Mon dernier billet (voir LA) analysant le rapport du groupe de travail du Haut conseil de santé publique (HCSP) sur l'intérêt de la vaccination anti grippale chez les seniors et les personnels de santé rédigé à la suite de la saisine de la Direction Générale de la Santé (DGS) disait ceci :
- La DGS pose les "vraies" questions (nous avons quand même des doutes sur la naïveté de cette saisine en raison des relations incestueuses qui existent au sein des différentes agences gouvernementales) à défaut d'attendre les "vraies" réponses (une interprétation "malicieuse" est plus vraisemblable : cf. infra)
- Le groupe de travail du HCSP est complètement infiltré par les industriels du vaccin (Big vaccine) et personne n'y trouve à redire : méthode française de corruption.
- L'efficacité de la vaccination anti grippale n'est pas prouvée scientifiquement dans les deux situations interrogées
- Les experts ont l'intime conviction que la vaccination est efficace en ces deux situations et, par une sorte de retournement de la preuve, ils exigent des preuves de non efficacité pour changer d'avis
- Les experts payés par Big vaccine n'ont rien fait depuis 40 ans sinon des études bidons et bidonnées et demandent désormais à l'Etat de s'y coller (en sachant que cela ne sera pas fait)
- Je suis passé à côté des "vraies" intentions de la DGS et du HCSP
Et voilà que CMT commente (et c'est moi qui grasseye).
"J’aimerais préciser que quand je disais que bientôt la question de l’efficacité des vaccins ne serait plus d’actualité, car la coercition imposerait les vaccins à tous indépendamment de leur utilité, ce n’était pas juste histoire de parler.
En effet, les nouvelles politiques vaccinales qui seront annoncées aux populations dans les mois qui viennent vont probablement mettre en œuvre un ensemble de mesures cohérentes qui rendront très difficile à la population d’échapper à une vaccination, et aux médecins de refuser de vacciner.
Ces nouvelles politiques ont été imaginées, conçues et imposées dans la discrétion par Daniel Floret, président du Comité technique de vaccination, dont on connaît les conflits d’intérêts avec Big Pharma.
Les mesures pourront être, avec des variantes, du type de celles-ci, annoncées par Daniel Floret lui-même :
- traçabilité des recommandations des médecins et du refus des patients- ces recommandations doivent mettre en avant l’intérêt des vaccins et le risque d’une non vaccination
- élargissement des personnels paramédicaux pouvant vacciner (infirmières, sages-femmes, pharmaciens)
- vaccination dans les écoles
- prise en charge totale de la vaccination par l’Etat (et non plus à posteriori par la sécurité sociale)
La vaccination dans les écoles pourrait se faire à l’insu des parents, comme cela se pratique au Canada à partir de 14 ans. Il y a d’ailleurs un cas qui a fait beaucoup de bruit outre-atlantique. Celui d’une adolescente, Anabelle Morin, vaccinée à l’école par le Gardasil à l’insu de ses parents, et qui a présenté un premier malaise à la suite du premier vaccin, puis, est décédée (décès inexpliqué) à la suite du deuxième vaccin le 9 décembre 2008. Les parents n’ont donc fait le rapprochement entre malaises et vaccination qu’après coup.
Le système pressenti, proche de l’idéal pour Daniel Floret, serait un système à l’anglaise, où les médecins ne vaccinent pratiquement plus, mais émettent un avis une fois pour toutes sur d’éventuelles contre-indications, et où les nourrissons sont vaccinés ensuite à la chaîne par des infirmières et de même pour les enfants et adolescents dans les écoles. Cela permet, bien sûr, d’atteindre des taux de couverture vaccinale très élevés, indépendamment de l’intérêt du vaccin. Daniel Floret appelle aussi de ses vœux la coercition à l’américaine, où la plupart des vaccins s’imposent du fait qu’ils sont obligatoires pour la scolarisation des enfants.
Un point clé, pour Daniel Floret, est de trouver un mot qui voudrait dire obligation sans être le mot obligation (qui renvoie vers des obligations légales d’indemnisation de la part de l’Etat en cas d’effet indésirable grave, donc un nouveau terme aurait l’avantage de permettre d’échapper à cette obligation de l’Etat) et qui serait alors appliqué à l’ensemble des vaccins anciennement ou nouvellement inscrits dans le calendrier vaccinal .
Un point clé, pour Daniel Floret, est de trouver un mot qui voudrait dire obligation sans être le mot obligation (qui renvoie vers des obligations légales d’indemnisation de la part de l’Etat en cas d’effet indésirable grave, donc un nouveau terme aurait l’avantage de permettre d’échapper à cette obligation de l’Etat) et qui serait alors appliqué à l’ensemble des vaccins anciennement ou nouvellement inscrits dans le calendrier vaccinal .
Si on appliquait l’ensemble des mesures envisagées il deviendrait pratiquement impossible pour les médecins de refuser de faire un vaccin , et pour les patients de ne pas l’accepter. Alors que refuser un vaccin qu’on n’estime pas utile pour soi ou son enfant peut relever actuellement d’une décision individuelle prise dans la sérénité, cela pourrait devenir un acte militant à part entière. Ce qui signifie que la plupart des gens accepteraient de se faire vacciner par tel vaccin qu’ils estimeraient pourtant inutile, uniquement pour éviter les conséquences légales d’un défaut de vaccination.
Ces commentaires sont éclairants. Et ce, d'autant plus, que j'avais oublié les derniers paragraphes du rapport.
il est licite d’envisager une stratégie complémentaire visant à la protection indirecte des sujets les plus à risque de complications par la vaccination des enfants. Dans l’attente des résultats de l’expérience récemment mise en place au Royaume-Uni, le HCSP souligne qu’une telle stratégie nécessitera :
une mise à disposition du vaccin grippal vivant nasal, dont la meilleure efficacité a été établie chez l’enfant, et dont on continue à déplorer la non-disponibilité en médecine de ville en France ;
une étude d’acceptabilité de cette stratégie auprès des professionnels de santé et du grand public, étude indépendante à réaliser dès maintenant ;
l’obtention d’une couverture vaccinale élevée et qu’en conséquence cette stratégie ne pourra être mise en place en l'absence ds mesures d'accompagnement qui permettent de l'obtenir.
Et nous pouvons rajouter ceci : l'enjeu sera le prix (remboursé) du vaccin nasal pour administration pédiatrique (Fluenz tetra Nasal spray Suspension, souches vivantes atténuées, actuellement recommandé sous certaines conditions par le Comité Technique des vaccinations, sous officine de Big vaccine) qui est en cours d'examen. Ainsi, un des freins à l'utilisation chez l'enfant, la "piqûre", pourrait être levée et l'objectif subsidiaire, le critère de substitution à la puissance cube, la couverture vaccinale, pourrait être amélioré.
Conclusion (provisoire) :
Sans vouloir jouer les prophètes de malheur, la stratégie menée par l'Etat (visiteur médical officiel de Big vaccine) s'inscrit dans une double démarche : élimination des médecins et infantilisation du citoyen.
Illustration 1 : Daniel Floret en majesté. Alias Louis XIV
Illustration 2 : Abattoir industriel sur un site écolo : LA
Illustration 3 : Voir ICI un site avec beaucoup de dessins amusants.
En ce qui concerne les conflits d’intérêts dans les agences et comités chargés des recommandations, ce n’est pas une exclusivité française. Dans le livre de Catherine Riva et JP Spinoza « la piqure de trop » où les auteurs ont mené une enquête à la fois scientifique et journalistique sur le Gardasil, ils expliquent comment ils ont dû, dans un pays réputé démocratique tel que la Suisse, se livrer à un véritable « marathon juridico-administratif » pour obtenir les déclarations de conflits d’intérêts des membres du CFV , Commission Fédérale pour les vaccinations, équivalent suisse du CTV, dont la présidente, homologue de Daniel Floret est Anne-Clare Siegrist. J’ai déjà parlé d’elle. Sa chaire de vaccinologie à l’hôpital de Genève est financée par la fondation Mérieux, qui travaille en étroite collaboration avec Big Pharma pour le développement et la diffusion des vaccins, et elle est aussi la fondatrice du premier Infovac, infovac suisse, totalement indépendant et fondé avec son argent de poche, bien entendu.
RépondreSupprimerCatherine Riva explique aussi que si, nous pouvons, en France ou en Allemagne, accéder librement aux déclarations d’intérêt des membres des comités et commissions s’occupant de recommandations vaccinales (plus ou moins à jour et exhaustives, d’ailleurs, aucun véritable contrôle n’étant exercé et aucune sanction claire n’étant associée à un défaut de déclaration) c’est grâce, notamment, à l’action du Formindep et de Que choisir en France, et, en Allemagne, pour le STIKO (équivalent allemand du CTV) grâce à l’intervention de la revue indépendante de médecine Arznei Telegramm (p 150 du livre cité).
Les informations que j’ai cité dans le commentaire que Jean-Claude a mis dans ce post, je les tiens de la bouche de Daniel Floret puisque j’ai assisté à un colloque intitulé : « les vaccins chez l’enfant, un autre regard » le 17 octobre de cette année à Lyon, où il était présent, tout au moins au début, et a présenté un exposé intitulé « obligations vaccinales, en avant toutes ? ». Et j’ai pris des notes pour être sûre de ne pas trahir le fond de sa pensée ou que ma mémoire ne me trahisse pas. A ce colloque, Daniel Floret a déclaré, avec le cynisme qui le caractérise ne pas avoir de conflits d’intérêts « avec les mouvements anti-vaccinalistes ».
J’ai compris pourquoi il tenait un tel discours vers la fin du colloque, car le sociologue du CTV, Didier Torny, a présenté aussi un exposé expliquant à quel point les conflits d’intérêts étaient déterminants pour la conclusion des études et avaient une influence sur les décisions prises. Il a étayé ses propos par différentes études ayant considéré la question. Pour l’ illustrer , il a présenté, à titre d’exemple, le tableau synthétisant les conflits d’intérêts de Daniel Floret, et il fallait bien tout l’espace de la diapo pour les faire tenir.
A ce colloque, il y avait des médecins de terrain dont je n’ai pas lieu de mettre en doute la bonne foi et le souci de l’intérêt des patients, comme Amine Arsan ou Aliette Domergues ou Pierre Foucault. D’autres, comme Daniel Floret ou Joël Gaudelus exprimaient un total cynisme et affichaient un total dédain pour la population et sa capacité de compréhension et de réflexion.
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RépondreSupprimerUn point qui me paraît important pour comprendre les enjeux mondiaux et commerciaux de cette vaccination et l’implication de la France est que, Sanofi par lui-même et aussi à travers sa joint venture avec MSD (Merck) pour l’Europe, est leader mondial de ce marché des vaccins contre la grippe, notamment grâce à ses ventes de vaccin aux Etats Unis. Les vaccins de Sanofi y représenteraient 50% des ventes de vaccins contre la grippe (sur un marché potentiel de 300 millions de personnes renouvelable tous les ans). D’où les multiples conflits d’intérêts qui découlent à la fois des incestueuses relations entre politiques et milieux d’affaires (Sarkozy et Sanofi, p exp, mais pas seult) et des conflits d’intérêts concernant le « rayonnement économique de la France « (du moins c’est ainsi que cela est présenté au public).
Globalement l’essentiel, c'est-à-dire environ 80%, du chiffre d’affaires des ventes de vaccins en général est concentré sur cinq multinationales pharmaceutiques : GSK, Pfizer, Sanofi et Sanofi-Pasteur MSD, Merck, Novartis qui produisent 14% du volume des vaccins, d’après un rapport de l’UNICEF en 2009.
Et la majorité des vaccins contre la grippe sont consommés dans sept pays : les Etats Unis, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Royaume Uni et le Japon http://www.marketresearch.com/Renub-Research-v3619/Influenza-Vaccine-Opportunities-Challenges-Worldwide-6743344/.
Par ailleurs, la question du remboursement ne sera posera plus en France si les vaccins inscrits au calendrier vaccinal sont pris en charge par l’Etat. Le deal entre Etat et labos pourrait être alors celui-ci : vous nous faites un prix et nous vous garantissons des ventes massives. Si , malgré l’ensemble des mesures coercitives et incitatives la couverture prévue n’était pas atteinte, les pertes seraient alors pour l’Etat, les laboratoires n’assumant plus aucun risque (ce qui s’appelle aucun risque y compris en ce qui concerne les effets délétères des vaccins) et pouvant se concentrer totalement à la conquête des marchés émergents, tellement prometteurs.
J’ai beaucoup d’informations sur ce sujet de la vaccination contre la grippe. J’avais ébauché un article mais cela me demande beaucoup beaucoup de boulot, que je dois totalement prendre sur mon temps libre, c’est pourquoi j’ai abandonné en cours de route. Mais je profite des posts de Jean-Claude pour donner quelques bribes d’information.
Quelle punition pou les gens refusant se faire vacciner? le bagne? Mais où reste le droit fondaental de Liberté, si chèrement acquis par la France et ses Citoyens en 1789?! C'est un modèle d'esclavage où la personen concerné n'a droit à aucne prise d eposition ou de décision.
RépondreSupprimerMerci à @CMT qui souvent met le doigt dans l'oeil. Parfois, je en suis pas de son avis mais je trouve son argumentation inpecable . du bon travail de recherche et de redaction comme on ne trouve peu ces jours-ci. En même temps, certains de ces commentaires me montrent (comme les notes du Dr du 16( que je ne suis pas seule à penser, m'interoger de cette manière au lieu de clle-là.
Bonne journée
Bonjour,
RépondreSupprimerCes discussions sur vaccination et obligation vaccinale me paraissent effrayantes. Effrayantes par le manque d'assise de la pensée à tous les niveaux, du médecin de terrain au ministre, à l'exception peut-être de ceux qui mènent le bal du profit et du pouvoir.
Que vaut la qualité de la preuve ? Comment l'imputation, au virus grippal en l'occurrence, de telle pathologie est-elle validée sur le terrain ? Comment cette validation est-elle vérifiée, colligée et analysée par les échelons au-dessus, etc... ?
Indépendamment de toutes les manipulations qui peuvent être faites sur les chiffres, nous souffrons d'un manque d'exigence intellectuel et éthique au sujet de la qualité de la preuve. D'abord par défaut de formation, ensuite par manque de caractère ? Quand on voit qu'un sujet comme le Théorème des 4 couleurs a fixé l'attention des mathématiciens pendant 150 ans et a utilisé pour sa preuve des moyens intellectuels et matériels qui laissent perplexes au premier regard devant l'aspect puéril de l'énoncé, on se pose des questions. Il est vrai que l'enjeu de la validité de la preuve en mathématique est le cœur du problème, que tout en découle et qu'une falsification se paie cher tôt ou tard.
J'ai peur que ce ne soit pas la preuve de l'inutilité d'une politique vaccinale qui fasse reculer les politiques au final mais le coût économique dans une période où il va falloir encore plus serrer les cordons. Où je m'illusionne et nous allons quand même foncer aveuglément...
Que pèsent vraiment des réseaux sociaux, des forums et des blogs où l'on tourne parfois, toujours les mêmes ? Je n'en sais rien mais ils sont indubitablement utile pour se poser des questions. Et tenter d'y répondre :-)
Bonne journée.
Je pense que ce que NP voulait dire, ce n'est pas que les discussions menées ici sur les vaccinations seraient effrayantes mais ce qu'elles révèlent de l'état d'esprit réel, des mœurs vaccinaux qui règnent dans ce domaine. C'est bien cela ?
RépondreSupprimerJ'ajouterai que ces mœurs vaccinaux ne sont pas nouveaux, ils se sont forgés au fil des siècles par la variolisation puis la vaccination antivariolique. Pour moi il n'y a guère de doute à ce sujet. Il y a seulement aujourd'hui d'autres moyens à disposition et qui sont utilisés avec le même état d'esprit.
@ CMT : le colloque auquel vous avez assisté à Lyon le 17 octobre et que vous relatiez dans le premier commentaire est le même, et avec les mêmes, que celui auquel j'avais assisté à Pompidou en
septembre. Il y était d'ailleurs annoncé.
A BG
RépondreSupprimerLe même colloque, oui, mais pas tout à fait avec les mêmes personnes.
Si j'ai bien compris l'état d'esprit de la démarche, c'était de mettre en avant des médecins (des pédiatres, surtout) de terrain, à côté des experts Infovac, pour tenter de se rapporcher du "peuple médical " et de ses questionnements, que les experts et vaccinolâtres ne comprennent pas, et qu'ils ont tendance à réduire, délibérément ou non, aux peurs irrationnelles prônées par les anti-vaccinalistes.
Donc, c'était un peu: les experts descendents de leur piédestal et cherchent à comprendre qu'est-ce qui perturbe le bon peuple (c'est une image, je le dis sans animosité).
Je pense aussi qu'il y a beaucoup de pédiatres qui sont tombés de leur chaise, quand Didier Torny, le sociologue, a commencé à expliquer tranquillement à quel point les conflits d'intérêts influençaient les études dans un sens qui surestimait l'efficacité vaccinale.
Il faut noter que Didier Torny, qui est donc socilologue, est un des rares membres du CTV à ne pas avoir de conflits d'intérêts.
A NP,
vous avez dû noter que quand il s'agit de payer très cher certains anti cancéreux qui augmentent la survie de 3 semaines selon une étud faite par le labo, ou quand il s'agit de mettre en oeuvre des politiques vaccinales au bénéfice marginal et aux risques méconnus, le facteur finances publiques n'est jamais un facteur limitant.
@ BG Oui, j'aurais pu le dire comme cela, décidément :-))))
RépondreSupprimer@ CMT Perseverare diabolicum désespérant...
@ CMT
RépondreSupprimerIl y avait au moins les membres du CTV en commun : Floret, Torny, Gaudelus que j'ai retrouvé dans le métro en partant et avec lequel j'ai pu ainsi échanger pendant le voyage. Plus Robert Cohen et Rebecca Hope venue de Boston s'il vous-plait mais qui à Lyon devait être présente en vidéo selon ce qu'on nous avait dit.
Je ne sais pas si vous avez eu droit à la petite scénette caricaturant un couple de braves gens qui refusaient la vaccination pour leur enfant. L'objectif étant de montrer aux pédiatres comment réagir pour convaincre de tels parents.
On a aussi eu droit à "la vaccination c'est comme la ceinture de sécurité !!!" Une énormité quoi ! Alors démontons ici cette "analogie" pour le moins peu analogue !
Je mets mon vaccin le matin pour aller au boulot en prenant les transports en commun puis je l'enlève le soir avant de me coucher.
La ceinture peut être dangereuse mais uniquement en cas d'accident. La correspondance étant la rencontre avec le virus contre lequel on se vaccine. Le vaccin peut avoir des effets secondaires très graves en l'absence d'une telle rencontre.
Imaginons un instant qu'on puisse faire une SEP simplement en bouclant sa ceinture ! Ou, comme avec le vaccin antivariolique, une encéphalite ou même mourir d'avoir seulement attaché sa ceinture...
Il fut donc proposé aux pédiatres d'utiliser cette "analogie", qui sévissait déjà dans les années 70, pour arracher l'adhésion à la vaccination !!!
Education ou tentative d'abrutissement ?
A BG,
RépondreSupprimerOui, en effet, j’ai eu droit à tout ça.
Et, même si c’est anecdotique cela vaut peut-être la peine d’en faire l’analyse parce que c’est plein d’enseignements.
Deux médecins se sont livrés, sur l’estrade à un jeu de rôles, la femme jouant le rôle de la patiente réticente, et l’homme celui du médecin censé la convaincre de vacciner son enfant.
L’idée étant, effectivement, de montrer aux médecins quelle attitude adopter face à une personne réticente et comment la persuader. On peut mettre ça en relation avec le projet de D Floret, qui est de rendre traçables les recommandations faites par le médecin et d’imposer par la loi aux médecins de parler aux patients des bénéfices de la vaccination et des risques qu’il y aurait à ne pas faire tel vaccin. Je commenterai ce point plus loin.
Personnellement ce jeu de rôles m’a plus appris sur la piètre idée que les vaccinolâtres se font des patients qui refusent des vaccins. Le médecin censé représenter une patiente tenait des propos du genre : « un tel m’a dit que », pleins d’incohérences. Elle donnait l’impression d’une personne assez « simple » et ne correspondait pas au portrait robot des patients refusant certains vaccins qui sont d’un niveau d’éducation plutôt élevé. Cependant, la « patiente » jouait assez bien son rôle, et titillait le médecin en renvoyant de nouveaux arguments plus inconséquents les uns que les autres à chaque tentative du médecin pour la raisonner.
En fait, cela aurait pu être aussi bien un jeu du « ni oui ni non ». A ceci près que la phrase à ne pas prononcer était : « si vous ne vaccinez pas votre enfant, il va mourir ». Et le médecin a perdu. Parce que malgré quelques 200 paires d’yeux fixés sur lui, il a fini par la dire, à court d’arguments raisonnables. Il a tout de même tenu quelques minutes. Dans la vraie vie, à écouter ce que disent les parents, c’est un argument qui arrive très vite, au bout de quelques secondes, dès qu’un patient refuse un vaccin, quel qu’il soit, et qu’il se trouve devant un médecin vaccinolâtre.
Or, c’est un argument qui n’a rien de scientifique et qui n’est que de la pure intimidation.
Quels sont les risques qu’un enfant a de mourir d’une infection invasive à méningocoque C (IIMC), de la grippe, s’il n’est pas vacciné ?
Pour répondre à cela, il faut se poser trois questions. Premièrement, quel risque l’enfant a de mourir d’une infection invasive à méningocoque C, par exemple (pour cette maladie , on a des données assez précises, grâce au focus mis par l’INVS et Big Pharma ) ?
En 2011, l’INVS a estimé qu’il y avait eu 82 cas de méningite à méningocoque C en France, ce qui correspond à 0,13 cas pour 100 000 ou encore 1,3 cas par million d’habitants http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-prevention-vaccinale/Infections-invasives-a-meningocoques/Donnees-epidemiologiques/Les-infections-invasives-a-meningocoque-en-France-en-2011 et, d’après l’INVS, la mortalité était de 17%, ce qui représente 14 décès. Or, ces cas et décès, sont concentrés aux âges extrêmes de la vie, et surtout avant un an (cf figure 3). Ils y sont concentrés du fait de la fragilité de certains enfants à cet âge, enfants dont un certain nombre sont de grand prématurés ou souffre de maladies et malformation congénitales graves qui les fragilisent et vont les conduire au décès, que ce décès soit dû à la méningite ou à autre chose. C’est ce qu’on appelle la mortalité infantile, c'est-à-dire la mortalité avant l’âge de un an. Ensuite les cas de méningite à méningocoque diminuent rapidement. Les cas sont assez uniformément repartis dans toutes les tranches d’âge, avec un léger pic à l’adolescence. L’efficacité du vaccin, diminue elle aussi rapidement.
cf suite
suite
RépondreSupprimerLa deuxième question est : quelles chances supplémentaires a un enfant d’être protégé de la méningite à méningocoque du groupe C en étant vacciné selon les recommandations ?
Je cite le rapport du HCSP de 2009 concernant la vaccination contre le méningocoque du groupe C, en précisant qu’on parle bien des vaccins conjugués utilisés actuellement (Neisvac, Menjugate, Meningitec) http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspr20090424_meningC.pdf : p 47 « Pour les enfants vaccinés au cours des premiers mois de vie, la perte d’immunité semble très
rapide. Dans un délai de quatre ans, l’efficacité du vaccin devient nulle pour les enfants
anglais soumis au schéma accéléré à trois doses (à 2,3 et 4 mois) [Trotter et al. (2004)28]. Les
données sérologiques confirment la chute rapide des taux d’anticorps post-vaccinaux chez les
jeunes enfants. Borrow et al. (2002)29 montrent qu’un an après la vaccination (selon le schéma
à 3 doses), seuls 46% des enfants anglais ont un titre d’anticorps sériques bactéricides
supérieur au seuil de protection, fixé à 1:8. Ce pourcentage tombe à 12% après quatre ans de suivi. »…. » Les données de suivi post-vaccinal en Angleterre montrent que l’efficacité moyenne pour les
enfants vaccinés entre 1 et 2 ans avec une seule dose passe de 88,0% [IC95% : 65,0%-96,0%]
moins de un an après la vaccination à 61,0% [IC95% : -327,0%-94,0%] au-delà, jusqu’à
quatre ans [Trotter et al. (2004)32]. Au vu de l’amplitude de l’intervalle de confiance, on
notera que l’efficacité vaccinale ne peut être considérée comme différente de zéro à distance
de l’injection dans cette classe d’âge (mais les effectifs sur lesquels repose cette estimation, et
donc sa puissance, sont faibles). Si on retient les valeurs moyennes d’efficacité et un délai
entre les deux mesures de trois ans, la perte de protection clinique peut être estimée à 10% par
an. ».
Malgré tout, cette manière de voir les choses est encore biaisée. Car cela signifie que les enfants qui décèdent d’une IIMC ne seraient pas décédés d’autre chose et, d’autre part, que tous les enfants ont les mêmes risques de décéder d’une IIMC. Or, ces deux hypothèses sont fausses.
Ce qu’on peut dire c’est que la vaccination des enfants de 1 an va éviter, dans le meilleur des cas et au grand maximum une dizaine de cas d’IIMC et un ou deux décès, mais qu’il n’est pas certain que ce soit un gain net, car si ce sont des enfants fragiles ils pourront avoir d’autres infections ou complications graves et pourront décéder pour d’autres causes
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RépondreSupprimerDevant un bénéfice aussi faible, il est impératif de se psoer la troisième question et de prendre en compte les effets indésirables et surtout les effets indésirables graves Le même rapport du HCSP, p22 estime : « L’analyse des données internationales de pharmacovigilance recueillies depuis plus de sept
années d’utilisation des vaccins Méningitec®, Meninvact®/Menjugate® et du NeisVac®
(disponible depuis décembre 2003) confirme leur profil de sécurité d’emploi rassurant avec un
taux de notifications estimé de l’ordre de 6,2/100.000 doses vaccinales et de 2,1 cas
graves/100.000 doses. » Il s’agit de pharmacovigilance passive, donc d’un nombre de cas très probablement fortement sous estimés. Cela représente donc 20 cas par million d’effets indésirables graves comme estimation basse multiplié par le nombre de doses. Or, la durée d’immunisation du vaccin étant faible nous sommes immanquablement emmenés à renouveler les doses.
Ainsi, en 2011, l’ACIP, équivalent américain du HCSP, a été amené à recommander un rappel par le vaccin Menectra, vaccin quadrivalent contre les sérogroupes ACY W135 de Sanofi qui fait un tabac aux Etats Unis . Cette recommandation a eu lieu car on s’est aperçu que plusieurs cas de méningite due à ces serotypes survenaient chez des adolescents vaccinés http://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/mm6003a3.htm Cases of meningococcal disease caused by serogroups C and Y among persons who were vaccinated with meningococcal conjugate vaccine have been reported. An early VE analysis that modeled expected cases of disease in vaccinated persons estimated a VE of 80%--85% up to 3 years after vaccination (4). In 2010, CDC received 12 reports of serogroup C or Y meningococcal disease among persons who had received a meningococcal conjugate vaccine. The mean age of these persons was 18.2 years (range: 16 through 22 years). The mean time since vaccination was 3.25 years (range: 1.5--4.6 years). Five of these 12 persons had an underlying condition that might have increased their risk for meningococcal disease (CDC, unpublished data, 2010).” Il est donc dit que l’efficacité du vaccine, recommandé à 11 ans aux Etats Unis http://www.cdc.gov/vaccines/schedules/hcp/imz/child-adolescent.html, est de trios ans, que la durée de protection moyenne est de 3,25 ans, et que sur les 12 cas d’adolescents vaccinés ayant présenté une infection invasive à méningocoque avec les serogroupes inclus dans le vaccin, 5 avaient des maladies chroniques qui expliquaient la maladie. Tout cela confirme ce que je viens d’expliquer.
Donc, aux Etats Unis, nouvelle dose de vaccins à 16 ans parès celle de 11 ans et nouveaux risques d’effets indésirables.
De tout cela les experts du HCSP ne savent rien, bien entendu. Ils ne connaissent que les informations qui vont dans le sens de l’intérêt de Big Pharma.
En dernier lieu je voulais dire que faire une loi qui obligerait les médecins à ne parler que des avantages des vaccins comme le veut Daniel Floret est simplement contraire au code de déontologie et est attaquable, y compris par le conseil de l’ordre, parce qu’elle s’oppose à l’article 35 qui enjoint le médecin de délivrer une information loyale au patient.
Sur son blog, Hervé Maisonneuve vient d'écrire un billet intitulé "GSK vaccins a analysé ses pratiques de publication : 415 auteurs ont répondu, et ont jugé la politique GSK était bonne" http://www.h2mw.eu/redactionmedicale/2014/12/gsk-vaccins-a-analys%C3%A9-ses-pratiques-de-publication-415-auteurs-ont-r%C3%A9pondu-et-ont-jug%C3%A9-que-les-chang.html#more
RépondreSupprimer@ Anonyme. Voici ce que j'ai répondu :
RépondreSupprimerBonjour,
Votre naïveté me navre...
GSK interroge les auteurs maisons si GSK les traite bien. Pourquoi mordre la main de celui qui vous donne à manger et casser le clavier de celui qui écrit pour vous ?
La politique de l'expert mongering (fabrication des experts : http://docteurdu16.blogspot.fr/2010/12/expert-mongering-ou-la-fabrication-des.html) est le fondement de la statégie industrielle ; il existe à Paris et ailleurs des agences qui écrivent des articles, en anglais, pour des auteurs qui sont incapables d'écrire deux mots in English ; le rewriting industriel est une pratique généralisée sous la houlette du service médico-marketing des firmes.
Exagéré-je ? Sans doute non.
J'ai relevé à propos des instances vaccinales quels étaient les liens d'intérêt des experts (http://docteurdu16.blogspot.fr/2014/11/grippe-le-hcsp-extrapole-et-indique-au.html) et j'en ai eu le vertige.
Mais le pire vient de ceci : quand les auteurs rédigent vraiment ils ont tellement envie de plaire à leurs payeurs que ce sont les industriels qui doivent réécrire leurs textes dans un but moins promotionnel, pour rester crédibles.
Merci de m'avoir permis de dire deux ou trois trucs que tout le monde sait mais dont peu de gens parlent.
Réponse à Maisonneuve
RépondreSupprimerUne nouvelle étude ( Langer-Gould) vient d'être publiée en octobre sur le lien éventuel entre atteintes démyélinisantes centrales et une vaccination quelconque ou, plus particulièrement, hépatite B ou HPV. Commentée par Daniel Floret, président du CTV, elle mettrait seulement en évidence un risque immédiat, dans les 30 jours qui suivent la vaccination [1].
Interprétation : le processus inflammatoire aurait débuté bien avant pour être seulement accéléré par la vaccination, « une maladie infectieuse aurait pu faire de même » commente Floret.
Par contre, pas de risque à plus long terme. Bien, on ne demande que ça !
Cependant, dans le tableau des données concernant les ADSN (atteintes démyélinisantes du système nerveux) il y avait 6 cas apparus dans l'année qui suivait leur vaccination contre l'hépatite B contre 25 au cours des 2 années suivantes. Six sur un an ça pourrait faire 12 sur 2 ans contre 25. A vue, malgré les variations aléatoires possibles, il y a une certaine marge qui devrait au moins mettre la puce à l'oreille.
Aucune donnée communiquée à 2 ans. Aussi, sur les 3 années qui suivent la vaccination on pourrait avoir successivement 6, 12 et 13 cas ou 6, 10, 15 ou 6, 6, 19 par exemples. On n'a pas le droit de savoir ce qu'il en est alors que les auteurs nous amusent avec des données à 14 jours, 30 jours, 42 jours, 90 jours et 180 jours...
Quoi qu'il en soit, cette évolution de 6 à 25 cas reste un signal, avec d'ailleurs un test significatif (voir mon article [2]) mais peu importe car ces données suggèrent un fort accroissement des ADSN qui demanderait à être mieux étudié, en particulier en publiant les données à 2 ans et au delà de 3 ans pour voir si cette dynamique se poursuit ou pas.
Car au delà de 3 ans après la vaccination que se passe-t-il ? On ne peut le savoir puisque la publication considère que les cas vaccinés plus de 3 ans avant la date d'apparition du cas n'avaient pas été exposés au vaccin ! Dans les comparaison statistiques ils ont donc été classés non vaccinés...
En conséquence, si la dynamique apparaissant sur le délai de 2 ans entre 1 et 3 ans, voire d'un an au cours de la troisième année, pour se prolonger jusqu'à 4 ans par exemple, on ne pourra le savoir avec les seules données publiées de l'étude.
Conclusion : sur le long terme cette publication ne permet absolument pas de conclure contrairement aux affirmations des auteurs et commentateurs comme Daniel Floret : " le fait que cette augmentation du risque disparaisse à distance va dans le sens d'une non responsabilité du vaccin dans la genèse de la maladie."
[1] https://www.mesvaccins.net/web/news/6111-vaccinations-et-affections-demyelinisantes-du-systeme-nerveux-une-nouvelle-etude
[2] Voir mon article encore provisoire et incomplet sur la publication Langer-Gould
http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2014/11/24/31023183.html
A JCG,
RépondreSupprimerJe lis, de temps en temps, les publications d’Hervé Maisonneuve, qui apparaissent sur le « club des médecins blogueurs ». Malgré leur côté austère, dû en partie à ce que l’auteur ne se positionne presque jamais sur le contenu des articles, elles ne sont pas dépourvues d’intérêt.
J’ai constaté que, peut-être depuis environ un an Hervé Maisonneuve semble se départir légèrement de cette neutralité au fur et à mesure qu’il découvre, avec horreur, l’étendue de la corruption dans l’édition scientifique. Ainsi, il avait fait part de l’existence du mouvement « all trials » qui exige la publication de toutes les études, y compris celles qui donnent des résultats négatifs défavorables à Big Pharma et qui ne sont habituellement pas publiées.
Il a publié récemment un article sur le rôle des conflits d’intérêts financiers dans les revues systématiques sur les inhibiteurs de la neuraminidase (tel Tamiflu) http://annals.org/article.aspx?articleid=1911121 article d’où ressortait l’influence massive de ce type de conflits sur le résultat des revues (7/8 dont les auteurs avaient des liens d’intérêts financiers avec les fabriquants aboutissaient à des résultats favorables au produit contre 5/29 dont les auteurs n’avaient pas de liens d’intérêts.
Mais il a aussi pris la défense d’Elsevier, maison d’édition scientifique dont il admet être rédacteur en chef adojoint de « la presse médicale » http://www.h2mw.eu/redactionmedicale/2014/11/titre-racoleur-de-rue89-1.html . Elsevier n’a pas la réputation d’être un éditeur particulièrement scrupuleux quant à sa politique commerciale et ses publcations.
Est-ce que la neutralité peut tenir lieu d’objectivité, de rigueur et de démarche éthique ? J’en doute, dès lors que biaiser une étude nécessite de déroger, d’une manière ou d’une autre, à la rigueur méthodologique souhaitable. Et faire croire qu’une étude biaisée est valable alors qu’on est conscient des biais introduits nécessite de tricher ouvertement.
Donc, neutralité ne veut pas dire ni rigueur, ni éthique.
Je dirai que Hervé Maisonneuve a les mêmes conflits d’intérêts vis-à-vis de l’édition scientifique que les experts d’Infovac peuvent avoir vis-à-vis des vaccins ou que les oncologues hospitaliers peuvent avoir vis-à-vis de fabricants de produits pour le compte desquels ils mènent des essais cliniques.
Avoir des conflits d’intérêts c’est un peu comme introduire un objet étranger dans un engrenage bien huilé : cela entrave sérieusement le mouvement naturel de l’esprit vers l’analyse critique et la capacité à penser les conflits d’intérêts en général.
Bonjour
RépondreSupprimeravec les ruptures de stock des vaccins
on se retrouve dans la situation où on est "obligés " de faire le vaccin hexavalent aux nourrissons qui bizarrement est le seul à ne pas etre en rupture de stock
le vaccin pentavalent n'étant plus disponible que dans les les PMI (qui ne font que de l'hexavalent)et dans les services de pédiatrie
http://www.vidal.fr/actualites/15139/vaccins_combines_contenant_la_valence_coqueluche_tensions_d_approvisionnement_et_recommandations_du_hcsp/
InfoVac interprète ces ruptures de stocks par la forte demande internationale. La France exporte 85% de sa production. Peut-être que le reste du monde ne se bouscule pas sur l'hexavalent ? Il n'aurait pas tort !
RépondreSupprimerQu'est ce qui peut ''obliger'' à vacciner un nourrisson avec l'hexavalent alors qu'on se contenterait d'un DTPC ? Pour mettre l'enfant en crèche ou autres ? Juridiquement non. Un arrêt du Conseil d'Etat connu sous le nom d'arrêt Courty précise qu'il n'existe aucune disposition législative autorisant un directeur de crèche à exiger un vaccin que le législateur n'aurait pas rendu obligatoire. Donc les seuls vaccins exigibles sont le DTP. Le fait que ce dernier ne soit pas disponible n'autorise pas à exiger le DTPC puis, à défaut le pentavalent puis, à défaut, l'hexavalent … ce serait trop facile s'il suffisait de ne plus fabriquer tel vaccin pour en rendre d'autres obligatoires à la discrétion du fabricant !!! En principe le Droit français ne fonctionne sûrement pas ainsi même si je n'y connais rien.
Pour ne pas laisser s'installer ainsi une sorte de situation de fait, je pense que les médecins devraient se montrer très fermes en soutenant les familles qui rencontreraient des difficultés d'inscription en rédigeant des certificats d'impossibilité momentanée de vaccination.
De plus, il devrait paraître assez évident que ces nourrissons ne vont pas contaminer les autres avec la diphtérie, le tétanos ou la polio ! D'ailleurs les virus polio ne circulent plus en France et ces nourrissons ne vont pas partir au Pakistan.