En complément du post de Jean-Claude Grange sur la
narcolepsie et le Pandemrix. http://docteurdu16.blogspot.fr/2013/02/le-pandemrix-est-coupable-de.html
J’avais, pour ma part, expliqué que l’adjonction de squalène
dans le vaccin n’avait eu finalement pour avantage que l’augmentation de la
marge bénéficiaire de GSK, qui a ainsi pu vendre au prix du vaccin vendu
unitairement sans adjuvant, un vaccin conditionné par dix doses et contenant quatre fois moins
d’antigène que le vaccin standard, l’antigène étant de loin le composant le
plus couteux du vaccin.http://www.blogger.com/comment.g?blogID=4313472142599177823&postID=4583823603237054222
. Aucun avantage de l’ajout d’un adjuvant n’a pu être démontré pour les
vaccinés ou pour la santé publique, bien au contraire.
Le squalène n’avait été utilisé auparavant en tant
qu’adjuvant que pendant la guerre du golfe, sur les soldats américains et dans
certains vaccins contre la grippe destinés aux personnes âgées. Il s’agissait
du vaccin Gripguard en France (ou
Fluad) de Novartis, dont la commercialisation a été suspendue début 2011 sur le territoire français.
Les inquiétudes suscitées à
l’époque par l’adjonction d’un adjuvant dans le vaccin contre la grippe non
éprouvé sur les tranches d’âge
concernées par la vaccination ont provoqué l’hilarité de journalistes en vogue http://blog.france2.fr/mon-blog-medical/2009/10/22/le-mot-adjuvant-fait-une-belle-carriere/
. Et des interventions rassurantes de la part des membres d’Infovac (cf
vaccination contre la grippe A H1N1 2009, FAQ, Infovac en PDF) site
d’information sur les vaccins réputé indépendant malgré l’omniprésence de liens
et conflits d’intérêts parmi ses membres http://docteurdu16.blogspot.fr/search/label/InfoVac . Ceux-ci seraient toutefois plus
crédibles si, contrairement à Catherine Weil-Olivier, ils montraient autant
d’empathie envers les victimes
d’effets indésirables de vaccins qui doivent suivre un chemin de croix
pour obtenir une simple
reconnaissance du statut de victimes de la part des pouvoirs publics, que
celle-ci manifeste de soutien
spontané envers les laboratoires victimes des « entraves
réglementaires » qui les empêchent de vendre à grande échelle les mêmes
vaccins partout dans le monde http://www.canal-u.tv/video/canal_u_medecine/cif_vaccinologie_2011_les_combinaisons_vaccinales_interet_et_limites.7109
TRENTE TROIS MILLIONS de doses de Pandemrix ont
été administrées à des sujets de tous âges dans 47 pays au prétexte de
l’urgence lors de cette pseudo-pandémie. La Suède, comme la Finlande étaient des pays où la couverture vaccinale de la population était
particulièrement élevée, de 59% et de 50% respectivement . Dans ces pays les
enfants et adolescents ont été vaccinés prioritairement en raison de la thèse
selon laquelle ils sont les vecteurs principaux de la grippe et que le fait de
les vacciner devait protéger les adultes de la contagion.
De fait, lorsqu’on observe les chiffres respectifs
d’hospitalisation en soins intensifs et de mortalité en France et en Finlande,
pour prendre cet exemple, on peut
constater que proportionnellement à la population, 5,4 millions d’habitants en
Finlande et 64 millions en France soit 12 fois plus, la Finlande a présenté
plutôt plus d’hospitalisations en soins intensifs et de décès que la France
(132 contre 1331 pour les hospitalisations en soins intensifs et 44 contre 312 pour les décès). La
couverture vaccinale était cependant de 50% en Finlande et seulement de 8% en
France . http://www.eurosurveillance.org/images/dynamic/EE/V16N27/Lyytikainen_tab2.jpg
, http://www.invs.sante.fr/beh/2010/24_25_26/index.htm
Un médecin de santé publique suédois se fait la réflexion,
suite à la mise en évidence des cas de narcolepsie chez des enfants et
adolescents suédois, que cela
« n’en valait pas la peine ». http://www.reuters.com/article/2013/01/22/us-narcolepsy-vaccine-pandemrix-idUSBRE90L07H20130122
Emmanuel Mignot, médecin français parti chercher fortune aux
Etats Unis à l’université de Stanford et proclamé grand spécialiste de la
narcolepsie (mais certainement pas de l’épidémiologie) avait été associé et
avait apporté sa caution à l’étude chinoise évoquée par Jean-Claude Grange http://docteurdu16.blogspot.fr/2013/02/le-pandemrix-est-coupable-de.html. Celle-ci n’était pas simplement de
qualité médiocre, car les conclusions quant à la relation entre narcolepsie et
grippe saisonnière ne reposaient que sur les souvenirs qu’avaient les patients, qui étaient en majorité des
enfants, d’avoir été vaccinés ou d’avoir éprouvé les premiers symptômes de la
narcolepsie. Les conclusions de cette étude étant que la narcolepsie avait un
caractère saisonnier et devait être associée à la grippe plutôt qu’au vaccin
Pandemrix. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ana.22587/full La publicité faite dans les médias et par le BIP 31,
bulletin de pharmacovigilance toulousain, pourtant habituellement plus critique
http://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202011,%2018,%20%284%29,%2041-53.pdf
, à cette étude était sans commune mesure avec son exécrable qualité. Et, à
cause de cette étude, des médias peu regardants pouvaient écrire : le
vaccin contre la grippe protège de la narcolepsie. http://www.newscientist.com/article/dn20814-swine-flu-not-vaccine-may-trigger-narcolepsy.html
Bien tenté par GSK mais un peu dur à avaler.
Emmanuel Mignot ayant déjà quelques conflits d’intérêts avec
des laboratoires condamnés pour fraude comme Merck, j’avais parié que cet appel
du pied de sa part serait bien reçu par GSK qui l’a, en effet, désigné comme
son champion, celui qui est censé
faire toute la lumière sur la relation entre narcolepsie et vaccin au squalène
et dont GSK finance désormais les recherches.
Le directeur de la section GSK médicaments , Norman Begg,
dans l’article de reuters cité précédemment, jure, la main sur le cœur, que GSK
va tout faire pour que la vérité surgisse. Un peu difficile à croire lorsqu’on sait
que en 2012, GSK A ETE CONDAMNE A PAYER 3 MILLIARDS DE
DOLLARS D’AMANDES ET INDEMNITES POUR DES MULTIPLES MANQUEMENTS A LA LEGISLATION
AMERICAINE DONT CERTAINS ETAIENT QUALIFIES DE CRIMINELS. S’étalant
des années 90 à 2000, les faits incriminés couvraient toute la palette des fraudes imaginables ,
allant des cadeaux versés aux médecins jusqu’à la diffusion de faux articles
scientifiques pour inciter les médecins à prescrire des médicaments hors AMM et
au refus de fournir des données de sécurité pour l’Avandia à la FDA. Ou encore
la fraude vis-à-vis de Medicare, l’assurance destinée aux américains les plus
pauvres.
A noter aussi une autre condamnation pour défaut de respect
des standards de fabrication dans certaines usines du laboratoire
pharmaceutique.
GSK a alors plaidé coupable, ce qui est exceptionnel dans ce
type de procès, pour éviter des condamnations plus lourdes.
En tous cas Emmanuel Mignot n’a pas été embauché par GSK sur la base de ses compétences,
compte tenu de la qualité déplorable de l’étude qu’il a publié, mais sur la
base de son allégeance aux intérêts du laboratoire et à son inventivité pour
trouver des moyens de disculper le Pandemrix, source de profits très
substantiels pour GSK.
En réalité, en plus de la France, avec l’étude Narcoflu, quatre autres pays européens,
la Suède http://www.lakemedelsverket.se/upload/nyheter/2011/Fallinventeringsrapport_pandermrix_110630.pdf, la Finlande http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0033536, l’Angleterre http://www.bmj.com/content/346/bmj.f794
et l’Irlande http://healthupdate.gov.ie/wp-content/uploads/2012/04/Final_Report_of_National_Narcolepsy_Study_Steering_Committee-latest1.pdf, ont mené des études avec une méthodologie très solide, des
études de type cas témoin, et ont établi de manière concordante une association
entre vaccin et narcolepsie.
Il suffit de lire une seule de ces études pour s’apercevoir
du luxe de précautions prises par les médecins épidémiologistes publics, non
rémunérés par GSK, afin de s’assurer de la fiabilité des données recueillies et
de celle des conclusions tirées. Vouloir comparer ces études à celle signée par
Emmanuel Mignot revient à comparer un solex et une Ferrari.
L’odds ratio
trouvé dans les différentes études publiques était à chaque fois du même ordre,
le rapport étant d’environ 13 dans les trois mois suivant la vaccination, ce
qui approchait le risque relatif et revenait à dire que les enfants et
adolescents exposés au vaccin avaient, pendant cette période de trois mois, 13
fois plus de risques de développer une narcolepsie que ceux qui n’avaient pas
été vaccinés. Le plus souvent il s’agissait d’une forme sévère de narcolepsie,
avec cataplexie. Ce rapport décroissait avec le temps. Cela représente entre 1 cas pour
16 000 doses attribuable au vaccin dans la tranche d’âge
concernée en Finlande, et un cas pour 57 000 en Angleterre. Cette
différence s’explique mécaniquement par le fait qu’un plus grand nombre
d’enfants ont été vaccinés dans les pays scandinaves. Plus le nombre d’enfants
vaccinés est grand plus l’estimation des cas attribuables au vaccin sera
précise.
En France, la vaccination, comme cela était projeté, avec le
Pandemrix de tous les adolescents à partir de 11 ans, à savoir 5,5 millions d’adolescents,
aurait pu générer QUELQUES 350 à 700 (deux doses) CAS SUPPLEMENTAIRES DE
NARCOLEPSIE DANS CETTE TRANCHE D’AGE.
Les cas de narcolepsie ne résument à eux tous seuls les EFFETS INDESIRABLES GRAVES du vaccin
(effets indésirables provoquant ou prolongeant une hospitalisation,
provoquant une invalidité, une
malformation congénitale ou le décès) ceux-ci sont A DECLARATION OBLIGATOIRE. D’après
l’AFSSAPS 91
de ces effets graves ont été rapportés dont plus du tiers étaient des effets de
type neurologique (allant des sensations anormales, paresthésies aux
paralysies, en passant par les vertiges, convulsion etc cf bulletin n° 13 de pharmacovigilance
du 28 janvier 2010). Les effets secondaires graves comprenaient aussi 8 décès.
Un article de pharmacovigilance intitulé
« Pharmacovigilance des vaccins », était paru dans la Revue du
Praticien en novembre 2011. D’abord CENSURE POUR LA PARTIE CONCERNANT LE PANDEMRIX ,
il avait été rétabli dans sa version intégrale à la demande des auteurs. Il
estimait la sous-notification des effets indésirables concernant les vaccins en
général. Seulement 1 à 10% des
effets indésirables observés seraient notifiés. A savoir que seuls 1 effet
indésirable sur 10 à 1 sur 100 seraient notifiés.
Cette estimation semble excessivement optimiste au regard
des études publiées par des médecins, comme celle de JCG http://docteurdu16.blogspot.fr/search/label/PHARMACOVIGILANCE
. Dans cette étude, comparé à ce qui est officiellement déclaré à l’ANSM, les
médecins ne déclarent que 1 effet secondaire grave pour 500. Entre parenthèses,
si les médecins déclaraient tous les effets indésirables graves et inattendus,
comme ils en ont l’obligation, ils en auraient 10 par an en moyenne à notifier.
A supposer que cela leur prenne une heure par effet indésirable cela
représenterait 10 hs de travail
par médecin et par an. Mais quel gain inestimable pour la santé publique !
388 500 effets indésirables graves pourraient ainsi être analysés au lieu
des 759 recueillis en 2007.
Donc, si l’on prend les fourchettes basses et hautes de
l’estimation de la sous-notification des effets indésirables GRAVES les 91
effets indésirables graves se transforment en 900
(90X10) à 45 000 (91
X500). Exprimé en taux standardisé cela représente entre 20 pour 100 000
et 1000 pour 100 000 (autrement dit 1%) effets indésirables graves. Et
cela ne comprend que les effets indésirables immédiats et graves et ne comprend pas les effets
indésirables modérés ni les effets indésirables graves différés dans le temps
comme la narcolepsie ou d’éventuels syndromes de Guillain Barré, SEP ou autres
encéphalopathies.
Cela alors que seulement 6% (4,1 millions) de la population a
été vaccinée par le Pandemrix.
Cette estimation ne comprend pas non plus les effets
indésirables modérés comme la fièvre , l’urticaire, les syndromes grippaux dont
des médecins disaient qu’ils étaient particulièrement nombreux avec le
Pandemrix. Bien que les études financées par GSK n’aient rien vu de tout cela.
Pour rappel, les experts, et en particulier, les membres d’Infovac,
s’étaient montrés très rassurants, écrivant et expliquant en de nombreux lieux
que les effets indésirables graves attendus ne pouvaient être au plus que de 1
pour 100 000. Les cas attribuables de narcolepsie à eux seuls dépassent
largement ce chiffre.
La pharmacovigilance française, ne tenant, comme à son
habitude, aucun compte ni de la sous notification, ni de l’efficacité du
vaccin, a conclu, dans un rapport de mai 2010 à la bonne tolérance des vaccins
utilisés pendant la pseudo-pandémie. Et par voie de conséquence à l’ excellence
du rapport bénéfice/risque du Pandemrix.
Comment a-t-on été amenés à vouloir vacciner toute la
population avec un vaccin expérimental dont les essais n’avaient inclus que
quelques centaines de personnes dans chaque groupe d’âge ?
On a pu voir qu’au fur et à mesure que la bénignité de la
grippe apparaissait, la pression médiatique et étatique augmentait pour emmener
la population à se faire vacciner. Et cela à n’importe quel prix et dans
n’importe quelles conditions au risque de renforcer la transmission de la
grippe en regroupant les personnes dans des vaccinodormes.
Un des ressorts pour amener la population à se faire
vacciner a été de
jouer SUR LA CONFUSION ENTRE LA NOTION DE FACTEUR DE RISQUE AU SENS STATISTIQUE
ET LA NOTION DE RISQUE INDIVIDUEL ET DE SANTE PUBLIQUE.
On a tendance à considérer, en se fondant sur une
interprétation simpliste, opportuniste et visiblement biaisée, de la notion de facteur de risque, que
toute augmentation relative du risque trouvée dans un groupe donné de la
population impliquerait un risque de santé publique justifiant l’extension des
recommandations de la vaccination à l’ensemble du groupe concerné.
Les médias ont beaucoup insisté sur cette notion de
« risque » et de « groupe à risque .
Le calcul est pour le moins simpliste. Le cas de l’asthme
est assez caricatural. La prévalence de l’asthme en France est de quelques 9%
d’enfants diagnostiqués asthmatiques et quelques 6% d’adultes. Avec des formes
d’asthme d’une sévérité très variable. Dans le bilan de la pandémie publié par l’INVS (BEH du 29 juin 2010) 1334 personnes ont été
hospitalisés en soins intensifs avec un diagnostic confirmé virologiquement ou
présumé cliniquement de grippe. Parmi celles-ci il nous est dit que 415
présentaient une « pathologie respiratoire chronique dont asthme ».
En réalité on ne sait pas s’il s’agissait de vieux tabagiques avec des
insuffisances respiratoires chroniques ou d’asthmatiques. La proportion de
« pathologies respiratoires chroniques » parmi les personnes
hospitalisées en soins intensifs est de 31% et donc supérieure à la prévalence
dans la population générale des pathologies respiratoires chroniques. Emballer
c’est pesé. Les personnes présentant des « pathologies respiratoires
chroniques dont asthme » constituent désormais un groupe à risque qu’il
est urgent de vacciner.
En réalité, ce qui cloche c’est que les personnes
hospitalisée sous l’étiquette pathologies respiratoires chroniques dont asthme NE SONT EN RIEN
REPRESENTATIVES DE LA POPULATION GENERALE DES ASTHMATIQUES, car la
caractéristique la mieux partagée par les personnes hospitalisées en soins
intensifs avec un diagnostic de grippe et décédant suite à une simple grippe
est UNE DEGRADATION MAJEURE ET CHRONIQUE DE L’ETAT
GENERAL.
Le même raisonnement peut être tenu pour les autres
« groupes à risque ».
L’utilité pour les laboratoires, d’un point de vue
financier, de ce procédé pour le moins spécieux va très au-delà de la pandémie
car en mêlant groupes à risque et stratégie du cocooning (stratégie consistant
à vacciner tout l’entourage pour protéger les personnes à risque) les Etats
Unis en sont venus à être LE PREMIER PAYS, EN 2010, A RECOMMANDER LA VACCINATION
ITERATIVE ANNUELLE CONTRE LA GRIPPE DE TOUTE LA POPULATION DES ENFANTS ET
ADULTES AGES DE PLUS DE 6 MOIS. C’est la première fois au monde qu’une population entière
doit être vaccinée tous les ans contre une maladie. Et c’est l’équivalent américain du Haut Conseil de la Santé publique français, l’ACIP, qui a
émis cette recommandation en 2010. L’HCSP suit le même chemin que l’ACIP en
élargissant progressivement mais sûrement les groupes à risque à vacciner sans
que rien ne le justifie dans l’épidémiologie de la grippe ni dans l’efficacité,
plutôt aléatoire et modeste, du vaccin.
Les Etats Unis sont le premier client pour les vaccins
contre la grippe, car même si seulement environ 40% de la population accepte
d’être vaccinée, cela fait tout de même 120 millions de doses de vaccins chaque
année. Il est à noter que le groupe le plus vacciné aux Etats Unis est celui
des nourrissons, âge auquel l’efficacité du vaccin serait inexistante si l’on
en croit les méta-analyses de la Collaboration Cochrane.
La grippe est LA MALADIE A PREVENTION VACCINALE LA PLUS
LUCRATIVE POUR LES LABORATOIRES, sans même tenir compte de la
pseudo-pandémie qui a boosté la vente de vaccins, puisque le chiffre d’affaires
des vaccins contre la grippe représente quelques 4 milliards de dollars.
La grande majorité de ces vaccins sont destinés aux pays
industrialisés.
Le LEADER INCOTESTE DU MARCHE DES VACCINS CONTRE LA GRIPPE EST
SANOFI PASTEUR avec un chiffre d’affaires de 1,3 milliards de
dollars uniquement pour les Etats Unis ce qui représente désormais 65% du
chiffre d’affaires pour ce vaccin dans ce pays. Sanofi Pasteur est aussi leader
pour le marché des vaccins en général . http://www.fiercevaccines.com/special-reports/top-10-selling-flu-vaccines-2012
La multinationale pharmaceutique est également en passe de devenir le premier
laboratoire mondial par le chiffre d’affaires en dépassant Pfizer, grâce,
notamment, au rachat de la biotech Genzyme. http://www.lefigaro.fr/societes/2011/11/03/04015-20111103ARTFIG00472-voue-au-declin-en-2008-sanofi-va-devenir-leader-mondial.php
Le deuxième poste présentant la plus forte croissance du
chiffre d’affaires pour Sanofi, avec une croissance annuelle de 16,5% est,
justement aussi, le poste des vaccins.
Cocorico pourrait-on dire. Quoiqu’ en réalité cela n’empêche
en rien la multiplication des plans sociaux dans cette multinationale. Donc pas
vraiment de quoi se réjouir.
On conçoit que des laboratoires qui pèsent plusieurs
dizaines de milliards de chiffre d’affaires ne peuvent pas se contenter de
petits marchés. Quand ils mettent sur le marché un vaccin, ils n’envisagent pas
de ventes à moins de plusieurs
dizaines de millions d’exemplaires.
C’est, justement ce qui pose problème à deux titres
D’une part, les
biotechs leur permettent une créativité sans bornes. S’il ne s’agit que
d’ajouter des adjuvants ou des molécules porteuses issues du génie génétique
pour que le nouveau vaccin soit glorifié du titre d’ »innovation »
cela ne leur pose aucun problème. Toute innovation provoquant un accroissement
de la valeur ajoutée et des marges bénéficiaires.
D’autre part, les essais cliniques avant commercialisation
de ces innovations sont menés pas les laboratoires eux-mêmes et ne portent, au
mieux, que sur quelques milliers de personnes. Ils sont donc incapables de
détecter des effets indésirables qui se produiraient à une fréquence inférieure
à 1 pour 1000 voire inférieure à 1% si cet effet indésirable devait se produire
dans une seule tranche d’âge. Ils ne détectent pas non plus les effets
indésirables différés, qui sont souvent les plus graves. Ils ne sont simplement
pas conçus pour cela.
Les conséquences graves des maladies combattues dans les
pays industrialisés ont une fréquence généralement comprises entre moins de 1
pour 100 00 et 1 pour 10 000 (cf grippe, méningite à méningocoque,
infections invasives à pneumocoque entre autres).
Rien ne garantit donc que les « innovations » des
laboratoires n’entraîneront pas plus d’effets indésirables graves qu’on ne peut
en attendre de bénéfices.
Au nom du progrès, de la croissance économique, de la
croyance mythique en l’excellence intrinsèque de toute vaccination et avec
l’appui des experts et , généralement, des pouvoirs publics, on fait donc le
pari que la généralisation à des dizaines de millions d’individus de telle
innovation vaccinale va avoir un bénéfice conséquent, très supérieur aux
risques qu’elle fait courir aux populations en bonne santé.
Mathématiquement je dirais que le pari est perdu d’avance.
C’est un pari plus que déraisonnable
C’est ce qu’est venu démontrer de manière claire le cas du Pandemrix.
Mais le point principal c’est que ces que ces innovations ne
correspondent à à aucun besoin de
santé publique. Elles correspondent seulement à une volonté des laboratoires de
renouveler et étendre sans cesse le marché en augmentant leurs marges
bénéficiaires.
La pseudo-pandémie a été l’occasion rêvée pour expérimenter
des « innovations » à grande échelle.
Il y a eu le Pandemrix mais il y a aussi eu le CELVAPAN de Baxter utilisant une
technique de culture « innovante » sur cellules de rein de singe vert
(au lieu de la classique culture sur œufs de poule). Ou encore les cultures sur
cellules MDCK,
des cellules hétéroploïdes ayant des propriétés tumorigènes, pour l’OPTAFLU et le CELTURA. (cf interview de JF Saluzzo dans le livre « Faut-il
vacciner son enfant » par Vriginie
Belle avec ma collaboration aux éditions Milo).
D’autres vaccins, les vaccins
conjugués, comme le vaccin contre la méningite à méningocoque C ,
comportent des molécules dites « porteuses » (carriers en anglais)
sur lesquelles la fraction antigénique est adsorbée. Ces molécules jouent le
même rôle que des adjuvants. Dans le cas du vaccin Meningitec de Pfizer cette protéine est une protéine dérivée de la
toxine diphtérique obtenue par génie génétique.
Les effets indésirables graves auto-immuns sont des effets
indésirables qui sont relativement rares et d’apparition généralement différée
par rapport à la vaccination. Dans ces maladies auto-immunes les propres
anticorps attaquent des structures de l’organisme lui-même et induisent des
maladies invalidantes, pouvant parfois être mortelles, aigües ou chroniques.
C’est ce type de mécanisme qui est suspecté dans les cas de narcolepsie.
Une revue de la littérature publiée dans la revue
Internationale d’Immunologie à ce sujet recensait les effets indésirables auto-immuns des vaccins. http://xa.yimg.com/kq/groups/1920818/862071591/name/08830181003746304.pdf
Si on ne doit retenir que les effets indésirables
auto-immuns officiellement reconnus comme conséquence directe de la
vaccination, de nombreux autres effets indésirables auto-immuns ayant été
suspectés mais non reconnus officiellement, on répertorie la thrombopénie
(réduction pathologique du nombre de plaquettes) induite par le vaccin rougeole-oreillons-rubéole,
le syndrome de Gullain Barré associé au vaccin expérimental contre la grippe
pratiqué en 1976 aux Etats Unis en raison d’une fausse pandémie de grippe, et
la narcolepsie actuelle provoquée par le Pandemrix.
On peut noter que deux sur trois de ces effets indésirables
graves auto-immuns reconnus
officiellement sont survenus lors de l’expérimentation à grande échelle de
techniques innovantes à l’occasion d’épidémies bénignes de grippe indûment
qualifiées de pandémies menaçantes.
On ne peut s’empêcher de suspecter que si on ne peut pas
mettre en évidence davantage d’effets indésirables de type auto-immun et si on
y parvient seulement lorsque de grandes campagnes de vaccination sont
organisées c’est parce que les maladies auto-immunes provoquées par les vaccins
sont noyées dans le bruit de fond, évoqué par Marc Girard, des maladies auto-immunes
induites par des causes diverses, et dans la routine vaccinale.
Nous sommes habitués à l’argumentation selon laquelle un
effet indésirable ne peut être pris en considération que si son imputabilité
est établie de manière certaine, c'est-à-dire s’il est démontré de manière
irréfutable qu’il est causé par le vaccin.
En l’espèce, on peut dire qu’on applique deux poids deux
mesures, parce que l’efficacité des vaccins est établie la plupart du temps sur
la base de l’interprétation statistique de critères intermédiaires.
C'est-à-dire qu’elle est présumée d’après la capacité du vaccin à provoquer une
élévation des anticorps. On ne demande pas à un vaccin de faire la preuve
irréfutable de son efficacité avant de l’administrer à des millions de
personnes.
Cela est particulièrement vrai pour le vaccin contre la
grippe pour lequel tous les ans on fait le pari que l’antigène vaccinal va être en parfaite adéquation
avec la souche circulante. Très souvent, ce pari est perdu. Et alors le
bénéfice modeste attendu de la vaccination est réduit à néant. Ne restent que
les risques.
Un « dynamisme » à toute épreuve de l’innovation
dans des multinationales pharmaceutiques ayant un contrôle de plus en plus ologopolistique
des vaccins et exigeant des marchés des plus en plus étendus, une
pharmacovigilance qui ne voit pas le problème, une InVS en pleine allégeance
idéologique aux politiques vaccinales et entretenant des relations avec les
laboratoires pharmaceutiques, un
HCSP dont les recommandations sont marquées par le plus grand
arbitraire, un président de Comité technique de vaccination conseillant le
HCSP, Daniel Floret aussi inamovible que
perclus de conflits d’intérêts avec les laboratoires, des politiques qui
organisent des enquêtes parlementaires pour comprendre pourquoi la population a
refusé de se faire vacciner avec un vaccin expérimental pour une maladie
bénigne ... http://docteurdu16.blogspot.fr/2011/02/daniel-floret-et-le-comite-technique.html
On ne saurait trop conseiller aux parents et aux citoyens la
plus grande prudence avant de tenter l’expérience de nouveaux vaccins. Surtout
si ceux-ci sont proposés au nom d’une supposée urgence sanitaire.
Photo :
statue de Tyché, déesse grecque de la chance.
Pas de liens d’intérêts
Bonjour
RépondreSupprimerBravo pour cette belle synthèse.
Quel lien faire avec l'adjuvant contenu dans le Gardasil ?
Super texte, J'Avoue être l'enfant de parents peu peu enclin pour la vacination. enfant, seul le vacin contre la polio et une fois adulte, décida l'ajout du tétanos et plus tard celui de Hépatite B (dont les anti-corps n'ont pas pris, donc inéfficace chez moi). PAr contre, je me pose la question si je vais me refaire le rappel Poli et tétanos. d'autant plus que seulement les deux ne sont appamment plus possible (et je venux pas d'autres vacin en ajout pour obtenir ce rappel).
RépondreSupprimerJ'ai eu une fois la grippe - si on peut le dire - et ce fut en été et jamais vaciné contre la grippe. D'ailleurs, les bronchites et rhumes m'adorent dès que la belle saison commence!
Ma mère s'est vacinée une seule fois contre la grippe et a eu ainsi la grippe! Depuis, son Mg peut lui proposer tout les ans le vacin et entendre son refus qui lui épatrgne depuis la grippe. Des rhumes, elle en a mais point de la grippe. Comme quoi, parfois le rémede est pire que la maladie.
Je ne suis pas contre mais pas non plus pour la vacination massive comme la politique actuelle dans ce doomaine. Chacun devrait décider lui-même et non subir une décision dont la motivation de la santé publique ne me paraissent pas la seule origine de cette infantilisation de la polpulation.
Bonne journée
Un texte dont on espère qu'il connaitra une large circulation !
RépondreSupprimerJ'en profite pour citer les propos du Pr Bégué ["... vice-président du comité national technique des vaccinations, le professeur Pierre Bégué. Pédiatre et chef de service à l'hôpital Trousseau, il a été l'un des maîtres d'oeuvre de la campagne sur le vaccin de l'hépatite B. "]" la recherche de vaccins sans adjuvants est d’autant plus difficile que beaucoup d’antigènes vaccinaux ne sont pas capables à eux seuls de susciter une réponse immunitaire non seulement efficace, mais également prolongée dans le temps. La purification extrême des vaccins peut aboutir à la perte de certains antigènes primordiaux pour obtenir une réponse de défense adaptée au pathogène ; l’adjonction d’un adjuvant est donc d’autant plus nécessaire que le vaccin est très spécifique et purifié. Pour le moment, non seulement il n’est pas question de se dispenser des adjuvants, mais au contraire d’en trouver de nouveaux, à la fois efficaces et bien tolérés, notamment pour vacciner contre la grippe, le paludisme et la tuberculose."
Dans cet article, mis en ligne sur le site des académies fin 2012, mais issu d'un travail plus ancien(http://www.canalacademie.com/ida9657-Jusqu-ou-peut-aller-le-refus-vaccinal-en-France-L-avis-de-Pierre-Begue-de-l-Academie-de-medecine.html), et où le squalène n'est évoqué que par raccroc, la mise sur le même plan de la grippe et de la tuberculose mais aussi du paludisme en dit long sur les présupposés de départ.
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Un exemple de la contre-offensive web prônée par les autorités suite à la déconfiture pandémique ? ( en attendant les initiatives corsaires : http://www.rolandsimion.org/spip.php?article277 )
Les vaccins ont leurs adjuvants, les pesticides aussi : une récente étude à laquelle a participé le Pr Séralini devrait faire date : "Dans une nouvelle recherche publiée dans Toxicology, revue internationale de haut niveau, Robin Mesnage, Benoît Bernay et le Professeur Gilles-Eric Séralini de l’Université de Caen viennent de prouver, à travers l’étude de 9 herbicides de type Roundup, que le composé le plus toxique n’est pas le glyphosate le plus évalué par les autorités, mais un composé pas toujours mentionné sur les étiquettes appelé POE-15..." cf : http://www.criigen.org/SiteFr/
C'était mon grain de sel.
Bravo à CMT pour ce travail et à JCG pour le travail antérieur: serait-il possible d'obtenir cette présenttaion en PDF?
RépondreSupprimerMerci
@ BT Facile : il suffit de copier le texte, de le coller sous word et de le transformer en pdf...
RépondreSupprimerAmitiés.
@JCG Madre de dios! pourquoi n'y ai-je pas pensé? peut-être endormie par les "vaccinodormes"
RépondreSupprimerMerci
A DD,
RépondreSupprimerPour répondre à ta question, pour le Gardasil, l’adjuvant est un sel d’aluminium, le plus vieux des adjuvants, et, apparemment, le moins évalué, sujet de très importantes controverses. Il s’agit exactement d’hydroxyde d’aluminium.
J’ai abordé les vaccins au départ sous l’angle de leur utilité et je ne suis pas aussi pointue que Virginie Belle sur la question de l’aluminium vaccinal. Elle a écrit tout un livre là-dessus.
Ce que je peux dire, en partie sur la base de ce qu’elle a écrit, c’est que l’aluminium est donc présent, sous forme de différents sels, dans la majorité des vaccins utilisés le plus couramment, à l’exception des vaccins vivants. Je citerai les Infanrix, le Pentavac, le Prevenar, l’Engérix, l’HBvax-pro, le Méningitec…
Je crois que personne ne conteste la neurotoxicité de l’aluminium, abordée plus particulièrement par L Tmljenovic et C Shaw . http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21568886 . Il est aussi incriminé dans des processus auto-immuns.
En France, le Pr Gherardi à L’inserm et le pr Authier à l’hôpital Henry Mondor travaillent sur la relation entre vaccins contenant de l’aluminium et myofasciite à macrophage. Une maladie survenant chez des personnes ayant reçu des vaccins contenant de l’hydroxyde d’aluminium en intra-musculaire et qui présentent des troubles cognitifs spécifiques, des myalgies et une asthénie chronique. Ces personnes qui seraient un millier en France ont aussi en commun que l’examen histologique au site d’injection des vaccins retrouve des particules d’aluminium. Le Pr Authier a démontré qu’une partie de l’aluminium injecté par voie intra-musculaire migrait vers le cerveau de la souris.
Un autre argument en faveur du rôle de cet adjuvant dans les effets délétères des vaccins est que pour occulter les effets indésirables des vaccins les laboratoires pharmaceutiques les comparent systématiquement à des faux placébos contenant des sels d’aluminium. Ils obtiennent ainsi des taux similaires d’effets secondaires dans les deux groupes comparés. Ce qui signifie en clair que l’essentiel des effets indésirables immédiats observés lors de l’injection d’un vaccin est en relation avec la présence de sels d’aluminium.
En mars 2012 le groupe d’études sur la vaccination à l’Assemblée nationale avait demandé un moratoire sur les adjuvants aluminiques des vaccins sur la base des auditions que le groupe avait effectué.
Cela avait provoqué la réaction de Pierre Bégué, de l’Académie de Médecine, qui ,effectivement ( à anonyme) avait participé au groupe de travail concernant le vaccin contre l’hépatite B, rapport que j’ai lu.
Ni Pierre Bégué ni l’AFSSAPS à l’époque, ne contestaient le fait que l’aluminium n’était pas anodin. Il n’est simplement pas censé être présent dans notre organisme, alors qu’il est autorisé comme additif alimentaire, comme agent couvrant dans les cosmétiques, et comme adjuvant dans les vaccins.
L’argumentation de Pierre Bégué portait sur l’aspect quantitatif. Il disait qu’on en ingurgitait tellement, de toutes façons, que les quantités contenues dans les vaccins étaient infimes. Autrement dit, un peu plus un peu moins…
RépondreSupprimerMais il ne répondait pas alors à l’argumentaire des associations recherchant une reconnaissance des malades de myofasciite en tant que victimes de la vaccination. Celles-ci disaient que c’était la voie intra-musculaire qui était en cause, chez des personnes présentant une susceptibilité génétique.
In fine, l’argumentaire de Pierre Bégué, opposait l’utilité des vaccins aux revendications concernant la présence d’aluminium dans ceux-ci. Pour lui, les vaccins sont trop utiles pour qu’on puisse s’en passer, et on ne peut pas se passer d’aluminium comme adjuvant dans les vaccins.
Le camp adverse oppose deux types d’arguments. Des vaccins sans aluminium ont existé et étaient efficaces mais, comme dans le cas du Pandemrix, leur utilisation impose de mettre dans chaque dose de vaccin une plus grande quantité d’antigène pour compenser l’absence d’adjuvant. Et cela coûte cher aux industriels. Il existe aussi un adjuvant qui serait anodin, le phosphate de calcium, mais remplacer l’aluminium impliquerait un effort de la part des industriels que ceux-ci refusent d’accomplir.
Le Gardasil contient de l’hydroxyde d’aluminium et on peut donc argumenter sur le lien du vaccin avec des effets indésirables de type neurologique et des effets indésirables de type auto-immun.
A anonyme
Qu’en termes choisis ces choses là sont dites. Je cite votre citation de Pierre Bégué : » La purification extrême des vaccins peut aboutir à la perte de certains antigènes primordiaux pour obtenir une réponse de défense adaptée au pathogène ; l’adjonction d’un adjuvant est donc d’autant plus nécessaire que le vaccin est très spécifique et purifié » Il ne s’agit en réalité ni plus ni moins que de choix industriels mais le mot « purification » sonne sans doute mieux. Le choix industriel consiste à fractionner à l’extrême les microorganismes afin d’ d’obtenir un artéfact, un avatar, un machin (je ne sais pas comment appeler ça) qui associé à tel excipient et à telle molécule constituera le vaccin X de la société Y à forte valeur ajoutée et qui est censé remplir le même rôle sur le plan immunitaire que le microorganisme entier contracté par une contamination naturelle. Mais je le dis, et c’est particulièrement évident pour le vaccin contre la grippe :ça n’existe pas.
A BT et Chantal
Merci
CMT,
RépondreSupprimermerci de vos diférents commentaires.
Vous écrivez : "L’argumentation de Pierre Bégué portait sur l’aspect quantitatif. Il disait qu’on en ingurgitait tellement, de toutes façons, que les quantités contenues dans les vaccins étaient infimes. Autrement dit, un peu plus un peu moins…" . Sans prétendre prendre position dans ce domaine, je voulais , là encore, souligner la ressemblance avec le débat sur les pesticides : les producteurs de pesticides ont eu, et ont encore beau jeu, d'exciper de la multitude de toxiques auxquels telle ou telle population est exposée pour s'exonérer de toute responsabilité.
Vous écrivez aussi : "Je crois que personne ne conteste la neurotoxicité de l’aluminium ". J'imagine que Marc Girard connaît très bien cette neurotoxicité ce qui toutefois ne le conduit pas à suspecter les adjuvants vaccinaux à base d'aluminium ...Loin de là, il a même récemment formulé une opinion très tranchée : "Dès que j’en aurai le temps, je m’attacherai également à documenter l’effrayant bilan de tous les naïfs qui, sous l’impulsion d’imbéciles ou d’escrocs, croient bon de dénoncer à grands cris les méfaits présumés de l’alumimium dans les vaccins..." http://www.rolandsimion.org/spip.php?article272
Même que va y avoir du sport!
Comme je l’ai dit je n’ai pas d’idée arrêtée sur le sujet. Je me borne donc à exposer les arguments et contre-arguments des uns et des autres.
RépondreSupprimerJ’ai toujours considéré que, d’une part, les médicaments ou vaccins sont des outils. Un outil n’est ni bon ni mauvais en soi. Il peut devenir bon ou mauvais selon la manière dont on l’utilise. Tous les médicaments ou vaccins ont des effets indésirables. Dès lors, logiquement, la première question à se poser est : présentent-ils un bénéfice qui justifie le risque qu’on fait prendre au patient ? Dans les phénomènes à causalités multiples il n’est pas simple d’établir des liens de causalité entre un facteur et le phénomène en question. Cela est vrai pour le lien entre sels d’aluminium et maladies neuro-dégénératives mais c’est aussi vrai pour le lien entre vaccination contre la grippe et réduction de la mortalité due à la grippe. Certains ont essayé et s’y sont cassé les dents http://docteurdu16.blogspot.fr/2010/09/ined-la-grippologie-pour-tous.html .
Il est normal, il est logique, il est légitime, quand on est malade, de chercher à donner un sens et une explication à sa maladie. Mais la maladie fait partie de ces phénomènes à causalités multiples. Je pense seulement que le point de vue de la victime n’est pas le meilleur point de départ pour avancer sur des sujets scientifiques, qui nécessitent beaucoup de distance par rapport aux thèmes abordés.
Et puis, quand on traîne un peu sur le web, on se rend compte que, derrière le prosélytisme de la terreur des anti-vaccinalistes il y a un très gros business. Celui qui est associé aux médecines douces et tout ce qui gravite autour. On se rend compte aussi que l’éducation ne protège pas contre les différentes formes que peut prendre la superstition. Au contraire, plutôt.
Dans le prosélytisme de la terreur, celui qui vous terrorise est aussi celui qui détient la solution à votre peur. Peur qui n’est, en fait, qu’une déclinaison de la peur ultime. Si vous êtes terrorisé vous entrez sous sa coupe, car vous êtes prêt à l’investir de la toute puissance salvatrice et à prendre pour argent comptant ce qu’il vous dit. Je ne ferai pas l’exégèse de Marc Girard mais j’imagine que c’est de ça dont il voulait parler.
Je ne crois pas au poison absolu pas plus que je ne crois aux médicaments ou vaccins miracle.
Je crois plutôt à la démarche scientifique, qui a des limites, mais qui est la moins mauvaise des approches pour parvenir au plus près de la vérité. Et qui a surtout l’avantage de rendre les sujets autonomes au lieu de les rendre dépendants.
CMT,
RépondreSupprimerVous écrivez : "Comme je l’ai dit je n’ai pas d’idée arrêtée sur le sujet. Je me borne donc à exposer les arguments et contre-arguments des uns et des autres."
Merci de cette mise au point...en attendant les - prochaines ?- réflexions de Marc Girard...
CMT, ce que je n'ai pas dit dans mes deux précédents commentaires, c'est qu'ils étaient motivés par la perplexité que je ressens à vous lire tout en sachant que vous avez récemment cosigné un livre avec Virginie Belle. Or cet auteure a récemment écrit un livre- que je n'ai pas lu- "Quand l'aluminium nous empoisonne- Enquête sur un scandale sanitaire". Je ne sais pas quelle est sa position sur la question précise des adjuvants aluminium. Dans le résumé publié par la FNAC, on relève : "Que dire des vaccins obligatoires (diphtérie, tétanos, poliomyélite) imposés aux enfants dont la totalité concentre jusqu’à 8 d’aluminium alors que le seuil critique s’établit à 1,5 mg par dose ?"
RépondreSupprimerCe fait relevé par la FNAC - à supposer qu'il soit fidèle au texte de Mme Belle- pose une question plus qu'il n'affirme une relation de causalité, on est d'accord. Est-ce toutefois faire œuvre de mauvais esprit que de supposer qu'un ouvrage rassemblant des questions si diverses, ne soit pas considèré par des personnes comme le Pr Bégué, ou par d'autres... comme une œuvre instillant la défiance et la peur ? J'ose espérer qu'ayant travaillé avec Virginie Belle, vous ne partagerez pas ce point de vue.
On est si souvent l'antivaccinaliste d'un autre...
A anonyme,
RépondreSupprimerJ’avoue, à ma honte, que je n’ai pas lu le livre de Virginie sur l’aluminium. Je n’ai pas non plus lu le livre de DD. Je n’ai pas non plus lus les livres de Marc Girard. Simplement je n’ai pas le temps de tout faire et peu de temps pour lire des livres, dès lors que j’en passe déjà énormément à lire des articles.
Je fais en fonction de là où j’en suis dans ma réflexion. Et comme je le disais j’aborde les vaccins sous d’autres angles que ceux de la mouvance anti-vaccinaliste et moins sous l’angle toxicologique.
Virginie Belle est quelqu’un de très honnête intellectuellement et très préoccupée par la rigueur et l’exactitude de ce qu’elle soutient et donc nous étions parfaitement en phase et cela me suffisait.
Et j’aurais dû préciser que la neurotoxicité de l’aluminium ne fait pas de doute A DES DOSES ELEVEES, comme chez les dialysés en exposition aigüe. La question de l’exposition chronique à des petites doses est plus complexe.
Quant à Pierre Bègue il a clairement des positions idéologiquement marquées sur les vaccins
Je voulais aborder plusieurs points qui me semblent importants.
SUR LES POSITIONS IDEOLOGIQUES PRO ET ANTI VACCINALISTES
J’ai suivi, comme tout le monde, les débats qui se sont fait jour, en particulier depuis six mois, sur les dépistages organisés, sur les médicaments en général, sur les pilules de dernière génération, sur les statines.
Ce qui est marquant c’est que ces débats ont lieu, essentiellement, hors des sphères officielles. Cela peut donner à certains l’impression grisante de prendre le maquis, lorsqu’ils abordent ces sujets. Pour moi je trouve que c’est triste. Et que le fait d’être obligé d’aborder ces sujets hors des instances officielles démocratiques est un indicateur de délitement de notre démocratie.
Chacun a compris qu’il s’agit, dans tous ces sujets, de la grande marche en avant du desease mongering et de la surmédicalisation.
Les vaccins ne font pas exception. Il s’agit exactement du même processus, des mêmes tendances évolutives. Néanmoins le sujet reste assez largement tabou dans notre société.
La confrontation idéologique entre pros et anti-vaccinalistes paraît indépassable et oblitère tout débat scientifique.
Il y a des raisons concrètes, des raisons actuelles sonnantes et trébuchantes, puisque autour de la question des vaccins, se cristallise la compétition féroce pour le marché de la santé. Le « capital santé » des individus étant un capital que chaque acteur appelle à protéger et à faire fructifier mais à condition que ce soit en investissant dans la boutique de l’acteur en question.
Mais il y a aussi, je m’en suis aperçue en m’intéressant au sujet, des raisons historiques, qui ont des racines très profondes, remontant au dix-huitième siècle.
RépondreSupprimerLa société scientiste, la société du progrès, de la croissance permanente et de l’avenir radieux toujours remis à plus tard nous a obligé à refouler dans l’inconscient collectif l’histoire de la vaccination, qui ne fut pas un sentier semé de roses.
Ce refoulement ressurgit sous forme de mouvements radicaux anti-vaccinalistes, pour qui les vaccins sont la personnification du diable.
A la fin du XVIIIème siècle et au début du XIXème, au début de ce qu’on peut appeler l’ère préindustrielle de la vaccination, ou, plus exactement, des son ancêtre, l’inoculation de la vaccine, les enfants trouvés servirent par milliers pour les tests et même comme incubateurs de vaccin pour pouvoir inoculer le maximum de personnes. Beaucoup d’entre eux en moururent. Au début du vingtième siècle il y eut de graves accidents vaccinaux comme celui de Lübeck http://fr.wikipedia.org/wiki/Vaccinations_mortelles_de_L%C3%BCbeck . Et j’ai un peu évoqué sans m’étendre, les balbutiements de la mise au point, dans les années 60 aux Etats Unis des vaccins atténués contre la rougeole, les vaccins n’étant pas assez atténués au début, avaient provoqué une série de complications vaccinales graves.
Donc il y a des raisons historiques à la terreur que les vaccins inspirent aux anti-vaccinalistes. Comme ces raisons ne sont pas entendables par notre société du progrès, elles génèrent des réactions extrêmes.
VERS UNE OBLIGATION VACCINALE GENERALISEE ?
J’avais relevé des multiples indices d’une mise en ordre de bataille des vaccinalistes, souvent liés par des conflits d’intérêts aux laboratoires, ou ayant une approche idéologiquement marquée de la vaccination, suite à la déconfiture de la pseudo-pandémie de 2009.
Par exemple une très forte insistance sur un supposé défaut de couverture vaccinale en France.
Virginie Belle avait fait un travail là-dessus dans notre livre et avait montré qu’il s’agissait d’une idée reçue à visée manipulatoire et culpabilisante. Poser la question en ces termes évite d’avoir à discuter de savoir si rechercher une vaccination généralisée quelle que soit la maladie est un objectif défendable d’un point de vue de santé publique. La France, comme tous les pays industrialisés, où les maladies infectieuses ne constituent pourtant pas, plus depuis longtemps, une cause de morbidité et mortalité prédominante a une couverture vaccinale élevée voire très élevée pour la plupart des maladies visées. Les décès dus aux maladies infectieuses à prévention vaccinale ne dépassent pas 1% des décès en France (sur quelques 550 000 décès). Cette mortalité par maladies infectieuses survient aux âges extrêmes mais très majoritairement chez des personnes âgées en mauvais état général qu’on peut protéger d’une maladie mais pas nécessairement de la mort. Ce n’était pas le cas au début du siècle et ce n’est toujours pas le cas dans les pays pauvres, malgré les campagnes de vaccination, où les maladies infectieuses restent la cause la plus importante de mortalité.
Pour être plus concrète, pour les maladies à Prévention vaccinale surveillées par le réseau Epibac dont deux ont fait l’objet d’une recommandation de vaccination généralisée depuis le début des années 2000. Pour les infections invasives à pneumocoque il y a eu 7475 infections invasives estimées et 810 méningites à pneumocoque (EN NETTE AUGMENTATION DEPUIS LE DEBUT DE LA VACCINATION). La mortalité est de l’ordre de 6 à 7% globalement, soit quelques 600 décès. 379 cas de méningite à méningocoque, tous sérotypes confondus, ce qui représente environ 40 décès http://www.invs.sante.fr/surveillance/epibac/donnees.htm .
RépondreSupprimerLes causes infectieuses constituent une cause très marginale de décès chez les petits http://www.cepidc.vesinet.inserm.fr/cgi-bin/broker.exe .
Après ça, je dois dire que l’indignation vertueuse des médecins pro-vaccinalistes, vis-à-vis des patients qui tardent à se faire vacciner, médecins qui, éventuellement, n’ont jamais déclaré un effet indésirable de leur vie et qui font des ordonnances longues comme le bras, me laisse de marbre.
Pou rpoursuivree sur les évènements récents, il y a eu des écrits de Daniel Floret où il évoquait la possibilité de recourir à l’obligation vaccinale.
Il y a eu le colloque parlementaire de mai 2011 à la maison de la chimie sur le thème « comment renforcer l’acceptabilité sociale des vaccins ? » http://www.agoraeurope.com/colloque-173.html?whw3 Avec l’aimable participation d’Hevé Gisserod, directeur Europe de GSK ( dont j’ai narré les exploits dans mon post) et futur président du LEEM, syndicat du médicament, de Daniel Floret et Christian Saout du CISS (il y a parfois de drôles de rencontres mais les CISS est financé par la DGS dont on a vu les positions pendant la pseudo-pandémie et aussi, pour une petite part par Pfizer http://www.leciss.org/qui-sommes-nous/budget-du-ciss ).
Il y a eu le « programme d’amélioration des politiques vaccinales » début 2012 , pondu par la DGS
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/programme_national_d_amelioration_de_la_politique_vaccinale_2012-2017_2_.pdf .
Et, je saute des épisodes, il y a maintenant le rapport de la Cour des Comptes, qui, de quoi se mêle-t-elle ? en totale contradiction avec ses missions, incite à dépenser plus pour la vaccination.
http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/La-politique-vaccinale-de-la-France .
Voici le résumé qu’en fait Infovac :
RépondreSupprimer«
Le rapport de la cour des comptes sur la politique vaccinale de la France est maintenant disponible. Ce rapport de grande qualité souligne plusieurs faiblesses de la politique actuelle et fait des propositions pour l’améliorer :
« Les objectifs vaccinaux établis dans une perspective quinquennale... ont été définis de manière trop uniforme et leur degré de réalisation a été décevant. »
« Les points noirs sont le très faible taux de vaccination contre l’hépatite B et l’insuffisance des primo-vaccinations ROR qui distinguent négativement notre pays dans les comparaisons internationales. »
« La coexistence de vaccinations obligatoires et de vaccinations recommandées peut induire dans l’esprit du public un doute sur l’opportunité des secondes. »
« Aligner les régimes d’indemnisation des vaccinations obligatoires et recommandées à condition que les dommages puissent être strictement imputés à la vaccination… »
« Malgré leurs spécificités (…), les vaccins ne font pas l’objet d’une procédure de fixation de leur prix de vente différente de celle qui s’applique aux autres médicaments »
« L’essentiel des vaccinations est réalisé par les médecins libéraux qui en représentent entre 80 % et 90 %. L’efficacité de leurs interventions gagnerait à une amélioration de la connaissance des situations vaccinales par la généralisation du carnet de santé électronique. »
« La promotion de la vaccination et des vaccins relève essentiellement de l’INPES dont elle ne repré-sente cependant qu’une faible partie des dépenses. Son action en ce domaine s’articule autour de deux axes majeurs, la semaine de la vaccination et les campagnes consacrées à la rougeole. »
« En tout état de cause, la limitation des moyens publics ne permet pas de faire facilement l’économie d’une mobilisation des ressources des firmes pharmaceutiques, malgré les difficul-tés réelles qu’elle recèle. »
« Pérenniser la présence sur internet d’un discours public favorable aux vaccinations. »
« Les sites publics comportent des informations très institutionnelles, peu de réponses pra-tiques... et pas d’argumentaire pour contrebalancer la propagande anti-vaccinale. Aucun lien n’est recommandé vers des sites tels qu’infovac.fr (conseils experts aux professionnels) ou mes-vaccins.net (carnet de vaccination électronique). »
Dont acte...et si pour une fois un rapport de la cour des comptes était suivi... on peut rêver, non ? »
Je commente : la faible couverture vaccinale pour la primo-vaccination contre la rougeole est tout de même de 90%. Grâce à l’Infanrix 6, et au défaut d’information des patients, la couverture pour l’hépatite B atteint 80%. Certains pays, non des moindres, comme le Royaume Uni et des pays scandinaves ont refusé de recommander la vaccination contre l’hépatite B. Et ont subi de multiples pressions…
Est-ce parce que Sanofi est désormais leader mondial des laboratoires pour la vaccination ?
Est-ce que cela nous condamne à être le pays où la population sera la plus vaccinée, en plus d’être celui où la population prend le plus de médicaments ?
A voir. Mais les labos, les experts et les pouvoirs publics sont visiblement en ordre de bataille.
CMT, merci de votre réponse. Et oui, le temps nous est compté, et nombreux seront les livres que nous n'aurons pas lu à l'heure ou une grippette viendra nous saisir au détour d'une convalescence prolongée suite à une malencontreuse chute. Satané verglas ! Que fait le gouvernement, nom de D...( oups! j'allais me mettre l'AGRIF à dos).
RépondreSupprimerRécemment Marc Girard a épinglé une revue de référence en montrant qu'elle avait pu écrire un article en se basant partiellement seulement sur un abstract !
On suppose que c'est exceptionnel !
Je dis cela sans malice aucune. Je suis admiratif et aussi interdit devant la somme de travail que d'aucun peuvent abattre et qui me semble hors d'atteinte.
En vous remerciant de vos billet et de votre réactivité.
Puisque vous remontez dans le temps, en évoquant divers épisodes de la saga vax/variole, j'attire votre attention sur ceci "Quand seul un petit nombre de personnes se fait innoculer, le reste de la population, majoritairement non immunisée, court un risque supérieur de contracter la variole car les personnes protégées sont contagieuses : or, si leur affection est relativement bénigne, elles transmettent la forme virulente habituelle de la maladie. Il n'est donc pas étonnant qu'en Amérique cela ait suscité une opposition de classe : les riches avaient plutôt tendance à soutenir l'inoculation, les gens moins fortunés à s'y opposer." in Histoire populaire des sciences de Clifford D. Conner
Salutations citoyennes !
CMT, merci de votre réponse. Et oui, le temps nous est compté, et nombreux seront les livres que nous n'aurons pas lu à l'heure ou une grippette viendra nous saisir au détour d'une convalescence prolongée suite à une malencontreuse chute. Satané verglas ! Que fait le gouvernement, nom de D...( oups! j'allais me mettre l'AGRIF à dos).
RépondreSupprimerRécemment Marc Girard a épinglé une revue de référence en montrant qu'elle avait pu écrire un article en se basant partiellement seulement sur un abstract !
On suppose que c'est exceptionnel !
Je dis cela sans malice aucune. Je suis admiratif et aussi interdit devant la somme de travail que d'aucun peuvent abattre et qui me semble hors d'atteinte.
En vous remerciant de vos billet et de votre réactivité.
Puisque vous remontez dans le temps, en évoquant divers épisodes de la saga vax/variole, j'attire votre attention sur ceci "Quand seul un petit nombre de personnes se fait innoculer, le reste de la population, majoritairement non immunisée, court un risque supérieur de contracter la variole car les personnes protégées sont contagieuses : or, si leur affection est relativement bénigne, elles transmettent la forme virulente habituelle de la maladie. Il n'est donc pas étonnant qu'en Amérique cela ait suscité une opposition de classe : les riches avaient plutôt tendance à soutenir l'inoculation, les gens moins fortunés à s'y opposer." in Histoire populaire des sciences de Clifford D. Conner
Salutations citoyennes !
Brut de décoffrage, en anglais donc - comme les écrits de moult agence européennes...- :"PARENTS have been warned that children’s health will be “risked unnecessarily” by government plans to save money by vaccinating all Scottish youngsters against seasonal flu.
RépondreSupprimerAs Scottish health chiefs confirmed yesterday that every child in Scotland between the age of two and 17 is to be offered a flu vaccine from next year, health campaigners claimed the programme will actually put children and others in the community at increased risk of contracting the virus and other health problems.
The Scottish Government says vaccinating children is a “cost-effective” way of cutting flu cases in adults, but campaigners said the proposed flu vaccine, Fluenz, a weakened form of the live virus which is administered using a nasal spray, is in fact “a very effective way to spread flu”. They highlighted warnings from the makers that there is a chance the virus in the vaccine could cause infection if it was transmitted to someone who has a weak immune system.
They also question why children’s health should be put at risk from vaccine side-effects, when children rarely suffer severe health problems from flu itself."
http://www.scotsman.com/scotland-on-sunday/scotland/health-warning-for-scots-children-flu-vaccine-plan-1-2828778
En plein dedans ! A plein nez ! Patron, un double ! ( si c'est encore possible : http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/12/23/ce-que-larmee-us-prefera-censurer-la-premiere-guerre-mondiale-un-portfolio/)
Quand on veut faire dans la nuance, est-ce frustrant d'être récupérée telle quelle par une mouvance anti-vaccinaliste?
RépondreSupprimerhttp://www.initiativecitoyenne.be/article-les-le-ons-a-tirer-du-pari-perdu-du-pandemrix-dr-claudina-michal-teitelbaum-116121691.html
A anonyme
RépondreSupprimerJe suis heureuse que vous me posiez la question (comme diraient les hommes politiques).
Franchement: oui. Ca me dérange. Parce que je suis parfois allée sur leurs sites et que je trouve qu'il y a beaucoup d'extrapolations, de diabolisation, d'idéologie et que cela manque souvent de rigueur scientifique.
D'un autre côté j'ai fait le choix de laisser les articles en libre accès à tous et je dois l'assumer.
A l'actif des anti-vaccinalistes: ils font un travail important sur la composition des vaccins qui n'est pas fait ailleurs. Ils sont très en alerte sur ce sujet. Ils ont collecté beaucoup de données.
Un autre aspect c'est que si je ne les approuve pas je peux comprendre leurs préoccupations, favorisées par le négationisme (des effets indésirables des vaccins) ambiant.Et, en tant que médecin je peux comprendre cette recherche de sens lorsqu'il s'agit de mettre du sens, de chercher des causes à la maladie d'un proche, d'un enfant.
J'ai, en effet, plus de mal à être compréhensive avec le mercantilisme et la manipulation des laboratoires et avec le manque de remise en question et d'esrpit scientifique des médecins pro-vaccinalistes par idéologie. Pour ces derniers parce que ce sont des scientifiques, justement, et pas des quidams, ni des victimes. Ils sont censés privilégier une démarche scientifique dans tous les sujets qui concernent la santé.
CMT,
RépondreSupprimerJ'apprécie votre positionnement. Je crois qu'il est rare d'en trouver de si explicites.
Parmi les sites que le Pr Bégué honnirait (?) celui-ci : http://over-vaccination.net/
RépondreSupprimerqui renvoie vers des docs. tout ce qu'il y a de plus mainstream.
Ouaf ouaf !
@ l'auteur de l'article (partie 1)
RépondreSupprimerCet article est excellent, bravo et merci. Nous regrettons que cela vous gêne que nous ayons relayé votre article sur notre site. Certains médecins, mais cela ne semble pas être votre cas, ont peur d'être associés à des collectifs comme le nôtre (alors que ce n'est pas le but)qui sont en réalité diabolisés, étiquetés de sectes et nous en passons et des meilleures! Nous assumons d'être critiques sur les vaccins. Et d'employer un ton sans complaisance. A nos yeux, c'est clair, que la pression insupportable a assez duré: une fois encore, nous n'avons jamais été pour l'interdiction des vaccins ou pour en priver quiconque mais nous sommes résolument contre la moindre obligation à la fois illégale et illégitime. Contrairement à la démarche infantilisante et vraiment peu rigoureuse sur le plan scientifique d'un nombre importants de médecins qui estiment qu'il faut suivre aveuglément l'"avis des experts" sans demander son reste, nous estimons, nous, au contraire, qu'il ne nous appartient pas de dire aux gens de se faire ou non vacciner mais simplement de conseiller de bien s'informer à temps, pour ne pas regretter après car il y a déjà tellement de parents qui nous ont dit "ahh si j'avais su". Les documents confidentiels que nous avons diffusé sur la pharmacovigilance de l'Infanrix hexa et du Prevenar sont la preuve que:
1°) les médecins sont désinformés (volontairement)
2°) des associations comme les nôtres ont la liberté de faire ce que les médecins ne peuvent absolument pas se permettre de par l'épée de Damoclès qui pèse au-dessus d'eux (Ordre des Médecins) car, ne nous voilons pas la face, plusieurs médecins nous remercient de dire tout haut ce qu'ils pensent tout bas. Plusieurs nous écrivent enragés (et c'est vraiment le mot) contre les aberrations nombreuses qu'ils constatent chaque jour au niveau vaccinal!
Ceci étant, nous tenons à rappeler que le relai de telle ou telle position n'implique en rien que l'auteur serait entièrement d'accord avec nous ni vice-versa, cela montre bien que nous ne sommes pas les sectaires qu'on dit. Un bon exemple, nous pensons que des gens comme Even avaient raison de dénoncer l'amas de médocs inutiles voire dangereux... est-ce à dire que pour autant, nous sommes forcément d'accord avec lui quand il niait le rôle néfaste du tabagisme passif? Non bien sûr.
Vous dites qu'il y a un business derrière la terreur des antivaccinalistes. Il y a surtout un business de la peur du côté des marchands de vaccins pour que les gens courent derrière la fausse solution vaccinale. Que certains marchands de produits naturels soient contre les vaccins pour des motifs commerciaux, c'est tout à fait possible mais nous tenons en tout cas à rappeler que nous n'avons nous, rien à vendre ni rien à gagner d'une quelconque terreur, les faits parlent d'eux-mêmes et la gravité est suffisante en elle-même que pour encore avoir besoin d'enjoliver. Pour notre part, nous avons toujours défendu la notion d'autonomie et de liberté, sans jamais proposer "LA" solution aux gens car c'est à eux de trouver celle qui leur conviendra le mieux sur base d'une information plurielle et honnête!
@ l'auteur de l'article (suite et fin):
RépondreSupprimerVous dites [au sujet de notre site] qu'il y a beaucoup d'extrapolations, de diabolisation, d'idéologie et que cela manque souvent de rigueur scientifique.
Un exemple? Parce qu'en matière de rigueur scientifique, nous soulignons quand même qu'aucun expert officiel ou infectiologue n'a jusqu'ici été capable de répondre à nos questions basiques sur les évaluations de la sécurité vaccinale à savoir, comment peut-on dire que la moindre vaccination a un ration bénéfices/risques positif sans:
-évaluation sur le suffisamment long terme (5 jours pour Engerix B, 4 jours pour Twinrix, 14 jours après chaque dose pour Gardasil)?
- analyse pharmacocinétique du produit final?
- analyse des potentiels cancérogène, tératogène et mutagène?
- étude contre vrais groupes placebo càd des groupes vierges de tout vaccin?
Ca ce serait de la vraie science, bien rigoureuse. Hélas, cela n'est pas ce à quoi on assiste.
Dire que les experts et les médecins ne savent pas ce qu'ils recommandent sans avoir ces résultats-là, cela n'est pas diaboliser, c'est juste appeler un chat un chat. On est ici en présence de produits expérimentaux (puisque ces critères d'évaluation ne sont pas réunis) et il s'agit d'une expérimentation qui dure depuis plus de 200 ans. Etant donné que les gens ne sont pas conscients de ce caractère expérimental, il s'agit d'une expérimentation illicite et contraire au Code de Nuremberg qui a nécessité une Guerre Mondiale pour être rédigé. Si cela n'est pas si grave, alors franchement, nous avons deux curseurs très différents. Mais la terre ne va pas pour autant s’arrêter de tourner….
Bruno Lina sème le doute sur le Pandemrix en disant qu'il ne s'agit peut-être pas de l'adjuvant, les phénomènes de narcolepsie n'ayant pas été retrouvés au Canada. http://www.frequencem.com/player.php?id=11275&log=9beb69f41b93a4fae8afeea5c99f25df&spec=16.
RépondreSupprimerA lina1/ Les labos français produisent-ils un vaccin antigripal sans squalène ?
RépondreSupprimerA lina2/ Les pays qui ont reconnu un lien entre Pandemrix et narcolepsie disposent-ils d'un labo produisant un vaccin sans squalène ?
A lina3/ Par ailleurs, quid du Fluenz ?
Atchoum !
Au représentant d’initiative citoyenne ;
RépondreSupprimerPour répondre point par point.
D’abord ce avec quoi je suis d’accord.
La démarche des experts est infantilisante et les médecins qui écoutent les experts se comportent comme des enfants sages qui écoutent papa/maman : je suis d’accord
Les médecins sont volontairement désinformés :oui.
Les vaccins sont insuffisamment évalués : oui.
MAIS
Vous exagérer quand vous dites que les médecins subissent une telle pression qu’ils n’osent pas dire ce qu’ils pensent des vaccins. La pression n’est pas si directe. Elle est plus profuse. Mais un médecin qui a les idées claires parce qu’il s’est informé peut se sentir parfaitement libre de déconseiller tel ou tel vaccin. Beaucoup de généralistes ont longtemps refusé de conseiller le vaccin contre l’hépatite B. Moi-même je subis une certaine pression de mes confrères par le biais des patients. Pression qui vient des pédiatres et de l’hôpital. J’explique et je réexplique et après les patients décident.
Mais
Le problème de l’évaluation des vaccins ne leur est pas propre et s’étend aussi à tous les autres médicaments. Il n’y a pas de complot autour des vaccins. Il y a seulement, au départ, une politique vaccinale arbitraire qui a favorisé des réactions viscérales et irrationnelles.
Si les autorités évaluaient les médicaments comme vous voudriez qu’elles évaluent les vaccins il n’y aurait que des médicaments sûrs et efficaces sur le marché. Or, ce n’est pas le cas pour la majorité des médicaments. C’est de moins en moins le cas. Le problème n’est pas spécifique aux vaccins. On peut parler d’expérimentation aussi à ce niveau là. La particularité des vaccins étant tout de même qu’ils sont administrés à titre préventif à des personnes en parfaite santé.
Mais
Je n’approuve pas la vénération que toutes les associations anti-vaccinalistes vouent au Dr Wakefield. Au moment du marathon qu’a été pour moi l’écriture de l’article sur la rougeole j’ai tout de même pris le temps de passer un bon moment à tenter de comprendre cette affaire. Wakefield est indéfendable. L’étude était totalement vérolée du début à la fin et avec une étude pareille on ne pouvait rien démontrer. Ni même suspecter. Dans ce que j’ai pu lire sur divers sites anti-vaccinalistes il y a aussi beaucoup de confusion entre les aspects judiciaires et les aspects scientifiques et beaucoup de parti pris.
Vous pouvez employer des arguments scientifiques. Il y en a. Et vous ne vous en privez pas.
Mais la différence essentielle est tout de même que dans une vraie démarche scientifique on utilise la méthodologie pour approcher de la vérité. Et dans une démarche idéologique on se sert de la science comme instrument pour démontrer une position à priori. Quitte à ignorer tout ce qui n’est pas en accord avec cette position.
A anonyme,
RépondreSupprimerla commercialisation du Pandemrix est suspendue mais il conserve sa licence. Le vaccin le plus fréquemment utilisé en France contre la grippe, celui de Sanofi Pasteur, le Vaxigrip, ne contient pas de squalène, ni les autre actuellement commercialisés.Les labos ne tentent pas. Ils ont trop peur que leurs vaccins ne se vendent pas.
Sur Bruno Lina
J’ai écouté ses arguments. Cela obéit à une certaine logique si l’on considère que Bruno Lina est une des voix officielles des labos (je crois qu’on peut, compte tenu de son rôle pendant la pseudo-pandémie entre autres).
D’abord GSK a tenté d’innocenter le vaccin Pandemrix et de nier son rôle dans les cas de narcolepsie.
Cinq études nationales indépendantes (indépendants aussi entre elles) et concordantes, à la méthodologie quasi irréprochable plus tard cela devient difficile à tenir comme position. Alors GSK essaye d’innocenter le précieux adjuvant qui permet de multiplier par quatre sa marge bénéficiaire.
En disant que ce sont les excipients qui seraient mystérieusement en cause car une étude canadienne ne retrouve pas les mêmes résultats qui ont été trouvés ailleurs.
On apprend plusieurs choses :
- Un vaccin qui était présenté comme identique partout dans le monde ne l’était pas. D’ailleurs des lots avaient été retirés du marché au Canada suite à une série de réactions anaphylactiques sévères
- Les excipients des vaccins pourraient avoir des effets indésirables extrêmement graves
Juste un problème. Lina oublie de préciser (c’est vrai que ça n’a aucune importance, puisqu’on sait que les labos sont des partenaires fiables et incontournables et des philanthropes nés). Que la seule étude, l’étude canadienne, qui arrive à la conclusion contraire des 5 autres est FINANCEE PAR GSK.
http://www.reuters.com/article/2013/01/22/us-narcolepsy-vaccine-pandemrix-idUSBRE90L07H20130122
Curieux tout de même !
Mais cela donne une petite idée de la confiance que nous pouvons avoir dans les autorités et dans l’évaluation des médicaments en général.
Idée confirmée quant on sait que l’AFSSAPS et maintenant l’ANSM ont semble-t-il pour rôle essentiel de servir de sas à des médecins français perclus de conflits d’intérêts pour transiter entre l’industrie pharmaceutique et l’agence européenne du médicament (EMA). Où leur passage par l’AFSSAPS ou l’ANSM leur permet d’occuper des postes clés. AUTREMENT DIT L’ANSM SERT D’AGENCE DE BLANCHIMENT D’EXPERTS .
Ainsi, deux anciens directeurs du CHMP (comité des médicaments à usage humain qui évalue les demandes d’ AMM dans le cadre de la procédure centralisée) de l’agence européenne du médicament Jean-Michel Alexandre et Eric Abadie ont été mis en examen dans l’affaire du Médiator. Les deux ont en commun d’être passés par l’ANSM. Le premier a dirigé le CHMP de 1995 à 2000. Et le deuxième, Eric Abadie, de 2007 à 2012. Les deux avaient été signalés à l’office européen de lutte anti-fraude (OLAF) par Michèle Rivasi en raison de leurs conflits d’intérêts et de leur rôle dans l’affaire du Mediator. http://www.lyoncapitale.fr/Journal/univers/Actualite/Societe/Mediator-Si-Jean-Michel-Alexandre-et-Eric-Abadie-sont-mis-en-examen-c-est-grace-a-nous-se-felicite-Michele-Rivasi
Et comme, plus on fait de grandes déclarations moins ça change le Ministère de la santé a envoyé Joseph Emmerich comme représentant au CHMP. Celui-ci recruté récemment à l’ANSM dans le département où il présentait le plus de conflits d’intérêts (forcément) a été rémunéré par Bayer jusqu’à avril 2012. http://hippocrate-et-pindare.fr/2013/01/11/preuve-que-lansm-garde-des-liens-avec-lindustrie-pharmaceutique/ http://www.ema.europa.eu/ema/index.jsp?curl=pages/contacts/2010/02/people_listing_000002.jsp&mid=WC0b01ac0580028c7c .
Quel crédit peut-on accorder à des médicaments ayant obtenu une AMM dans ces conditions ?
je voudrais ajouter une information sur cet article relatant les effets indesirables gravent du pandemrix, de l'arepanrix et d'autres contenant du squalene...seule la narcolepsie a succité un interet suite a la vaccination de masse de 2009, hors une pathologie plus importante et invalidante a été décelé un peu plus tard fin 2010, il s'agit exactement des memes troubles que le "syndrome de la guerre du golf" déclaré en 1991...le service de pharmaco de gsk m'a affimé suite a la description de mes symptomes que c'etait ce syndrome, la cause de cette terrible maladie touchant 1 soldat sur 4 soit 124 000 personnes a été reproduite avec ce type de vaccin, ce qui est regrettable c'est que personne ne s'interresse a la cause de ces malades, ni a leurs soins, a leur reconnaissance....je suis affecté par cette terrible maladie avec pres de 5 000 européens suite a l'injection du pandemrix...le premier symptome est une forte douleur au niveau du tronc cerebral et du rachis 10 jours apres l'injection, peu a peu le fonctionnement du sommeil est perturbé gravement pour devenir totalement inneficace,la durée devient quasi nulle , une agrypnie de 2 mois est frequente, le diagnostique est l'absence totale de sommeil lent profond de phase 4 a la polysomnographie et quasiment plus de phase 3 (seulement sur le premier cycle) le malade doit vivre avec les phases 1 et 2 , donc sans sommeil reparateur, cela est une torture permanente et innimaginable pour la medecine,enfin la quasi totalité des victimes sont orientés binairement en psychiatrie , les traitements par AD ou neuroleptiques agravent la maladie, cette pathologie nettement reconnu aux USA sur les GI est comparé au "syndrome de fatigue chronique/encephalomyelite myalgique" le chercheur docteur Kliman nancy travail depuis un an sur ces deux pathologies afin de determiner les marqueurs biologiques et leur possible relation.je suis déclaré sous le syndrome ASIA de yehuda shonfeld , comme les myofascites a macrophages . toutes ces appellations ne sont elles pas une seule et unique pathologie ? une maladie auto immune finalement exacerbé par la suractivation du systeme immunitaire par les adjuvants vaccinaux ? au meme titre que la narcolespie post vaccinale du pandemrix ? cauchois.yvon@orange.fr
RépondreSupprimer@ cauchois Des sources personnelles m'ont indiqué qu'il pourrait aussi s'agir d'une surexposition aux vaccins chez les militaires. Il n'y a pas que les militaires qui partent en opérations qui sont touchés par des maladies auto-immunes : les militaires en général sont très exposés aux vaccins à répétition... A creuser.
RépondreSupprimerA Yvon
RépondreSupprimerJ’ai eu le même son de cloche que JCG. A quand des études chez les militaires ? Ce serait intéressant. Mais probablement utopique.
J’avais relevé aussi votre commentaire à la suite d’un article de JCG sur les Pandemrix.
Il serait intéressant, indispensable, d’avoir des études de type cas témoin sur le lien du type de pathologie que vous présentez et le Pandemrix.
Des problèmes se posent à plusieurs niveaux.
D’abord : pas d’argent.
Seralini, pour son étude sur le maïs OGM a dû se faire financer en partie par la grande distribution. Pourtant le besoin pour une étude de ce type était évident et majeur. L’état français et les états européens refusaient depuis 15 ans de prendre en charge une telle étude et l’agence européenne de sécurité des aliments estimait que les études faites par les industriels étaient suffisantes. On va vers la diffusion à grande échelle des aliments OGM. Des aliments OGM seront de plus en plus souvent consommés quotidiennement par des centaines de millions de personnes.
Les conditions dans lesquelles cette étude a été menée et les critiques à laquelle elle a été en bute disent assez où nous en sommes dans l’ordre des priorités des états et de l’Union Européenne, quand il s’agit de choisir entre santé publique et intérêts des multinationales . Voici un article qui dénonce les critiques injustifiées http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2013/03/06/l-etude-du-pr-seralini-sur-les-rats-nourris-au-mais-ogm-des.html .
Deuxièmement faisabilité. On a vu les difficultés soulevées par les études sur la narcolepsie. Les standards de rigueur méthodologique de ces études sont bien supérieurs aux études qui permettent l’obtention de l’AMM pour les vaccins. Un des principaux problèmes était de définir ce qu’est un cas de narcolepsie et à partir de quel moment précis on considère que le diagnostic est établi et on le prend en compte. Ceci alors qu’il y a un consensus sur des critères de définition de la narcolepsie.
Comment mener alors une étude sur des maladies dont les critères ne sont pas clairement définis ?
Une association puissante, anti-vaccinaliste, aux Etats Unis, le NVIC (National Vaccine Information Center) se propose de financer une étude à grande échelle sur la santé des enfants et la vaccination. http://www.nvic.org/NVIC-Vaccine-News/October-2009/NVIC-Launches-Research-Fund-To-Study-Health-Vacc.aspx
Mais cette étude est déjà grevée de quelques problèmes conceptuels. Elle est fondée sur la croyance, la certitude, que les vaccins augmentent la fréquence de toute une série de problèmes de santé tels que épilepsie, autisme, Guillain Barré, maladies inflammatoires intestinales...
Les résultats seront très difficiles à interpréter dès lors que tous les vaccins, il y en a beaucoup aux Etats Unis, encore plus qu’en France, seront confondus.
Et puis quelle légitimité pouvoir accorder à une étude financée par un mouvement qui continue à présenter Wakefield, avec son étude bidon, comme un martyr ? (je parlais de cette affaire, qui a pris une énorme importance chez les anglo-saxons, à la toute fin de l’article sur la rougeole http://docteurdu16.blogspot.fr/search/label/ROUGEOLE )
Wakefield est devenu le symbole de la cohésion des différents mouvements anti-vaccinalistes. Ils ne peuvent plus le lâcher. Or, Wakefield n’est rien d’autre qu’un escroc. Cela, et les liens entretenus par le NVIC par les sociétés commerciales « naturalistes » grèvent beaucoup la crédibilité des propos de ces associations. Même si elles font un travail utile par ailleurs.
Donc, vraiment pas simple.
Bon courage, Yvon, dans votre combat.
Anonyme du 13 mars 12h31 cite un ouvrage :
RépondreSupprimer"Quand seul un petit nombre de personnes se fait inoculer, le reste de la population, majoritairement non immunisée, court un risque supérieur de contracter la variole car les personnes protégées sont contagieuses : or, si leur affection est relativement bénigne, elles transmettent la forme virulente habituelle de la maladie. »
On peut être catégorique, une personne protégée, donc non malade, ne peut transmettre la variole. Cela est bien établi et affirmé par exemple par le rapport final pour la certification de l'éradication de la variole ou dans les documents InVS ou autres publiés à l'occasion de la menace bioterroriste supposée : la maladie débute par une fièvre élevée ; le malade n'est pas contagieux. Deux jours après commence la phase d'éruption qui marque le début de la contagion qui se poursuit jusqu'à la fin de la maladie (1 mois).
En clair, pour être contagieux il faut avoir des pustules repoussantes sur le visage et avoir de la fièvre (du moins pour la variole majeure) La variole mineure ou alastrim, due à un autre virus lui aussi éradiqué, est beaucoup moins grave, les malades pouvant poursuivre leur activité. Aussi, elle se transmettait beaucoup mieux. Dans certaines régions elle fut plus difficile à éradiquer que la variole majeure.
On nous a raconté fin 2001, 2002 que des personnes contaminées par le virus de la variole pourraient contaminer des centaines ou des milliers de personnes en prenant le train ou en se promenant dans des super-marchés avant de tomber malades.
Ce fut en particulier l'objet de l'opération ''Dark Winter'' en présence du président des États Unis George Bush qui se montra très bon public :
En juin 2001, trois mois avant le 11 septembre, les États-Unis avaient organisé une simulation d'attaque par la variole dans des supermarchés de trois grandes villes américaines. C’était un exercice d’alerte organisé par par l'Institut de défense nationale, le Centre de recherches stratégiques international, l'Institut de prévention du terrorisme. Le journal Le Monde du 26/10/2001 décrit ainsi l’exercice : " L'attentat ne laissait aucune trace avant qu'une dizaine de jours plus tard les services d'urgence des hôpitaux ne soient submergés de malades. Les personnes contaminées ayant, à leur insu, infectées leur entourage, l'épidémie se serait répandue dans tout le pays avant d'être détectée. En deux mois, elle aurait fait un million de morts. Seul remède, le vaccin antivariolique. Le gouvernement américain vient donc de décider d'une commande de 40 millions de doses de vaccin qui s'ajouteront aux 15 millions de doses déjà stockées [ et envisagent de constituer un stock de 300 millions de doses ]. »
Pourtant, la variole n'est pas contagieuse pendant l'incubation …. D'ailleurs c'est l'isolement des malades et non la vaccination qui a permis de vaincre la variole, il n'y a plus AUCUN doute à avoir là-dessus quoiqu'on en dise.
à BG :
RépondreSupprimerDans l'extrait, cité plus haut, de Histoire populaire des sciences de Clifford D. Conner, inoculation doit être compris stricto sensu, autrement dit comme innoculation non pas de la vaccine, mais de la variole elle-même par le procédé de variolisation. C'est du moins ainsi que je l'avais compris.( il est vrai que j'aurais dû apporter alors cette précision). Ceci étant dit, des contaminations de la vaccine par la variole ont aussi eu lieu, qui ont pu nourrir parfois une légitime défiance. Tout exceptionnel que ces contaminations aient pu être, on peut leur supposer un large écho ...même avant ce diabolique internet.
CMT,
RépondreSupprimerVous écrivez "Or, Wakefield n’est rien d’autre qu’un escroc.".
Sans doute basez-vous cette opinion sur les articles de Brian Deer. Le GMC comme vous le savez a seulement - si l'on peut dire - relevé de sérieuses "professionnal misconducts" qui l'on conduit à rayer Wakefield de l'ordre des médecins. D'ailleurs une partie des accusations- mais une partie seulement - que le GMC avaient prises en considération ont été ultérieurement reconnues infondées lorsque la Haute Cour de Justice britannique a cassé la décision du GMC au sujet du Pr Walker-Smith. C'était début mars 2012 : http://www.bailii.org/ew/cases/EWHC/Admin/2012/503.html
Je reconnais que les associations pro-Wakefield tirent certainement des conclusions trop favorables de cette décision de la Haute Cour de Justice( qui s'est tout de même permis de tancer le GMC sur sa manière de procéder). Et je ne suis pas certain de bien comprendre cette décision...que peu de médias français ont commenté.
Pour revenir à Brian Deer, j'ai quelques doutes sur son intégrité après avoir vu comment il s'est comporté vis à vis du Dr. David Lewis.
Ni plus ni moins.
@ anonyme
RépondreSupprimerCe qu'on peut retenir c'est que plus une maladie contagieuse est bénigne et plus le malade pourra la transmettre. C'était le cas pour la variole mineure par rapport à la variole majeure. C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles le vaccin contre la fièvre aphteuse a été interdit : les animaux vaccinés puis contaminés peuvent ne pas avoir de symptômes mais transmettre le virus. C'est aussi pour cette raison que la vaccination des élevages contre le H5N1 était interdite afin de savoir où le virus avait circulé. Si on faisait quand même cette vaccination dans un élevage il fallait laisser des témoins non vaccinés pour savoir si le virus avait atteint cet élevage.
L'éradication de la variole a clairement montré qu'il était essentiel de savoir où était le virus. Le seul moyen disponible était les malades car il n'existait aucun test pour savoir si une personne avait été contaminée sauf si elle faisait la variole. Mais les non malades ne transmettaient pas le virus. Ce fut une des conditions essentielles pour permettre l'éradication. Tant qu'on s'est contenté de vouloir accroitre la fameuse couverture vaccinale ce fut l'échec. Il a fallu fouiller les villages, trouver les malades et leurs contacts puis les isoler pour arrêter la transmission. L'exemple de cette éradication montre clairement, quand on l'étudie de près grâce aux REH de l'époque, en ligne depuis 2011 sur le site de l'OMS, que c'est cette recherche active suivie de l'isolement qui a vaincu la variole et non la vaccination. La couverture vaccinale c'était la ligne Maginot. Et ça pourrait toujours être vrai, tout particulièrement pour une grippe pandémique ...
A anonyme qui m’interpelle,
RépondreSupprimerVous vous montrez modéré, et c’est ce qui permet de discuter, mais vous mélangez encore plusieurs aspects. Par exemple, le Pr Walker Smith, associé à la recherche de Walkerfield et promu héros, malgré lui, des mouvements anti-vaccinalistes, s’est totalement désolidarisé de Wakefield, qui ne l’avait pas informé de ce menu détail : il avait reçu plusieurs centaines de milliers de livres d’un cabinet d’avocats qui soutenait des plaintes de patients s’estimant victimes du vaccin contre la rougeole. Le directeur de ce cabinet d’avocat, Richard Barr, était aussi directeur d’une société commercialisant des médicaments homéopathiques.
Dans une affaire qui a pris une tournure aussi passionnelle il est sûrement normal de tout mélanger, mais il reste qu’à un moment il faut revenir aux fondamentaux.
Vous me parlez des attaques du journaliste qui a enquêté sur « l’affaire Wakefield », Brian Deer, contre un certain Dr Lewis, dont j’ignorais l’existence, ne suivant pas cette affaire dans tous ses développements. Il y a un autre son de cloche du côté du journaliste en question, qui affirme que le DR Lewis, qui se présente comme directeur d’une association de donneurs d’alerte à but non lucratif l’a attaqué en premier, à travers des articles de presse, et qu’il travaille en étroite collaboration avec un cabinet d’avocats américain qui cherche à recruter des clients qui s’estiment victimes du vaccin.
http://briandeer.com/solved/david-lewis-1.htm
Je crois qu’il faut lire John Grisham pour se rendre compte du désastre que représente, aux Etats Unis, le mode de fonctionnement et de rémunération des cabinets d’avocats et leur recherche active et permanente de clients.
Mais ce n’est pas l’essentiel.
L’essentiel, pour moi, c’est que si, au cours de mes recherches sur la rougeole, où j’ai consulté des centaines et des centaines d’articles, j’étais tombée par hasard sur l’article publié par Wakefield sur The lancet en 1998, sur l’association entre le vaccin contre la rougeole et autisme, et en admettant qu’il n’y ait eu aucune mention et sans en connaître l’histoire, je l’aurais écarté aussitôt de ma bibliographie.
Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’une étude qui ne répond à aucun critère de validité intrinsèque et présente au contraire, des énormes risques de biais par elle même. Si j’avais en plus connu le contexte cela aurait confirmé mon opinion car cette étude n’a, non plus, aucun critère de validité extrinsèque.
Il s’agit d’une petite étude, dont les conditions de recrutement des patients ne sont pas claires, qui postule l’existence d’un syndrome mal défini , le syndrome désintégrait, associant autisme et syndrome inflammatoire intestinal, qui représente 2 cas pour 100 000(qui est extrapolé ensuite à l’ensemble des cas d’autisme qui représentent officiellement un cas pou 150).
D’autres critères d’invalidité intrinsèque sont apparus par la suite : plusieurs patients ne répondaient pas aux critères de définition de l’autisme, pour certains patients les symptômes avaient débuté avant la vaccination.
Quant aux critères de validité extrinsèque, je viens d’en parler en partie : conflits d’intérêts majeurs de l’investigateur principal avec un cabinet d’avocats qui a tout intérêt à ce que l’étude conclue à un lien entre vaccin et autisme. Recrutement par affiliation de patients de la mouvance anti-vaccinaliste.
Je ne comprends simplement pas que le débat autour de cette étude ait pu prendre une telle ampleur. « A lot of fuss about nothing », diraient les anglophones.
Et ceux qui défendent les vaccins par idéologie pourront pendant longtemps évoquer cette étude comme argument pour le manque de crédibilité de tous ceux qui s’opposent au tout vaccinal.
Que le mouvement des anti-vaccinalistes ait besoin de fabriquer des martyrs pour maintenir sa combativité et sa cohésion c’est une chose. Je pense que Wakefield s’est trouvé propulsé martyr bien malgré lui et que sa motivation principale était l’argent. C’est une opinion, mais vraisemblable au vu du déroulement des faits.
RépondreSupprimerUn aspect distinct, que je tiens à souligner, c’est que tout ceci, cette radicalisation, provient du négationnisme ambiant sur les effets indésirables des vaccins. Virginie Belle avait enquêté, en tant que journaliste, sur la difficulté des victimes probables d’effets indésirables, à être simplement prises en considération par les pouvoirs publics. Bien que ce ne soit pas propre aux vaccins et on voit aujourd’hui les difficultés de reconnaissance des victimes du Médiator. Comme on voit, également, la difficulté à faire aboutir toutes les démarches en justice concernant des affaires de santé publique (amiante, sang contaminé…). Des juristes disent que la difficulté provient de ce que les affaires en question n’ont pas de qualification pénale. A savoir qu’il n’est pas possible, dans ces affaires, de mettre en cause la responsabilité pénale d’individus. La loi est en retrait et très insuffisante, par rapport aux revendications de justice des victimes mais aussi par rapport aux besoins de santé publique, parce que sanctionner pénalement les responsables, c’est prévenir des futures affaires, voire des futures catastrophes sanitaires. Ce n’est pas qu’une question morale.
Un autre aspect c’est, en ce qui concerne la pharmacovigilance, des lacunes majeures. Dans l’article sur la Pharmacovigilance des vaccins (auteurs Elisabeth Autret-Leca et coll) il est dit : « il n’y a pas de consensus sur les éléments chronologiques ou sémiologiques de l’imputabilité d’un vaccins sur la survenue d’un effet indésirable. » Alors que l’imputabilité est exigée, de plus en plus systématiquement, on ne sait pas quels sont les critères pour établir cette imputabilité ?! Cela veut dire que la prise en compte du lien entre effets indésirables et vaccins, dépend de l’humeur du jour des membres de la Commission nationale de pharmacovigilance et de leurs éventuels conflits d’intérêts, idéologiques ou autres.
Je veux aussi dire que malgré la radicalité et les extrapolations, les mouvements anti-vaccinalistes ont un rôle utile.
Par exemple aux Etas Unis ils se sont battus pour que le Gardasil ne devienne pas obligatoire.
J’avais écrit, au moment de la pseudo-pandémie grippale, un article sur la grippe A H1N1 et vaccin adjuvanté au squalène, ensuite corrigé par Elena Pasca, et publié sur Pharmacritique, que j’ai ensuite voulu retirer pour des raisons personnelles, mais qui existe encore sur internet. Dans cet article je citais un document de la FDA, trouvé sur internet, où ; en février 2009, un représentant de GSK se présentait devant le Comité consultatif pour les vaccins et les produits biologiques associés, pour défendre le droit pour GSK de mener des essais de son vaccin au squalène sur des enfants. Apparemment on ne peut plus accéder à ce document sur internet. Mais j’avais noté que le Dr Debold, parmi les membres de ce comité, posait des questions particulièrement pertinentes. Or, j’ai appris plus tard que le Dr Debold est un membre du NVIC (national Vaccine Information Center) depuis 2006, et aussi un membre respecté de la communauté scientifique . Si le comité avait choisi la prudence prônée par le Dr Debold, nous aurions pu éviter des centaines de cas de narcolepsie chez des enfants et adolescents en Europe.
CMT,
RépondreSupprimerJe tenterai peut-être plus tard, sinon de répondre ( je ne m'en sens pas capable) du moins d'apporter quelques commentaires au long développement que vous consacrez à l'affaire Wakefield (sans doute me limiterai-je au cas du Dr Lewis, désolé) Bien qu'ayant tenté, avec mes moyens limités, de suivre cette affaire, dans ses multiples développements, il me faudrait me replonger dans des documents laissés de côté depuis longtemps.
Vous écrivez "Par exemple, le Pr Walker Smith, associé à la recherche de Walkerfield et promu héros, malgré lui, des mouvements anti-vaccinalistes, s’est totalement désolidarisé de Wakefield,...". Sans savoir quelle était la réalité du différend ayant existé entre Walker-Smith et Wakefield il faut effectivement constater que Walker-Smith est resté remarquablement silencieux depuis la décision qui l'a exonéré des charges qui pesaient contre lui ; il n'a eu aucun mot fut-il rapide et sibyllin à l'égard de Wakefield...
Vous écrivez "Recrutement par affiliation de patients de la mouvance anti-vaccinaliste." Mais les parents avaient justement fait le choix de vacciner leur enfant ! A lire certains témoignages de parents, ils n'avaient pas alors de positionnement anti-vaccin ! Après, c'est une autre affaire...
Vous écrivez "Je ne comprends simplement pas que le débat autour de cette étude ait pu prendre une telle ampleur." Moi non plus . Et j'attends désespérément l'historien francophone qui voudra bien s’intéresser à l'affaire.
Ce qu'il faut rappeler toutefois c'est que la polémique ( qui a pris de l'ampleur d'abord suite au refus des autorités d'autoriser des vaccins monovalents puis après le silence du Premier Britannique, Tony Blair, à propos de la vaccination de son fils) prenait la suite d'une autre polémique vaccinale.
Par ailleurs , la polémique était contemporaine je crois de celle ouverte par Edward Hooper / Sida : ça faisait beaucoup.
@CMT
RépondreSupprimerNous partageons votre point de vue quand vous écrivez qu'un des problèmes au niveau juridique est l'absence d'une possible mise en cause pénale individuelle des responsables. C'est clair. Si on prend l'exemple d'un expert virologue officiel qui osait affirmer en octobre 2009 à la télé, sans jamais avoir déclaré ses liens avec GSK "vous n'aurez pas de maladie cardiaque ou vous ne serez pas paralysé après le vaccin H1N1", on ne peut que ranger ce type d'affirmation dans la case "abus de faiblesse" (puisque maintenant il y a une loi faite pour la chasse aux sectes mais qui pourrait bien se retourner contre eux)car X gens ont pu se dire "ce type est professeur donc je fais le vaccin" et se rendre compte trop tard que le risque de paralysie figurait bien dans la notice!!
En revanche, quand vous dites qu'il n'y a pas de tabou particulier pour les vaccins, ça ne colle tout simplement pas à la réalité et à ce niveau compte tenu de ce que nous disent unanimement tous les médecins qui collaborent avec nous dans l'ombre, il est clair qu'ils savent ce qu'ils risquent. Sylvie Simon vient de sortir un livre sur la pression de l'Ordre des Médecins (elle y reparle des vaccins). Puis voyez ce qui suit, un des rares exemples où la presse ici se mettait du bon côté...
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/dec-2011/Un-pediatre-devant-l-Ordre-des-Medecins.pdf
les médecins se dénoncent entre eux, c'est aussi le cas en Belgique entre les médecins équivalents de "PMI" et les autres qui contestent l'acharnement vaccinal, le climat est détestable!
Quand on voit les chiffres de l'enquête aux résultats "comme par hasard" non publiés de l'INPES auprès de 400 généralistes et pédiatres sur les vaccins infantiles (58% qui s'interrogent sur l'utilité des vaccins faits aux enfants et 31% sur leur sécurité)et la situation de harcèlement vaccinal d'aujourd'hui qui va en impirant, ça montre qu'une vaste majorité des médecins ont peur de dire tout haut ce qu'ils pensent de la pression vaccinale démesurée. ILS ONT PEUR, oui! Nous connaissons un autre médecin qui a écrit un livre sur les vaccins, pareil, l'Ordre lui a cherché des ennuis pour une fausse raison. Des médecins acceptent de répondre dans des enquêtes anonymes mais bcp appliquent le "faites ce que je dis, pas ce que je fais!"
Que d'autres médocs soient mal évalués, c'est clair mais enfin, on octroie des exceptions aux vaccins, de la pub (alors que c'est sous ordonnance), des tests moins sévères (pas d'analyse pharmacocinétique, pas d'analyse de cancérogenèse, etc alors que c'est même exigé pour les cosmétiques!). Les vaccins, c'est nettement plus tabou que les pilules contraceptives ou le Mediator car ça s'adresse justement aux gens sains, à toute la planète et de façon répétée donc les officiels savent très très bien que toute info sur les risques vont amener les gens à se dire "j'ai plus à perdre qu'à gagner". Et puis les gens le sentent bien ce malaise très supérieur quand ils parlent aux médecins d'effets secondaires de vaccins par rapport à ceux des autres médocs, c'est incomparable!
Nous n’avons du reste jamais parlé de complot mais deux points sont intéressants à souligner :
RépondreSupprimerD’une part la fascination (et le budget qui va avec) pour toutes ces pandémies qu’on nous prédit déjà quasi imminentes est assez suspecte. Il est licite et logique de se demander vu les centaines de millions d’euros engloutis là-dedans s’il est seulement possible que de telles pandémies n’aient pas lieu vu l’indispensable retour sur investissement, c’est presque une question d’économiste quelque part.
Deuxièmement, Tomljenovic a analysé sur base de documents arrachés aux forceps en vertu du Freedom of Information Act les minutes de réunions internes des experts gouvernementaux britanniques des vaccins (JCVI). Elle a montré sans l’ombre d’un doute les manœuvres délibérées d’étouffer la moindre communication au public de risques neurologiques clairs et établis de plusieurs vaccins (ROR, coqueluche etc). Donc, le mot complot ne convient pas mais les menteurs savent ce qu’ils font et selon nous, leur place est derrière les barreaux. Au lieu de ça , un type comme Salisbury sévit toujours !!
Dire que les personnes sceptiques sur les vaccins cherchent des martyrs, nous trouvons cette affirmation gratuite mais bon, c’est votre droit de penser ça. A nos yeux, il y a déjà assez de misère et de pressions dans ce domaine, sans besoin encore d’en rajouter ! Si vous lisez le livre d’Eric Giacometti sur l’hépatite B, vous verrez ce que dit le Dr J B Classen sévèrement incendié et intimidé par les « huiles » des comités officiels parce qu’il avait osé parlé du risque de diabète associé à ce vaccin dans les médias !
Dans l’affaire Wakefield, il y a plusieurs choses que vous semblez ignorer au niveau des conflits d’intérêts et de l’enchaînement « un peu téléphoné » des évènements.
En juillet 2003, le propriétaire du Lancet, Crispin Davis devient le directeur non-exécutif de Glaxo SmithKline, fabricant du ROR.
Le 27 février 2004, son frère, le juge Davis qui se cache bien de signaler sa parenté, retire l’assistance judiciaire des plaignants, alors que sous de fallacieuses raisons, le Lancet rejette la publication d’Andrew Wakefield, qui est traîné dans la boue par la BBC et le Sunday Times.
En juillet 2004, Crispin Davis, frère du juge, est anobli par le gouvernement de Tony Blair.
Quant à James Murdoch, fils du multimilliardaire Rupert Murdoch, qui possède un véritable empire médiatique d’ampleur mondiale dont The Sunday Times (pour lequel Deer fit ses articles incendiaires sur Wakefield), et qui a récemment été impliqué dans un immense scandale, il a été engagé par Sir Crispin Davis pour rejoindre le groupe GlaxoSmithKline. Cet exemple est très typique de l’enchaînement des liens d’intérêt et de faits graves constatés dans la controverse sur l’autisme et les vaccins et dont les Français n’ont pas connaissance.
Intéressant n’est-ce pas ?
Wakefield a entamé plusieurs procédures contre les gens du BMJ et contre Deer. De ça les médias n’ont pas parlé, pourquoi ?
Mark Blaxill, père d’une fille autiste, directeur de SafeMinds, auteur de quantité de publications sur l’autisme dans divers journaux médicaux de grand standing, a déclaré : « Le gouvernement du Royaume Uni doit se pencher sur la corruption du GMC qui a sévèrement nui aux réputations de médecins honorables. En outre, il est scandaleux que le Dr Andrew Wakefield ait été diffamé par les officiels du gouvernement, les fabricants de vaccins et des instances médicales alors que les médias ont accepté ces accusations sans aucune critique. »
http://www.sylviesimonrevelations.com/article-le-dr-wakefield-est-enfin-blanchi-par-un-tribunal-104220786.html
Pour rebondir aussi sur d’autres sujets abordés sur ce très intéressant blog, nous voulions aussi dire qu’au sujet du phosphate de calcium dont il était dit qu’il était plus sûr, nous nous sommes adressés au président de E3M car nous souhaitions avoir les données scientifiques sur lesquelles il se basait pour pouvoir dire que cet adjuvant était sûr, il ne nous les a jamais communiquées donc si quelqu’un a des données concrètes, ça nous intéresserait. Parce que bon, là aussi les médias ont relayé ça, mais les preuves sont où ? C’est une substance issue de notre corps, on a vu ce que ça a donné avec le squalène comme types de risques en terme d’auto-immunité n’est-ce pas ?
RépondreSupprimerQuant à Lina et à son espèce de tentative désespérée de ménager le squalène/AS03, cet article que nous venons de publier devrait vous intéresser (et nous l’enverrons d’ailleurs aussi pour info à la rédaction de Fréquence M ;-) ) :
http://www.initiativecitoyenne.be/article-narcolepsies-lina-tente-t-il-de-minimiser-le-role-du-squalene-116221914.html
Les remarques d'Initiative citoyenne, sont d'ordres très divers. Formulées telles quelles, voulant trop prouver en trop peu de phrases, elle donnent une certaine impression d'incohérence ...par trop de cohérence. Elles demanderaient à être examinées, vérifiées, évaluées et ordonnées en tenant compte d'autres considérations ou perspectives(pour ne pas parler de point de vue). Ce qui nécessiterait sans doute un espace bien plus important que celui dédié aux commentaires de ce billet.
RépondreSupprimerM'agrippant au sujet initial de cette page, je souhaitais signaler un billet du Center for Infectious Disease Research & Policy de l'université du Minnesota. Le 1er mars le CIDRAP publiait ceci : " Experts are puzzled by a new study in which influenza vaccination seemed to provide little or no protection against flu in the 2010-11 season—and in which the only participants who seemed to benefit from the vaccine were those who hadn't been vaccinated the season before."mais aussi : "An additional finding was that the vaccine did not seem to protect participants who were exposed to flu in their own household, though the numbers in that arm of the study were small."
RépondreSupprimer"Angus Nicoll, MB, director of the influenza program at the European Centre for Disease Prevention and Control in Stockholm, praised the study and said the question of prior-year vaccination clearly needs more investigation" " "It needs to be looked at in other populations and seasons," he said. "The numbers are relatively small in this study. As the authors note, the majority of people who get the vaccine get it year after year, so there may be important differences between those who get vaccinated repeatedly and those who just recently chose to do it."
"Another flu expert, Michael T. Osteholm, PhD, MPH, said the findings further complicate the already difficult challenge of framing flu vaccination recommendations. Osterholm, director of the University of Minnesota's Center for Infectious Disease Research and Policy, which publishes CIDRAP News, was the lead author of a lengthy 2012 report on the flu vaccine landscape and the need for better vaccines. "
http://www.cidrap.umn.edu/cidrap/content/influenza/general/news/mar0113vestudy.html
Ca ne nous étonne pas franchement (le fait que le vaccin soit moins efficace chez les gens déjà vaccinés les années précédentes): n'est-ce pas justement là le fameux "pêché originel" dont parlent les immunologistes? Que le système immunitaire garde une trace plus prégnante de la première stimulation antigénique d'un microbe, de sorte qu'à la longue, c'est un peu comme si "la clé" (les anticorps) devenait de moins en moins adaptée à la serrure (le virus)?
RépondreSupprimerIl y a une formule pour ça : "le vaccin vaccine contre le vaccin !" Elle avait été utilisée pour la première fois (à ma connaissance) pour le BCG pour lequel il est enfin reconnu que les revaccinations sont inutiles. En France depuis fin 2004,une seule injection de BCG pour toute la vie recommandé par l'OMS depuis 199...)
RépondreSupprimerOn sait aussi que le vaccin contre la rougeole est inefficace sur des enfants ayant encore des anticorps maternels. C'est pourquoi cette vaccination ne doit pas être effectuée trop tôt. Comme les anticorps liés à la maladie sont plus nombreux et persistent plus longtemps que ceux liés à la seule vaccination, les mères ayant fait la rougeole auront des enfants protégés plus longtemps que les autres.
D'où un problème pour recommander un âge pour cette vaccination. D'où aussi la seconde injection recommandée non comme rappel mais pour donner une seconde chance d'élaborer des anticorps si la première vaccination avait échoué.
C'est pourquoi il ne faut pas que la seconde injection soit réalisée trop tôt. Aussi, j'ai un peu rigolé quand j'ai entendu, le 4 mai 2011 à un colloque organisé par des parlementaires sur les vaccins, avec la présence des labos de vaccins, notre cher Daniel Floret, affolé par les épidémies de rougeole en France, recommander la seconde dose un mois après la première pour être plus sûr de ne pas l'oublier !!! Dans d'autres pays, peut-être un peu moins fous que le nôtre, on recommande au contraire un délai assez long entre ces 2 injections.
CMT,
RépondreSupprimerJ'ai lu le document de Brian Deer que vous avez mentionné plus haut ( http://briandeer.com/solved/david-lewis-1.htm ). A vrai dire, il serait plus exact d'écrire que je l'ai seulement très partiellement lu. J'en suis resté au "portrait" qu'il fait de Lewis : vu comme cela , on n'est guère tenté d'accorder quelque crédit aux arguments de Lewis que Deer discute ensuite !... Les relations de Lewis avec Kohn, Kohn and Colapinto, telles qu'exposées par Deer, m'ont certes ébranlé...encore que j'aimerais entendre le Dr Lewis s'exprimer à ce sujet.
Je n'arrive pas à mettre la main sur un document dans lequel Deer n’apparaissait pas dans sous un jour si avantageux. En attendant, il faut tout de même rappeler ce que Deer omet de mentionner - du moins dans la partie que j'ai lue : "At the time, I was a senior-level (GS-15) research microbiologist with over 30 years of experience in EPA's Office of Research & Development. My research published in Lancet and Nature Medicine in the 1990s prompted the federal Centers for Disease Control & Prevention and other public health organizations worldwide to issue new infection-control guidelines for dentistry. Similarly, my research on biosolids led the CDC to issue guidelines for protecting workers exposed to biosolids. " http://www.whistleblowers.org/index.php?option=com_content&task=view&id=1220&Itemid=190
On retrouve cet aspect de son travail dans ce CV de David Lewis (sur un site qui, je dois l'avouer, ne me plait pas) : http://www.omsj.org/cases/Wakefield/David%20Lewis%20CV%202012.pdf
(Certes, on peut tout faire dire à un CV je vous l'accorde !) On y trouve des références de ses travaux ; je n'ai pas été y regarder de plus près : est-ce là le reflet d'un homme qui passerait sa vie en d'incessants recours devant les tribunaux ( et quand bien même...) ?
Le document que je cherche décrivait, si je me souviens bien, la procédure, et les arguments développés, dans ses échanges avec l'UKRIO.
CMT,
RépondreSupprimerje viens de trouver cette lettre écrite par le cabinet d'avocat " Kohn, Kohn and Colapinto" au doyen (?) de l'université de Wisconsin-Lacrosse en novembre 2012. La date est importante, elle est postérieure à l'article de Deer sus-cité...et à une conférence que celui-ci fit les 4 et 5 octobre dans cete même université de wisconsin-lacrosse : http://www.rescuepost.com/files/kohn_letter_uw-l_nov_13_2012.pdf
A lire lentement, à garder, à relire et comparer...
CMT,
RépondreSupprimerJ'ai retrouvé le document que j'avais lu il y a un an. Il est intitulé "Apparent Egregious Ethical Misconduct by British Medical Journal, Brian Deer" - 8 janvier 2012-.
Je ne sais pas si j'ai le courage de le comparer avec ce qu'en dit B. Deer ...!
Sur un site, explicitement destiné à soutenir Wakefield, on trouve les- du moins certains- documents transmis au juge Texan ( qui a finalement botté en touche l'été dernier en déclarant le tribunal géographiquement incompétent). Celui-ci notamment permet d'entrevoir un des leviers de l’affaire : http://www.drwakefieldjusticefund.org/sites/drwakefieldjusticefund.org/files/Wakefield_Demand_Letter_11-10-11-1.pdf
"Prior to the GMC proceeding, as was normal clinical practice, the Lancet authors had only been provided with correspondence with the Royal Free Hospital from each child’s GP or pediatrician, which included a summary by the referring doctor of the child’s clinical history. Neither Dr. Wakefield nor his co-authors obtained access to the children’s complete GP or LH medical records until ten years later during the GMC proceedings — and Mr. Deer knew this fact long before the British Medical Journal published these statements."
Pour ma part je ne connais strictement rien à l'affaire Wakefield mais chacun peut savoir au moins une chose, c'est qu'il est facile aux puissants d'accuser un tel ou un tel avec des motifs fabriqués. Il y a de nombreux exemples de cela dans l'histoire et on ne les connait sûrement pas tous, et pour cause. Citons l'affaire Dreyfus sur fond d'espionnage allemand. Le capitaine Dreyfus fut dégradé, preuve irréfutable sans doute qu'il était coupable. Plus tard il sera réhabilité. Parmi les affaires étranges non élucidées il y aurait l'affaire Seznec etc.
RépondreSupprimerQue l'étude Wakefield soit aisément contestable, je veux bien le croire. Mais tous les jours des élèves démontrent des théorèmes justes avec des démonstrations fausse. Il y a des témoignages troublants mais peut-être sont-ils bidons ? Il y a aussi une augmentation importante de l'autisme, tout particulièrement aux États Unis. Il doit bien y avoir des raisons. Même si ce n'était pas celle pointée par Wakefield cela ne dispense pas pour autant de s'interroger et de la chercher. Publié en 2006, le Livre Blanc de la sclérose en plaques reconnaissait une augmentation significative de celle-ci en France sans en suggérer aucune raison. Pourtant, une hypothèse avait fait plus que circuler...
Quand des études réalisées par des épidémiologistes réputés, Hernan et Tardieu, obtenaient des résultats significatifs et alors que significatif n'est pas synonyme de probant, ce qui permet d'accepter calmement un résultat significatif, les différents Comités partaient en guerre, le couteau entre les dents, contre les études en question, si ce n'était les auteurs, tout en n'ayant jamais rien dit sur les autres et en comparant le nombre d'études significatives avec le nombre de non significatives comme s'il s'agissait d'une partie de football.
Quant à l'étude sur les données de pharmacovigilance Fourrier-Bégaud-Costagliola elle passera aux oubliettes au motif qu'en pharmacovigilance il y a beaucoup de sous-notifications alors qu'elle pouvait être significative SANS faire appel à l'évaluation de la sous-notification : 79 cas attendus (évaluation basse) contre 111 cas notifiés donnent un écart très, très significatif (3,5 écarts-type) et qu'avec l'estimation haute des cas attendus et l'estimation de la sous-notification réalisée par Costagliola on obtient un écart extrêmement significatif (8 écarts-type).
SUITE de Il n'y a pas que Wakefield ...
RépondreSupprimerLes expérimentations animales réalisées sur des singes depuis 2005 montrent que la vaccination antivariolique est inefficace (pour ne pas dire aggravante) en post-exposition et même en pré-exposition. Pourtant, le dogme de son efficacité dans les 4 jours qui suivent l'exposition a été martelé pendant toute la phase d'éradication et est un pilier de notre plan variole. Comment les épidémiologistes ont-ils ''démontré'' ce dogme ? En diluant les vrais contacts avec des faux : si j'ajoute 10 volumes d'eau dans le whisky et quelques gouttes dans la bière je pourrai montrer que la bière est plus chargée en alcool que le whisky. Par exemple, une étude donne 61 contacts primo-vaccinés en post-exposition avec 18 cas de variole (taux d'attaque 29,5%) contre 20 cas parmi 42 contacts jamais vaccinés (taux d'attaque 47,6%). La comparaison des taux d'attaque suffisait pour montrer l'efficacité de la vaccination des contacts! Comme c'est simple avec l'épidémiologie officielle !!!
Mais il y avait sans doute 22 faux contacts parmi eux (52,4%). Si on admet la vaccination inefficace en post-exposition c'est qu'on avait 43 faux contacts parmi les vaccinés (70,5%). Les proportions de faux contacts sont alors significativement différentes entre les 2 groupes ce qui enlève toute valeur à la démonstration. Aucun épidémiologiste ne semble avoir jamais vu ce problème pourtant des plus élémentaires. Quand on prend conscience des conséquences terrifiantes qu'à eu la pratique systématique et ultra-contraignante de cette vaccination des contacts au cours de la campagne d'éradication on pourrait trembler d'effroi.
Si vous voulez approfondir, allez lire les extraits que j'ai rassemblés dans mes 2 articles sur les expérimentations animales [1] et les épidémies explosives de variole au Bihar en 1974 [2]. Vous aurez tous les liens où vous pourrez compléter mes extraits. Quand vous aurez réalisé cela vous verrez que les erreurs techniques de Wakefield, volontaires ou involontaires, sont très relatives...
[1] http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2012/01/03/23148650.html
[2] http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2012/02/03/23430717.html
@CMT
RépondreSupprimerVous êtes quand même contradictoire en de nombreux points: quelqu'un de logique qui vous lit (à fortiori quand il s'agit de gens déjà victimes de vaccins ou qui en connaissent beaucoup d'autres) ne peut QUE se rendre compte du drame qu'il y a à généraliser aveuglement au monde entier des produits dont vous reconnaissez d'ailleurs vous-même qu'ils sont:
1. Mal évalués
2. que les critères d'imputabilité sont non définis et finalement très malléables selon les intérêts du marché.
3. Que l'attitude des autorités est toujours la même en cas d'effet secondaire de vaccins en prétextant finalement que les études et constatations disponibles ne sont jamais suffisantes.
Et après, quand on dénonce cette situation, on se fait accuser d'avoir une approche "fondée sur la peur"?!! C'est tout à fait incohérent.
Il ne faut pas déformer nos propos sur les médecins ni inventer que nous serions "proches" du complot. Ca c'est l'argument facile quand on en n'a pas. Le fait (on ne peut pas dire autre chose puisque c'est ce qu'on constate), c'est que tous les médecins qui nous soutiennent dans l'ombre et qui nous adressent régulièrement des documents ou des encouragements par mail par exemple ONT PEUR. Excusez-nous si ça vous dérange qu'on le dit mais c'est ainsi. Quant à Sylvie Simon, vous devriez faire attention à ce que vous dites parce que ce sont des affirmations gratuites et calomnieuses qui ne reposent sur absolument rien. Voici à ce propos ce que disait déjà le médecin de l'université de Montréal le Dr J. Emery Coderre en 1875:
« et Jenner n'avait d'autre raisonnement que le persiflage à l'adresse de ceux qui ne partageaient pas ses vues. Selon lui, il n'y avait que des ignorants qui pussent s'opposer à sa découverte, comme aujourd'hui ceux qui s'opposent à la vaccination devraient être envoyés dans les maisons de santé. »
Initiative Citoyenne a sûrement raison de vouloir revenir vers le lointain passé de la vaccination jennérienne qui a forgé les mœurs vaccinaux que nous connaissons aujourd'hui. Pour avancer vraiment il faudrait se livrer à une sorte de psychanalyse pour remonter le passé de la vaccination.
RépondreSupprimerAinsi la remarquable et tant vantée efficacité de la vaccination de Jenner qui avait fait chuter la variole en 1800 pourrait avoir reposé sur ceci révélé en 1875 par le dr Papillaud [1].
Page 8 :
« les premiers vaccinateurs se servaient de l'inoculation variolique comme contre-épreuve pour s'assurer des résultats prophylactiques de la vaccination, et les sujets qui avaient passé par leurs mains se trouvaient avoir acquis le double bénéfice des deux inoculations vaccinale et variolique. C'était la pratique de Jenner, de Grégory, de Woodville, de Pearson et même du Comité central de la vaccine de Paris.
Il est vrai de dire que ces expérimentateurs n'avaient pour but que d'éprouver la résistance de la vaccine et non de la corroborer à l'aide de la vaccine artificielle mais ce dernier résultat n'en était pas moins acquis à leur insu. »
Page 9
« Lorsqu'on crut avoir acquis, par l'épreuve des inoculations post-vaccinales presque immédiates, la certitude de l'efficacité prophylaxique du vaccin, on cessa cette pratique et l'on s'en tint à la vaccination pure et simple qui fut considérée comme un préservatif inaltérable et éternel, invariable comme l'herbe des champs et la feuille de la rose, selon la poétique expression de Jenner lui-même.
Presque tous les premiers vaccinés, qui étaient à la fois des vaccinés et des inoculés, résistèrent à l'épidémie variolique de l'an X et il faut venir en 1811 pour avoir à noter les premiers cas de variole après vaccine, reconnus et constatés officiellement par le Comité central.
A partir de cette époque, les épidémies se succèdent et la résistance vaccinale décroit de plus en plus. »
[1] http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5449779n/f2.image
A BG,
RépondreSupprimerCe que vous dites n’est pas une réponse à ma remarque (« Que l'étude Wakefield soit aisément contestable, je veux bien le croire. Mais tous les jours des élèves démontrent des théorèmes justes avec des démonstrations fausse »). Depuis le début je dis L’ETUDE QUI A SOULEVE UN SCANDALE EST UNE ETUDE DE TRES MAUVAISE QUALITE DONT L’INVESTIGATEUR PRINCIPAL AVAIT DES CONFLITS D’INTERETS MAJEURS AVEC LE DIRECTEUR D’UNE SOCIETE COMMERCIALE VENDANT DES PRODUITS HOMEOPATHIQUES QUI ETAIT AUSSI EN TANT QUE DIRECTEUR D’UN CABINET D’AVAOCATS QUI PLAIDAIT EN FAVEUR DE CLIENTS CONVAINCUS QUE LE VACCIN ETAIT A L’ORIGINE DE LA MALADIE DE LEUR ENFANT, et ON NE PEUT FONDER AUCUNE CONVITION LA DESSUS. D’un point de vue scientifique il ne s’est rien passé. Les allégations sont peut-être vraies, peut-être fausses mais ce n’est en tous cas pas cette étude qui peut permettre de trancher. Je crois que c’est quand même assez clair ! Je n’obtiens que des réponses totalement à côté du sujet sur les conflits d’intérêts de Bryan Deer.
A initiative citoyenne,
Votre théorie du règne de la peur ne tient pas. Si ces médecins ont peur c’est pour d’autres raisons. Peut-être se sont ils tellement éloignés des bases scientifiques de la médecine qu’ils craignent qu’on ne les reconnaisse plus comme médecins ?
D'ailleurs, les médecins ont tellement peur que certains médecins de la Réunion avaient invité des personnalités au Sénat pour critiquer le Gardasil.
Quand on a un discours scientifiquement fondé on n’a pas à avoir peur. Le code de déontologie protège les médecins qui fondent leurs pratiques sur des bases scientifiques solides.
Je pense être très cohérente, au contraire de ce que vous dites. Ce qui m’importe c’est la solidité de la méthodologie et la rigueur de l’interprétation. Si elles sont présentes je peux accepter des conclusions qui contredisent ce que je pouvais croire initialement.
Les études sur la narcolepsie, de même que l’étude danoise sur le Pandemrix sont une démonstration de la validité d’une démarche rigoureuse et non biaisée par les conflits d’intérêts.
Les études des différents pays aboutissent aux mêmes conclusions. Les hypothèses des danois, après leur étude sur le Pandemrix, montrant que les personnes âgées vaccinées de manière itérative contre la grippe avaient plus de risques de complications lors de l’épidémie 2009 ont été confirmées par l’approche expérimentale adoptée par l’équipe canadienne de Danuta Skowronski sur les furets.
Ce n’est pas une étude mal faite qui peut fonder une conviction, mais une convergence d’études avec une bonne méthodologie et en l’absence de conflits d’intérêts.
Quant à Sylvie Simon, j’abhorre de manière générale ceux qui se servent de la terreur comme levier pour acquérir une emprise sur les autres et qui déforment les faits pour auto-confirmer leurs prémonitions. Voila un exemple de la rigueur de son approche sur le sujet quand elle prétendait que le jugement concernant le Pr Walker Smith blanchissait Wakefield, alors que le pr Walker Smith a clairement été disculpé parce qu’il ignorait tout des manœuvres et des manipulations de Wakefield, ce qu'elle pouvait difficilement ignorer.
http://www.sylviesimonrevelations.com/article-le-dr-wakefield-est-enfin-blanchi-par-un-tribunal-104220786.html .
Le problème des vaccins s'inscrit dans le cadre plus large de la surmédicalisation et de l'utilisation des médicaments hors AMM. Aux Etats Unis, une étude estimait que les effets indésirables médicamenteux non dus à des erreurs, provoquent quelques 106 000 décès chaque année http://jama.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=187436
Une fois de plus CMT je ne comprends pas … qu'on ne se comprenne pas ! J'ai dit quoi ? Que je veux bien croire que l'étude Wakefield ne vaut rien mais que cela ne signifie pas pour autant qu'il n'y aurait aucun lien entre ROR et autisme. Je n'en sais rien mais il ne suffit pas de démolir l'étude Wakefield ou Wakefield lui-même pour écarter la possibilité d'un lien. Ce sont 2 choses totalement différentes et vous semblez d'accord avec ça. Alors ? Je ne comprends pas votre attitude, une fois de plus ? Je ne cherchais pas à m'opposer à votre propos.
RépondreSupprimerJe pense aussi qu'il ne faut pas trop user et abuser du mot scientifique car il arrive aux épidémiologistes de faire un peu n'importe quoi en croyant faire de la science. J'avais donné un exemple avec l'usage des taux d'attaque alors qu'on ne sait pas distinguer les contaminés des non contaminés. Je peux vous en donner un autre :
Dans les études cas-témoins Tardieu sur la cohorte KidSep la date index choisie pour les cas est le début de la maladie, qu'ils aient été vaccinés auparavant ou non. Or, dans une expérience de laboratoire en bonne et due forme, les souris sont sélectionnées et réparties aléatoirement entre 2 groupes A et B. Le même jour J toutes les souris de A sont vaccinées et pas les autres. Puis on les suit pendant une certaine durée égale pour toutes. La date index est donc la date de la vaccination, y compris pour les souris non vaccinées.
Une étude cas-témoins ne peut pas être considérée comme une étude de type fondamental mais une étude bâtarde faute de mieux. Un pis aller en quelque sorte. Mais on doit chercher à se rapprocher le plus possible de l'étude de laboratoire. En conséquence, la date index devrait être le jour de leur vaccination pour les cas vaccinés. Cette date étant variable avec chaque cas elle ne peut s'appliquer aux non vaccinés pour lesquels il faut choisir une autre définition. A défaut et faute de mieux, le début de la maladie. Les esprits formalistes diront que les définitions ne vont pas être homogènes et seront gênés par cela. Oui mais cela souligne le côté bâtard de ce type d'étude. Il faut chercher à faire au mieux pour se rapprocher de l'expérience de laboratoire et non se gargariser avec des critères formels.
SUITE et FIN ...
RépondreSupprimerQuelle importance ? La date index du cas sert à définir le statut vaccinal des témoins : pour être considérés comme vaccinés ils devront l'avoir été avant la date index. Donc vaccinés avant ou en même temps que le cas dont ils sont les témoins associés, ce qui paraît assez logique. En choisissant le début de la maladie, ce qui peut se produire 3 ou 4 années plus tard avec les atteintes démyélinisantes centrales, on peut augmenter considérablement le nombre de témoins vaccinés et donc diminuer l'odds ratio.
Imaginez un enfant vacciné à l'âge de 8 ans et faisant son ADC à 12 ans en 1995. 4 ans auparavant, en 1991, il y avait très peu voire aucun de ses témoins vaccinés. Mais en 1995 ils pouvaient l'avoir été tous.
Sans parler des suivis de durées très différentes entre ceux vaccinés en sixième et suivis jusqu'à 16 ans comme ceux vaccinés à 15 ans … Mais cette étude était conduite très « scientifiquement ». Et les épidémiologistes semblent incapables de voir ces problèmes.
Il ne faut pas confondre la démarche scientifique avec une allégeance à une autorité dite scientifique.
@ CMT, qu'est-ce que vous pensez de ce médecin-ci et de ce qui lui est arrivé, c'est un pédiatre français, cet article est vraiment très intéressant:
RépondreSupprimerhttp://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/dec-2011/Un-pediatre-devant-l-Ordre-des-Medecins.pdf
Et de la suspension du Dr Martine Gardénal au motif qu'elle n'aurait pas fait preuve d'assez d'autorité pour forcer la main à ses patientes qui NE VOULAIENT PLUS ou pas DE CHIMIO?
http://www.dailymotion.com/video/xh629j_le-dr-martine-gardenal-victime-de-l-ordre-medical_news
C'est qu'elle est hors de la science sans doute? Ou alors il faut qu'on rappelle les chiffres assez affligeants parus dans Clinical Oncology, en 2004, étude à l'appui et qui font état de 2,3% d'efficacité dans le meilleur des cas et encore même pas en termes de guérison mais de survie à 5 ans:
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/2012-2013/Clinical-Oncology--2004.pdf
Et quid du Dr Moulinier? Ou encore du Dr Delépine, eux aussi vous estimez qu'ils sont en dehors de la Science???
Il faut tout de même fort s'aveugler pour ne pas arriver à voir que le système attaque souvent ceux qui osent penser par eux-mêmes d'une façon générale!!!
En matière de vaccins, on pourrait citer les cas du Pr Tardieu ou du Dr J. B Classen. Comment expliquez-vous que les officiels aient interdit Tardieu de conférence de presse (Libération du 14 oct 2008)? Pourquoi le Dr J.B Classen qui a montré une hausse de 60% des diabètes de type 1 chez les adolescents néo-zélandais vaccinés à 70% contre l'hépatite B, s'est-il fait incendié après avoir osé dire à la télé qu'il fallait plus d'études car ce signal devait être pris au sérieux?
C'est un peu court (et arrogant aussi!), excusez-nous, de décréter tous ces gens "hors Science".
Que faites-vous quand un fait ne s'accorde pas avec la théorie? Vous gardez le fait ou la théorie? Claude Bernard a dit "on garde le fait, on abandonne la théorie". Pourtant, ce n'est pas ce qui est fait avec les méthodes de soins alternatives décrétées inefficaces ou "placebo" au prétexte que ceux qui le décident n'ont pas compris COMMENT ça pouvait marcher!! La terre était pourtant ronde et elle tournait bien avant que les hommes ne le comprennent!! Votre idéal d'études scientifiques rigoureuses est noble MAIS il y a deux points à ne pas négliger selon nous:
1°) certains médecins obtiennent, pour la plus grande satisfaction des patients, des résultats intéressants avec des approches différentes et n’ayant pas forcément fait l’objet des études dont vous vous revendiquez. Que doivent-ils faire ? Se dire qu’ils ont rêvé ? Retourner dans le droit chemin ? Vaut-il mieux dans ce cas-là guérir empiriquement ou mourir scientifiquement ?
2°) Vous savez très bien que la réalisation d’études est quelque chose de très coûteux, que quasi seuls les labos peuvent se permettre. On a vu les réticences tout de même énormes des autorités pour financer des projets comme ceux de l’équipe de Gherardi, pourquoi a-t-il fallu une grève de la faim ? Et encore, le projet ne sera pas financé sous sa forme initiale.
Donc avec vos vues, on tourne en rond, les patients perdent du temps et des chances d’éviter un pire pourtant pas très difficile à prévoir compte tenu des carences d’évaluation avant octroi de l’AMM. Si vous attendez des certitudes, vous ne pourrez de facto jamais appliquer le principe de précaution (pourtant inscrit dans la Constitution). Il y a des milliers de parents qui ne demandent qu’une chose, qu’on finance des recherches indépendantes mais cela n’est pas fait, le Dr B. Healy, ancienne directrice de l’IOM a bien expliqué pourquoi sur une grande chaine de télé. Ainsi, des enfants dont on sait qu’ils vont être sacrifiés (c’est ce qu’elle fait comprendre) le seront parce qu’on ne veut surtout pas risquer que les autres se détournent des vaccins. Ca, c’est une idéologie et c’est grave. Nous vous rappelons que Wakefield n’avait pas sur base de sa publication contestée évoquer un lien direct, il avait dit « il faut plus d’investigations ». Pouvez-vous nous dire où elles sont ces investigations non biaisées ? Pourquoi il a fallu 12 ans pour se rendre compte que cette étude de Wakefield était à retirer dites-nous ? Pourquoi un juge a estimé au sujet de cette saga de l’affaire Wakefield que c’était une « chasse aux sorcières » ? Et que les auditions au GMC avaient été bâclées ? Pourquoi si l’étude est méthodologiquement si mal faite, cette publication a-t-elle été initialement acceptée par un comité de lecture du Lancet dites-nous ? Si on suit votre raisonnement, elle aurait dû être rejetée d’emblée…
RépondreSupprimerVos propos montrent en tout cas que vous n’avez jamais écouté les conférences de Wakefield directement, vous vous êtes contenté de conclusions par procuration. Et c’est dommage, quand on veut vraiment juger à fond, on fait ce travail à charge et à décharge et on écoute sans intermédiaire celui qu’on accuse. Nous n’avons jamais dit que l’étude de Wakefield se suffisait à elle-même. Mais seulement, comme dit par BG, absence de preuve n’équivaut pas à preuve de l’absence. Il a évoqué une piste, d’autres études ont retrouvé un lien entre altérations des tissus intestinaux et troubles du spectre autistique. On a retrouvé le virus rougeoleux vaccinal dans l’intestin, pourquoi ne pas pouvoir éventuellement envisager que cette présence virale ait pu agir négativement au niveau intestinal et ceci avoir un effet d’ordre neurologique ?? Dans un article du Monde il y a quelques temps, on rapportait les récentes découvertes de chercheurs qui avaient retrouvé un lien entre qualité de la flore symbiotique et état d’esprit (on dit aussi que « l’intestin est le deuxième cerveau »). Le cerveau sous influence…
http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/03/23/flore-intestinale-le-cerveau-sous-influence_1674270_1650684.html
Quand on reprend méthodiquement les nombreuses données ayant trait à ces sujets, on se rend compte que l’hypothèse de travail de Wakefield n’était pas si folle que ça. Mais oui, elle mettait en danger le fragile château de cartes vaccinales !
RépondreSupprimerLa sanction même infligée à Wakefield (la radiation à vie tout de même) le montre et trahit finalement les motivations réelles qui étaient sous-jacentes à cette chasse aux sorcières. Franchement, il y a des médecins véreux qui mettent en danger des patients pour toucher par exemple X euros par patient enrôlé dans les essais cliniques ou d’autres fautes déontologiques et professionnelles qui pourraient mériter des radiations mais cela n’arrive jamais. Mais Wakefield est sans doute « une coïncidence ». Toucher aux vaccins est rarement pardonné. Une fois encore, comment expliquez-vous sinon que l’on en soit à pareil degré de harcèlement et d’acharnement vaccinal avec 31% des médecins (1/3 !!) des pédiatres et généralistes qui s’interrogent sur la sécurité des vaccins ? C’est bien la preuve que l’immense majorité de ces médecins qui s’interrogent ne font PAS part de leurs doutes aux parents et VACCINENT QUAND MÊME… pourquoi selon vous si ce n’est pas par peur ? Si vous aviez raison, la couverture vaccinale ne serait pas dans les 90%. C’est la preuve que vous vous trompez dans les faits. Et puis pourquoi alors, si ce n’est pas tabou, les résultats de ce sondage de l’INPES de 2005 n’ont-t-il jamais été publiés alors que les officiels s’empressent toujours de publier les enquêtes démontrant que plus de 98% des médecins sont favorables aux vaccins ? Parce que ça montrerait au public qu’il n’y a pas unanimité or on veut faire croire à cela. Lina Moreco qui a fait Silence on vaccine contredit d’ailleurs aussi vos affirmations vous savez….
« Avec Silence, on vaccine, j’ai eu l’impression de me retrouver au Moyen Âge entrain de questionner l’existence de Dieu. Combien de fois on m’a dit : « Tu devrais pas parler des vaccins, ils ont sauvé des vies. » ou bien « On ne doit pas remettre en question l’efficacité des vaccins, c’est dangereux…»
Quelles sont les conséquences de ce silence ?
Ne pas avoir le droit de parler d’un sujet peu importe la société où l’on vit empêche toute personne de s’exprimer librement. La discussion n’a pas d’espace. C’est ce qui explique le peu de médecins du Québec, pédiatres ou autres, de médecine traditionnelle dans mon film. Pour ceux avec qui j’ai eu des discussions, ceux qui acceptent de ne pas vacciner selon le calendrier proposé, ceux qui discutent avec les parents sans user de leur autorité professionnelle – eux, ils ne pouvaient pas raconter ouvertement leur point de vue devant la caméra. Prisonniers du tabou. »
http://linabmoreco.wordpress.com/2010/05/12/le-film/
A moins que Lina Moreco ne soit par coïncidence tombée que sur des « médecins hors du champ de la Science » car non strictement dans la médecine conventionnelle ?
Un peu lourd ça quand même…
Quand l’homéopathie démontre des succès dans la réduction et le management d’épidémies de leptospirose à Cuba ou contre le méningocoque au Brésil à large échelle, faut-il vite crier « au placebo » ? Franchement ???
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20674839
http://www.homeopathyoz.org/downloads/Brazil%20Refs.pdf
Vous avez tout à fait raison de rappeler les chiffres de décès liés aux médicaments allopathiques, mais n’est-ce alors pas justement une bonne raison bien rationnelle d’encourager les recherches sérieuses et valides sur des méthodes plus douces et possiblement efficaces plutôt que de les ostraciser d’emblée en déclarant a priori « ce n’est pas scientifique » ???
à Initiative Citoyenne .
RépondreSupprimerPlutôt d'accord avec vous qu'il est parfois dangereux pour un chercheur d'exprimer publiquement un point de vue remettant en cause une décision relevant de la politique vaccinale ( je ne parle pas ici d'une remise en cause globale, de la vaccination per-se). [ chaque fois qu'un scientifique relève un point fût-il mineur, de désaccord, il se croit obligé d’entonner d'abord le refrain : "la vaccination a sauvé le monde"]
Peut-être faut-il faire toutefois la part des circonstances.
Pour Wakefield par exemple, la façon avec laquelle il a présenté son étude n'est sans doute pas étrangère aux réactions subséquentes des autorités. Certes, comme vous le rappelez, il n'affirmait pas un lien de causalité dans son article. Mais l'article n'est pas tout, il y a le contexte : Wakefield a tenu une conférence de presse, à l'occasion de laquelle - vous me démentirez si ma mémoire me fait défaut- il est allé plus loin, surprenant même peut-être certain de ses collègues.
On l'a vécu en France à propos d'autres sujets : l'annonce par un scientifique d'une découverte, d'un point de vue via la presse grand publique AVANT la publication via la presse spécialisée se retourne facilement contre son auteur.
La presse britannique, de récents évènements l'ont montré - ce sur quoi d'ailleurs les défenseurs de Wakefield on plus qu'insisté- a un mode de fonctionnement qui a pu contribuer à l'emballement subséquent.
A initiative citoyenne,
RépondreSupprimerNe croyez pas que je suis totalement idiote.
Avant de m’intéresser aux vaccins je me suis intéressée à d’autres sujets, comme la maltraitance sur enfants et en particulier la pédophilie.
Je sais ce que c’est quand un sujet devient tabou parce qu’en opposition avec la bienpensance officielle, parce que dérangeant pour le pouvoir en place ou les institutions. Il y a un long historique de personnes ayant été sanctionnées pour avoir dénoncé des actes de pédophilie dans les institutions. Et ce sont des informations que je tiens de personnes oeuvrant comme experts auprès des tribunaux et directement impliquées dans nombre d’affaires de cet ordre.
Le problème c’est que vous opposez l’argument d’autorité, à la validité scientifique. Le même argument d’autorité qui est imposé par les tenants de la bienfaisance absolue des vaccins. A savoir que vous seriez aussi légitimes à imposer une conclusion scientifiquement infondée que le sont les officiels à imposer la notion d’efficacité d’un vaccin sur les seuls critères intermédiaires. « Si eux le font, pourquoi pas nous ? »
En attendant vous n’avez démenti aucun de mes arguments factuels sur l’étude de Wakefield .
Vous utilisez le data dredging. Piocher une étude à droite à gauche pour établir une vérité scientifique. Le data dredging est une catastrophe pour la science. Il y a des milliers d’études qui sont faites sur tout et n’importe quoi (pressions sur les chercheurs pour publier) et qui démontrent une chose puis son contraire.
Dans l’étude que vous citez sur la leptospirose la base en est une modélisation mathématique. J’ai la plus grande prévention sur l’utilisation de modèles mathématiques pour prouver quoi que ce soit. Je l’avais mentionné dans l’article sur la grippe A H1N1 pandémique et le vaccin adjuvanté au squalène.
Vous voulez des études scientifiques sur les méthodes alternatives. Il me semble que les laboratoires de produits homéopathiques n’en veulent pas. Je me trompe ? Pourquoi les voudraient ils si leurs médicaments, par une exception incompréhensible pour moi, sont remboursés en l’absence de telles études ? Vous allez sûrement me dire que Benveniste aussi, avec sa mémoire de l’eau, était un martyre, un précurseur incompris ?
Bien entendu que ceux qui gênent sérieusement les intérêts financiers des puissants d’une manière ou d’une autre sont en bute à des persécutions. Je parlais de Serralini, mais qui, lui, peut revendiquer une approche scientifique du problème des OGM.
Pour ce qui est des sondages d’opinion vous savez très bien que les réponses vont varier selon la manière dont les questions sont posées. Etes vous pour ou contre les médicaments ? C’est une question qui ne veut rien dire. Si la réponse doit être binaire je suis obligée de répondre » pour »i. Pensez vous que les médicaments posent de sérieux problèmes de sécurité ? Oh que oui ! Selon la manière dont on les utilise. Si cette question avait été posée aux médecins ils auraient répondu à plus de 90% oui .
Je crois que dans votre discours vous privilégiez la thèse de la terreur parce que ça vous arrange. Et vous sous-estimez grandement le conformisme , le suivisme et la LOI DE LA PLUS GRANDE PENTE. La plupart des médecins font les vaccins sans se poser de questions parce qu’il y a une ambiance générale qui les pousse à cela. Parce que c’est tellement plus confortable.
Mais lorsqu’ils estiment avoir des raisons sérieuses et fondées de déconseiller un vaccin ils n’hésitent pas à le faire. Comme pour le vaccin contre l’hépatite B et comme pour le Gardasil. Ou encore le Pandemrix. Où l’EMA s’est vue forcer la main car il était prévisible que les vaccins au squalène allaient connaître une désaffection chez les médecins et le public.
Mais cela reste à examiner vaccin par vaccin et non pas globalement comme vous cherchez à le faire en mettant tous les vaccins dans le même sac.
A BG,
RépondreSupprimervotre exemple est bien intéressant.
A BG,
RépondreSupprimerje vois bien le problème des dates index, et il a été longuement examiné dans les études publiées, par exemple celle publiée en Grande Bretagne, mais sur le principe, vous parlez de témoins vaccinés. Or, les témoins ne sont pas censés être vaccinés, puisque c'est justement le facteur d'exposition examiné.Si les témoins sont vaccinés cela annule la validité de l'étude. Est-ce ce que vous vouliez dire?
D'autre part il y a la durée de la période prise en compte. Vous parlez d'un enfant qui déclare une SEP 4 ans après. Est-il vraiment raisonnable, scientifiquement défendable de penser que le facteur déclenchant de cette SEP aurait été le vaccin pratiqué 4 ans auparavant?
Dans les études sur la narcolepsie, avec des dates index judicieusement choisies et individualisées, le risque décroissait nettement avec le temps. Et notamment au delà de trois mois.
@ CMT
RépondreSupprimerLes témoins ne sont pas malades, c'est ce qui les distinguent des cas. Mais parmi eux il y en a qui sont vaccinés. Le but d'une étude cas-témoins est justement de comparer la probabilité d'être vacciné pour un cas et pour un témoin non malade. Le signal statistique étant quand il y a significativement plus de vaccinés chez les cas que chez les témoins.
Par exemple, dans l'étude Tardieu 2007 sur la SEP il y avait 143 cas dont 80 vaccinés et 1122 témoins dont 609 vaccinés (de mémoire).
Pour ce qui est de l'enfant vacciné 4 ans avant sa première atteinte, c'était un exemple comme ça pour illustrer le problème de la date index. J'aurai pu prendre 3 ans ou 2 ans ou même 1 an si c'est juste avant la sixième où les enfants étaient vaccinés en masse : on pourrait imaginer un enfant allant entrer en sixième en septembre 1995 et le médecin de famille vaccinant cet enfant en cabinet avant afin de lui éviter la vaccination en milieu scolaire.
Pour ce qui est du délai de 4 ans que vous trouvez beaucoup trop long, vous semblez ignorer le fameux résultat Tardieu qui a fait très grand bruit à partir du 25 septembre 2008 : le groupe des enfants ''observants au calendrier vaccinal'' (cad 1 BCG+1ROR+4DTP avant l'âge de 2 ans), et ayant fait une SEP AU MOINS 3 ANS APRÈS une vaccination Engerix, ont été significativement plus vaccinés hépatite B que leurs témoins.
Chez les enfants on peut sans doute penser que la SEP est plus longue à apparaître que chez les adultes jeunes (20-45 ans). C'est pourquoi il a fallu aller chercher un délai supérieur à 3 ans pour obtenir un résultat significatif alors que pour l'étude Hernan où il n'y a que des adultes, il fallait un délai ne dépassant pas 3 ans. Mais il était non significatif si on se limitait à 2 ans (possiblement en raison du petit nombre de cas vaccinés : le taux de vaccinés en Grde Bretagne était inférieur à 5%).
D'où la grande importance prise par le fait que les enfants vaccinés à 14-15 ans étaient suivis pendant un délai trop court. J'ai pu ainsi montrer, avec les seules données publiées (ce qui n'est pas facile car elles sont succinctes), que le plus vraisemblable était que le groupe des collégiens (les classes d'âge vaccinées en sixième) serait pour le moins significatif côté vaccin dangereux alors que le groupe des enfants vaccinés plus tardivement serait significatif côté vaccin protecteur en raison d'un délai trop court du suivi. Ce serait l'une des raisons pour lesquelles (la principale), en cumulant ces 2 groupes on obtient un odds ratio proche de 1.
Les auteurs et la Commission nationale de pharmacovigilance ont voulu contester le résultat obtenu par Tardieu par des considération biochimiques sur les mérites comparés de la culture sur levures (Engerix) et de la culture sur ovaires d'hamsters chinois (Genhevac). J'ai proposé une autre interprétation : le groupe des collégiens avait surtout été vacciné Engerix (Ce fut SKB-GSK qui avait obtenu le marché de Douste Blazy en juillet 1994). Aussi ce groupe, probablement très significatif, est surtout Engerix et entraine ainsi l'ensemble des vaccinés Engerix vers le significatif, d'autant plus qu'avec le délai d'au moins 3 ans on écarte les enfants vaccinés après 13 ans avec Engerix puisque leur délai, bridé par la fenêtre imposée, ne peut dépasser 3 ans.
Mes articles :
http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2011/03/18/20609338.html
http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2011/04/10/20863058.html
Mon poster sur le sujet au congrès Sfsp de Lille 2011 :
http://p3.storage.canalblog.com/35/91/310209/69807497.pdf
On peut même ajouter un autre facteur d'élimination des enfants vaccinés à 14-15 ans contre l'hépatite B dans le groupe significatif trouvé par Tardieu, c'est le ROR avant l'âge de 2 ans :
RépondreSupprimerL'essentiel des vaccinations hépatite B se sont pratiquées entre 1994 et 1998. Un enfant de 14 ans en 1998 était né en 1984. Le ROR a été lancé en France en 1983 et la CV n'a pas été élevée au début. Il y avait donc peu de chances que ces enfants l'aient eu avant 2 ans.
Imposer le ROR avant 2 ans a donc contribué à écarter les enfants vaccinés à 14-15 ans alors que leur suivi trop court plombe le résultat global.
De même, en écartant ceux vaccinés Genhevac on peut retirer du groupe significatif trouvé une partie des cas vaccinés tôt (à 2 ans par exemple).
Ainsi, le groupe "Engerix+observant calendrier vaccinal+délai au moins 3 ans" doit être assez proche du groupe des "collégiens" pour lequel d'autres considérations m'ont conduit à penser qu'il avait une forte chance d'être significatif.
Le critère utilisé pour cela est la comparaison des moyennes des témoins par cas dans le groupe des collégiens et le groupe des plus âgés. Je ne les connais pas puisque je n'ai pas accès aux données de l'étude mais ... quand on est un peu mathématicien on a des trucs qui pourraient étonner les épidémiologistes ...
Plus précisément, j'admets que ces moyennes ne devraient pas s'écarter beaucoup, ce qui me permet d'avoir des renseignements sur le nombre de cas parmi les "collégiens" avec un suivi de même durée pour chacun, alors que les auteurs font silence total sur ce sous-groupe particulièrement intéressant, ce qui est d'ailleurs étrange pour ne pas dire suspect alors qu'il s'impose d'emblée.
Concernant le vaccin contre l'hépatite B je n'ai pas examiné de près l'ensemble des études sur la survenue de la sclérose en plaques et son association avec le vaccin.
RépondreSupprimerPartant du principe qu'un vaccin qui présente des bénéfices tellement faibles qu'ils peuvent être considérés comme inexistants ne mérite qu'on prenne aucun risque, j'ai plutôt comparé les incidences et les politiques vaccinales de différents pays en rapport avec le physiopathologie et l'épidémiologie de l'hépatite B. Et j'ai constaté que un pays comme l'Italie qui a rendu la vaccination obligatoire depuis le début des années 90 pour les nourrissons et adolescents. J'ai constaté que la différence d'incidence avec la Grande Bretagne et les pays nordiques qui refusent de généraliser la vaccination était faible. J'ai constaté aussi que le risque d'hépatite B pour un enfant né en France (surtout France métropolitaine) est quasi inexistant (de l'ordre de 1 pour 200 000, inégalement reparti selon l'origine géographique des parents de l'enfant), et que les instances officielles (le SAGE, comité d'experts de l'OMS) avaient constaté l'absence de prolongation d'une immunité démontrée au delà de 15 ans quand la vaccination avait lieu chez les nourrissons.
Un vaccin si peu utile ne mérite pas qu'on risque quoi que ce soit en le généralisant.
C'est pourtant ce qu'on est en train de faire grâce au vaccin hexavalent, l'Infantrix 6.
Vous parlez de la généralisation abusive de l'Infanrix hexa. Nous en parlons aussi. Nous avons divulgué un document confidentiel de + de 1200 pages à ce sujet. Vous ne pouvez nier que ce document n'était PAS à disposition des médecins (et qu'il est incomparablement plus complet que la fiche des médecins). Peut-être faudrait-il commencer par révéler tous ces documents confidentiels sur TOUS les autres vaccins aussi, vous ne pensez pas? On aurait surement "des surprises"!!
RépondreSupprimerCa, ça serait plus logique avant de pouvoir dire qu'en termes de sécurité, il n'y a pas de problème avec tous les vaccins!! Comment pouvez-vous recommander le moindre vaccin sans avoir les réponses à disposition aux questions non résolues en raison des carences dans leur évaluation, y compris à long terme? Ou sont les études qui compareraient par exemple sur 25 ans des enfants qui n'auraient reçu QUE le seul DTP à des enfants qui n'auraient jamais reçu le moindre vaccin de leur vie et vivraient dans des conditions similaires? Ca nous fait toujours rire (ou pleurer c'est selon) ceux qui jurent que A est plus grand que b sans savoir ce que vaut b. C'est assez absurde. Et sans ces infos, la question de se demander si on peut évoquer un lien avec le vaccin pour une SEP déclenchée 4 ans plus tard, n'a que fort peu de sens! Le vaccin étant un produit qui a vocation a agir de façon irréversible sur le système immunitaire et dans la durée, on comprend a priori assez mal pourquoi passé 4 ans, le vaccin serait forcément innocenté?! Mais nous constatons en tout cas et vous serez sûrement d'accord avec ça, que les officiels ont souvent beau jeu d'opposer l'argument "multifactoriel" pour minimiser ou nier tout rôle de causes qui dérangent commercialement parlant!
@ CMT
RépondreSupprimerJe reviens sur votre remarque "4 ans après" qui est très révélatrice de l'attitude des médecins vis-à-vis de la pharmacovigilance et explique pour une part l'importante sous-notification avec des signaux toujours négatifs. Une autre cause étant qu'il faut remplir des papiers.
Supposons 50 cas attendus et 50 cas liés à une vaccination dans un groupe vacciné à 100%. Supposons que les médecins soient "excellents" pour qu'ils ne déclarent QUE les cas liés au vaccin. Ils déclareront 50 cas et comme on en attend 50 comme observé dans un groupe comparable non vacciné, tout va bien conclura t-on !
IL FAUT que les médecins déclarent TOUS les cas ! Ce n'est pas à eux de décider si le cas pourrait ou non être lié au vaccin. Le signal est statistique et pour fonctionner il faut cumuler les coïncidences avec les autres.
Bien que les étudiants en médecine aient un cours de statistique cela montre qu'ils n'ont pas vraiment compris comment ça marche. On ne les aide pas d'ailleurs car j'avais entendu Didier Houssin, à propos des Guillain-Barré en 2009, dire à la télé que les médecins devaient déclarer tous les cas "s'ils pensent qu'ils sont dus au vaccin". Sur cette question les médecins n'ont pas à penser !
Mon médecin avait constaté 2 appendicites 6 mois après une vaccination hépatite B. Il ne déclare pas. Puis il en constate une troisième. Là il déclare les 3 cas. La pharmacovigilance régionale lui dira que 6 mois c'est trop long ! A quoi ça sert de collecter des observations si on connait la réponse avant d'avoir observer ?
Si, pour essayer de découvrir la cause des accouchements, on se contentait de rechercher les rapports sexuels dans les 2 mois qui précèdent, on pourrait probablement brandir une étude démontrant significativement l'absence de liens. Et si certains demandaient d'aller jusqu'à 9 mois, l'Afssaps répondrait sans doute que 9 mois c'est beaucoup trop long !
BG,
RépondreSupprimerVotre chute sur l'accouchement est plaisante mais un peu vaine : à moins de croire au saint esprit, on connait l'enchainement des causes et des effets menant de la conception à l'accouchement. Dans le cas des effets secondaires, c'est bien parce que souvent l'on ne connaît pas à priori les mécanismes explicatifs qu'une durée d'observation est fixée. S'entendre sur une durée convenable, voilà le problème, ou alors il faudrait TOUT signaler ce qui défie l'imagination.[mais peut-être ai-je mal compris ?]
Oui cher anonyme ! Mais justement, on pourrait supposer qu'on ne sait rien sur l'affaire et qu'on ne voit rien (comme le ventre qui grossi ...).
RépondreSupprimerC'est ce qui se produit dans beaucoup de maladies dégénératives où on ne voit rien venir.
Donc mon exemple conserve une valeur pédagogique certaine si on accepte de jouer le jeu, je maintiens et je le maintiens pour la prochaine fois !
A initiative citoyennes
RépondreSupprimerJe pense que vous faites confusion. Les médecins ne recommandent pas les vaccins. Les médecins appliquent et subissent des recommandations élaborées par d’autres. Aller contre des recommandations est déjà inconfortable. Expliquer à des patients, qui ne demandent souvent rien, comme c’est le cas des patients avec lesquels je travaille, de manière synthétique, le pourquoi et le comment en quelques minutes n’est pas simple. Je suppose que si je travaillais à Paris je serais pressée de questions par les parents et que j’aurais besoin de deux heures par consultation.
Demander à des médecins de lire un rapport de 1200 pages est irréaliste. Il faut arriver à comprendre que les vaccins ne sont qu’un sujet d’études parmi d’autres pour les médecins et non leur préoccupation centrale et quotidienne comme cela l’est pour vous. Cela parce que la plupart des médecins, mis à part ceux qui, comme les pédiatres, ont bénéficié d’un lavage de cerveau par D. Floret et R Cohen, n’ont pas d’opinion A PRIORI comme vous, sur les vaccins.
Ne pas fournir les données des études est une pratique habituelle des multinationales, groupes agro-alimentaires et industrie pharmaceutique largement tolérée par les autorités et totalement arbitraire. Pourtant, la publication des données, est un élément totalement essentiel de la démocratie et de la sécurité sanitaire. Les données appartiennent au public , comme le soulignait P. Goetzche http://www.trialsjournal.com/content/12/1/249. Rien ne justifie qu’elles soient privatisées. Mais c’est pourtant le cas pour l’ensemble des médicaments et vaccins.
Noyer des données pertinentes dans un fatras de verbiage est une pratique habituelle des laboratoires lorsqu’ils sont dans l’obligation de rendre des données publiques. Comme ce fut fait pour le rapport d’évaluation du Gardasil, fourni à la FDA. Rapport de plus de 400 pages que les auteurs suisses de « la piqure de trop », JP Spinoza et C. Riva, ont eu beaucoup de mérite de décortiquer en entier pour aller chercher le petit tableau perdu au milieu de tout ce verbiage où il était montré que dans la population en intention de traiter, situation la plus proche de la réalité, l’efficacité du vaccin pour prévenir l’ensemble des dysplasies pré-cancéreuses était seulement de quelques 17%.
Aucun médecin ne lira 1200 pages. Les publications et médias des labos présentent des informations synthétiques et agréables à lire. Qu’y apprend on ? En général, rien. Rien de pertinent. Rien qui aide à réfléchir et de plus ce sont des informations ponctuelles qui s’avèrent souvent fausses à l’usage. Mais on a l’impression d’avoir été efficace et d’avoir appris quelque chose en peu de temps.
La plupart du temps les médecins lisent les résumés des articles et non les articles en entier. Et l’on s’aperçoit que souvent les résumés ne rendent pas correctement compte, voire, peuvent être en totale contradiction avec le contenu de l’article.
Quant à l’idée qu’il faudrait tenir compte des SEP apparaissant 4 ans après la vaccination… Il est évident que plus on s’éloigne de la date de vaccination plus il y a une multitude croissante d’autres facteurs qui peuvent intervenir dans le déclenchement d’une SEP et plus il y a de parasitage. Pour conclure à une relation avec un tel délai, il ne suffira pas de lire le rapport sur l’Infanrix. Il faudrait aussi connaître parfaitement les mécanismes intimes qui conduisent à une SEP.
Je pense que vos demandes sont irréalistes et procèdent de votre conviction que les vaccins sont responsables de tous les maux.
Occupons nous déjà de mettre à jour cette tendance à la survaccination, ses causes et ses justifications réelles ou imaginaires avant de vouloir supprimer tous les vaccins.
Game over.
Dans l'étude Mikaelof-Tardieu 2007 sur la SEP chez les enfants il y en a 80 qui étaient vaccinés dont 14 la première année après le vaccin, 14 la seconde, 18 la troisième, 16 la quatrième, 9 la cinquième, 3 la sixième et 6 au delà.
RépondreSupprimerCe sont les données des auteurs et ils n'ont pas dit qu'il fallait écarter ceux ayant un trop long délai au motif que ce ne pouvait être que des coïncidences.
S'il n'y avait aucun lien avec le vaccin et si le suivi était homogène les nombres observés au fil du temps devraient être statistiquement égaux. Ce n'est pas le cas entre le 3 la sixième année et les nombres observés les quatre premières années. Deux interprétations sont possible a priori :
1- La vaccination a accru le nombre de cas les 4 premières années mais pas ensuite.
2- La fenêtre d'observation fermée trop tôt n'a pas permis de trouver des cas apparus plus tard, certains vaccinés n'ayant été suivis que pendant 1 ou 2 ans voire quelques mois. Cette possibilité peut permettre d'expliquer ces variations avec un vaccin inoffensif.
La publication 2008 a donné un complément sur la SEP avec le groupe significatif où seuls les cas apparus au delà de 3 ans avaient été retenus. 8 cas supplémentaires de SEP avaient été introduits dans la publication 2008 par rapport à 2007. Aucun renseignement n'a été donné sur eux.
Le groupe significatif comportait 19 vaccinés Engerix au delà de 3 ans avec 48 témoins vaccinés et un odds ratio significatif de 2,77.
Plus précisément, j'avais calculé la probabilité d'obtenir, par le hasard, un écart au moins aussi grand que celui observé : 0,7% proche du très significatif qui est 0,5%.
] Anonyme de 14h12
RépondreSupprimer"souvent l'on ne connaît pas à priori les mécanismes explicatifs qu'une durée d'observation est fixée. S'entendre sur une durée convenable, voilà le problème" dites-vous.
Il n'est pas satisfaisant de seulement s'entendre sur une durée considérée comme "convenable" comme en bonne société. Il faut observer, c'est à dire essayer de nombreux intervalles délimitant la fenêtre pour voir ce qui peut se passer.
Le rôle de la statistique n'est pas a priori de démontrer mais d'orienter les recherches. C'est pourquoi il faut se méfier des idées préconçues. Pour un effet secondaire après vaccination il ne faut pas forcément prendre une durée à partir de la vaccination. Ce peut être entre 4 et 7 mois ou 2 et 3 ans par exemple et ce même s'il y en a qui apparaissent en dehors de l'intervalle choisi.
Justement, Tardieu and co. avaient choisi "au delà de 3 ans" mais il aurait pu être mieux de choisir "la quatrième année" car les cas vaccinés diminuent nettement au de la de 4 ans, probablement en raison d'un suivi limité à 16 ans. Il est remarquable que malgré cela ils obtiennent un groupe pratiquement très significatif.
Plutôt que de projeter une idée préconçue sur la genèse d'une SEP chez un enfant de 12 ans il vaut mieux retenir cela pour recherche un processus se développant lentement.
Chez les adultes l'étude Fourrier-Bégaud-Costagliola obtenait des résultats extrêmement significatifs dans les 4 mois qui suivent la première injection (avec 3 doses à 1 mois d'intervalle). La vitesse des processus semble très différente entre adultes et enfants. On sait depuis longtemps que la SEP est rare chez l'enfant. Peut-être parce qu'elle est lente à se mettre en place et qu'alors l'enfant n'en est plus un.
On pourrait alors rechercher pour quelles raison le processus s'accélère chez l'adulte, ce qui pourrait être plus fécond que de refuser qu'il puisse être lent chez l'enfant.
@CMT
RépondreSupprimerSuite à votre post se terminant par "game over". Nous approuvons beaucoup de ce que vous y avez écrit, il est certain que les médecins manquent de temps mais cette info devrait au moins être disponible quelque part car dans ce document de + de 1200 pages se trouvent listées des effets secondaires rapportés à GSK et qui sont classés par système. C'est tout de même la moindre des choses que les médecins qui ont commencé un vaccin puisse aller vérifier au besoin dans ce genre de document si la réaction présentée par l'enfant en cours de vaccination figure dans ce document. Cela a une utilité tout à fait pratique et concrète pour mieux poser des contre-indications. Car vous n'êtes quand même pas sans savoir que dans le zèle des autorités dans ce contexte de survaccination, que les contre-indications officielles ont été réduites de façon ridicule à peau de chagrin et là, nous sommes bien placées pour le savoir. Un exemple parmi beaucoup d'autres (rapportés par des médecins): un enfant avait déjà reçu 2 doses de cocktails pédiatriques (Infanrix etc), il développe un exczéma généralisé très sévère et invalidant, un généraliste fait logiquement un certificat de contre-indication aux vaccins suspectant vu le timing et l'examen clinique une suite de vaccins. L'ONE (équivalent belge des PMI) dont les "conseillers pédiatres" jugent à distance et sur dossier donc sans jamais avoir vu et examiné le patient ce qui est pourtant illégal et contraire aux dispositions juridiques en vigueur sur l'exercice légal de la médecine (!) décident que "l'éczéma est une fausse contre-indication" et décident de jeter un ultimatum aux parents: soit ils continuent à vacciner cet enfant rongé d'eczéma de la tête au pied soit l'enfant est exclu de la crèche. Les parents ont été au Conseil d'Etat puisque l'enfant est clairement discriminé et finalement "puni d'avoir si mal réagi aux vaccins", la loi est bafouée puisque la dérogation médicale est non respectée et contestée arbitrairement. Eh bien, le Conseil d'Etat a débouté les parents!!!!!!!!!!!!!!!!!! Forcément en tout cas qu'un tel système ne peut QUE favoriser le système (que nous désapprouvons car il ne fait pas avancer les choses) des faux certificats. Devant de telles réactions, et si les parents sont financièrement bloqués pour pouvoir aller travailler et obliger de recourir aux crèches publiques, il devient "logique" aux yeux des plus timorés sans doute qu'ils n'ont pas d'autre choix que d'espérer un faux plutôt que de faire preuve d'une imprudence crasse et de continuer à vacciner là où d'autres médecins leur ont dit de cesser mais dont les certificats sont purement et simplement ignorés. Le chantier est énorme. Nous œuvrons pour les parents et recevons en tout cas souvent encouragements et soutiens. Les gens de l'ONE se croient tout permis et refusent le débat. Ils imposent aussi le vaccin Hib pour tous les enfants alors que ce n'est pas imposé dans les crèches françaises de façon stricte. Ils ne parlent jamais QUE des seules douleurs et rougeur au point d'injection (c'est pour ça qu'on se bat pour qu'ils soient au minimum légalement obligés de remettre la notice aux parents ce qu'ils ne font jamais spontanément or cela discrimine encore plus les parents étrangers ou aux revenus modestes qui vont à l'ONE parce que c'est gratuit mais n'ont ainsi pas accès aux notices comme quand on va à la pharmacie!). Dans le doc de GSK, ils listent 825 effets secondaires donc ne parler que de la rougeur et de la fièvre, c'est indéfendable sur un plan démocratique et cela devrait être sanctionnée, pour nous c'est clair, il y a urgence!!
Enfin, pour clarifier quand même un point TRES important, jamais nous n'avons été pour supprimer tous les vaccins, nous l'avons dit et redit à de nombreux endroits de notre site. Nous ne disons pas aux gens "ne vous faites pas vacciner" ou "supprimons tel ou tel vaccin". Au contraire, nous avons toujours dit que ceux qui veulent absolument les vaccins doivent toujours pouvoir se les procurer mais dire cela c'est très différent d'accepter que ces gens-là imposent leurs vues à tous les autres et qu'on assiste à pareilles pressions!! Nous recevons chaque semaine des témoignages: des infirmières scolaires qui se sentent de plus en plus mal au travail vu ces pressions vaccinales qu'elles désapprouvent et desquelles elles ne veulent pas être complices, des enfants sous dialyse vaccinés de force et contre l'avis des parents avec 4 vaccins différents en 2 jours. Cela se passe tous les jours et oui, tous ces abus nous scandalisent, c'est vrai.
RépondreSupprimerPS: Vous avez lu ou pas qu'une de leurs dernières ficelles, c'est de permettre désormais aux infirmières de PRESCRIRE des vaccins? C'est le cas en France et fera sûrement tâche d'huile en Belgique! Voyez donc ici:
http://www.initiativecitoyenne.be/article-les-vaccins-bientot-prescrits-par-des-infirmieres-116281378.html
Et alors... ce n'est pas tout, un médecin à qui nous avons transféré cet article ci-dessus et qui l'a fait suivre à ses contacts a également rajouté quelques liens complémentaires dont un du site espaceinfirmier. Sur ce site, voici un extrait d'un article de février dernier:
"À ce jour, neuf protocoles de coopération médecin-infirmière ont été validés. Il s'agit, par exemple, de réaliser un bilan urodynamique (CHU de Rouen), une ponction médullaire en crête iliaque (Institut Paoli-Calmette, Marseille), des vaccinations et sérologies au cours d'une consultation infirmière de prévention (centre de prévention et de santé d'Etampes), ou encore des actes échocardiographiques (CHU de Strasbourg et CHU Louis-Pradel, à Lyon."
http://www.espaceinfirmier.com/actualites/detail/61388/les-infirmieres-pas-pretes-a-cooperer.html
Quand même dingue ça, des échos cardiaques et des ponctions médullaires...
Un message de Marc Girard.
RépondreSupprimerCe que m’ont enseigné plus de 30 ans de pharmacovigilance, c’est que le chemin qui mêle la question causale (tel médicament est-il responsable de tel effet indésirable ?) et la question physiopathologique (par quel mécanisme ?) est dangereusement miné de pièges à cons : qui sait par quel mécanisme le/la thalidomide cause des malformations fœtales ? Qui sait par quel mécanisme le practolol a provoqué des syndromes oculo-muco-cutané. N’en déplaise aux professionnels du doute au service des lobbies, l’épidémiologie, c’est l’art de montrer une causalité dont on ne comprend pas le mécanisme.
En l’espèce, il faudrait comprendre que la preuve d’un lien entre Pandemrix et narcolepsies démontrerait la toxicité du squalène, considéré comme mécanisme.
1. Arrêtez-moi si je dis des conneries, mais à ma connaissance, les études concernant le rôle causal de Pandemrix dans la survenue de narcolepsies viennent de pays où cette spécialité était quasiment la seule commercialisée. Il reste donc à démontrer que le risque narcolepsique ne concerne que celle-ci, et pas les autres.
2. Dans l’hypothèse auto-immune, sans doute folle, où loin d’être dû au squalène, le risque narcolepsique serait lié à une séquence du H1N1, on aurait du même coup réponse au pauvre contre-argument des autorités que l’essentiel des narcolepsies notifiées serait dû aux virus – ce qui laisserait évidemment ouverte la question du risque narcolepsique dû au vaccin antigrippal saisonnier, lequel inclut des déterminants antigéniques H1N1 depuis maintenant plusieurs années. C’est aussi l’occasion de s’étonner que, malgré l’engagement de notre Jeanne d’Arc Médiator (habemus Papam !) en faveur d’une loi garantissant le maximum de transparence pharmacovigilante, on ne dispose pas de données récentes concernant les notifications de narcolepsie depuis le retrait de Pandemrix – histoire, justement, de vérifier qu’il n’y en a plus.
3. Compte tenu de l’écoeurante mauvaise foi des autorités et de leurs meilleurs-experts concernant TOUS les problèmes de pharmacovigilance (faut-il rappeler le précédent de Bricaire soutenant sans rougir que les pays scandinaves à l’origine de l’alerte narcolepsique se seraient « rétractés » ?), l’étonnante unanimité des mêmes à admettre un problème lié aux adjuvants (et à l’aluminium en particulier) devrait quand même inquiéter ceux-là mêmes qui se soucient des pièges à cons…
Les cœurs purs devraient y réfléchir à deux fois avant de joindre leur voix candide au chœur des brigands…
Marc GIRARD
A propos du commentaire de Marc Girard.
RépondreSupprimerLe Pandemrix a été le principal vaccin utilisé en Europe, sans aucun doute, et, dans les pays scandinaves concernés, le seul vaccin pandémique. Sanofi , multinationale française ultra-protégée par les politiques de tous bords qui obligent les multinationales étrangères à co-marketer leurs vaccins avec Sanofi (comme pour le Gardasil), Sanofi, donc étant trop occupé à fournir son principal client, les Etats Unis, en vaccin sans adjuvant.
Dans tous les cas, le problème n’est pas réglé.
Dans le cas où la narcolepsie serait provoquée par le squalène, celui-ci est toujours sous licence et autorisé dans les vaccins pour les adultes par l’EMA
Dans le cas où la narcolepsie serait due à un mécanisme auto-immun en rapport avec une séquence moléculaire propre au virus de la grippe cela pose un sérieux problème puisque désormais les recommandations vaccinales s’étendent à 8 millions de personnes si je ne m’abuse en France (et à 300 millions aux Etats Unis) et que les syndromes grippaux, dont seuls une partie sont dus au virus de la grippe, sont au nombre de 2,5 millions en moyenne en France et pas tous dus aux virus de type A H1N1. D’où plus de risques de narcolepsie par le vaccin que par le virus en raison de l’extension des recommandations vaccinales.
Dans le cas où la narcolepsie est due à un excipient (hypothèse avancée par B Lina, je n’y crois pas) il y a au moins autant de souci à se faire puisque les excipients peuvent être présents dans tous les vaccins
A initiative citoyenne
RépondreSupprimerBien sûr je sais tout ça. Je me souviens même avoir dit qu’il y avait désormais tellement peu de contre-indications aux vaccins que finalement le travail pourrait bientôt être fait par des robots.
Je me rappelle aussi que le CTV, par la voix de son président à vie, j’ai nommé Daniel Floret, avait fait une proposition qui m’avait paru inquiétante :
1 impliquer les services de prévention publics pour obtenir qu'un maximum d'adolescentes soient vaccinées. Cela veut dire vacciner à l'école.
2 obtenir que de l'argent soit dégagé pour pouvoir vacciner gratutiement des adolescentes qui le souhaitent SANS PRENDRE L'AVIS DES PARENTS.
Quand on sait que Daniel Floret est un homme très puissant , de par sa proximité même avec les gros labos, qui comme on le sait désormais, sont eux-mêmes très proches du pouvoir politique, de Nicolas Sarkozy à Jerome Cahuzac, en passant par le club Hippocrate et les colloques parlementaires où le directeur de GSK est invité , sans oublier les sauteries dans des châteaux à la campagne où le champagne coule à flots et le caviar se déguste à la louche, quand on sait que ce que Daniel Floret exige, Daniel Floret obtient, on peut se faire du souci.
Je pense d’ailleurs que toute l’actuelle campagne sur le supposé défaut de couverture vaccinale (j’ai montré, grâce à une étude de l’INVS, sur le post de JCG sur le Gardasil, que ce n’est pas tant la couverture vaccinale qui baisse que les exigences de l’étendre toujours plus qui augmentent) est simplement destinée à préparer le terrain pour des mesures cohercitives, qui se dessinaient déjà dans les propositions du groupe de travail parlementaire de début 2012 (rendre les nouvelles vaccinations obligatoires).
Quant aux effets indésirables graves il faut bien se rendre compte qu’ils ne sont généralement pas visibles à l’échelle d’une clientèle de médecin et qu’un médecin ne peut se faire une opinion là-dessus qu’indirectement et conceptuellement.
Moi-même j’ai signalé un certain nombre d’effets indésirables. Surtout des fièvres élevées et prolongées et une fois une rougeole post-vaccinale pour laquelle le laboratoire hospitalier n’a pas voulu, m’a dit la pharmacovigilante, faire de typage pour savoir s’il s’agissait bien d’une rougeole post vaccinale et a décrété qu’il s’agissait d’une rougeole contractée dans le cadre de l’épidémie.
J’avais aussi raconté ce qui n’est pas un effet indésirable à proprement parler mais un effet collatéral grave du mysticisme vaccinaliste. Une petite fille asthmatique de quatre ans qui toussait beaucoup et à qui les médecins hospitaliers donnaient moult corticoïdes et qui allait toujours plus mal et maigrissait. Cela a duré plusieurs mois jusqu’à ce que quelqu’un envisage la possibilité, que bien qu’étant complètement vaccinée, elle ait une coqueluche. C’était le cas. Et c’est un cas relativement fréquent.
Nous sommes donc d’accord sur certains aspects.
Pourquoi faudrait il examiner séparément le rôle éventuel de l'adjuvant de celui de la séquence antigénique ? Pourquoi ne pas envisager que ni le squalène lui-même ni la séquence antigénique elle-même ne soient responsables d'effet indésirable...mais leur association ?
RépondreSupprimerà CMT en particulier - très sollicitée ces derniers temps ! - et à tous ceux curieux de l'affaire Wakefield à travers son développement impliquant le Dr David Lewis.
RépondreSupprimerOn trouve des informations détaillées et précieuses sur cette page : http://www.neuraldynamicsubc.ca/
[ se positionner sur l'onglet "Labstaff", en haut à gauche de l'écran, pour faire apparaître le sous-onglet "David Lewis" ]
Le cadre "hero or hoax" présente quatre documents instructifs. Dernier en date, une lettre du 4 février 2013 adressée par le cabinet d'avocat Hallman&Wingate à Fiona Godlee du British Journal of Medecine qui avait donné à Brian Deer une tribune très remarquée.
Bien dit Anonyme de 9h17 ! Il faut envisager l'effet des associations de substances. On sait maintenant (André Cicolella - Les perturbateurs endocriniens) que par exemple 3 toxiques particuliers à certaines doses n'ont pas d'effets observés quand on les utilise séparément mais qu'ensemble aux mêmes doses ça se passe beaucoup moins bien.
RépondreSupprimerOn a voulu ignorer cela alors que l'effet synergique est connu depuis longtemps en pharmacie.
Pourquoi ne pas envisager que, par exemple, l'hydroxyde d'aluminium dans les vaccins puisse se comporter comme un bélier enfonçant une porte et qu'ensuite d'autres éléments du vaccin (l'infanterie) puissent en profiter. On pourrait ainsi envisager d'expliquer pourquoi ce même aluminium n'aura pas tel effet avec certains vaccins mais l'aura avec un autre.
ATTENTION alors au CUMUL des vaccins, que ce soit dans la même seringue (tétravalents,pentavalents, hexavalents...ou même DTP) ou en même temps dans les 2 bras ou à distance de temps.
C'est pourquoi on ne peut prétendre avoir démontré l'innocuité de l'aluminium dans le vaccin hépatite B en comparant avec le vaccin antitétanique comme cela avait été affirmé après l'étude d'Hernan en 2004.
A anonyme,
RépondreSupprimersur le plan de la conduite à tenir en termes reglementaires je ne sais pas si ça change grand chose: que ce soit l'action conjointe du squalène et des antigènes ou le sqaulène seul qui favorise la narcolepsie, on devrait être tenu de renoncer au squalène comme adjuvant dans les vaccins contre la grippe.
Dans l'article "grippe A H1N1 et vaccin adjuvanté au squalène" que j'avais écrit en 2009, j'évoquais une expérience suédoise où les chercheurs avaient provoqué une polyartrhite rhumatoïde, maladie auto-immune, chez le rat par l'injection du squalène seul.
Les risques de l'action associée de plusieurs molécules est un vaste problème qui dépase largement le cadre du Pandemrix et des vaccins.
L'augmentation de la fréquence des traitements et du nombre dé médiaments par patient démultiplie les risques d'effets indésirables. Cette boutade du Pr Petters, cité par le BIP 31 n'est pas qu'une boutade:« 1 médicament, ça va ; 2 médicaments, c’est possible ; 3 médicaments, surveiller le malade ; 4 médicaments, surveiller le médecin ; 5 médicaments, hospitaliser le médecin ! », c'est un immense problème de santé publqiue qui se pose de manière de plus en plus prégnante au fur et à mesure que l'omnimédicalisation s'impose.
Séralini, pou sa part, évoque le problème des pesticides, dont les effets toxiques sont testés pour chacun des composants séparément mais jamais pour le produit complet.Ce qui ne présente aucune garantie par rapport à leur utilisation.
Pour les vaccin multivalents il y a, en plus, un problème d'efficacité (en termes de stimulation de la production d'anticorps) qui se pose, car on tolère, au nom de la praticité d'emploi, une diminution importante (de l'ordre de 10% je crois pour le taux moyen d'anticorps après vaccination) par rapport aux vaccins monovalents.
Pour la diminution d'efficacité des vaccins quand on les combine il y a l'exemple de la campagne d'éradication de la polio. Constatant que le virus sauvage de type 2 avait disparu et que le trivalent oral remettait en circulation des virus de type 2 pouvant devenir virulent et constatant que le virus de type 1 était le plus dangereux, elle demanda à l'industrie de mettre au point un vaccin monovalent de type 1 et un de type 3. L'objectif était de commencer par avoir la peau du type 1 pour ensuite s'occuper du type 3.
RépondreSupprimerElle s'émerveilla devant l'efficacité beaucoup plus grande du monovalent de type 1 et pensait qu'avec ça elle allait éradiquer la polio.
Mais le type 3 en profita, ce qui contraignit à reprendre le trivalent. L'OMS demanda alors de produire un bivalent à condition qu'il soit aussi efficace que les monovalents 1 et 3.
Ce qui n'empêchera pas tel comité OMS sur la sécurité des vaccins d'affirmer que la multiplication des valences dans les vaccins n'altère en aucune façon leur efficacité ...
CMT,
RépondreSupprimerPlus haut, vous évoquiez un certain Dr Debold. Il s'agit d'une très certaine : "Vicky Debold, RN, PhD has been appointed to represent consumers on the Vaccines and Related Biological Products Advisory Committee (VRBPAC) of the Food and Drug Administration (FDA), which votes on the scientific evidence presented by vaccine manufacturers seeking licenses to market new vaccines in the U.S.. Dr. Debold, who is Director of Patient Safety for the National Vaccine Information Center (NVIC), was appointed by the FDA after she was selected by an independent consumer's representative nominating group. Her two-year term can be extended to four years at the discretion of the FDA......Dr. Debold's son, her only child, experienced serious, long-term health problems following receipt of seven live virus and killed bacterial vaccines at 15 months of age in 1998, including autism spectrum disorder symptoms.....VRBPAC meetings are open to the public and members of the public may speak during public comment times. Dr. Debold's first meeting as consumer representative will be February 20-21, 2008 at the Hilton Gaithersburg Hotel, Gaithersburg, Maryland.
NVIC President and Co-founder Barbara Loe Fisher served as the consumer member of VRBPAC between 1999 and 2003"
http://vaccineawakening.blogspot.fr/2007/12/nvics-vicky-debold-appointed-as.html
Soit une consultation plus ouverte qu'en France...pour un enfumage plus assuré ?
En date du 28 mars 2013 le Daily Mail consacrait un articles aux enfants victimes de narcolepsie en Grande-Bretagne.
RépondreSupprimerIl montre le parcours de trois familles, rappelle la responsabilité suspectée de l'AS03(squalène+polysorbate80), et précise :"The future for these children is now unclear. Doctors are unsure how long the condition will last. The seriousness of symptoms can fluctuate, but the condition never goes away."
Ces enfants semblent promis à des traitements au long cours à la Ritaline au Modafinil et au Xyrem.
Ce pronostic incertain va de pair avec une incertitude juridique affectant l'aide dont pourront bénéficier ces victimes ( si toutefois la responsabilité est positivement (?) reconnue...). Souvenons nous d'abord de l'exemption de responsabilité accordée par les autorités aux fabricants de vaccins lors de la pandémie. Ensuite, la compensation financière, telle que prévue par les dispositions ayant cours actuellement, est plafonnée ( £120,000 , cela semble rondelet, mais bien maigre s'il s'agit d'assurer une aide pour la vie entière ).
Des parents envisagent d'attaquer en justice le ministère de la santé britannique.
http://www.dailymail.co.uk/femail/article-2300205/Swine-flu-jab-wrecked-childrens-health-It-rushed-amid-fears-global-pandemic-Now-linked-illness-makes-victims-sleep-19-hours-day.html