Je n'ai pas retrouvé qui créditer. |
Quand les hypothèses sur l'origine des hépatites aiguës d'étiologie (encore) inconnues chez des enfants "sains" fourmillent et convainquent a priori les convaincus d'avance.
L'article de l'European Center for Disease Prevention and Control (ICI) résume les hypothèses possibles.
- Un cofacteur affectant les jeunes enfants rendant les infections modérées à adénovirus plus sévères ou les provoquant en déclenchant un phénomène immun pathologique. Le cofacteur peut être : a) une susceptibilité particulière due à un manque d'exposition antérieure aux adénovirus lié à la pandémie ; b) une infection antérieure à SARS-CoV-2 ou une autre infection incluant un effet limité de l'omicron ; c) une coinfection par SARS-CoV-2 ou une autre infection ; d) l'exposition à une toxine, une molécule ou un facteur environnemental
- Un nouveau variant d'adénovirus avec la contribution on non d'un cofacteur (cf. supra)
- Une toxine, une molécule ou un facteur environnemental
- Un nouveau pathogène agissant seul ou en confection
- Un nouveau variant de SARS-CoV-2
A suivre.
Quand les autorités de régulation britanniques ne tiennent pas compte des conflits d'intérêts : alteplase et Starflex
Peter Whilmhurst rapporte ICI que malgré le fait que certains auteurs aient omis de déclarer leurs liens d'intérêts, ni le MHRA (Medicines and Health Care products Regulatory Agency), ni la revue Circulation ne sont revenus en arrière sur la publication, respectivement de recommandations concernant alteplase et de la publication d'un article concernant Starflex.
Quand la mortalité liée au cancer du sein diminue quelles que soient les tranches d'âge à partir de 1987
En rappelant ceci :Le dépistage du cancer du sein a commencé en 1990 et ne concernait que la tranche d'âge 50-65 ans !
Quand la France va mal ! Comparaison des prescriptions pédiatriques communautaires dans 11 pays et régions du monde.
Désolé de rapporter toujours et encore des statistiques catastrophiques concernant nos pratiques médicales et de santé publique dans un pays, la France, qui cultive à la fois l'autosatisfaction et le mépris de soi-même selon les saisons.
Vous lirez LA l'article dans le détail si vous osez vous y risquer.
Parce que c'est inquiétant !
Les tableaux comparatifs entre la France et les différents pays pour la prescription en fonction des classes pharmaco-thérapeutiques (voir ICI) est, dans l'immense majorité des cas, la France est dans le peloton du haut..
Regardez les tableaux 5, 6, et 7.
Prenons l'exemple des antibiotiques : au dessus : la Nouvelle-Zélande (93,7/100 000 patients) et les Pays-Bas (75,8), quant la France elle a des taux de prescription de 64 contre respectivement 33,2 (Danemark), 12,5 (Norvège) et 6,7 (Suède) !
Pour les corticoïdes : NZ (178,9), F (98,5), NL (81,4), DK(79,2), N(71,4) et S (57,1)
Quand un quart des patients hospitalisés pour Covid est guéri complètement à un an : est-ce vrai ? Est-ce faux ?
Un commentaire d'article dans le BMJ qui n'a ni queue ni tête sur les séquelles covid post hospitalisation car il ne précise ni le statut des patients hospitalisés (j'imagine que l'on peut trouver ces informations dans le papier originel -- je n'ai pu le lire (protégé) et il avoue en tout e franchise qu'il s'agit d'une étudeouverte avec 63,7 % de sortie d'essai !
Quand une étude pourrait changer le jeu ou pourrait se tromper sur la mortalité globale.
L'article de Maryanne Demasi ICI : et l'article en pre print lui-même : LA.
Le pitch de cet article : les vaccins anti Covid ARNm et adénovirus diminuent la mortalité relative mais seuls les seconds vaccins diminuent la mortalité globale.
Je ne sais pas quoi en penser : à vos plumes.
Quand un journal sponsorisé rapporte un congrès d'une société savante sponsorisée.
Quand la frénectomie/frénotomie linguale est devenue un objectif de santé publique (???) dans les maternités.
A la suite du communiqué de l'Académie de médecine dénonçant ces pratiques inappropriées dans la majorité des cas : LA.
La lecture est édifiante : comment profiter de la crédulité des mamans et des papas.
Sur le graphe présenté, on peut voir qu'après la mise en place du dépistage organisé du cancer du sein au Royaume Uni,la mortalité par cancer du sein a diminué d'environ 40% entre 1990 et la fin des années 2000 (c'est lié aux progrès thérapeutiques), mais de moins de 20% dans la tranche d'âge des plus de 70 ans (c'est lié à l'augmentation des cancers causée par les rayons X des mammos).
RépondreSupprimerLa détection précoce des cancers aurait dû diminuer l'incidence du cancer du sein chez les personnes âgées (Corcos & Bleyer, NEJM, 2020), mais en fait l'a énormément augmentée. https://www.biorxiv.org/content/10.1101/238527v1.full
Et on peut voir les mêmes résultats dans tous les pays (USA, France, etc..). Etant donné que le dépistage se situe environ 10 ans en amont de la mortalité escomptée, on observe donc un résultat qui n'est pas nul, mais plutôt le contraire de celui qui était attendu.
RépondreSupprimerOn peut interpréter les choses autrement.
RépondreSupprimer1) la diminution de la mortalité AVANT l'instauration du dépistage organisé signifie que le diagnostic et la thérapeutique (ainsi que d'autres facteurs étiologiques) ont joué un rôle
2) La non diminution de la mortalité au delà de 70 ans peut être interprété comme, hormis votre hypothèse, que le dépistage ne sert pas à grand chose et qu'il passe au travers des cancers de l'intervalle, les fameux cancers rapides, et au travers des cancers lents qui se manifestent plus tard.
1) Nous sommes d'accord. La diminution de la mortalité dans les courbes présentées est essentiellement liée aux progrès thérapeutiques, en particulier hormonothérapie.
RépondreSupprimer2) Le dépistage ne devrait pas passer à côté des cancers lents (qui se manifestent plus tard justement parce qu'ils sont lents) et devrait permettre de les éliminer à 50-60 ans avant qu'ils ne deviennent menaçants à 70 ans. On a donc un paradoxe.
De toute façon, l'absence d'effet sur la mortalité est parfaitement expliqué par l'augmentation vraie de l'incidence, dont nous avons montré qu'elle survient 8-10 ans après les mammographies.