jeudi 24 novembre 2011

Le Gardasil prévient les affections démyélinisantes ! LOL !


Le HCSP (Haut Conseil de la Santé Publique) (voir ICI) dont on connaît l'indépendance vis à vis de Big Pharma (voir LA pour Daniel Floret) et l'indépendance vis à vis de la science (voir ICI pour Christian Perronne, le spécialiste bredouillant des squalènes), récidive à propos du Gardasil.

Rassurez-vous, je ne vais pas vous resservir le plat concernant la vaccination par le Gardasil (CMT le fait beaucoup mieux que moi : LA), ce sera pour une autre fois car les vaccinologues sont en train de mettre le paquet à propos de la vaccination généralisée des filles à l'âge de 14 ans (bientôt dans les collèges ?) et, bientôt, pour les garçons, non, je vais vous parler d'un détail, un détail qui ne cesse de me faire rire et pleurer (il est vrai qu'avec les recommandations expertales le rire n'est jamais loin des larmes).

De quoi s'agit-il ?

Vous pourrez lire la prolifique littérature du HCSP en chargeant deux documents : l'un qui est un Avis relatif au vaccin Gardasil® et à la stratégie de prévention globale des cancers du col de l’utérus (LA) et l'autre, dans le même métal, qui s'appelle Le vaccin Gardasil® et la stratégie de prévention globale des cancers du col de l’utérus  (ICI). Je fais un aparté avant d'aller au fond du propos du post : Cette prose interroge car on se demande si l'oeuf a fait la poule ou si la poule a fait l'oeuf. Je m'explique. La lecture de ce document est manifestement inspirée de la littérature big pharmienne (les études cliniques) qui est elle-même au mieux écrite par des experts appartenant soit au HCSP, soit au CTV (Comité Technique des vaccinations) (LA) dont on peut voir ICI les agissements, soit signée par des auteurs fantômes, et elle va servir à faire de la visite médicale institutionnelle (le gouvernement) et commerciale (big pharmienne). Tout est dans tout et réciproquement.

Donc, dans le premier document, je lis ceci (un copier coller d'autres documents émanant, c'est selon du HCSP, du CTV, d'Infovac, de l'INVS ou de la DGS) : Le nombre total de manifestations auto-immunes recueillies (démyélinisation aiguë centrale et périphérique, lupus érythémateux systémique, thyroïdite, diabète insulinodépendant, purpura thrombopénique idiopathique,...) reste faible (<6 cas / 1 000 000) et bien inférieur à celui attendu dans la population générale sur la base des données d’incidence et de prévalence disponibles dans la littérature [9]. Dans tous les cas, ces maladies peuvent survenir en l’absence de toute vaccination. Sans oublier ceci : Analyse des données nationales de pharmacovigilance
L’analyse des données recueillies depuis leur mise sur le marché national jusqu’au 31 août 2011 est cohérente avec les taux de notification estimés pour le bilan international, soit 2 à 4 cas toute gravité confondue pour 10 000 doses vaccinales et 7 à 8 cas graves pour 100 000 doses vaccinales. Parmi la totalité des affections auto-immunes colligées durant cette période d’analyse (de l’ordre de 14 cas/ 1 000 000), il est difficile d’établir un éventuel lien de causalité puisque ces maladies peuvent survenir en l’absence de toute vaccination. En considérant que l’incidence naturelle des affections auto-immunes est la même dans la population vaccinée que dans la population générale, le nombre de cas observés suivant l’administration de plus de 4 millions de doses vaccinales est inférieur à celui de cas attendus [13].Tout le monde est habitué à ce genre de prose péremptoire. Elle a déjà été assénée pour l'hépatite B, le vaccin A/H1N1 et, pour ce dernier) il y eut même un article dans le Lancet qui allait en ce sens (ICI) (je rappelle pour ceux qui l'auraient oublié qu'il n'y a pas de Comité de Lecture au sens strict au sein du Lancet et que les influences de Big Pharma sont majeures).

Ces deux passages sont d'une absurdité absolue. Remplaçons Gardasil (je demande de l'aide : où est la DCI ?) par amoxicilline, cela signifierait : Le nombre total de manifestations d'allergie à la pénicilline est bien inférieur à celui attendu dans la population générale sur la base des données d'incidence et de prévalence disponibles dans la littérature. La différence essentielle tient à ceci : nul n'ignore que l'amoxicilline peut entraîner des allergies alors qu'aucun vaccinologue n'est au courant qu'un vaccin, dont le mode d'action est de stimuler le système immunitaire, pourrait entraîner des effets néfastes sur ce même système.

Ces deux passages signifient, en clair, que : 
  1. Le Gardasil prévient les affections auto-immunes puisqu'en augmentant le risque potentiel d'entraîner des affections auto-immunes on en trouve moins qu'attendu
  2. La pharmacovigilance ne recueille pas d'effets indésirables (ou très peu) et le nombre d'effets graves recueillis et déclarés à propos du Gardasil devrait être multiplié par un facteur 4610 selon Moride (1) ou par un facteur 50 selon moi (2), ce qui change la donne.
Ce genre de phrases ne devrait plus se lire dans des publications officielles car elles ne signifient (au double sens du bons sens et des statistiques) rien. Elle montre l'état d'inconscience et d'impunité dans lequel nos experts, toujours les mêmes, disent la médecine au bon peuple.


Références : 
(1) Moride Y, Haramburu F, Requejo AA, et al. Under-reporting of adverse drug reactions in general practice. Br J Clin Pharmacol 1997;43:177-81
(2) Grange JC. Un an de recueil prospectif et d’analyse des effets indésirables des médicaments en médecine générale (communication personnelle).
(La jeune fille et la mort - 1517 - Hans Baldung Grien - 
crédit : http://www.lamortdanslart.com/fille/fille.htm)

11 commentaires:

  1. Merci pour la doc. Je renvoie aussi à cet article http://www.20minutes.fr/sante/829334-gardasil-surveillance-renforcee-levee qui évoque DEUX DECES NOTIFIES PAR LA PHARMACOVIGILANCE. Il faut conserver précieusement cet article car ces décès, pourtant pertinents, comme je vais le montrer, de JF de 18 et 20 ans ne seront probablement jamais publiés officiellement. On le voit au travers du rapport du HCSP, et de la réaction de l’AFSSAPS, qui sont en train de passer à autre chose, pour l’AFSSAPS en levant la surveillance renforcée du Gardasil et pour l’HCSP en recommandant un renforcement des mesures pour généraliser la vaccination.
    Jean-Claude Grange le dit bien, on est dans le domaine de l’absurde quand on évoque l’absence de « SIGNAL DE PHARMACOVIGILANCE » tout en faisant mine d’ignorer qu’il existe, avec la méthode actuelle de recueil des effets secondaires, laissés totalement à l’initiative des médecins et des firmes pharmaceutiques une TRES IMPORTANTE SOUS NOTIFICATION. Donc, on compare la fréquence d’une pathologie dans une population, estimée au plus près de la réalité, par des études qui tentent de corriger tout ce qui peut entraîner une sous estimation de la fréquence, à sa fréquence notifiée par les déclarations d’effets secondaires. Autant dire, que si on a une sous notification d’un facteur 10 (un effet secondaire notifié pour 10 survenus), il faudra que la vaccination entraîne, par exemple, un sur risque d’un facteur 20 (20 fois plus de risques d’avoir la pathologie pour les personnes vaccinées) pour qu’on remarque une multiplication par deux du risque et qu’on relève le fameux signal de pharmacovigilance.

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  2. Le rapport de pharmacovigilance post-homologation du Gardasil aux Etats Unis, dont le compte rendu a été publié dans le JAMA en août 2009 http://jama.ama-assn.org/content/302/7/750.full alros qu’on en était à 23 millions de doses de vaccin, notait 12424 effets secondaires au total (environ 1 pour 2000 ou 0,5 pour 1000) et 772 effets secondaires graves (environ 3 pour 100 000).
    Et un TAUX DISPROPORTIONNE (par rapport à la fréquence dans la pop générale) de EVENEMENTS VEINEUX THROMBOEMBOLIQUES (EVT) ET DE SYNCOPES.
    Pour les EVT, 56 en tout, dont 31 exploitables, dont 12 embolies pulmonaires . Si on tient compte du total sur les 56 cas il y a eu 19 embolies pulmonaires et 4 décès. Il s’est produit aussi 4 accidents vasculaires cérébraux, peu fréquents à priori entre 6 et 29 ans. L’augmentation de la fréquence des EVT était d’un facteur 4,8 pour la tranche d’âge des 6-17 ans et d’un facteur 6,7 pour la tranche 18-29 ans. Donc il y avait environ 5 à 7 fois plus de risques d’avoir un évènement trhombo-embolique chez des filles ou femmes vaccinées par rapport à la population générale en ne tenant compte que des effets notifiés. Et cette augmentation était significative à p<0,05.
    Malgré cela la FDA a conclu paradoxalement que, comme la plupart de ces JF avaient d’autres facteurs de risque, le sur risque était douteux.
    C’est un raisonnement inédit. C’est un peu comme si on avait trouvé que parmi les femmes exposées à un traitement hormonal substitutif il y avait un sur risque de 5 fois pour le cancer du sein par rapport à la population générale et qu’on prétendait que cela ne peut pas être dû au THS dès lors que les femmes déclenchant un cancer du sein ont d’autres facteurs de risque.
    Pour les SYNCOPES, terme vague pouvant recouvrir des malaises d’origines diverses le surrisque estimé est d’un facteur 2,28 . Elles ont été notifiées 1896 fois (un peu moins d’une fois / 10 000) et plus de la moitié des syncopes dont l’intervalle de temps avec la vaccination était connu étaient survenues dans les 15 mn. Environ 15% des JF victimes de syncopes avaient chuté et 11% du total s’étaient blessées, parfois gravement.
    Pour les DECES 32 ont été notifiés, dont 12 inexploitables. Parmi les 20 restants l’âge moyen était de 18 ans et la moitié des JF décédées avaient moins de 17 ans. La moitié sont décédées dans les 15 jours. Les causes les plus remarquables de décès étaient les embolies pulmonaires (4X), une sclérose latérale amyotrophique, et 6 décès d’origine cardiaque (dont 4 arrythmies et 2 myocardites), 2 acido-cétoses diabétiques et 2 crises convulsives.
    Il est à noter que les rapports, notifications, nombreuses, provenant du laboratoire pharmaceutique (MSD) étaient toutes inexploitables par manque d’information. Alors que l’Union Européenne est en train d’offrir la pharmacovigilance ( « paquet pharmaceutique »)aux firmes pharmaceutiques cela laisse mal préjuger de la suite.
    Parmi les deux jeunes filles décédées en France, une est décédée suite à un malaise et à une arythmie, comme quatre jeunes américaines, l’autre de manière inexpliquée. Mais les JF de cet âge ne meurent pas sans raison et, alors qu’on se prépare à vacciner des millions et des millions de jeunes filles, la moindre des choses aurait été de faire une contre-expertise.

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  3. Une phrase m’a fait sursauter dans le rapport du groupe de travail du Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) du 21 octobre sur « le vaccin Gardasil et la stratégie de prévention globale des cancers du col de l’Utérus » que je remets en lien (le lien est dans l’article ci-dessus) http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspr20111021_gardasil.pdf . Il est dit, p13 , après avoir longuement décrit la diminution des cas de cancer de haut grade sur un faible nombre de jeunes filles de moins de 18 ans, diminution PEU SIGNIFICATIVE DE 38%, il est dit : » Chez les femmes plus âgées (21-25, 26-30 et >=31ans), c’est une AUGMENTATION FAIBLE mais significative, qui est observée »
    Tout est dans le choix des mots, je ne cesse de le dire. ET j’explique.
    Dans l’étude australienne dont voici le lien http://www.destinationsante.com/IMG/pdf/Brotherton_Lancet_20111.pdf qui est une étude d’observation portant sur une population qui représente LE QUART DE LA POPULATION AUSTRALIENNE (5,5 millions sur 22 millions) la population des jeunes filles de 20 à 30 ans dépistées par des frottis représentent PLUS DE 95% du total des JF de moins de 30 ans étudiées et donc les JF de moins de 18 ans, QUI NE SONT THEORIQUEMENT PAS SOUMISES AU DEPISTAGE PAR FROTTIS à peine 2% de la population des JF de moins de 30 ans étudiées. Toute l’étude se focalise néanmoins sur la réduction de 38% à court terme, peu significative, obtenue chez ces JF de moins de 18 ans.

    Nonobstant, les « experts », nationaux et autres, qualifient de « faible » l’augmentation de 17 à 18% observée chez plusieurs centaines de milliers de jeunes filles de 20 à 30 ans vaccinées à 74% par au moins une dose de vaccin.
    IL n’en reste pas moins que cette augmentation « faible » représente une augmentation en nouveaux cas non prévus de lésions précancereuses de haut grade (HGA dans l’étude ou HSIL équivalent des CIN2/3) chez des JF de 20 à 30 ans de quelques 600 à 800 cas selon les populations considérées. Si on considère, ce qui est admis en général, que 12% de ces lésions environ, peuvent évoluer vers des cancers, cela représente entre 72 et 96 cas de cancers du col de l’utérus supplémentaires.

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  4. L’Australie présentait en 2008 (chiffres Globocan) 658 nouveaux cas de cancers du col et 241 décès. Pour la population de Victoria (le quart de la pop australienne) cela représente 165 cas de cancer par an. Ce qui veut dire que la vaccination des JF déjà infectées peut provoquer de 46% (76 cas) à 58% (92 cas) de cancers du col supplémentaires.
    Peut-on dire que 46 à 58% d’augmentation du risque du cancer du col en seulement deux ans de vaccination constitue un risque faible ?

    Ce risque d’AUGMENTATION DUE A LA VACCINATION DES CANCERS DU COL CHEZ LES JF DEJA INFECTEES était préfiguré dans le rapport de la FDA concernant les essais cliniques pré-homologation, où sur un faible nombre de patientes séropositives pour les souches vaccinales, la vaccination provoquait une augmentation, non significative, compte tenu du faible nombre de sujets, mais bien présente du risque de lésion de haut grade.

    D’autre part, si le HCSP qualifie une augmentation potentielle due à la vaccinationde l’ordre de 50% du risque de cancer du col de faible que faut-il dire des bénéfices attendus de la vaccination ? Ceux-ci seraient de 18% de réduction supplémentaire de l’incidence (par rapport au dépistage organisé) AU BOUT DE 70 ANS, SI LE VACCIN EST EFFICACE A 70% SUR L’ENSEMBLE DES CANCERS DU COL (jamais démontré) ET SI ON OBTIENT UNE COUVERTURE CONSTANTE PENDANT CETTE PERIODE DE 80%, ET QU’AUCUN RAPPEL N’EST NECESSAIRE. (rapport modélisation INVS http://www.invs.sante.fr/publications/2008/modelisation_hpv/rapport_modelisation_hpv.pdf )
    Si l’augmentation, en raison de la vaccination, du risque de cancer du col chez les JF déjà infectées peut être qualifiée de « faible », moi je qualifierais les bénéfices attendus de la vaccination d’INFINITESIMAUX .

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  5. Florence Baltazart27 novembre 2011 à 13:13

    Merci Claudina pour votre réflexion critique que vous nous faîtes partager en direct, puisse t-elle être "entendue" par de nombreuses personnes soignants et non soignants.

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  6. Pour votre information, après "La piqûre de trop?" (http://www.editions-xenia.com/livres/hpv/), voici la suite de nos investigations sur la vaccination anti-HPV, le GARDASIL notamment. Cette enquête est parue hier dimanche dans le magazine Femina (http://www.femina.ch/ma-vie/sante/les-jeunes-filles-cobayes-d%E2%80%99un-vaccin-qui-n%E2%80%99-pas-fait-ses-preuves). Il y est notamment question du rôle joué par les autorités de régulation américaines, de l'efficacité toujours pas démontrée sur l'incidence des CIN 2/3 (tous HPV confondus) et des conflits d'intérêts qui plombent les experts (helvétiques en l'occurence). Bonne lecture!
    Catherine Riva, co-auteure avec le Dr Jean-Pierre Spinosa de "La piqûre de trop? Pourquoi vaccine-t-on les jeunes filles contre le cancer du col de l'utérus?", Ed. Xenia, mars 2010.

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  7. Je n'ai pas étudié les ''études'' sur le vaccin Gardasil mais j'ai passé énormément de temps sur les études (ou prétendues telles) sur le lien entre les affections démyélinisantes centrales (ADC) et la vaccination hépatite B. Ces études auraient pu proposer des résultats significatifs côté ''vaccin protecteur''. Mais de là à en déduire que le vaccin protège effectivement contre les ADC il y a un pas qu'il ne faut pas franchir tant il est vrai que cette ''protection statistique'' pourrait résulter d'une aggravation par la vaccination, l'ADC simple devenant une SEP, le changement de case permettant de proposer un résultat significatif côté ''vaccin protecteur'' qui est aussi le côté ''vaccin aggravant''.

    Je ne sais pas si un phénomène analogue aurait pu jouer dans le traitement des données du Gardasil mais il faudrait se poser la question. Il est donc particulièrement important de comprendre comment un vaccin aggravant peut devenir statistiquement ''protecteur''. Ce n'est pas si difficile.

    Voici brièvement ce que j'ai mis en évidence sur l'étude Mikaeloff-Tardieu (8/10/2008) portant sur la relation entre ADC ou SEP et la vaccination hépatite B chez l'enfant (cohorte KIDSEP).
    La Commission nationale de pharmacovigilance regrettait que les auteurs n'aient pas présenté un sous-groupe significatif côté ''vaccin protecteur'' alors qu'elle pense pouvoir en suggérer un. Au congrès de la Sfsp, il y a près d'un an le 4 novembre 2011, j'avais entendu Daniel Floret dire que le vaccin hépatite B pourrait même exercer une protection contre les ADC !!!

    Il y avait un autre groupe significatif côté protecteur qui crevait les yeux : celui des ADC non SEP dont les données s'obtiennent par différences entre celles publiées en 2008 et en 2007 qui portaient sur la seule SEP. On obtient un odds ratio OR=0,73 significatif côté ''vaccin protecteur''. Mais cela pourrait s'expliquer aussi bien (et même sans doute beaucoup mieux) en supposant que les ADC qui seraient restées simples auraient évolué en ADC multiples c'est à dire en SEP. D'où l'hypothèse :

    La vaccination hépatite B aurait fait évoluer en sclérose en plaques un certain nombre de cas qui sans cette vaccination n'auraient été que des ADC non SEP dans la fenêtre d'observation.

    J'avais trouvé une confirmation par l'âge :
    L'âge moyen des 206 ADC non SEP est 7,8 contre 11,5 pour les 143 SEP. L'âge retenu étant celui de la première ADC il s'agit du même événement médical. Autrement dit, quand une ADC apparaît jeune, disons avant 10 ans, elle aurait moins de chance d'évoluer en SEP que si elle apparait après 10 ans, l'observation étant limitée à 16 ans. Un écart moyen de 2 ans et 9 mois parait considérable à cet âge, ce qui rendrait le fait très surprenant, sauf à y voir une confirmation de l'hypothèse : en vidant ainsi le groupe des ADC non SEP d'une partie de ses effectifs plus âgés, sa moyenne d'âge diminue.

    J'avais présenté ces résultats par une communication affichée pendant le congrès [1] et je donne plus de détail dans [2].

    [1] http://p3.storage.canalblog.com/35/91/310209/69807497.pdf

    [2] http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2011/03/18/20609338.html

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  8. Hypothèse très intéressante. En effet, ce sont des phénomènes dynamiques qui son présentes habituellement comme statiques .
    Ce qu il faut savoir c est que sur les documents officiels de l agence européenne du médicament (EMA), lorsque des effets secondaires de vaccins sont rapportés il est précisé que ceux ci ne peuvent pas être comparés directemnenr aux bénéfices car issu de la pharmacovigilance passive et donc sous notifiés. Je pense que seuls les experts français ont le culot de comparer directement les effets secondaires rapportés par la pharmacovigilance passive aux bènéfices et d en faire des communiqués pour attester du bon rapport bénéfice risque d un vaccin.

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  9. J'en profite pour ajouter ceci sur le risque d'évolution d'une ADC en SEP chez les vaccinés et non vaccinés hépatite B dans la cohorte Kidsep (enfants suivis jusqu'à 16 ans ou 2003).

    Chez les vaccinés, 80 ADC se sont transformées en SEP parmi 154 ADC contre 63 parmi 195 chez les non vaccinés. Les probabilités d'évolution d'une ADC simple en SEP peuvent être estimées par 80/154=51,95% et 63/195=32,31%. A vue l'écart parait très important alors que les nombres absolus sont assez élevés, ce qui est favorable à un résultat significatif. Voilà une observation facile à faire et qui aurait pu au moins alerter.

    On peut préciser en testant par le test classique de comparaison de 2 binomiales. Ce test donne 0,01% de chances d'obtenir un écart au moins aussi grand que celui observé, ce qui est plus que très significatif (significatif correspond à 2,5% ; très significatif à 0,5%).

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  10. Le 24 septembre dernier le Dr Spinosa le dr Tomljenovic et le Dr Shaw,qui s'étaient précédemment exprimé séparément, ont publié un article ensemble : Human Papillomavirus (HPV) Vaccines as an Option for Preventing Cervical Malignancies: (How) Effective and Safe? http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23016780

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  11. Vous avez vu, ici dans la même veine, un article qui évoque une publication qui prétendrait que le Gardasil pourrait réduire les affections cardiaques?

    http://blog.chron.com/medblog/2011/11/landmark-utmb-study-finds-hpv-vaccine-may-also-prevent-heart-disease/

    On croît vraiment rêver, vu en effet comme rappelé par CMT les constatations issues de la publication de Slade et al dans Jama (surplus de thrombo-embolies). Ils semblent avoir trouvé une poule aux oeufs d'or avec tous ces vaccins. Au plus ils inspirent la méfiance, au plus ils se croient malins de leurs trouver de fausses vertus. Ils évoquent le fait que le vaccin préviendrait soi-disant l'inhibition de l'activation de p53...
    Quand on sait comme rappelé par plusieurs auteurs, dont Curtay, que 80% des gens manquent de zinc et que le zinc joue pourtant un rôle clé au niveau du fonctionnement de p53, on se dit qu'il aurait été nettement plus coût/efficace de recommander un dosage sérique du zinc et une supplémentation. En plus, ça donne de beaux cheveux et à un certain dosage, ça a de bons effets dans l'acné chez certaines ados en prise avec ça! ;-)

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