mardi 16 septembre 2025

Parler des soins primaires sans inviter (ou presque) les soins primaires.

 


La qualité des intervenants est assez exceptionnelle.

La première table ronde est MG free.

Monsieur et Madame Prout prout ma chère visitant un désert médical 

Qu'est-ce que Roselyne Bachelot peut dire sur les soins primaires ou les déserts médicaux ?

Qu'est-ce que Christophe Barbier connaît des soins primaires ou des déserts médicaux ?

Qu'est-ce que Frédéric Chéreau (connu de ses neveux et nièces) connaît des soins primaires ou des déserts médicaux ?

Qu'est-ce le professeur Rémy Salomon, représentant éminent du complexe santéo-industriel hospitalo-centré connaît des soins primaires ou des déserts médicaux ?

Qu'est-ce que Marine Secall-Bersinger, représentante d'une association de consommateurs, connaît des soins primaires ou des déserts médicaux ?

Il est clair que ces experts des soins primaires vont proposer des solutions taboues (sic).


La deuxième table ronde, c'est le fourre-tout.

Pas de source connue.


Qu'est-ce que Martin Hirsch, hospitalo-centriste, ex directeur de l'AP-HP avec les résultats que l'on connaît, connaît des soins primaires ou des déserts médicaux ?

Il y a quand même le docteur Laure Artru, présidente de l'Association de Citoyens Contre les Déserts médicaux, une coquille vide, rhumatologue libérale de son état, nul doute qu'elle connaît des soins primaires ou les déserts médicaux par le prisme de ses correspondants. Ses propositions font peur : ICI.

Nous avons quand même trouvé un médecin généraliste, le docteur Pascal Gendry !

Et une présidente d'association, non médecin, Christelle Le Coz, qui dirige un collectif de centres de santé associatifs.


L'intérêt porté par les hospitaliers pour less soins primaires au cours des âges.


Cela me rappelle la formation médicale continue hôpital - ville à Mantes-La-Jolie où les hospitaliers parlaient 90 % du temps, choisissaient les sujets, faisaient des cours magistraux (les mêmes que pour leurs internes) et voulaient contrôler le discours des MG intervenants qui acceptaient la censure pour la plupart pour faire partie de l'élite médicale.

N'oubliez pas, je ne le répèterai jamais assez, que les soins primaires, pour les hospitaliers, pour les spécialistes libéraux, pour les politiciens de tous poils, c'est de la merde en barre, c'est pour les recalés du concours, les outsiders de l'hôpital, les videurs de bidets...

Regardant les commentaires sur X, je remarque que personne, je dis bien personne, mais je ne peux tout lire (et heureusement), n'a parlé des infirmiers et infirmières libérales, des kinésithérapeutes libéraux et libérales, des pharmaciens et pharmaciennes et autres "petits personnels" des maisons de santé... Où sont les patients ?


RIP


1 commentaire:

  1. Description malheureusement très réaliste.
    J'ajoute que les médecins, je m'y inclus, méconnaissent le travail, le cadre réglementaire des autres intervenants ( kiné, IDE, orthophoniste....)
    Dans la MSP, nous avions essayé de mieux associer, qu'une relation verticale, les IDE aux actions.
    Nous nous sommes heurté, en premier lieu à la facturation des actes.
    Les décideurs et beaux parleurs sont hospitalo centrés, tant sur les maladies ( pas les malades), que sur l'organisation, verticale.
    Et toujours sont absent les citoyens.

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