Ça prend longtemps pour ne rien comprendre |
Fin de vie : une convention citoyenne annoncée
Le problème est complexe.
Mes observations sur le suicide assisté (auquel je suis favorable toutes choses par ailleurs) sont les suivantes (et je ne parlerai ici que des malades souffrant d'un cancer incurable car je n'ai jamais été sollicité pour des maladies neurologiques, soit parce qu'elles sont très rares, soit parce que les patients sont institutionnalisés), en sachant qu'il s'agit d'un tout :
- Les médecins traitants ne sont pas assez associés aux traitements curatifs des cancers...
- Les médecins hospitaliers, les oncologues mais aussi les spécialistes pratiquant l'oncologie, même si je ne doute pas qu'ils ou elles prennent l'avis des patients et des familles, ont du mal à lâcher les traitements curatifs, c'est à dire à accepter qu'ils ne pourront pas soulager et a fortiori guérir et à Fare accepter par les patients et les familles qu'il ne sert à rien de continuer...
- Ainsi, très souvent, trop souvent, la décision d'en venir aux soins palliatifs est trop tardive...
- La proposition de retour à domicile, même dans un endroit où existent des réseaux se soins palliatifs à domicile, n'est pas faite d'emblée mais c'est un dernier recours
- Certains MG ne sont pas prêts à assumer les soins palliatifs à domicile
- Certains MG, clause de conscience, ne sont pas disposés à pratiquer le suicide assisté...
- Le suicide assisté devrait, d'une certaine mesure, être démédicalisé...
Enfin : je suis assez pour le suicide assisté pour moi-même.
Jean-Luc Godard (1930 - 2022) |
Le génome humain complet a été séquencé il y a plus de 20 ans et
sauf exceptions il y a eu peu d'avancées en pratique clinique.
Félix Vallotton : Rocamadour (1925) |
Les risques du dépistage
Pardon de ressasser, mais les preuves s'accumulent sur le fait que le dépistage peut être dangereux et qu'il faut absolument prévenir les participants potentiels des inconvénients possibles et des faibles bénéfices en termes de santé. Vous avez noté ? Participants potentiels et non malades ou patients !
Via Cancer Rose : Cécile Bour commente deux articles : LA.
- Votre cas est compliqué - Pourquoi docteur ? Qu'est-ce qui se passe ? - Vous avez une maladie traitée dans un chapitre que j'ai considéré comme optionnel durant mes études |
Jacinda Ardern, est-elle toujours la championne du zéro covid ?
Arrêter précocement un essai surestime la diminution du risque relatif (efficacité relative du traitement)
Addiction aux écrans : mythe ou réalité ?
Covid long : l'article grand public du Guardian n'est pas assez documenté.
Tous les fearmongers (les faiseurs de peur) de la terre s'en sont emparés : il y aurait aux Etats-Unis d'Amérique 30 à 15 % des 10,6 millions emplois non pourvus qui seraient liés au Covid long.
Or, si on regarde ce sur quoi l'article du Guardian se fonde (ICI), c'est à dire une étude du CDC états-unien (LA), on voit que cette dernière étude est de très mauvaise qualité.
Par ailleurs, les 2 auteurs de l'article Lowenstein F et Prior R citent également un commentaire (LA) d'un institut, Brookings Institution, dont les projections sont alarmistes.
Quelques réflexions :
- Le covid long existe
- On ne sait pas quelle est sa fréquence (les études robustes sont rares), chez qui cela se produit (on le sait un peu mais comme les données sont peu convaincantes, pourquoi les citer ?), quels sont les mécanismes physiopathologiques impliqués
- Mais on sait que des personnes en souffrent, que c'est même un drame pour certaines, que l'on a du mal à les soulager, qu'il n'existe pas de traitement curatif, qu'il n'existe pas de prise en charge non médicamenteuse efficace, que des traitements symptomatiques sont prescrits.
- L'existence d'un seul covid long mériterait qu'on s'y intéressât.
- Produire des données alarmistes non vérifiées ne soulage personne et inquiète tout le monde
- Car on a vu jusqu'à présent que l'alarmiste était peu efficace pour faire se vacciner les personnes non malades et pour faire respecter les mesures-barrières de façon individuelle et collective.
Via |
Pour protéger les enfants du Covid : faut-il mentir ?
Un violent article paru dans le BMJ (LA) critique les politiques de santé publique effectuées en GB pour protéger les enfants du Covid.
Une réponse indique qu'il eût fallu utiliser de véritables données scientifiques au lieu de produire des preuves peu convaincantes : ICI.
La gestion des vaccins et des traitements pour la variole du singe est liée aux revenus des pays et non aux besoins sanitaires.
Comme chaque semaine : un peu de @dermatopoulos : les kystes cutanés.
Comment doit-on appeler une molécule qui augmente la survie sans progression, qui n'a aucun effet sur la survie globale et qui augmente la toxicité ? Dangereuse. |
"Le covid long existe"
RépondreSupprimerCette affirmation me parait pour le moins "prématurée"
Que des gens souffrent , c'est une évidence.
Que ces même gens attribuent leurs souffrances au covid, c'est aussi une évidence, car ils le disent.
Par ailleurs, il est aussi évident qu'affirmer que "Le covid long existe" évite de se faire insulter sur les réseaux sociaux si l'on dit le contraire.
Est-ce alors suffisant pour affirmer "Le covid long existe".
Je pense que non.
Peut être le saurons nous dans l'avenir?
Mais aujourd'hui nous n'en savons rien.
N'ayons pas peur, sur ce sujet où sur d'autres d'affirmer que nous ne savons pas.
Même si beaucoup affirment eux, le savoir.
On en est là:
RépondreSupprimerA 45 ans, la consultation sera axée sur « la nécessité de participer au dépistage du cancer du sein, du côlon ou de la prostate »
https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/09/18/prevention-des-consultations-medicales-bientot-gratuites-a-25-45-et-65-ans_6142135_3224.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bios%5D
Il ne reste plus qu'à instaurer un oral à l'entrée en médecine avec une question sur Spoutnik, et mettre en place la vaccination obligatoire du nourrisson contre l'hépatite B et la médecine française sera sauvée.