dimanche 21 août 2022

Bilan médical du lundi quinze août au dimanche vingt-et-un août 2022. C'est les vacances : no comments

Sempé (1932 - 2022)

 
Demander à des hommes gays d'être prudents n'est pas de l'homophobie.
ICI


Un monde parfait...



Délire hygiéniste...



Colloque sur la procrastination 
18 heures
Reporté




La faillite de la recherche : pas d'essais randomisés
LA


Ceux qui ne seraient pas vaccinés devraient être confinés... et par ailleurs ne devraient pas avoir droit et accès à l'assurance chômage... Quand on fait prendre de tels risques à la société on doit en payer le prix"




US : le nombre de morts liées à la prescription d'opiacés


Le PDG de Pfizer : je suis positif au Covid 19, j'ai reçu 4 doses de Comirnaty et je me sens bien en  souffrant de symptômes légers. Je me suis isolé et j'ai commencé à prendre Paxlovid.
 


Un contrôle glycérique très strict vs strict chez les femmes enceintes ne modifie pas le poids de l'enfant à la naissance.







Pour notre entreprise (pharmaceutique) cette question soulève à la fois un gros problème éthique et un gros problème économique. Si personne n'y voit d'objection, passons directement au problème économique. (via Dominique Dupagne)



mercredi 10 août 2022

Virons-les ! A propos d'une expérience en maternité. Allégorie et deuxième degré.

La moulinette du génial Jean-Christophe Averty (1928 - 2017)

Dr Yellokoum 🦁🤱🏼🍄 raconte sur twitter son expérience de la maternité.

Ce n'est pas piqué des hannetons.

Voir ICI.

Tout y passe : 

Frein de la langue (du bébé) qui empêche la tétée.

Torticolis (du bébé), tout le monde le dit.

Prise en charge par une psychomotricienne proposée par l'interne (femme)de pédiatrie.

Ostéopathie pour le bassin du bébé avec cette phrase hors-sol : " Vous pouvez aller chez untel, il ne touche pas, il travaille en surface." 

Rebelote pour le frein. La pédiatre insiste "Si on le fait maintenant, on le fait comme ça. Si c'est plus tard, c'est ORL ou stomato et sous anesthésie générale"

La pédiatre : "Y a pas de torticolis"

La sage-femme conseille l'ostéopathie pour la maman.

La sage-femme libérale conseille l'ostéopathie parce que bébé "s'étire en diagonale"

Un détail : la maternité est de niveau 3 en CHU !

Ouah !

(Je n'ajoute pas, vous connaissez mon manque de confraternité, que le médecin généraliste de notre pharmacienne n'était pas tombé dans le piège du frein)

A mon (humble) avis il y a dans cette "prise en charge" un résumé succinct que rien ne va en médecine, je dis résumé succinct mais je devrais écrire une goutte d'eau dans l'océan de khonneries qui a envahi la santé.

La médecine remonte le temps où il y avait plus de bébés qui naissaient les jours de pleine lune, où la façon de "porter" un bébé indiquait le sexe de l'enfant à venir, où écouter du hard-rock ou du classique pendant la grossesse influençait le caractère de l'enfant, et cetera.

Voici revenu le temps des ténèbres.

Mais, plus précisément, la médicalisation de la santé, le règne du zéro défaut, le culte de l'enfant parfait, le mythe de la bonne mère, la normalisation de la vie des personnes non malades comme celle des personnes malades, sans compter celles qui ne le sont pas et qui pourraient le devenir, sont des facteurs d'anxiété majeurs.

On parle des soignants que l'on a éliminés des soins parce qu'iels ne voulaient pas se faire vacciner.

Je pense qu'il faudrait virer les enseignant.es qui parlent d'ostéopathie bénéfique dans leurs cours aux étudiants en médecine comme aux élèves infirmières, aux futurs kinésithérapeutes, aux apprenties sages-femmes ou aux puéricultrices.

Je pense qu'il faudrait virer les soignant.es qui établissent des diagnostics erronés pour des maladies qui n'existent pas et sans examiner les personnes, qui parlent à J1 de couper un frein de langue, qui proposent à J1 de l'ostéopathie à un bébé, qui parlent d'ostéopathie pour une femme qui vient d'accoucher.

Virons-les !

Une analyse plus fine de tout cela, et la lecture des commentaires sur twitter à propos de l'expérience de notre pharmacienne est vertigineuse, permettrait sans doute de revenir à des fondamentaux du soin. Et de la médecine. Et ne me dites pas que les professionnels de santé, ici une professionnelle de santé, sont des personnes à part quand iels deviennent des soignés, non, ils ont le regard plus acéré.

Les fondamentaux du soin.

Ecouter.

Observer.

Rassurer.

Ne pas inquiéter.

Conseiller des pratiques éprouvées.

Savoir que la grossesse n'est pas un état pathologique.

Comprendre qu'un nouveau-né n'est pas un malade en puissance.

Un nouveau-né appartient à sa mère (et à son père, bien entendu), pas aux soignants.




Il est clair que dans cette moulinette idéologique je pourrais envoyer avec le bébé et l'eau du bain, le paternalisme, la misogynie, le patriarcat en oubliant que tous les intervenants, d'après ce témoignage, étaient des femmes, ce qui montre le pouvoir étonnant du maternalisme, le maternage forcé, le matriarcat volontaire, l'intériorisation de la violence faite aux femmes par les femmes elles-mêmes... 

Je peux rajouter qu'il ne s'agit pas de surmédicalisation mais de médicalisation de la santé.

Les femmes sont au centre de ce processus. Comme par hasard.

Et ce pourquoi elles sont faites : faire des enfants sains.

Jadis, il fallait choisir entre la vie de la mère et la vie de l'enfant et, devinez qui faisait le choix ? Le père.

Désormais la société patriarcale et maternalisée, choisit et la mère et l'enfant, c'est à dire une mère parfaite et un nouveau-né parfait avec des normes, de plus en plus de normes à respecter, depuis la meilleure musique à écouter en faisant l'amour jusqu'à la meilleure position pour donner le sein, sans oublier l'ostéopathie, l'acupuncture ou l'homéopathie.

Les injonctions, souvent contradictoires, pour la bonne santé dans un monde imparfait, sont sources de culpabilité, d'anxiété, de dépression, de mal être et non d'épanouissement à moins d'avoir les moyens intellectuels et sensibles de s'extraire de cette gangue de bons sentiments et de contraintes débiles. Et grâce aussi à un entourage emphatique, aimant, bienveillant qui rassure et qui réconforte. 

Virons les chefs de service qui laissent entrer l'ostéopathie, l'homéopathie, l'acupuncture, le yoga, et cetera, dans les maternités, virons les pédiatres, les sages-femmes, les puéricultrices, qui laissent entrer les coupeurs de freins dans les services, les manipulateurs des nouveau-nés, les séances d'ostéopathie pour les femmes, et qui prescrivent de l'homéopathie pour arrêter les montées de lait... 

Virons-les une bonne fois !

PS : Attention : deuxième degré.

dimanche 7 août 2022

Bilan médical du lundi premier août au dimanche 7 août 2022 : validité externe, menaces, pédiatrie hospitalière, Mediapart, vacciner, douleurs neuropathiques.

 
Marilyn Monroe (1/06/1926 - 4/08/1962)

Validité externe d'un essai clinique.

La validité externe d'une étude clinique, nous prendrons l'exemple d'une étude contrôlée molécule active vs placebo, est au centre de la pratique médicale.

Voyons d'abord la définition de la validité externe : ICI

En résumé : une étude clinique bien menée montre que la molécule A est supérieure au placebo sur des critères définis par avance et considérés comme robustes, c'est à dire adaptés à la pathologie et/ou pertinents pour l'évolution clinique du patient, soit la maladie B. 

Pour savoir si une étude randomisée est robuste, lire LA l'article de Guyatt et Busse datant de 2016. 

Dans quelle mesure les résultats de cette étude sont applicables aux patients tout venants, qu'ils soient vus à l'hôpital ou qu'ils soient vu en extra-hospitalier et porteurs de la maladie B ? Tout venants signifie des patients qui n'ont pas été inclus dans l'essai parce qu'ils étaient, par exemple, trop vieux, trop polymédicamentés, trop jeunes, ou que leurs fonctions rénale, cardiaque, pulmonaire étaient trop dégradées ou parce qu'il s'agissait de femmes, de représentants de minorités ou autres...

Il est possible de dire par provocation que la validité externe n'est pas tellement que cela au centre de la pratique médicale puisque nous l'avons dit très souvent ICI ou LA, la plupart des pratiques médicales (hospitalières) ne sont pas fondées sur des résultats significatifs et reproduits émanant d'études cliniques contrôlées menées selon une méthodologie robuste.

Vous imaginez aisément que les pratiques entre-hospitalières sont encore plus sujettes à caution non pas parce que les médecins extra hospitaliers seraient des crétins finis, mais parce qu'il n'existe pas le plus souvent d'essais contrôlés et que les populations qui les consultent sont différentes ou mal catégorisées. 

La validité externe d'un essai est cependant à la fois au centre de la démarche d' Evidence Based Medicine et son impossibilité car les populations des essais contrôlés (outre le fait que la critique de leur robustesse peut être infinie) sont souvent à mille lieues des populations communautaires (on pourrait même dire que les populations communautaires correspondent exactement aux populations exclues des essais contrôlés !)

L'exemple du paxlovid est parlant. La HAS, mais d'autres agences non françaises, ont validé (pour des raisons qui pourraient paraître mystérieuses à des esprits scientifiques mais que l'on pourrait énumérer ainsi : qui peut le plus peut le moins, le principe de prévention, la peur des réactions de l'opinion publique à la non disposition d'un traitement "qui marche", ne pas fâcher les industriels qui les nourrissent, bla-bla-bla) la prescription du paxlovid chez des malades vaccinés alors que l'étude pivot Epic-HR (LA) ne comprenait aucun malade vacciné !


Publier des évènements indésirables liés à un médicament peut entraîner des menaces venant des employés de l'industrie pharmaceutique et des académiques



Article tout à fait surprenant : ICI.


Les hôpitaux, les prisons et les putes, telles sont les universités de la vie. J'ai passé plusieurs licences, vous pouvez me donner du Monsieur. Charles Bukowski


Pédiatrie hospitalière.

Cinq recommandations dans le cadre de Choosing Wisely pour améliorer la qualité des soins chez les enfants hospitalisés : LA. Prendre en compte : 

(1) length of intravenous antibiotic therapy before transition to oral antibiotics, (2) length of stay for febrile infants evaluated for serious bacterial infection, (3) phototherapy for neonatal hyperbilirubinemia, (4) antibiotic therapy for community-acquired pneumonia, and (5) initiation of intravenous antibiotics in infants with maternal risk factors for sepsis.

Grosse (grosse) polémique à propos d'un article de Lise Barnéoud dans Mediapart.

Malheureusement l'article (Vaccination, jusqu'où doit aller l'altruisme ?) ne peut être lu que sur abonnement : voir LA.

Donc, le commenter sans que vous l'ayez lu serait peu contributif .

En revanche, je vous propose de lire la discussion sur twitter initiée par Dominique Dupagne (@DDupagne) pour comprendre l'intensité des débats.


Vacciner tous les enfants (0-16) contre le covid et... contre le reste.

Pierre Callamand, pédiatre au centre hospitalier de Béziers, nous a gratifié d'un tweet enthousiaste et comminatoire pour la vaccination universelle des enfants contre toutes les maladies où il existe un vaccin. Etonnamment il n'a pas parlé de la grippe saisonnière et de la varicelle (un oubli ?)


Nous diffusons largement.

Image du centre hospitalier de Béziers


Les douleurs neuropathiques : des recommandations sous influence.

On me transmets des recommandations pour la prise en charge des douleurs neuropathiques : ICI

Je lis cela et comprends très vite que la lecture critique d'article ne fait pas partie de la philosophie de ces recommandations.

Je regarde les liens d'intérêts sur la base Eurosfordocs et je comprends : que les auteurs n'ont pas déclaré leurs liens d'intérêts et que je n'ai pu constater leurs conflits d'intérêts que parce que j'ai cherché.

C'est nul.

Le tableau suivant est très explicite (communiqué par 

Boson de Guiz

Effet collatéral du Covid : l'industrie arrose moins.

J'en profite pour regarder qu'à cause du Covid, de l'annulation des congrès, de la diminution de mise en place d'études cliniques, les sommes octroyées par l'industrie pharmaceutique et des matériels aux médecins a largement diminué. Sans doute que ces nouveaux pauvres vont bientôt se plaindre sur les réseaux sociaux de leur nouvelle précarité...






Hello San Francisco (
Joe Pierre, MD
)

Cette phrase devrait être une évidence : 

Gros problème de notre société, qui semble ne pas prendre conscience que l'angoisse et la tristesse ne sont pas des maladies...

Autrice : 
Dr Peecs




vendredi 5 août 2022

L'accès au buffet, l'accès aux vaccins.


Martin Parr (1952- )

Qui n'a jamais fréquenté un buffet all-inclusive de petit-déjeuner, de brunch, de déjeuner ou de dîner et qui ne s'est jamais laissé aller à faire comme les autres, c'est à dire manger plus que de raison, s'empiffrer, boire trop, goûter à tout et en laisser plein dans son assiette et dans ses verres ? 

Qui n'a jamais fréquenté un buffet all inclusive en disant à ses enfants d'y aller mollo, qu'il fallait manger et non bouffer et qu'ils finiraient pas être malades ?

Et recommencer le lendemain ?

Mais pas le susursursurlendemain car les rapaces se rendent compte que trop c'est trop, qu'ils commencent à avoir des troubles du transit, que c'est toujours la même chose, que ça manque finalement de goût ou qu'au contraire on finit par se lasser des bonnes choses...

Quand c'est all inclusive, c'est que vous êtes aussi all inclusive...

On pourrait en faire des tonnes sur la société de consommation sur le gâchis, sur l'arrogance des riches, sur le surpoids, l'obésité ou la bêtise pure et simple...

Mais n'oublions pas que le all inclusive ne concerne pas que les super riches de la planète, ce qui serait un moindre mal, le all inclusive concerne les riches, la classe moyenne supérieure et inférieure, et même les ouvriers et les employés de ces mêmes pays riches. Le all inclusive permet aux presque pauvres des pays riches d'aller se bâfrer dans des clubs de vacances dans les pays pauvres en inondant le ciel de kérosène.

Les assiettes tellement remplies que les personnes qui les ont décorées ont du mal à retourner à leur table sans les renverser.

Le pourcentage des personnes en surpoids.

L'appropriation de certains plats de peur de manquer : les desserts capturés ou kidnappés dès le début du repas.

Les personnes qui font des réserves en entassant dans des serviettes en papier des sandwiches pour la route.

Les bousculades.

Les femmes et les enfants après.

Tout le monde connaît. 

On pourrait en faire des tonnes..

Les serveurs et serveuses qui ramassent les assiettes à moitié vides ou à moitié pleines.

Les employés de cuisine qui viennent déverser la bouffe sur les présentoirs.

Je pourrais en faire encore plus et vous citer les "Soprano" où la nourriture est au centre de la vie sociale : le frigo des Soprano, le restaurant des Soprano.


Quant à La grande bouffe...




Et cela se passe près de chez vous...


Mais, vous me voyez venir avec mes gros sabots, je vais vous parler des vaccins anti Covid.

Rappelez-vous aussi les buffets offerts par l'industrie pharmaceutique : comment les médecins se ruaient sur le buffet comme s'ils n'avaient pas mangé depuis trois jours et comment ils bourraient leurs poches de petits fours pour les déguster chez eux aux frais de la princesse...

Car l'allégorie du buffet all inclusive s'applique parfaitement à la distribution locale et internationale des vaccins.

C'est le buffet all inclusive des vaccins.

Les pays riches ont décidé que les vaccins seraient leur propriété.

Les pays riches ont décidé de se servir d'abord. Et chaque pays riche a commencé par lui-même. C'est le contraire de l'altruisme, c'est même une idée très forte de l'extrême-droite : s'intéresser à ses proches d'abord sans tenir compte des autres.

Les pays riches ont commandé tellement de vaccins que l'offre dans les pays riches a été supérieure à la demande et que l'on a dû détruire des vaccins périmés parce qu'il était trop tard pour les offrir aux pays pauvres.






Le 27 mai 2022


Mais quand on détruit des vaccins périmés au Nigeria, c'est peut-être dû à l'hésitation vaccinale, je n'en sais rien, mais c'est surtout dû à l'impéritie des donateurs, à l'impéritie des logisticiens, à l'impéritie des systèmes de santé et de délivrances des soins dans les pays à faibles revenus.

Pas de système de santé robuste, pas de distribution de vaccins et surtout : pas de vaccination..

Mais ce n'est pas vrai que pour les vaccins : ce qui fait un bon système de santé, ce sont certes les soignants, médecins comme non médecins, mais ce sont les infrastructures, les hôpitaux, les cliniques, et le médico-social et l'hygiène (le tout à l'égout), les assistantes sociales et la lutte contre la dénutrition ou contre la faim.

Ce qui se passe avec le vaccin contre la "variole du singe" est encore plus démonstratif du all inclusive des riches.

  1. Cette maladie est endémique en Afrique
  2. Ce n'est donc pas nouveau
  3. Elle ne touchait que des Africains pauvres, très pauvres, dans des zones limitées
  4. On avait un vaccin et on ne vaccinait pas les populations à risque
  5. Maintenant que cela touche les pays riches on vaccine dans les pays riches et on se moque toujours des pauvres des pays pauvres
  6. Le buffet des riches est installé dans des pays où même les serveurs n'ont pas le droit de se servir des restes !




dimanche 31 juillet 2022

Bilan médical du lundi 25 juillet au dimanche 31 juillet 2022 : Jacinda Ardern, étude Singapour, Covid long, hépatites mystérieuses, goût et odorat, Pfizer, Buzyn, médecins des assurances





Jacinda Ardern : la dirigeante de la semaine.

En décembre 2021 elle a annoncé LA vouloir supprimer la consommation de tabac en Nouvelle-Zélande pour les futures générations (l'enfer, comme chacun le sait est toujours pavé de bonnes intentions) à l'horizon 2025.

La ministre de la santé avait déclaré :"“People aged 14 when the law comes into effect will never be able to legally purchase tobacco … New laws will mean only smoked tobacco products containing very low-levels of nicotine can be sold, with a significant reduction in the number of shops who can sell them.”"

Personne n'est contre la réduction de la consommation de tabac (sauf les industriels du tabac) mais la prohibition générationnelle a un côté hygiéniste très dix-neuvième, très ligues de vertu...

Mais, au delà de l'hygiénisme, elle a fait plus fort récemment :

Orwell ou la Ministère de la Vérité

La première-ministre de la Nouvelle Zélande a donc fait une déclaration glaçante (ICI) à propos de la pandémie : " Nous continuerons à être votre seule source de vérité... A moins que vous ne l'ayez entendu par nous, ce n'est pas la vérité." 




Revenir sur l'étude de Singapour : vaccination covid chez les enfants 5-11 ans

Je vous ai parlé la semaine dernière (LA) des controverses concernant cette étude qui indiquait que la vaccination chez les enfants de 5 à 11 ans diminuait de 87 % les hospitalisations !

Un article d'un étudiant en médecine, David Allely, cornaqué par Vinay Prasad, démonte l'essai : ICI

Il reprend d'abord les données en soulignant ceci : Sur une population de 53429 infections dont 10 % avec PCR > 0 (n=288) : 288 enfants ont été hospitalisés (0,5 %). Parmi les enfants hospitalisés 5 seulement reçurent une supplémentation en oxygène et 4 de ceux-là ont été admis en soins intensifs... Aucun décès."

Vous lirez avec attention les critiques sur la méthodologie et notamment sur le fait que les enfants sont considérés comme incomplètement vaccinés (une dose) le lendemain et 7 jours après la deuxième dose...

Par ailleurs, vous lirez avec attention une disputatio entre deux médecins qui se connaissent très bien (pour avoir écrit ensemble le livre Medical reversal - voir La pour les commentaires sur ce blog) : Faut-il encourager la vaccination des enfants en bonne santé âgés de 5 à 11 ans. ICI.

A Pro-Con Debate: Should doctors encourage healthy kids 11 and under be vaccinated against COVID-19?


Brad Pitt
Paris - 2022

Revenir sur le covid long

Rappel de l'essai britannique (étude épidémiologique cas-témoin) ICI : l'incidence des symptômes de covid long ou de symptômes prolongés est de : 
  1. 5,4 % pour les patients ayant présenté une infection par covid
  2. 4,4 % pour les personnes du groupe contrôle sans antécédents de covid
Donc : on se calme. Et on attend des essais plus robustes.




BB King 
(photographié par Barry Feinstein)


Revenir sur les hépatites chez l'enfant

Je vous en avais déjà parlé en mai : LA.

L'article de l'European Center for Disease Prevention and Control (ICI) résume les hypothèses possibles.

  1. Un cofacteur affectant les jeunes enfants rendant les infections modérées à adénovirus plus sévères ou les provoquant en déclenchant un phénomène immun pathologique. Le cofacteur peut  être : a) une susceptibilité particulière due à un manque d'exposition antérieure aux adénovirus lié à la pandémie ; b) une infection antérieure à SARS-CoV-2 ou une autre infection incluant un effet limité de l'omicron ; c) une coinfection par SARS-CoV-2 ou une autre infection ; d) l'exposition à une toxine, une molécule ou un facteur environnemental
  2. Un nouveau variant d'adénovirus avec la contribution on non d'un cofacteur (cf. supra)
  3. Une toxine, une molécule ou un facteur environnemental
  4. Un nouveau pathogène agissant seul ou en confection
  5. Un nouveau variant de SARS-CoV-2


Quatre thèses (voire plus) s'affrontent donc : (1) les hépatites sont liées au covid-19, (2) ne sont pas liées au covid 19, (3) pourraient avoir été déclenchées par le covid 19, (4) seraient liés à un adenovirus, (5) seraient liées au confinement et à la perte d'immunité.

Aujourd'hui, il est toujours aussi difficile de se prononcer.

Un article de presse liant (2) et (4) : ICI

Alasdair Munro est très catégorique contre (1) et très favorable à (5) : LA 

Et un article plus récent (ICI) disant le contraire.


Félicitations !



Une étude non randomisée sur l'efficacité du port du masque au parlement britannique

via @whereisdaz

Perte de goût et d'odorat post covid


Une méta-analyse (et nous ne répéterons pas une fois de plus la méfiance qu'il faut avoir à leur égard) (LA) indique que moins de 5 % des patients atteints par le covid en souffriraient à 6 mois.


Pfizer sera la première compagnie pharmaceutique à réaliser 100 milliards de dollars de CA en un an : comirnaty et paxlovid



Madame Agnès Buzyn est nommée es qualités à la cour des comptes



Choisissez la réflexion pertinente : 
  1. La République sait récompenser ses meilleurs sujets
  2. La France est une République bananière
  3. Madame Buzyn sait des choses gratinées sur le début de gestion de la pandémie (et sur Macron en particulier)
  4. La France ne manque pas de médecins...

Grossier pour des confrère :






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