J'appprends que, désormais, les énarques ministériels ont décidé que les conjoint(e)s des médecins hospitaliers et leurs enfants seraient désormais vaccinés en priorité à l'hôpital.
J'apprends que TOUS les malades hospitalisés doivent désormais être vaccinés.Bientôt les gendarmes viendront chercher les gens chez eux pour les faire vacciner de force dans les Centres de Vaccination ouverts sept jours sur sept et de huit à vingt-deux heures !...
Toutes choses égales par ailleurs, je me demande si nous n'en sommes pas revenus à la grande guerre.
Non pas celle de l'épidémie de grippe espagnole et ses millions de morts...
Non, celle de 1914 quand tous les rouages de l'Etat étaient dirigés vers la guerre en dentelle, vers la der des der, vers l'écrasement du Boche !
Vous penserez que j'exagère mais je suis, encore une fois toutes choses égales par ailleurs, dans la position de celui qui ne voulait pas la guerre. Ecrasé, laminé, effondré par le poids de la communication étatique.
Les files d'attente devant les Centres, ce sont les files d'attente devant les bureaux de recrutement.
Nous ne savions pas, nous, pauvres citoyens sans guerre mondiale depuis 1945, ce que signifiait l'embrigadement, l'encamaredement, la parole unique, le rouleau compresseur de l'évidence, eh bien, nous y voilà !
En entendant Madame Bachelot affirmer, contre toute vraisemblance, que les épidémiologistes français étaient les meilleurs du monde (cf. la canicule), comme l'armée française était la meilleure du monde, que les virologues français itou, je me demandais si, comme les pacifistes de l'époque, je n'allais pas être mis en quarantaine...
Alors que Rony Brauman et les autres membres des ONG françaises font partie des meilleurs logisticiens de la planète et qu'ils n'ont pas été interrogés et consultés...
Nous en sommes revenus à la médecine de guerre, à la médecine à la Larrey avec le chirurgien Houssin dans le bunker !
A plus.
Vous penserez que j'exagère mais je suis, encore une fois toutes choses égales par ailleurs, dans la position de celui qui ne voulait pas la guerre. Ecrasé, laminé, effondré par le poids de la communication étatique.
Les files d'attente devant les Centres, ce sont les files d'attente devant les bureaux de recrutement.
Nous ne savions pas, nous, pauvres citoyens sans guerre mondiale depuis 1945, ce que signifiait l'embrigadement, l'encamaredement, la parole unique, le rouleau compresseur de l'évidence, eh bien, nous y voilà !
En entendant Madame Bachelot affirmer, contre toute vraisemblance, que les épidémiologistes français étaient les meilleurs du monde (cf. la canicule), comme l'armée française était la meilleure du monde, que les virologues français itou, je me demandais si, comme les pacifistes de l'époque, je n'allais pas être mis en quarantaine...
Alors que Rony Brauman et les autres membres des ONG françaises font partie des meilleurs logisticiens de la planète et qu'ils n'ont pas été interrogés et consultés...
Nous en sommes revenus à la médecine de guerre, à la médecine à la Larrey avec le chirurgien Houssin dans le bunker !
A plus.
Je partage votre sentiment.
RépondreSupprimerMerci pour ce billet.
Vous avez dit bizarre ? Dès qu'on commence la vaccination massive, la courbe des consultations pour infections respiratoires aiguës liées à la grippe "se casse" et fait un sérieux bond (chiffres INVS).
RépondreSupprimerhttp://i16.servimg.com/u/f16/10/06/36/50/graphi10.jpg
Je suis venue ici par le biais du blog "en attendant" qui vous cite.
RépondreSupprimerComment dire... eh bien, ça fait du bien!
Du bien de se dire qu'on est pas tout seul à trouver ahurissante cette prise en charge de la grippe.
Ainsi donc, le seul endroit où il devient interdit, dangereux, impensable, de vacciner... c'est chez son médecin?
C'est tellement mieux, plus sécure, mieux pensé pour ça, un gymnase de collège!
J'en suis à mon 5° jour de Piquathon, je fais avec conscience, j'espère avec efficacité, mais avec un tel sentiment qu'on s'est inventé une guerre...
Et de voir comment marche la propagande. Monsieur Houssin en est à nous avertir des cas de chats contaminés par l'entourage!
du coup, on voit aussi, comment, en temps de guerre marchent les solidarités rigolardes et résignées des acteurs du front, enrolés sans y pouvoir mais.
Anita, médecin scolaire.