Jean-Michel Alexandre |
Le procès Mediator est une vaste farce.
Les "vrais" coupables sont oubliés ou sont "blanchis".
Je vous propose trois visions de l'affaire mais il manquera toujours une quatrième vision qui concerne les prescripteurs. Par un tour de passe-passe extraordinaire les prescriptions de Mediator n'ont pas été faites par des médecins. Elles se sont retrouvées sur le comptoir des pharmacies écrites par la main invisible du marché. Où sont-ils ? Où se sont-ils cachés ? Où peut-on les trouver ? En tous es cas, pas au prétoire.
Mediator : Didier Tabuteau, un «Kouchner boy» grand absent du dossier
L'article de Anne Jouan (ICI) qui date de 2017 est un modèle de qualité journalistique. Il renseigne sur la République des copains et des coquins qui sévissaient au Ministère de la santé, à la DGS, à l'Agence du médicament et dans les différentes firmes concernées. Comment l'IGAS (avec à sa tête Aquilino Morelle) a blanchi Didier Tabuteau. Je vous laisse déguster.
L'audition de Arielle North (LA) montre que tout indiquait qu'il eût fallu enlever l'indication diabète de la notice Mediator en France dès avril 1997, comment une note manuscrite de cette pharmacienne a mystérieusement disparu et comment Servier a pu continuer à porter l'indication diabète. Sous l'influence du professeur JM Alexandre.
L'article de Catherine Riva (ICI) sur Irène Frachon éclaire également un aspect moins lumineux de cette dernière, tout en ne niant pas son rôle décisif.
Comment croire un seul instant que les différents protagonistes de l'affaire ne savaient rien, ne comprenaient rien, était de sombres imbéciles, et cetera ? Commet des pharmacologues de renom n'ont-ils pas compris les liens entre isoméride et Médiator, entre les anorexigènes en général et Médiator ?
Mais, plus encore, ces trois aspects connus de tous montrent que ce qui s'est passé pour Mediator se passe encore maintenant.
Vous n'y croyez pas ?
Vous n'y croyez pas ?
La bonne question est : qu'est-ce qui nous dit que ce mode de gestion 'particulier' n'est pas le même pour ... par exemple, les vaccins ? (j'aurais pu prendre les statines et le cholestérol)
RépondreSupprimerQui nous dit que SEP et autisme ne sont pas lié à certains vaccins et que des documents disparaissent, des études ne sont pas faites, la pharmacovigilance est en cote d'ivoire (ivoirien), l'IGAS ferme les yeux, les politiques mentent et magouillent.
Comment avoir confiance en son médecin qui fait confiance aux autorités de tutelle ?
Le conseil de l'ordre, plutôt que de faire chier les têtes qui dépassent en se tripatouillant la nouille sur le confraternité de mes 2, ne devrait-il pas permettre que le médecin puisse avoir réellement confiance en ses autorités de tutelle, plutôt de cocher des cases (sans trop savoir) pour gagner encore plus de fric ? Parce que comme légèrement suggéré dans le billet : c'est le médecin qui a tué les patients. C'est lui qui a prescrit sans être obligé, c'est lui qui abîme les gens. Pas servier, pas l'IGAS, pas l'autre Buze, mais lui, seul, car il peut ne pas prescrire, il est libéral comme il aime à le répeter à tout vent.
Moi qui pensait qu'on faisait médecin pour soigner les gens.
herve_02
Marc Girard évoque souvent l'affaire Médiator, pour la dénoncer comme une vaste mascarade ayant servie à détourner l'attention des vrais problèmes et à crédibiliser une remise en cause du système ayant mené à davantage d'éthique.
RépondreSupprimerSelon Marc, il semble surtout que l'hystérie qui a accompagné "l'affaire Médiator" (qui a rassemblé Irène Frachon et le président du LEEM) ait empêché de réaliser le bilan objectif des immenses falsifications de la campagne de vaccination de 2009 (H1N1), favorisant ainsi le projet déjà dans les cartons : l'élargissement des obligations vaccinales.
L'affaire Médiator et ses 500 victimes est "du pipi de chat" (pour reprendre ses propres mots extraits d'une interview radio qu'il a récemment relayé sur son site) comparé au scandale de la vaccination contre l'hépatite B, qui a fait selon lui environ 100 000 victimes (j'ai bien compté les zéros).
Marc a une obsession particulière sur la nécessité de respecter la réglementation pharmaceutique lors du développement des médicaments : seul ce respect des règles par les laboratoires permet de mettre en évidence un rapport bénéfice / risque sérieusement évalué, qui ne prête pas le dos à la polémique, assure la sécurité des prescriptions.
Le dévoiement de ces règles par les responsables politiques (encore accru de nos jours par un gouvernement qui, au nom de l'innovation et de la compassion pour les malades, facilite davantage la mise rapide sur le marché des "nouveaux" traitements) également accompagné d'un développement des médicaments génériques ouvre la porte au "retour de la barbarie pharmaceutique".
L'affaire Médiator a servi à détourner l'attention de ce retour très inquiétant à un système qui protège les prédateurs de la santé publique tout en noyant le poisson des vrais scandales dans une médiatisation suffocante de scandales anecdotiques ...
@Emilio
RépondreSupprimerQue le scandale médiator ait permis de détourner le regard, je peux le croire. Dire que les morts c'est du pipi de chat me fait bondir. Les 2 scandales ont les même mécanismes. Et Servier était 'sacrifiable' (un sacrifice en carton).
Nous savons tous que ce scandale créera de nouvelles instance, changera quelques acronymes, mais on retrouvera les même personnes aux commandes dans un joli jeu de chaises musicales, et cela continuera comme avant. Parce que la majorité des médecins le veulent bien. dire qu'il suffirait de ne pas prescrire un truc pour qu'il ne se vende plus. Parce que la formation à la médecine est toujours faites par les même, qui racontent toujours la même chose, biberonné par ceux qui financent leurs labos. qui n'a jamais entendu un pédiatre dire que le lait artificiel c'est mieux et que si le bébé prenait pas de poids c'est à cause de l'allaitement ? Ils ont eu leur diplôme ? ou c'est la partie tirage au sort ? Quelle confiance accordé à ces médecins, qui ne connaissent même pas le B.A.BA que connaît une maman sans éducation dans la brousse ?
Pour le scandale servier, pour faire passer un message, j'aurais nationalisé le groupe, démantelé tous les services, confisqué tous les actifs et infligé une amendes aux dirigeants dont le montant serait équivalent à 3 ans de revenus (et encore je pense que 10 ans serait plus équilibré). Et, pour faire bonne figure, 10 ans de prison (sans possibilité de libération anticipée) à tous les responsables 'politiques' (et de l'administration) qui ont été dans la boucle du dossier. Mais on sait tous que le pole santé du tribunal est lui aussi vendu aux labos... On se rappelle les cours d'histoire qui nous peignaient une image noire des tribunaux populaires, mais lorsque l'on voit comment la justice agit, on comprend leurs utilités. Lorsque nous vivons dans une société aux relents moyenâgeux ou il existe une 'caste' d'intouchables protégés par les institutions, la police, la justice Quelles alternatives aux tribunaux populaires pour avoir une justice moins injuste ?
Les autorités de contrôles médicales ont toujours été du coté des labos. 100 000 victimes de H1N1 ? et les 15 000 bébés du couchage sur le ventre ? aussi du pipi de chat ? c'est sympa de tourner en rond en expliquant à tout le monde que seul notre discours est censée, mais en étant désagréable avec tout le monde,en traitant les autres de tous les noms, on se retrouve tout seul. Dire qu'il suffirait de trouver ce qui rassemble plutôt que ce qui divise. Mais si on lui dit cela, il nous envoie bouler. Et comme je suis sympa, je ne dévoilerais pas l'échange de mails.
herve_02
@Herve_02 :
RépondreSupprimerMarc explique les manipulations dont sont victimes les contestataires et ça ne leur plait pas. Ses récents articles sur EELV, Jadot et Rivasi (qu'il a rencontré pour dénoncer une directive européenne relative à la pharmacovigilance) permettent de mieux comprendre comment les "faux contestataires" peuvent se réapproprier la propagande pour faire en sorte que RIEN NE CHANGE.
L'affaire Médiator était une manipulation, tout comme la médiatisation de l'aluminium vaccinal comme origine à une myofasciite à macrophage dont le tableau clinique n'a jamais été établi avec précision (ce qui empêche de voir que les malades ont surtout été exposés à la vaccination contre l'hépatite B, tout en maximisant le nombre de personnes concernées par cette "nouvelle entité"), tout comme l'incapacité des contestataires à se démarquer de la propagande vaccinale (qui voudrait que l'on ne soit JAMAIS contre les vaccins, voir jamais contre l'obligation vaccinale, cf articles consacrés à EELV), tout comme l'incapacité des adeptes des médecines douces à reconnaître qu'ils sont eux-même des adeptes empressés de la médicalisation consumériste etc.
Comme Marc, je ne ferai jamais l'union avec des associations qui refusent obstinément de dénoncer l'obligation vaccinale pour ce qu'elle est (un emprisonnement médical de la population, dont l'acceptation large pourrait bien déboucher sur d'autres types de médicalisation obligatoire comme les dépistages). Parmi les "contestataires" associatifs, on retrouve des gens qui n'ont décidément aucune conscience de la portée civilisationnelle qui se cache derrière les obligations vaccinales, gynécologiques ou professionnelles (obligations imposées avec la loi ou de fait), mais qui seront toujours au garde à vous pour relayer et dénoncer les faux scandales comme Médiator.
La plupart des contestataires veulent faire "l'union"... autour de quoi exactement ?
La solitude de Marc est liée à son professionnalisme, à son parcours d'expert judiciaire intransigeant (qui a mis les magistrats face à des responsabilité qu'ils ont été incapables d'assumer), au fait qu'il ait systématiquement eu raison avant tout le monde (sur l'élargissement des obligations vaccinales, qui étaient vraisemblablement dans les cartons depuis les années 80). Ca ne sert à rien de dénoncer "gentiment" les manipulations pour éviter de froisser les susceptibilités, surtout lorsque celles-ci sont sous-tendues par un égo démesuré, lui-même stimulé par une administration sanitaire qui fait croire qu'elle serait "à l'écoute", un peu comme Edouard Philippe à l'égard de la CFDT ...
J'ai fini par comprendre comment on se faisait tous manipuler, grâce à Marc Girard et c'est pour cette raison que ses textes (y compris les plus anciens) méritent que l'on s'y attarde pour faire face aux méthodes de manipulation moderne, et se désincarcérer.
@Émilio...
RépondreSupprimerAhhh marc le 1/2 dieu qui nous abreuve de sa grande sagesse et qui a raison contre tout le monde.
S'il est seul c'est parce qu'il est désagréable, qu'il prend les gens de haut, qu'il n'hésite pas à dire des chose parfois maichante. J'étais un inconditionnel et je partageais tous ses articles, mais maintenant je ne peux plus le lire tellement je me sens agressé par son ton. Oui on se fait manipuler, pas la peine de lire marc Girard, tout le monde un peu ouvert à la politique sait qu'on est manipulé.
Enfin, il est borné et se bloque sur SON idée. Pas de soucis avec l'aluminium vaccinal ? sérieusement ? il n'y a AUCUNE étude sérieuse sur l'aluminium vaccinal. Mais comme c'est pas dans son combat il le réfute, comme les autres. Oui les médecins ne sont pas contre LES vaccinations. Pourtant le dogme vaccinal repose sur une idée fausse : on introduit un virus atténué (moins virulent) pour que le corps se défende plus facilement et apprenne à se battre contre ce virus. MAIS si le virus est trop atténué : pas de réponse (le corps sait que cela ne sert à rien), si le virus n'est pas assez atténué paff on peut en crever. On aurait du fermer le ban et passer à autre chose, mais l'église de la vaccinologie a décidé de continuer. Ils ont donc ajouter un truc irritant qui FORCE le corps à se défendre contre un truc inoffensif.
Ou sont les études sur les produits utilisés, ou sont les études sur le concept ? Si on met juste le produit irritant il se passe quoi ? qui a étudié ça ? DMC ? pendant des années on utilisait les sels de mercure et tous les pro-vaccins nous expliquaient qu'il n'y avait aucun danger blabla... du mercure ! et puis un jour, par précaution (en camouflant les accidents) on a interdit le mercure et maintenant c'est l’aluminium qui est sans danger (mais interdit chez les animaux car ça leur provoque des cancers très mauvais aux points d'injection, par contre pour les bébés c'est cool.)
Ou est l'étude sur l’aluminium vaccinal ? Girard traite de boeuf ceux qui se battent contre l'aluminium en expliquant qu'il n'y a pas de problème avec. ou est l'étude qui montre qu'il n'y a pas de problèmes ?
OUI l'obligation est un fascisme, oui le pouvoir actuel est dans une dérive autoritaire et oui on devrait avoir le droit de refuser les vaccins (on peut il suffit de dire non, mais on s'expose à des problèmes) MAIS certains VEULENT faire les vaccins, et pour eux, on devrait se battre pour la sûreté de l'acte vaccinale. Mais cela ne l’intéresse pas, il reste scotché sur l'hepB et le H1N1. Quand à mettre tous les autres dans le même sac, je pourrais le mettre dans le sac de ceux qui ne lutte pas contre LES vaccins.
herve_02
@Hervé_02 :
RépondreSupprimerVous prétendez avoir lu Marc Girard, j'avoue avoir du mal à identifier au travers de votre prose ce que vous avez pu retenir de ses textes.
En tous cas, vous n'avez pas retenu que ce qui est important est l'évaluation d'un médicament, non pas en évaluant distinctement la toxicité de ses composants les uns après les autres, mais en l'évaluant dans sa globalité par rapport au bénéfice que l'on veut obtenir (la partie pharmacovigilance de l'article "Gardasil : Elements pour un vrai débat" dit tout sur le sérieux de l'évaluation du bénéfice DES vaccin en général). Il existe même des médicaments efficaces dont on ignore les mécanismes d'actions ... C'est là toute la différence entre M.Georget et Marc Girard : la nécessité d'établir une preuve chiffrée de la nocivité (ou du bénéfice) d'un produit pharmaceutique face à une maladie qui représenterait un véritable problème de santé publique. Georget est un biologiste, alors que Marc Girard est un spécialiste du médicament.
Quant à Gherardi (le type qui était d'accord à 95% avec les horreurs obligationnistes débités par Alain Fischer lors de la conférence de présentation des recommandations de la concertation sur la vaccination), il défend régulièrement les obligations vaccinales. Irène Frachon ne voit que des "obscurantistes de tout poils au discours délirant" parmi les vaccino-sceptiques, tout comme les médecins rebelles qui font des tribunes contre les "fakemed".
Tout ce que je vois, c'est que le risque de ces médicaments appelés "vaccins" est monstrueux au regard du bénéfice qu'ils sont censés prévenir (surtout si l'on considère que leur évaluation pharmaceutique ne détecte pas les effets secondaires dont la fréquence est inférieure à 1% voir 2%, que c'est le centième des effets indésirable significatif qui remonte à la pharmacovigilance, que les cohortes de vaccinés ne sont suivies que durant quelques jours alors que les effets immunologiques des vaccins sont censés durer des décennies), surtout chez des personnes (souvent des enfants) en parfaite santé.
Chacun choisira son camp ... Il y a les obligationnistes et les autres. Mon camp est celui de Marc contre ceux qui se prétendent contestataires mais qui refusent catégoriquement de dénoncer l'obligation vaccinale, transformant ainsi chaque débat sur les vaccinations auxquels ils souhaitent évidemment participer en un simple "dîner de cons".