Content de ne plus faire partie du système, je me rends compte avec frayeur que la pratique de la médecine ne va pas dans le bon sens.
Heureusement pour moi que j'ai pu fréquenter twitter puis X.
J'ai découvert des médecins de qualité, lisant la littérature, n'obéissant pas aux ordres, conscients des troubles relations entre les prescriptions et l'argent de l'industrie pharmaceutique et de celle des matériels, des médecins réfléchissant sur leurs pratiques, leurs prises en charge, sur leurs erreurs et sur leurs succès, des médecins se comportant comme des professionnels, non pas seulement en exerçant leur profession avec sérieux et compétence mais en faisant preuve de professionnalisme, des médecins connaissant la médecine et pas seulement leur domaine d'expertise, des médecins ayant eux-aussi leurs propres réseaux locaux, régionaux, nationaux, internationaux, des médecins au courant de ce qui se passe en France mais aussi à l'étranger, ne faisant pas seulement de la recension d'articles mais aussi de la lecture critique, des médecins qui ne pensent pas a priori que la revue Prescrire a toujours tort ou a toujours raison.
En quarante-deux ans de pratique de la médecine générale, une médecine générale qui était, lors de mon installation, sans corpus, sans publications, sans orgueil, sans enseignement et qui est devenue plus savante, plus réfléchie, plus publiante, plus ouverte, moins soumise au mandarinat, j'ai connu des médecins que j'ai décrits au chapitre précédent, que je pouvais appeler quand je voulais, qui me fournissait rapidement des informations, des conduites à tenir, des adresses d'autres médecins susceptibles de résoudre les problèmes rencontrés quotidiennement en médecine générale.
Je vais vous parler également de non-médecins faits dans le même métal (et par ordre alphabétique) : des biologistes, des kinésithérapeutes, des patients et des patientes, des pharmaciens et des pharmaciennes, des chercheurs, des méthodologistes, des IDE, et cetera...
Je ne vais vous parler que de médecins (et de médecines) qui sont présents sur les réseaux sociaux et sur X en particulier.
Ce qui va exclure un grand nombre de médecins et de non-médecins qui se méfient des réseaux sociaux, qui n'osent pas ou qui croient qu'il s'agit seulement du café du commerce, d'une poubelle, d'un endroit où l'ego passe avant le reste, où les anecdotes et les croyances font office de preuves.
Parmi ceux qui ne seront pas nommés dans cette académie illusoire et inventée de la médecine magnétique, il y aura des oublis involontaires, il faut m'en excuser, des oublis volontaires, ils se reconnaîtront, il y aura des personnes controversées, personne n'est parfait, des personnes qui ont pu dire parfois des khonneries et qui se sont reprises après, et cetera, des oublis de copains que j'aime lire et avec qui j'aime discuter d'autre chose que de médecine à la machine à café de X, des erreurs, on me rappellera qu'un jour untel a dit ça et que ce n'était pas approprié.
Par ordre alphabétique pas toujours respecté en raison du pseudonymat et/ou de l'anonymat :
@ami_89, pharmacien
@BoussageonR, MG, épistémologue
@Sburtey, néphrologue
@adamcifu, interniste (US)
@dermatopoullos, dermatologue
@docarnica, MG,
@doudou13314682, cardiopersifleur, cardiologue
@edouriez, pharmacien
@Dr_Agibus, MG
@Matt_Calafiore, Matthieu Calafiore, MG
@fluidloading, Damien Barraud, réanimateur
@DDupagne, MG
@Panarmorix, Le Druide, MG
@DrJohnFa, MG
@DrGomi, Le Flohic, MG
@PGtzsche1, méthodologiste
@grangeblanche, Jean-Marie Vailloud, cardiologue,
@VincentGranier, journaliste
@oncology_bg, Bishal Gyawali, oncologiste (Népal)
@StephaneKM, Stéphane Korsia-Meffre, rédacteur médical
@Doclamarre, Christophe Lamarre, MG
@LehmannDrC, MG
@Leya_MK, kinésithérapeute
@dominique Loubet, MG
@mgtmccartney, GP (Ecosse)
@drjohnm, John Mandrola, cardiologue (US)
@Martinez_J_, IDE, IPA, Julien Martinez
@Mimiryudo, Michael, MG, PhD
@nfkb, anesthésiste
@pash22, Ash Paul, MD (GB)
@VPrasadMDMPH, Vinay Prasad, médecin chercheur (US)
@NPOph, Nicolas Prince, ophtalmologiste
@NaudetFlorian, chercheur (méthodologie des essais cliniques)
@RichardTalbot9, MG, nomenclaturologue
@ThomasGille_MD, pneumologue, physiologiste alias @totomathon
@FZores, cardiologue
@MahmoudZureik,épidémiologiste
Il y a aussi des non-médecins et des médecins qui ne sont pas cités parce qu'on ne les appelle pas en cas d'urgence.
Pour toux ceux que j'ai oubliés (une consolation) :
via @DannyDrinsWine |
Et pour les mécontents oubliés modérés à moyens :
Via @totomathon |
Et pour les mécontents oubliés modérés à sévères ;
Ceux que j'ai lâchés en route (par inadvertance ou pas) :
Médecin tentant de lire tout seul la littérature mondiale
Mohamed Aziz, Rabat, via @yvan_theriault |
Point de vue de patient : pour ceux que j'ai lus dans la liste dont vous, oui il y a un boulot nécessaire et formidable de recherche de ce qui est valable dans la recherche, de remise en cause parfois, une faculté à creuser les sujets, c'est énormissime, 1000 mercis.
RépondreSupprimerMais attention à l'auto mythification sinon on va se croire dans le milieu autoproclamé si sain du rugby jusqu'à ce que ça se voit que non.
Il reste un ou quelques gros mais tellement la recherche médicale a parfois dérapé depuis quelques décennies.
Côté médicaments par ex : la nécessité d'étude randomisée en double aveugle est admise. Pourtant pour des médicaments à effet net et rapide sur des paramètres mesurables, la possibilité d'avoir un vrai double aveugle est difficile : tension, cholestérol ... D'ailleurs ce sont parmi les plus souvent remis en cause. Rien que pour les anticholestérols les études qui s'accumulent qui montrent que ça sert à rien, jamais, les patients fussent ils dt2 ou en post infarctus ou porteurs d'HF. Les méta analyses d'études, les + commerciales incluses, montrent qu'en RRA et ben ... queutch, wallou, nada, pour les bénéfices. Par contre pour les effets secondaires, hélas pas bien connus et discutés jusqu'à l'écoeurement, là c'est une large moisson : de la simple fatigue et baisse de libido jusqu'à des dépressions sévères (c'est quand même fréquent en vraie vie), en passant par des SLA ou pseudo SLA dramatiques, des augmentations de glycémie, aggravations de neuropathies, augmentations de cancers du colon, etc. etc. Tout a été dument publié dans les revues que vous lisez mais ça passe sous les radars. Colère globale ici, pas que contre une des personnes citées qui n'a pas publié par ailleurs ma réponse, références à l'appui, à sa réponse sur ces sujets. Même plus prudents et bien moins prescripteurs que la moyenne (pour personnes âgées, en prévention dite primaire, ...), tant mieux, heureusement, bravo, ceux que j'ai lus ici restent à côté de la plaque.
En parlant de plaque d'athérosclérose le cholestérol ne joue toujours biologiquement aucun rôle dans l'infarctus, je ne sais qui aura le courage de reprendre depuis le début, avant qu'on lui ait appris les stries grasses, les cellules spumeuses pleines de cholestérol, l'athérome et autres inventions. En tant que DT1 depuis des décennies et autres trucs pas graves mais gênants je remercie la médecine chaque jour (progrès technologiques fabuleux) et je me remercie aussi chaque jour de n'avoir jamais pris de statine ou autre quand je croise d'autres patients qui le font.
Un des autres gros "mais" est la non prise en compte, le trou béant de recherche comme d'implication des médecins dans les relations environnement (tout compris, alimentation en premier) et santé. Je ferai, si vous le permettez, une autre réponse sur ce sujet avec moins de réf publiées mais un recul qui montre que c'est une des urgences scientifiques, médicales oubliée, foirée, depuis longtemps.