Je relaie mon confrère JB Blanc (aidé par l'esprit collaboratif) qui est à l'initiative de l'affaire.
Lisez.
Signez.
Chère amie, cher ami,
Je lance avec quelques confrères une alerte sur le risque majeur de dommages collatéraux du covid.
Voici :
un lien vers le texte
Le tout avec une dead line à samedi soir 4 avril
Serais tu signataire ?
Ferais tu dans ce cas circuler le projet à tes contacts nombreux en soins primaires ?
Tous les acteurs de soins primaires sont concernés.
Plus nous serons nombreux à signer mieux nous serons entendus.
Amitiés
Dr Jean-Baptiste Blanc
drjbblanc@gmail.com
Le texte long :
De très nombreux malades n’ont pas le COVID 19, n’en faisons pas des victimes collatérales.
En cas d’inquiétude médicale, il faut appeler un soignant : votre médecin généraliste, votre pédiatre, votre sage-femme, votre infirmière, votre gynécologue, votre pharmacien, etc.
Vous ne nous dérangez pas
Avec la litanie du nombre de morts égrené quotidiennement par les médias, les images des soignants exténués, des services de réanimation débordés, les transferts par trains médicalisés, le confinement, etc. une atmosphère d’extrême urgence règne sur notre pays et dans le monde.
La gravité de la situation liée à la pandémie à laquelle s’ajoute le manque de matériel de protection est manifeste.
Dans ce contexte épidémique particulier nous, médecins généralistes et soignants de premier recours, avons le devoir d’alerter la population française et les autorités sanitaires des faits suivants : les autres problèmes de santé ne doivent pas être négligés. La plupart des gens pensent que nous sommes débordés et qu'ils vont nous déranger, qu’il faut attendre la fin du confinement. Ils ne veulent pas déranger “pour quelque chose de moins grave que le Corona”. De plus ils ont peur de la contamination au cabinet, des contrôles policiers ou encore pensent que ça ne sert à rien de contacter son médecin généraliste pour le Covid 19 ce qui est archi faux.
Nous sommes disponibles.
Nous sommes toutes et tous effrayés à l’idée de l’état dans lequel nous allons retrouver nos patients dans 2, 3 mois ou plus. Ne pas consulter quand cela est nécessaire c’est prendre le risque de laisser se développer un problème qui sera beaucoup plus difficile à traiter plus tard. Ou pire.
Nous nous sommes organisés pour faire face. Nous sommes très nombreux à pratiquer la téléconsultation qui évite les déplacements, à consulter par téléphone si besoin, nous avons réorganisé nos plannings pour que nos patients n’attendent pas en salle d’attente, nous avons mis en place les mesures d’hygiène nécessaires. Si nous acceptons de recevoir des patients c’est que nous prenons toutes les précautions.
Notre rôle dans cette phase épidémique est fondamental
- Pour les patients atteints ou croyant être atteints par le coronavirus notre rôle est d’accompagner les 80% qui n’auront pas besoin d’être hospitalisés (mise en place de la surveillance, explications sur les mesures barrières avec ses proches, prescription de masques, soutien psychologique, gestion des alertes, protection de l’entourage, préparation du déconfinement) et d’aider à la prise en charge en cas de dégradation de leur état. La téléconsultation permet en grande partie de jouer ce rôle sans mettre en danger les médecins ni “polluer” les salles d’attente. Cela désengorge le 15.
- Pour les personnes avec un traitement régulier (pathologies chroniques), le renouvellement des ordonnances directement en pharmacie nous libère certes, mais nous risquons de passer à côté d’une dégradation de ces patients qui aurait été repérée en consultation. Ces personnes parfois âgées et alors doublement inquiètes des risques du coronavirus, ne pouvant pas toujours utiliser la téléconsultation, sont les plus à risque de ne pas prendre rendez-vous, de ne pas appeler pour un symptôme nouveau qui leur paraît mineur. Elles sont fragiles. Elles ont besoin d'être surveillées, conseillées, traitées, examinées. Certaines, prenant des informations ici ou là, auraient tendance à arrêter leurs traitements, la cortisone par exemple en rhumatologie ou en pneumologie, elles doivent nous demander conseil. Notre rôle est de les suivre et de les conseiller, au téléphone, sur Facetime, WhatsApp ou autre système de communication vidéo ou de téléconsultation, au cabinet ou à domicile, selon ce qui sera le plus pertinent.
- pour les enfants, on observe moins de pathologie infectieuse du fait du confinement mais elles ne disparaissent pas pour autant et doivent être vues si les symptômes sont intenses. Infovac France précise dans un bulletin de Mars 2020 : La prise en charge des maladies chroniques doit continuer de même que les programmes de vaccination. Cela vaut particulièrement pour les enfants de moins de 12 mois dont le suivi de croissance est essentiel. Notre rôle est d’assurer le suivi des nourrissons et les consultations pédiatriques pour situations aiguës, tout comme les PMI et les pédiatres Une anomalie visuelle non détectée maintenant c’est un risque de perte de la vue demain.
- Pour les personnes “en bonne santé” mais ayant des symptômes nouveaux, les pathologies aiguës non liées au virus, les problèmes cardiaques, les problèmes digestifs, les traumatismes, doivent obtenir un avis rapide. Les patients ne savent pas forcément ce qui est urgent, grave ou potentiellement grave. Notre rôle est d’assurer les consultations pour ces motifs afin de ne pas laisser une situation se dégrader.
- Pour les femmes enceintes, démarrant une grossesse désirée ou pas, souhaitant la poursuivre ou pas, il ne faut pas qu’elles attendent pour consulter. Des précautions doivent être prises dès le début de la grossesse, un calendrier doit être mis en place, des examens sont indispensables, des conseils et des notes documentaires doivent être données. Le suivi de la grossesse est indispensable tout au long de son déroulement. Une IVG se fait dans un certain délai. Il ne faut pas attendre. Notre rôle est d’assurer les consultations avec ces femmes et de leur apporter notre aide et de les adresser, tout comme les gynécologues ou les sages femmes.
Notre rôle en sortie de confinement sera fondamental.
Nous sommes sur le terrain, nous connaissons nos patients, les familles, parfois les conditions de logement. Nous appelons à jouer un rôle central dans cette phase qui devra s’appuyer sur cinq piliers :
- le corps des médecins généralistes et soignants de premier recours,
- la disponibilité d’un test sérologique fiable,
- la disponibilité de masques et de SHA pour toute la population,
- la possibilité de confiner des gens hors de chez eux (réquisition de chambres d’hôtel),
- une stratégie officielle clairement communiquée et déployée.
Ne pas mettre en jeu les acteurs de soins primaires dans cette phase serait une erreur critique. Qui d’autre peut agir aussi près du terrain et des besoins ?
Nous appelons les responsables sanitaires et les médias à relayer cet appel dans l’espace public, de nous mettre en jeu. De notre côté nous sommes prêts à assumer nos responsabilités auprès de nos patients que nous connaissons bien et de la collectivité. Nous le faisons déjà.
Le texte court de Borée
Alerte des soignants de premier recours
Vous ne nous dérangez pas !
De très nombreux malades n’ont pas le COVID-19, n’en faisons pas des victimes collatérales.
En cas d’inquiétude médicale, quelle qu’elle soit, appelez vos soignants habituels !
Avec la litanie du nombre de morts égrené quotidiennement, avec les images des soignants exténués, des services de réanimation débordés, avec le confinement, une atmosphère d’extrême urgence règne sur notre pays et dans le monde.
Dans ce contexte particulier nous, médecins généralistes et soignants de premier recours, avons le devoir d’alerter la population française et les autorités sanitaires : les autres problèmes de santé ne doivent pas être négligés.
La plupart des gens pensent que nous sommes débordés et qu'ils vont nous déranger, qu’il faut attendre la fin du confinement. Ils ne veulent pas nous solliciter “pour quelque chose de moins grave”, ils ont peur de la contamination au cabinet, des contrôles policiers ou encore pensent que ça ne sert à rien de contacter son médecin généraliste pour le Covid-19.
Nous restons disponibles.
Ne pas consulter quand cela est nécessaire c’est prendre le risque de laisser se dégrader un problème de santé. Nous nous sommes organisés pour faire face. Nous sommes très nombreux à pratiquer la téléconsultation qui évite les déplacements non indispensables. Nous avons réorganisé nos plannings pour que nos patients n’attendent pas en salle d’attente. Nous avons mis en place les mesures d’hygiène nécessaires. Si nous acceptons de recevoir des patients c’est que nous prenons toutes les précautions qui s’imposent.
Notre rôle dans cette phase épidémique est fondamental.
Pour les patients atteints ou croyant être atteints par le coronavirus notre rôle est d’accompagner les 80% qui n’auront pas besoin d’être hospitalisés et d’aider à la prise en charge en cas de dégradation de leur état. La téléconsultation permet en grande partie de jouer ce rôle en limitant les risques pour chacun.
Pour les personnes avec un traitement régulier pour des pathologies chroniques, notre rôle reste de les suivre et de les conseiller, au téléphone, ou par tout système de communication vidéo, au cabinet ou à domicile, selon ce qui sera le plus pertinent.
Pour les personnes “en bonne santé” mais ayant des symptômes nouveaux, les pathologies aiguës non liées au virus doivent pouvoir continuer à obtenir un avis rapide. Les patients ne savent pas forcément ce qui peut être urgent ou grave. Notre rôle est d’assurer les consultations pour ces motifs afin de ne pas laisser des situations se dégrader.
Pour les femmes enceintes ou pour les enfants, le suivi reste nécessaire de manière adaptée et avec toutes les précautions qui s’imposent.
Nous sommes prêts à assumer nos responsabilités au sein de la collectivité et auprès de nos patients que nous connaissons bien. Nous le faisons déjà.
Ouais, je crois surtout que ces médecins (ceux qui lancent cet appel à l'aide) sont affolés par la baisse des consultations qu'ils subissent..les patients différent voire annulent ce qui ne semble plus si urgent.. et pourquoi pas.. 25% des consultations et des prescriptions sont excessives (selon l'OCDE) voire/donc délétères..les renouvellements se font sans eux.. et pourquoi pas? .. sur 2 mois.. pourquoi faudrait il médicaliser les 80% de Covid peu symptomatiques ou on ne donne que du paracetamol (et encore si fièvre sup à 39°) les frottis tous les ans, les renouvellements de pilule tous les 6 mois , les dépistages systématiques par mammographie ..la surveillance mensuelle de nourrissons en excellente santé, le suivi de femmes enceintes bien portantes tous les mois, pour juste prescrire ce qu'elles connaissent par internet, et les vaccinations (le ROR pas différé alors qu'il cause un baisse de l'immunité?) le dosage annuel de cholestérol chez des gens bien portants, les prescriptions de psychotropes pour vague à l'âme et angoisse.. tout ça disparu..la médecine du Dr Knock. (merveilleux et magistral Louis Jouvet) se révèle
RépondreSupprimeret ben oui , il ne reste pas forcement grand chose dans certains cabinets quand on élimine le superflu, ..et pourquoi pas..
Je crois dans l'intelligence des gens qui se sentiront mal et consulteront quand même , pour de vrais pathologies..
Les médecins sont les premiers à réclamer un confinement dur.. sauf pour leurs cabinets, qui est quand même en général un lieu confiné (notamment les salles d'attente) et ou le virus se repasse dur dur..
Ce commentaire est nul et/ou malfaisant.
RépondreSupprimerOu alors votre anonymat vous empêche de lire ce blog.
Nous ne sommes pas affolés par la baisse du nombre de consultations présentielles (qui, si vous voulez entrer dans les discussions d'épiciers, sont largement compensées par la téléconsultation là où elle se pratique), nous craignons que certaines personnes fragiles, les plus exposées au Covid-19, n'osent pas consulter pour de "vraies" raisons.
Si vous lisiez ce blog, vous sauriez que tous les thèmes que vous évoquez, la surconsommation de soins, la sur prescription de médicaments et d'examens complémentaires, ont été abordés. Sans compter le consumérisme, la dépistologie, la préventologie, le disease mongering (le knockisme en français).
Cet appel est un rappel.
Quant aux patients Covid-19, mêmes légers à modérés, ils ont besoin de conseils, de réassurance, et d'être informés sur les signes qui pourraient évoquer une aggravation ou qui témoignent déjà d'une aggravation.
Donc, venez un peu voir comment nous travaillons et ne restez pas sur des clichés.
Protégez-vous.
Bonne journée.
Je suppose que le commentaire 1 peut être vu comme nul et/ou malfaisant. tout dépendant que quel point de vue on se place. Attention, je ne vous classe pas dans les knockistes français. Maintenant il y a des points qui m'interrogent dans cet appel. Je ne parle pas de SARS-Cov2, hormis le fait que les praticiens de ville ne peuvent prescrire de la chloroquine (qu'il semble qu'on ne trouve plus nul part) donc à part pour rassurer et renvoyer avec un doliprane. Bien entendu ils peuvent détecter le cas grave et l'aiguiller vers le mouroir que l'on appel hôpital public (seulement s'ils ont moins de 70 ans). Mais écartons ce cas.
RépondreSupprimerRegardons un peu. J'ai toujours un peu de mal avec LE cas d'une détection d'une aggravation (que le patient n'avait pas vu) sur une pathologie chronique. Au point que décaler de 1 ou 2 mois la détection de cette aggravation silencieuse est du domaine du péril. Attention que l'on se comprenne bien, je ne dis pas que cela existe, mais de mon tout petit point de vue, le pourcentage de médecins capables de distinguer cette aggravation silencieuse doit être minime. Le groupe de résistants comme vous (je ne vais pas répéter le contenu de votre commentaire) est plutôt restreint. D'ailleurs (oui je sais c'est a marotte d'antivax !!) je pense que aggravation silencieuse d'une pathologie chronique est inférieur aux effets secondaires vaccinaux que l'on a décidé tout simplement d'invisibiliser.
Le programme de vaccination ! ! c'est vrai que l'on ne peut pas décaler à 2 mois une injection, les études cliniques le montre (ok, en fait il n'y en a pas d'études cliniques). Pourquoi cette fixette ? n'est-on pas dans le knockisme ?
"Les patients ne savent pas forcément ce qui est urgent, grave ou potentiellement grave" et en même temps (le truc à la mode) parler de surconsommation de soin et le consumérisme. cela heurte mon peu d'intelligence.
Depuis quand une femme enceinte à besoin de ces rdv si elle n'en sent pas le besoin ? pour être certain de bien lui expliquer de continuer sa dépakine ? Bien entendu en cas de grossesse non désirée il est évident qu'il faut consulter vite car les délais courent.
Ensuite les gynécologues, n'était-ce pas vous qui expliquiez que les consultations tous les ans sans pathologie, ni symptômes sont superfétatoires ?
Donc, oui je comprends parfaitement qu'il puisse y avoir une continuité de soins comme on a inventé une continuité pédagogique et une continuité d'aller au travail sauf qu'il faut rester chez soi et qu'un papier mal coché c'est 135 euros d'amendes.
Enfin de mon petit point de vue, la téléconsultation est tout simplement inenvisageable pour les patients qui en aurait le plus besoin. Même moi, plutôt habile en informatique, je ne saurais par quel bout le prendre.
herve_02
ps : j'ai du mal à comprendre que les médecins qui sont vent debout contre le DMP livré à des grosses boites comme athos se servent de google. Pour avoir peur d'athos et pas de google ?
Je suis très étonnée de la violence avec laquelle vous avez pris mon commentaire qui ne fait que reprendre ce que vous dites régulièrement (je vous lit régulièrement. la plupart du temps, je suis d'accord avec vous sauf pour l'homéopathie pour laquelle vous êtes très violent aussi).. J'ai été aussi étonnée que vous relayez cet appel à "consultation" qui me parait tout a fait méprisant pour le bon sens des patients :" La plupart des gens pensent que nous sommes débordés et qu'ils vont nous déranger, qu’il faut attendre la fin du confinement. Ils ne veulent pas nous solliciter “pour quelque chose de moins grave” ben oui..
RépondreSupprimer"les patients ne savent pas forcément ce qui est urgent , grave ou potentiellement grave" ouaip peut être, mais il semblerait que quand, habituellement, les rv de consultation sont données par internet dans des délais de 6 mois sans pouvoir avoir d'interlocuteur , on fasse confiance à la jugeote des personnes à ce moment là.. c'est bien à géométrie variable, cette affaire..
et tout a fait faussement rassurant "Nous avons mis en place les mesures d’hygiène nécessaires. Si nous acceptons de recevoir des patients c’est que nous prenons toutes les précautions qui s’imposent." peut être mais permettez moi de douter de la bonne foi absolu du corps médical en entier.. quand on sait qu'il y a encore peu (j'ai connu ce temps là) , les seringues et aiguilles étaient jetées avec les ordures ménagères, que bien des médecins ne lavaient pas leurs mains après (ou avant) chaque
consultation (étant médecin généraliste moi même par le passé, nombre de patients m'en ont fait la réflexion quand je demandais a me laver les mains lors de mes visites à domicile..ils me disaient "ah, on croyait que ça ne se faisait plus)"..; etc.que j'ai vu des patients infectés car ayant été recousus sans asepsie du tout (même pas un lavage de mains du médecin "sutureur" .que dire de tous ces traitements (statines, antibiotiques , psychotropes, Mediator, données large manu hors AMM et toxiques..
et récemment, comment l'hydrochloroquine, prise "sauvagement "alors qu'elle n'est délivrée que sur ordonnance
Il semblerait de plus que le face à face avec des patients super spreader ne soit quand même pas anodin , y compris dans une salle d'attente dont je connais certaines , qui ne comportent pas de fenêtres et servent à 3 médecins différents.; etc)
et que dire du médecin Covid + qui a continué à faire sa campagne municipale comme si de rien n'était..
Que les pédiatres, gynécologues et autres rhumatologues aient vu leur cabinet désemplir, c'est certain et c'est inédit.. cela renverse la demande.. et ou il apparait que la demande des médecins existe aussi mais qu'elle n'est pas reconnue .; et que la tension engendrée par la diminution de la demande de soins, à laquelle les médecins ne sont pas habitués (je suis installée en libéral pur, non conventionnée et je la connais bien)
affole et semble justifier un appel que je trouve bien limite sur le plan éthique sous le couvert d'altruisme..je le redis je me demande si le fait de continuer à faire le Priorix qui provoque une baisse de l'immunité ou de continuer à faire un DTPolio + hép B pour des enfants confinés avec leurs parents et qui ne marchent pas continue à ^etre cette urgence absolue dont les pédiatres parlent...
suite
RépondreSupprimerSi vous me relisez, vous verrez que je reste confiante envers les patients vraiment malades (franchement, penser et écrire que les gens ne sont pas au courant du fait qu'il faut appeler quand on se sent essoufflé brutalement quand on a de la fièvre en période épidemique alors qu'il y a des spots réguliers sur tous les médias) et que le réconfort devant l'angoisse des personnes est un acte médical indispensable .. c'est vraiment prendre les gens pour des ânes batés.. ceux ci ont fort bien compris que les soins de confort doivent être différés , afin effectivement de ne pas s'exposer et exposer les siens au srasCoV2..
Tous mes confrères et consoeurs que j'ai eu au téléphone ces temps ci m'ont fait la même réflexion, parfois stupéfaite, parfois angoissée, parfois soulagée, de la diminution d'afflux de patients dans leur cabinet pour d'autres pathologies qui semblent avoir disparu.. y compris aux urgences, y compris les appendicites et les occlusions intestinales.. ce qui montre la force du discours sur l'organisme humain .. et qui ne justifie en rien cet appel impératif, qui est présenté comme un impératif absolu à faire circuler d'urgence..pour soi disant sauver des vies..peut être..
suite et fin.. j'espère
RépondreSupprimerje souhaitais retirer ce que j'ai dit sur le " médecin Covid + qui aurait continué sa campagne " puisque je croyais que c'était avéré alors que ce n'est que soupçonné . Du coup, il est présumé innocent de cette accusation..la colère et l'agitation..
DD
Juste un tout petit message pour vous donner une tiote nouvelle du front.
RépondreSupprimerJe sais qu'ici, il y a tout plein de gens très à cheval sur la science qui doit être la meilleure possible pour sauver des vies. Ainsi j'ai bien compris que le test n'est pas nécessaire parce qu'il y a tout plein de faux négatifs (dixit l'hôpital qui fait sortir un vieux pour le cloquer en ephad - pas de retour car trop vieux) et que le traitement à la chloroquine est pas pertinent parce que ... les études... expected standard... gnagnagna.. protocoles (sinon on va tous mourir), qu'il y a des gens sérieux dont c'est le métier (j'aurais voulu dire académie de médecine, mais j'ai peur de m'entrucher, son président étant à la pointe pour la gestion des crises sanitaires à tel point que l'on parle d'un syndrome mattei - il est effectivement passé à la postérité), même que le Dragi Webdo n°263 en parle en long, large et travers qu'il faut pas..., je veux bien intellectuellement m'incliner devait des gens ayant au moins 10 ans de médecine.. sinon c'est remettre en cause la totalité de la science médicale et ce soir, j'ai pas trop envie.
Donc fort de cette introspection.... j'allais m'assoupir lorsque je tombe sur ça :
https://www.upr.fr/actualite/le-gouvernement-aux-abois-face-aux-penuries-tous-azimuts-prend-un-decret-pour-administrer-aux-malades-de-la-covid-19-des-medicaments-a-usage-veterinaire/
je vous fais un résumé parce que la lecture est assez insipide.
Il est impossible/non pertinent de donner à des malades qui peuvent mourir un médicament mis sur le marché pour les êtres humains, parce que son amm n'est pas pile poil (exit médiator hein ?) mais no soucy pour les médicaments prévus.... pour les animaux.
Ca c'est de la startup nation disruptive, la médecine 3.0, l'après qu'est pas comme avant, la fierté nationale (sans masque, ni test, ni traitements, mais avec tout plein de bonnes idées dedans), le game changer, cette exception française que le monde nous envie. J'en suis baba.
herve_02
Des médicaments pour animaux... puisque le traitement à sauté la barrière de l'espèce, si on pouvait en profiter pour interdire les adjuvants à base d’aluminium dans les vaccins pour humains (puisque c'est déjà interdit pour les animaux et comme on semble si compatibles) merci d'avance.
c'est de la polémique issu d'un blog politique qui reprend l'autre polémique inutile concernant le rivotril.
RépondreSupprimerIl est bien écrit : "même substance active, même dosage et même voie d’administration"
Chez les animaux, par exemple, on utilise le phosphaluvet. C'est exactement la même chose que le phosphalugel, mais c'est beaucoup plus cher. Quand on sait ça, on achète donc le médicament pour les humains.
RépondreSupprimerL'anthropologue suisse et expert en santé publique, Jean-Dominique Michel, confirme depuis plusieurs billets, ce que vous m'avez appris @docdu16.
RépondreSupprimerIl reçoit désormais le soutien d'un certain nombre d'acteurs du monde médical.
Les témoignages sont à lire ici:
http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/04/07/corruption-systemique-quand-meme-pas-chez-nous-305669.html
Extraits (on peut assez facilement imaginer qui est la première personne...):
"Cher Monsieur,
Permettez-moi de vous féliciter chaleureusement pour votre excellent texte. Je suis infectiologue, membre de l'académie nationale de médecine, ancien chef de service à l'hôpital xx.
J'ai beaucoup de mal à faire entendre ma voix considérée comme beaucoup trop optimiste.
J'adhère à 100% à tous vos propos. Je suis intimement persuadé que vous avez totalement raison. Merci cela me conforter dans mon analyse et mes convictions, pour mieux me défendre sur les multiples médias qui m'interrogent.
Nous aurons du travail en fin et après l’épidémie . Beaucoup de mes collègues, silencieux, pensent comme nous dans le milieu médical, infectiologique,et académique. Pour le moment soyons citoyens, donc parfaitement disciplinés et obéissants. Après il faudra voir comment à plusieurs nous exprimer. Les futures épidémies inévitables devront être gérées différemment. Je serai ravi de rester en contact avec vous."
Pr B.F
Félicitations pour votre remarquable travail !
Sachez que vous jouissez d’un très grand soutien dans la communauté médicale.
Nous nous renvoyons entre chirurgiens chacune de vos brillantes interventions, telles des coups de scalpel dans l’EBM et Big Pharma, et les diffusons dans nos réseaux respectifs.
Bien à vous,
Dr T.T. (...)"
@hexdoc
RépondreSupprimermême substance active, même dosage, même voie d’administration, il manque juste le même chaîne de production, même contrôles qualités, même excipients. Mais c'est tellement simple de défendre ce que fait les autorités, de suivre le mouvement et de critiquer le message à cause de celui qui le dit.
Ensuite je serais super intéressé que l'on m'explique le même dosage... un être humain, c'est à la louche 70 kg. j'aimerais bien voir quels médicaments pour des animaux de 70 kg. Même dosage... ouais ouais..
Et si c'est autorisé aujourd'hui, pourquoi ne l'était-ce pas hier ? et donc si c'est la même chose pourquoi avoir besoin d'un décret ?
Polémique inutile ? oui tout est inutile sauf la bonne parole des société dites savantes. Ainsi lorsque dans 3 ou 6 mois ce sera avéré que la cholorique soigne bien (ou pas si mal que cela) on viendra demander des comptes pour les milliers de morts. On demandera des comptes à tous ceux qui nous expliquaient qu'il était important d'attendre.
on demandera des comptes à ceux qui expliquaient que les masques ne servaient à rien, à ceux qui expliquaient que les tests ne servaient à rien. Et on se moquera bien fort de ceux qui disent qu'on pouvait pas faire fabriquer des tests par des laboratoires vétérinaires parce que blablabla mais qu'on peut donner des médicaments pour animaux aux gens.
Pour ceusses qui ont la mémoire courte, vous souvenez-vous que l'on avait déjà émis l'idée (ou plus que l'idée ?) que dans les zones blanches des médecins, et bien les vétos y pouvaient intervenir pour les gens ?
Puisqu'on en est à polémiquer... avant de réquisitionner des médicaments pour animaux, on pourrait attendre des sociétés dites savantes de se poser la question de la souveraineté de production de ces médicaments, des amendes astronomiques infligés aux laboratoires qui n'arrivent pas à gérer leur stocks pour qu'il n'y ait pas pénurie.
Mais c'est tellement simple d'accepter que l'on ait à donner des médicaments pour animaux aux humains. tellement main stream et rassurant de penser dans le moule accepté.
herve_02
Encore une polémique pour rien, puisqu'il faut qu'il faut juste écouter Salomon (fossoyeur complice de l'hôpital).
RépondreSupprimerFabien Calvo professeur émérite de pharmacologie à l’université de Paris-Diderot et l’ex-directeur scientifique de l’Institut national du cancer, Jean-Luc Harousseau ancien professeur d’hématologie à l’université de Nantes et l’ancien président de la Haute Autorité de santé, Dominique Maraninchi professeur émérite de cancérologie à Aix-Marseille et l’ancien directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé demandent d'appliquer le protocole Raoult (pas comme l'étude merdique discovery taillée pile poil pour expliquer qu'il n'y a pas plus de résultat qu'avec les molécules des labos chéris.)
Alors je sais, ce sont des ex, et comme Montagner qui en s’attaquant aux vaccins à montré que la vieillesse est un naufrage n'est-ce pas. Passé de prix nobel à vieux radoteur en changeant juste son sujet d'étude. Je suppose que ces 3 personnages sont désormais passé dans le camp du mal, ceux qui vieillissent mal, avec des facultés intellectuelles en pleine dégénérescence. Et en plus c'est dans le figaro, je suppose que c'est aussi un journal qui fabrique polémiques sur polémiques (en ce moment c'est 1000 morts par jour en france, donc il est urgent d'attendre la nième étude qui montrera que toutes les molécules se valent sauf la chloroquine qu'est super dangereuse). Et qu'il est urgent de donner des médicaments pour animaux (parce que c'est la même chose).
Ca existe la chloroquine et l'azythromicine en usage vétérinaire ? c'est peut être LA solution de sortie de crise ?
Moi ce que je vois c'est que le monde de l'entre soi est en train de s’effondrer, que l'on raconte, au nom de la science, tout et n'importe quoi et que du jour au lendemain, le noir devient blanc et inversement. Et que, au travers, les premiers de la classe se ruent comme des dératés vers la conformité et rabâchent les paroles de la maîtresse qu'a forcément raison, puisque c'est la maîtresse.
Nous payons aujourd'hui, en morts, le système éducatif français, qui récompense la conformité et la mémoire. Tous nos grands prêtres sont probablement capables de réciter en ordre alphabétique inverse toutes les molécules sur le marché pour traiter des infections à bactéries, en ordre chronologique celle pour les virus d'un type particulier en en omettant un sur deux, mais incapable d'imaginer que l'on puisse essayer un traitement simple, peu coûteux, qu'on connaît depuis 70 ans, qui a effets secondaires tellement minimes par rapport aux molécules qu'on essaye de nous vendre (parce qu'il y a de l'argent à faire) tant que jacadi à pas dit. Parce que la médecin est devenu ça : appliquer les protocoles décidés par les happy few rémunérés par les labos.
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RépondreSupprimerPour sauver des vies : rester chez vous. Quels crétins peut imaginer cela ? (macdo va réouvrir, si ça c'est pas cool, mais en livraison uber).
POUR SAUVER DES VIES : TRAITEZ LES PATIENTS.
En ce moment c'est 1000 morts par jour (et le pic n'est pas encore là) : des gens à qui on ne donne pas de traitements qui marchent.
POUR SAUVER DES VIES : TRAITEZ LES PATIENTS.
comment on lutte contre cette pandémie ?
1 - Masquez
2 - Testez
3 - Tracez
4 - Traitez
Tout le reste c'est de la foutaise et de la corruption académique qui tue.(1000 morts par jour)
Idriss Aberkane sur Sud radio (en confinement bien sur)
https://www.youtube.com/watch?v=iI4cneaYKOo&
herve_02
ps : on peut aller dans des métros bondés avec le papier pour le travail (le papier nous protège) hein ! ! mais des hélicoptères survolent les plages pour traquer celui qui voudrait aller prendre l'air à plus de 1000 mètres (cela ne s'invente pas, ni 500, ni 1500, 1000) de chez lui (et pas plus d'une heure).
Vous avez vu les recommandations ? à quel moment il y a un traitement ? vous êtes positifs ? attendons que vous soyez en détresse respiratoire - c'est criminel. C'est juste criminel : ils ont du sang sur les mains. ils tuent des gens, tous les jours. La corruption académique tue.