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dimanche 28 octobre 2012

Quand le service médical de la CPAM maltraite un assuré. Histoire de consultation 134.


Cette histoire est vraie.
Au moment où je l'écris les fonds ne sont pas débloqués.
Monsieur A, 57 ans, et, pour une fois, je dirais qu'il est un travailleur immigré venant du Fouta, une région du Sénégal, une région qui a fourni la majorité des travailleurs africains de l'industrie automobile, et dans la vallée de la Seine, tout près de l'endroit où j'exerce, cela peut avoir de l'importance, vient consulter au cabinet il y a quinze jours et un vendredi soir. Il vient avec un ami et je me fais insulter :"Docteur, je ne comprends pas, mon frère A n'a pas été payé depuis 5 mois et vous, vous ne faites rien ! Vous êtes son médecin depuis quinze ans et vous n'êtes pas capable d'intervenir pour qu'il soit payé. Vous vous rendez compte, il va être expulsé de son logement, il ne peut plus envoyer d'argent à sa famille ! Qu'est-ce que vous faites ? Vous êtes son médecin référent !" Cet ami, je ne l'ai jamais vu auparavant. La situation de Monsieur A est grave. Mais j'ai fait ce que je pouvais, j'ai fourni les certificats, j'ai produit les documents, j'ai eu plusieurs fois un des médecins conseils au téléphone, mais c'était il y a au moins trois mois... il y a plusieurs conceptions du médecin généraliste : l'avocat du patient ; le professionnel distant ; l'empathique impliqué ; le militant ; le proximologue (ICI) ; le les-autres-le-font-mieux-que-moi-pourquoi-je-le-ferai-? ; le j'ai-pas-fait-dix-ans-d'études-pour-faire-l'assistante-sociale ; le toutologue  (ICI) ; l'intuitionniste déontologique (ICI) ; le je-m'en-balance ; le l'assistanat-c'est-pas-pour-moi ; le millénariste (ICI) ; le gars-qui-ne-connaît-pas-aux-statistiques (LA)... Mais l'ami, a-t-il le droit de me parler comme cela ? Parce qu'il continue après que je lui eus dit que c'était le médecin conseil qui décidait. Mal m'en a pris ! "C'est vous qui prenez les décisions, c'est vous le médecin de mon ami, je connais la loi française, la sécurité sociale n'a aucun pouvoir, c'est vous qui savez ce qui lui est arrivé, c'est vous qui le connaissez, c'est vous qui savez de quoi il souffre... Le médecin de la sécu, lui c'est un ignorant, il ne connaît rien, il est l'agent de l'Etat..." Et ainsi de suite...
Je suis un peu énervé.
Bien entendu que c'est agréable d'entendre quelqu'un vous dire que le médecin conseil n'est rien par rapport à vous, que c'est vous, le petit médecin généraliste secteur 1 qui ne touche pas d'indemnités journalières quand il est malade, lui qui distribue généreusement, c'est un adverbe que tout le monde emploie, depuis ma boulangère, dont l'employée payée au SMIC s'est fait arrêter pour une gastro-entérite un peu trop longtemps à son goût, jusqu'à l'énarque qui ne consulte que des MG secteurs 2 dans les beaux quartiers, le petit médecin généraliste qui travaille plus de 35 heures par semaine (quel crétin !), qui finance une retraite que bientôt il ne touchera plus, et cetera, et cetera, mais ce n'est pas un blog syndical, que diable !, attendez la suite, c'est donc bien agréable d'entendre quelqu'un vous dire, serait-ce pour vous engueuler, que le médecin conseil n'est rien... Rêve ou cauchemar ? 
Et "mon" patient : il me regarde, il me fait des signes pour dire que son ami va trop loin, mais il croit que son ami, c'est lui qui sait, d'ailleurs, il travaille pour la mairie de ***, il est médiateur, il a aussi travaillé à Paris, également comme médiateur... Vous parlez comme il connaît mieux que moi la loi française... Non, non, je ne plaisante pas, je le pense vraiment : je ne connais pas la loi française mais je connais la loi de la CPAM, pas celle des textes (un médecin conseil qui, depuis, fait autre chose, et qui était et médecin et conseil, avec lequel nous avions de franches explications, je n'étais pas l'avocat et lui le procureur, nous discutions ente confrères de cas cliniques qui posaient problème, nous mangions une fois par mois au restaurant le midi, mais cela n'a pas duré longtemps, il ne pouvait plus supporter, il est parti dans une autre administration, je ne dirais pas où, on pourrait le retrouver, donc, un médecin conseil m'avait dit qu'il était possible de disposer en ligne des textes réglementaires, et quand je lui avais demandé avec naïveté si c'était accessible au commun des mortels, un médecin généraliste par exemple, il m'avait répondu que ce serait du temps perdu car même eux, les médecins conseils, avaient un mal fou à les utiliser...), celle de l'omnipotence administrative, du règlement c'est le règlement, du "Je n'y peux rien ce sont les textes", du "Nous avons fait une erreur mais ce n'est pas réparable", du "C'est malheureux mais nous n'y pouvons rien", des experts "maisons", des experts sur les listes de la CPAM qui disent amen à ce que dit le médecin conseil qui n'a pas examiné le malade, des experts qui n'examinent pas les malades, des experts dont le seul but est de rechercher des failles dans l'histoire clinique du malade, des experts qui n'écoutent pas le malade mais pratiquent des manoeuvres qui pourraient leur laisser penser que les patient sont des simulateurs, des profiteurs, des troueurs de trous d la sécurité sociale...
Je suis aussi un peu énervé car, d'une certaine manière, je pourrais penser que je n'ai pas assuré... Oui, je sais, c'est lui, l'assuré... Parce que j'ai quand même appelé la plate-forme, on m'a passé un administratif (enfin, une administrative) qui ne s'est pas présenté, qui m'a dit que le dossier était entre les mains du service médical et qu'eux, ils ne pouvaient rien faire... Puis, la situation était compliquée, trop compliquée pour ma petite tête de MG... L'autre jour un expert à qui j'avais envoyé une patiente, une situation inextricable, me téléphone au cabinet. Déjà, quand un expert de l'AP-HP, à qui j'avais déjà adressé des patients, avec un courrier ad hoc et de qui j'avais reçu des courriers également ad hoc, vous téléphone au cabinet pendant "sa" consultation, vous vous posez LA question : "Quelle khonnerie ai-je bien pu faire ?" ou alors quelle énormité ai-je bien pu écrire. Non, l'expert me pose une question basique et je lui réponds du mieux que je le peux, et je lui dis, en passant, une manière d'aveu pour qu'il ne me reproche pas un truc encore plus gros, que, les règlements de la Sécurité Sociale, c'est pas de la tarte, je veux dire, c'est compliqué et il me répond, j'en reste comme deux ronds de flan, "Nous aussi, on a du mal..."
Je ne dirais pas que cela rassure, mais...
Bon, l'ami du patient est super énervé. Il n'est pas content que je n'aie rien pu faire.
On résume : le patient n' a pas été payé depuis 4 mois.
Il est 16 heures trente un vendredi soir. Appeler la plate-forme de la CPAM à cette heure là et obtenir quelqu'un au bout du fil c'est comme trouver un plombier le soir de la Saint-Sylvestre... Non, je dis des bêtises, je veux dire : la réponse n'est obtenue que sous 48 heures... Donc, je n'ai pas envie de téléphoner, perdre du temps, sous le regard du médiateur qui sait tout sur les relations entre la CPAM et les médecins généralistes, je n'ai qu'une envie : qu'il fiche le camp.
Je temporise, je dis des bonnes paroles, je me calme, je résume la situation, l'ordinateur est rempli de lettres pour les différents médecins conseils qui se sont épuisés sur le cas (l'affaire dure depuis 2002), pour l'avocat qui m'a pris pour un khon (je sais, ce n'est pas le seul) et qui a promis monts et merveilles à son client (qui ne le paie pas beaucoup puisqu'il a demandé l'aide judiciaire) en suivant une procédure nulle (à mon avis, mais, comme dit l'autre, le temps de la médecine n'est pas celui de la justice... ce n'est pas l'inverse ?) et je dis au patient que, lundi, j'appelle la sécu.
On se quitte (presque) bons amis.
Mardi, je reçois un appel du service administratif de la CPAM.
Les fait sont les suivants (ah, j'ai oublié de vous dire que l'ami du patient, celui qui n'a pas été payé pendant quatre mois, eh bien, il m'a dit qu'il allait faire une descente à la CPAM et qu'il allait faire quelque chose dont Le Parisien Aujourd'hui en France allait parler en première page ; je rappelle que dans mon coin un type s'est suicidé parce qu'il n'avait pas touché l'argent de la CAF qu'il estimait qu'elle lui devait) : Monsieur A a eu un accident de travail en 2002, un accident de travail grave (un rouleau compresseur lui est monté sur la jambe droite et il a fait un crush syndrome) ; il ne s'en est pas trop mal tiré ; son employeur, une grosse entreprise de BTP, a été correct, voire plus correct qu'il aurait dû ou pu ; il a repris son travail et, au bout de quelques mois, nous sommes convenus avec le médecin du travail qu'il pourrait continuer à travailler avec un poste "allégé" ou adapté ; je ne vous dis pas que les CPK, des enzymes musculaires, que l'on dosait régulièrement étaient au plafond et que les douleurs persistaient ; il a même fallu convenir que les douleurs s'atténuant, il existait également des douleurs moins explicables ; un rendez-vous a été pris à Paris dans un service spécialisé qui a constaté et les dégâts musculaires et une symptomatologie "nouvelle", à savoir une radiculalgie L5S1 homolatérale qui était passée inaperçue en raison de l'intensité initiale du traumatisme et des douleurs, selon le service spécialisé ; différents examens ont été faits, je passe sur les détails et la vraisemblance de la radiculalgie post traumatique a été établie et le courrier du professeur B était explicite sur ce point et concluait au fait qu'il fallait demander une invalidité pour ce patient. N'oublions pas, chers lecteurs, qu'il n'est pas possible de demander une invalidité au décours d'un accident du travail... De toute façon, Monsieur A ne souhaitait pas d'invalidité, il préférait continuer à travailler dans un poste allégé (du balayage et de l'entretien) grâce à la bienveillance de son employeur ("bienveillance" expliquée ultérieurement, je ne le savais pas encore, par les "vraies" circonstances de l'accident) , ce qui, compte tenu des différences de ressources, était bien compréhensible. Et c'est alors que la CPAM se réveille et décide que le malade est "consolidé". Ce qui n'est pas choquant... Je passe sur les détails intermédiaires. Puis : il se trouve que l'état du patient, je veux dire ses douleurs, s'aggrave, qu'il a du mal à travailler et que, finalement, les rechutes d'accident de travail étant refusées, et par le médecin conseil et par les experts convoqués, je profite de la radiculalgie qui ne faisait pas partie du tableau initial de l'accident de travail de 2002 pour trouver un motif d'arrêt qui est accepté par la CPAM...
Mais je commence à vous lasser.
Tout cela pour vous dire quelle est l'existence excitante du médecin généraliste qui tente d'aider son patient dans des procédures complexes et... injustes.
Venons-en au principal.
Monsieur A est venu au cabinet mi-octobre.
J'ai donc au téléphone une "administrative" de la CPAM qui m'appelle de la plate-forme (je suis désolé, comme elle ne s'est pas présentée, je ne peux l'appeler Madame C, c'est l'"administrative") et qui me fournit les renseignements suivants : "Monsieur A est arrêté pour une maladie identifiée depuis le 28 mai 2009. Il a reçu ses dernières IJ (indemnités journalières) le 30 juin 2012. Sa maladie identifiée pouvait être indemnisée jusqu'au 27 mai 2012 mais, comme il avait cependant travaillé un an dans la période sus-dite, il y avait deux possibilités ou deux décisions qui pouvaient être prises par le Service Médical (quand elle parle de cela, notre administrative, mais peut-être interprété-je son ton, on dirait qu'il s'agit d'un service différent, planant dans l'Olympe de la CPAM à des années-lumières des préoccupations basiques des administratifs) : soit une prolongation de trois ans d'arrêt possible pour maladie identifiée, soit mise en invalidité CRAMIF. Or le service médical n'a rien fait. Et le coupable est le docteur C***. Le docteur C***, peut-être en arrêt de travail, n'a pris aucune décision et, après enquête, n'a pas signalé le cas à la CRAMIF comme il aurait dû le faire (puisqu'il a refusé les IJ au delà du 30 juin 2012) le 28 mai 2012 mais début octobre, la signature entre les deux parties ayant été obtenue le 12 octobre 2012. Et c'est pourquoi, lorsque nous avons appelé la plate-forme de la CPAM durant cette période on nous disait que le dossier était "instruit". Tu parles ! J'ai prévenu l'administrative qu'un individu avait menacé de venir faire un carnage à l'antenne CPAM de mon coin.
J'espère que la longue maladie du docteur C***, qui est injoignable dorénavant, lui sera indemnisée en temps et en heures.

(Pierre Laroque, inventeur de la sécurité Sociale (1907 - 1997) - Photographie prise en 1951)

samedi 19 novembre 2011

Plus de jours de carence : plus de carences dans l'équité.


Les nouvelles mesures gouvernementales (ou annoncées par le gouvernement) concernant les jours de carence (passage de 3 à 4 dans le privé et de 0 à 1 pour les fonctionnaires) sont bien entendu des mesures électorales et sont implicitement des mesures inéquitables à l'égard des faibles revenus et des travailleurs exerçant des métiers pénibles et non choisis.

Des mesures électorales car c'est, encore une fois, et de façon facile, s'attaquer aux feignants, aux tire-au-flanc, aux glandeurs, aux flemmards, aux paresseux, aux traîne-patins, tous ces individus douteux qui ne peuvent être que les autres. C'est la différence éternelle entre le citoyen, le patient et le malade. Quelqu'un qui s'arrête ou qui se fait arrêter est suspect : il feint, il fait semblant d'être malade et, par la même occasion, il trouve un médecin qui le croit, qui fait semblant de le croire et qui l'arrête pour de mauvaises raisons. Les arrêts de travail ne concernent que les autres et quand nous sommes arrêtés, nous, nous le sommes pour la bonne cause.
Des mesures inéquitables. Point n'est besoin de faire pleurer Margot pour constater que le délai de carence touche surtout les travailleurs des petites structures où il n'existe pas d'accord de complémentaire santé pour indemniser les jours de carence. Ces petites structures (20 % des entreprises, me dit-on) sont bien entendu celles où les travaux sont les plus pénibles, les moins motivants et les moins payés. Comment un énarque pourrait-il imaginer ce que représente sur la feuille de paie d'un (e) salarié (e) qui touche 1000 euro nets par mois la perte de trois et maintenant de quatre jours de salaire ? Plus le salaire est bas et plus la perte d'un jour de travailest importante : les énarques ne savent pas compter. Quand on s'arrête et que l'on "gagne" 1000 euro nets par mois, le fait-on pour s'amuser ? le fait-on pour se reposer ? Quand on a une grosse fièvre et que l'on passe quatre heures par jour ou plus dans les transports en commun, que l'on travaille à la chaîne, ou dans le froid ou les deux, ou les trois à la fois, sur une machine dangereuse ou sur un pont roulant, est-ce la même chose que d'être cadre dans une entreprise, de travailler dans un bureau chauffé et avec des jours de RTT en masse à rattraper ? Quand on s'arrête cinq jours, une angine blanche apparue le lundi, est-ce tout bénef, comme dirait Laurent Wauquiez le ministre zézayant, de ne pas être payé quatre jours et d'être payé en maladie le cinquième ? Car être payé en maladie, sans complément de salaire, ce n'est pas être payé autant qu'en travaillant, les énarques de droite (et de gauche) l'auraient-ils oublié ? Voir ICI. Et ne parlons pas des lombalgies, le mal du siècle, le mal du siècle des travailleurs sur les chantiers, dans les usines, dans les entrepôts, sur des charriots élévateurs ou dans les préparations de commande, mais pas le mal du siècle des cols blancs à moins qu'ils ne fassent de gros travaux dans leurs résidences principales ou secondaires. Un lombago pour un maçon, ce n'est pas la même chose qu'un lumbago chez une secrétaire ou, a fortiori, un DRH... Pour reprendre un travail salarié...
Après les franchises médicales (voir ICI) appliquées aux travailleurs pauvres comme aux travailleurs riches, voici le non paiement d'un quatrième jour de carence (- 33 %) pour les "privés" et le non paiement d'un premier jour de carence (- 100 %) pour les fonctionnaires. Ne parlons pas des "jours enfants malades" qui concernent une certaine catégorie de travailleuses... dans le privé (ICI) comme dans le public (LA) mais aussi en fonction des conventions collectives. Les IJ (indemnités journalières) seraient-elles plus rentables que le travail ? Qui pourrait croire des choses pareilles ? Ne parlons pas des arrêts de longue durée qui sont le plus souvent liés à des accidents de travail ou à des maladies graves, arrêts de travail décidés de concert par le médecin traitant et par le médecin conseil mais pour lesquels les jours de carence n'entrent pas en compte.
Pour les travailleurs pauvres travaillant dans les petites entreprises ou dans les entreprises ne donnant pas de complément de salaire, quel est l'intérêt financier de s'arrêter ? Quelles sont les raisons pour lesquelles un salarié s'arrête ? Pour gagner de l'argent ou pour se soigner ?

Je ne suis qu'un médecin généraliste exerçant en zone sensible, dans une zone où il y a des ouvriers et des employés pauvres, des précaires, des CDI, des intérimaires qui travaillent chez Renault ou chez Peugeot et dont le premier arrêt de deux ou trois jours entraîne un licenciement immédiat, des cinq heures de transport par jour, des quatre heures de transport par jour, des trois heures de transport par jour, des mères de famille qui travaillent dur, qui transportent dur, qui font une double journée, qui sont payées au lance-pierre, dans les usines, dans les hôtels, dans les entreprises de nettoyage, des hommes et des femmes qui sont, aussi, des immigrés ou des fils d'immigrés, des femmes doublement exploitées comme travailleuses et comme femmes, des femmes qui s'occupent de leurs enfants et qui n'ont pas de jour enfants malades, je sais aussi qu'il existe des abus, désolé de donner des armes au gouvernement, tout le monde sait que le sport national, profiter des lois sociales, profiter en mentant, profiter en détournant des lois, profiter en trafiquant, est un sport qu'il est possible d'exercer à son profit mais qu'il est impossible que les autres exercent à leur profit...

Je revendique pour mes malades des arrêts de travail dus aux mauvaises conditions de travail, des arrêts de travail dus au manque de motivation, des arrêts de travail dus à une ergonomie des postes de travail imbécile, des arrêts de travail dus à un manque de respect pour les travailleurs, à des arrêts de travail dus à une organisation débile du travail, à des arrêts de travail comme soupapes de sûreté pour des travailleurs qui n'en peuvent plus...

Je revendique le retrait des dernières mesures iniques décidées pour faire du chiffre électoral, pour faire du chiffre économique, pour faire du chiffre social.

Qui m'aime ou ne m'aime pas me suive !

PS du 29 novembre 2011 : Je n'y suis pour rien : le quatrième jour de carence est finalement abandonné par le gouvernement mais pas le premier jour de carence pour les fonctionnaires : verre à moitié plein ou à moitié vide ?