecins qui prescrivaient hors AMM.
herve_02
@herve_02
RépondreSupprimerJe suis assez d'accord avec vous après relecture du billet et à la suite de vos commentaires. Mais je ne m'intéressais pas aux responsabilités, quoique, je parlais des Nouvelles représentations collectives de la santé.
Les patients ne sont pas responsables mais victimes du système mais je soulignais sans doute trop peu que leur prétendue prise de pouvoir consumériste conduirait à la mauvaise médecine comme la grande distribution avait conduit à la malbouffe.
J'ai aussi évoqué les sur promesses de la médecine, un monde sans douleur, qui ne pouvaient conduire, la souffrance étant une caractéristique humaine, qu'à la recherche de paradis artificiels dont la médecine magique.
A bientôt.
Bien entendu que la multiplicité des prises de décision va conduire à une mauvaise médecine. Mais est-elle bonne aujourd'hui ?
RépondreSupprimerJe ne sais pas si c'est la grande distribution qui a fait la malbouffe ou, au moins partiellement, les problèmes financiers. Si demain le restaurant du coin coûtait le même prix que mcdo est-ce qu'il y aurait autant de gens dans l'usine macdo ? alors oui il y a une mauvaise éducation à la nourriture, comme une mauvaise éducation à la santé, comme une mauvaise éducation à l'éducation...
Je pense que c'est voulu, non à cause d'un complot qui voudrait tuer les pauvres (enfin...) mais à cause d'intérêts convergents des dominants (ceux qui peuvent édicter les lois et impulser des politiques industrielles) qui veulent augmenter leurs bénéfices (et se soustraire à la solidarité nationale).
Dans le fond nous sommes d'accord.
Concernant la douleur, je suis moins d'accord. Il y a des moyens de soulager la douleur, il suffit que le médecin discute avec le patient des risques/implications de choisir tel ou tel truc. Ainsi vous avez mal à la tête, vous pouvez faire une sieste ou prendre un doliprane en sachant que le doliprane est hépato-toxique.
Vous souffrez de manière atroce du fait de votre phase terminale, vous pouvez prendre de la morphine qui va 'raccourcir' un peu votre vie et on sera obligé d'augmenter les doses pour toujours soulager et à un moment la dose qui sera nécessaire vous tuera. La patient peut choisir, plutôt que de se laisser entendre dire qu'il est un poids pour la société et qu'il a le droit de se faire piquer pour mourir dans la dignité comme un animal.
Maintenant oui, on a sur-vendu la médecine magique qui prévenait avec les vaccins, qui prévenait avec les dépistages en tout genre, qui luttait efficacement contre les cancers qui proposait scientifiquement des remèdes sûr et éprouvés, qui s'arrogeait le droit de décider qu'il fallait enlever les végétations, les amygdales, les appendicites, qui opérait les bébé sans anesthésie (et pas au 19ème siècle), qui demandait de coucher les bébés sur le dos (15 000 bébés morts)... Pour le résumer une médecine qui a perdu son humilité pour se poser en supérieur au commun des mortels et se servir de lui comme cobaye en le méprisant. De ce mépris ressenti à poussé les gens à trouver de nouveaux interlocuteurs.
ps : pour l'homéo, une société savant a été reçu à l'ARS il y a pas longtemps (une semaine), et lorsqu'elle aura le droit je pourrais peut être 'outer' les dossiers fournis. Il se dit qu'il y a des études scientifiques. Nous pourrons juger sur pièce
herve_02
@ herve_02 : je pense que vous vouliez parler de la médecine qui demandait de coucher les bébés sur le ventre, ce qui favorisait la mort subite du nourrisson, et pas sur le dos, ce qui limite la mort subite du nourrisson.
RépondreSupprimerPetit hors sujet par rapport au billet : je profite que vous en parliez, car il me semble que les courbes de mortalité de la mort subite du nourrisson devraient être régulièrement regardées par les médecins et les scientifiques dans le domaine de la santé. Car les variations de mortalité y sont spectaculaires. Quand une mesure, ici simplement d'information, sur la mortalité est efficace, ça se voit très vite et très bien. Pour le visualiser, j'avais utilisé une de ces courbes dans cet article (3 ème graphe) : http://www.revolutions-scientifiques-et-diabetes.com/blog/mortalite-des-jeunes-quelles-priorites.html, ou on le trouve facilement ailleurs sur le net.
Toute courbe de mortalité qui ne connaît pas ce type d'évolution, après l'apparition d'un nouveau médicament, la systématisation de vaccination, ou toute autre mesure de santé, devrait à mon avis être considérée avec beaucoup de prudence pour les mesures en question.
Olive verte
@Olive verte
RépondreSupprimerMerci pour votre précision, effectivement mon cerveau à pédalé dans la choucroute, il a mélangé 2 phrasés pour finalement dire le contraire de ce qu'il pensait.
Je ne sais pas où vous avez trouvez votre courbe de MSN (dans votre lien), comme pour celles des vaccins, elle est dommageablement tronquée. C'est aussi une forme de propagande. Elle part bizarrement juste en 80, après la hausse soudaine. Je vous propose celle chez ce médecin bloggeur, à mi article. Il permet de mettre en perspective une certaine réalité que l'on veut cacher à propos d'une certaine infaillibilité du soldat médecine qu'il faudrait sauver. (on pourrait garder les chirurgiens, la traumato et revenir à l'homme médecin pour le reste - on vivrait mieux).
http://sylvainfevre.blogspot.com/2014/10/juste-apres-le-ramassage-de-patates.html
Celui qui a fait le graphique que vous présentez ne peut pas l'avoir fait au hasard, il a sciemment caché le passage de moins de 250 morts inexpliqués de bébés en 77 à probablement 1300 ou 1400 en 1980. pour faire démarrer la courbe en 1980. La personne qui a fait cela, outre qu'elle devrait être rayée de l'organisme ou elle travaille, elle devrait voir tous ses travaux autodafés, passés au pilon ou aux flammes. L'histoire ne devrait rien retenir d'elle sauf que c'est un faussaire.
Concernant la vaccination de la rubéole, j'avais lu un article, il y a longtemps, et j'ai la flemme de rechercher (avec les changements d’algorithme gogole, on ne retrouve plus rien (mais je crois me souvenir que c'était dans un commentaire dans un billet de chez dupagne (atoute.org)). Il y avait 3 liens chez nih.truc qui montraient que les effets indésirables graves de la vaccination dépassait les effets secondaires de la maladie, en fréquence ET que faire la maladie protégeait contre un cancer (je ne me souviens plus lequel). c'est peut être chez de lorgeril, mais je n'ai pas mis en favori et c'est 2 ou 3 jours pour les retrouver.
Tout cela pour dire, que lorsque des milliards sont en jeux, la science se tait pour donner préséance à la finance. Et que la population est utilisée comme cobaye avec des études au mieux partielles sinon volontairement trompeuses, dans l'indifférence de nos institutions pourries et corrompues.
Le pire de tout, c'est que pris entre la tenaille (la CPAM) et l'enclume (l'ordre), le troupeau des médecins bêle à l'unissons et tue le métier, laissant la possibilité à des charlatans d'émerger en ayant juste besoin de pointer le mensonge officiel : Les vaccins sont sûrs ? regardez le nombre de maladies auto-immunes et de cas d'autisme régressifs sans pathologies associés qui explosent. regarder la corrélation entre le nombre de vaccins dans le calendrier vaccinal et le cas d'autisme et de mortalité infantile. C'est tellement facile. L'industrie scie la branche sur laquelle les médecins sont assis. Lorsque la branche cassera, les médecins se noieront et les capitaux changeront de secteurs. (peut être l'homéopathie ? ou l'informatique ? ou la bio ?)
Petite incise, on parle souvent de l'argent que brasse boiron pour décrédibiliser l'homépathie (une histoire de fric). Le Chiffre d'Affaire de big Pharma c'est presque 1 200 000 000 000 (1 200 milliard) et Boiron c'est 500 000 000 (500 millions). pas la même ordre de grandeur. Avoir ses chiffres en tête permet de relativiser la propagande. Et classer les gens suivant leurs discours. Lorsqu'une personne parle de boiron en terme d'argent pour décrédibiliser l'homéopathie, vous pouvez arrêter de lire c'est un troll décérébré.
herve_02
Ps, si on on pouvait changer se captcha nouq faisan travailler pour gogole... cela redorerait un peu la médecine.
Bonjour Docteur,
RépondreSupprimerTout d'abord, bravo pour cet article intéressant et pertinent.
J'ai vu à travers votre blog que vous êtes un médecin généraliste passionné par votre métier !
Vous connaissez bien Doctolib, et peut-être même que vous utilisez leurs services. C'est pourquoi j'aimerais vous présenter une solution similaire, plus avantageuse pour vous et même plus innovante : Pickidate.
Cette nouvelle plateforme de prise de rendez-vous en ligne 100% française vous permet de gérer facilement et rapidement votre agenda professionnel, et ce à n'importe quel instant. D'ici la fin de l'année, vous aurez également la capacité d'offrir à vos patients un service en plus à forte valeur ajoutée : l'accès à l'application mobile Pickidate via la voix.
Notre outil est entièrement GRATUIT comparé à ceux des autres acteurs sur le marché, chez qui vous êtes obligé de prendre un abonnement mensuel/annuel.
Vous n'avez donc rien à perdre à utiliser nos services en complément de ceux chez qui vous avez déjà souscrit un compte.
Si jamais vous êtes intéressé, n'hésitez pas à rejoindre nos partenaires déjà référencés sur https://www.pickidate.com/?p=home.
Bon week-end à vous !
Bien cordialement,
Kevin Wu - Responsable marketing et communication BtoB chez Pickidate
Je suis atteinte de mucoviscidose (j'ai déjà posté ici à propos des huiles essentielles). Depuis que ma santé s'est dégradée, je me soigne beaucoup via internet. J'ai donné du fil à retordre à ma pneumo mais je suis devenue une patience actrice de son traitement et non plus passive. Grâce à vous j'ai connu Cochrane, je vous suis, lis des publications sur PubMed (je ne vaccine plus contre la grippe mais prends du sirop de sureau noir - plus efficace c'est prouvé). je suis sur des groupes anglophones de patients sur FB, etc. Je vais régulièrement chez l'ostéopathe qui me soulage de mes douleurs et me fais beaucoup de bien, je ne comprends pas trop où est le mal? De plus en plus de CRCM emploient des ostéopathes: https://www.vaincrelamuco.org/sites/default/files/les_benefices_de_losteopathie_dans_le_traitement_de_la_mucoviscidose_e_hardy_crcm_rouen.pdf
RépondreSupprimerOn a fait des gens des assistés, oui, mais pas que.