Est-ce quels dépistages organisés des cancers sauvent des vies ? La réponse est : non.
Nous avons déjà donné l'exemple du cancer du sein (ICI).
L'exemple du cancer de la prostate : le dépistage organisé par le dosage du PSA chez les hommes au delà entre 50 et 70 ans ne sauverait pas de vies (je parle au conditionnel car le dépistage organisé n'a jamais été institué).
Le dépistage organisé du cancer du colon par la pratique de la recherche de sang dans les selles ne sauve pas de vies : j'ai longuement exposé les tenants et les aboutissants de tout cela ICI.
Plus généralement
Il faut encourager les soignants à être francs sur les limites du dépistage -- les dommages sont certains, mais les bénéfices en termes de diminution de la mortalité totale ne le sont pas. Refuser le dépistage peut être un choix raisonnable et prudent pour de nombreuses personnes.
Nous appelons à de meilleurs critères de preuves, non pour satisfaire à des critères ésotériques, mais pour rendre possible une prise de position partagée raisonnable entre médecins et patients.
Comme le dit souvent Otis Bradley (American Cancer Society) : "Nous devons être honnête à propos de ce que nous savons, de ce que nous ne savons pas, et de ce que nous croyons simplement."
Enfin, pour les sceptiques, rappelons que le dépistage se fait chez des personnes saines et que les comparaisons ne se font pas contre rien mais contre le suivi régulier des personnes et des patient.e.s
Merci pour tous ces signalements de pratique courante peu efficaces voire suspectes qui occultent l'art médical véritable. Il serait temps de sortir les médecins de derrière leur écran d'ordinateur pour revaloriser la présence au patient et la rigueur de l'examen clinique. La médecine d'art ménage r coûte très cher et courcircuite l'art relation medecin malade.
RépondreSupprimerIl serait temps aussi de se rendre compte que l'instauration du médecin référent à cause de quelques hypocondriaques et l'invasion des cabinets médicaux par les directives de la sécurité sociale qui leur graisse la patte pour leurs bons et loyaux services a transformé le corps médical liberal en escadrons d'officiers de santé et du coup a tué l'âme de la médecine Française.
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