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dimanche 23 novembre 2014

Haut Conseil de la santé publique, vaccination anti grippale : addendum désespérant.


Mon dernier billet (voir LA) analysant le rapport du groupe de travail du Haut conseil de santé publique (HCSP) sur l'intérêt de la vaccination anti grippale chez les seniors et les personnels de santé rédigé à la suite de la saisine de la Direction Générale de la Santé (DGS) disait ceci : 
  1. La DGS pose les "vraies" questions (nous avons quand même des doutes sur la naïveté de cette saisine en raison des relations incestueuses qui existent au sein des différentes agences gouvernementales) à défaut d'attendre les "vraies" réponses (une interprétation "malicieuse" est plus vraisemblable : cf. infra)
  2. Le groupe de travail du HCSP est complètement infiltré par les industriels du vaccin (Big vaccine) et personne n'y trouve à redire : méthode française de corruption.
  3. L'efficacité de la vaccination anti grippale n'est pas prouvée scientifiquement dans les deux situations interrogées
  4. Les experts ont l'intime conviction que la vaccination est efficace en ces deux situations et, par une sorte de retournement de la preuve, ils exigent des preuves de non efficacité pour changer d'avis
  5. Les experts payés par Big vaccine n'ont rien fait depuis 40 ans sinon des études bidons et bidonnées et demandent désormais à l'Etat de s'y coller (en sachant que cela ne sera pas fait)
  6. Je suis passé à côté des "vraies" intentions de la DGS et du HCSP

Et voilà que CMT commente (et c'est moi qui grasseye).


"J’aimerais préciser que quand je disais que bientôt la question de l’efficacité des vaccins ne serait plus d’actualité, car la coercition imposerait les vaccins à tous indépendamment de leur utilité, ce n’était pas juste histoire de parler.

En effet, les nouvelles politiques vaccinales qui seront annoncées aux populations dans les mois qui viennent vont probablement mettre en œuvre un ensemble de mesures cohérentes qui rendront très difficile à la population d’échapper à une vaccination, et aux médecins de refuser de vacciner.

Ces nouvelles politiques ont été imaginées, conçues et imposées dans la discrétion par Daniel Floret, président du Comité technique de vaccination, dont on connaît les conflits d’intérêts avec Big Pharma.

Les mesures pourront être, avec des variantes, du type de celles-ci, annoncées par Daniel Floret lui-même :
- traçabilité des recommandations des médecins et du refus des patients
- ces recommandations doivent mettre en avant l’intérêt des vaccins et le risque d’une non vaccination
élargissement des personnels paramédicaux pouvant vacciner (infirmières, sages-femmes, pharmaciens)
- vaccination dans les écoles
prise en charge totale de la vaccination par l’Etat (et non plus à posteriori par la sécurité sociale)

La vaccination dans les écoles pourrait se faire à l’insu des parents, comme cela se pratique au Canada à partir de 14 ans. Il y a d’ailleurs un cas qui a fait beaucoup de bruit outre-atlantique. Celui d’une adolescente, Anabelle Morin, vaccinée à l’école par le Gardasil à l’insu de ses parents, et qui a présenté un premier malaise à la suite du premier vaccin, puis, est décédée (décès inexpliqué) à la suite du deuxième vaccin le 9 décembre 2008. Les parents n’ont donc fait le rapprochement entre malaises et vaccination qu’après coup.

Le système pressenti, proche de l’idéal pour Daniel Floret, serait un système à l’anglaise, où les médecins ne vaccinent pratiquement plus, mais émettent un avis une fois pour toutes sur d’éventuelles contre-indications, et où les nourrissons sont vaccinés ensuite à la chaîne par des infirmières et de même pour les enfants et adolescents dans les écoles. Cela permet, bien sûr, d’atteindre des taux de couverture vaccinale très élevés, indépendamment de l’intérêt du vaccin. Daniel Floret appelle aussi de ses vœux la coercition à l’américaine, où la plupart des vaccins s’imposent du fait qu’ils sont obligatoires pour la scolarisation des enfants.

Un point clé, pour Daniel Floret, est de trouver un mot qui voudrait dire obligation sans être le mot obligation (qui renvoie vers des obligations légales d’indemnisation de la part de l’Etat en cas d’effet indésirable grave, donc un nouveau terme aurait l’avantage de permettre d’échapper à cette obligation de l’Etat) et qui serait alors appliqué à l’ensemble des vaccins anciennement ou nouvellement inscrits dans le calendrier vaccinal .

Si on appliquait l’ensemble des mesures envisagées il deviendrait pratiquement impossible pour les médecins de refuser de faire un vaccin , et pour les patients de ne pas l’accepter. Alors que refuser un vaccin qu’on n’estime pas utile pour soi ou son enfant peut relever actuellement d’une décision individuelle prise dans la sérénité, cela pourrait devenir un acte militant à part entière. Ce qui signifie que la plupart des gens accepteraient de se faire vacciner par tel vaccin qu’ils estimeraient pourtant inutile, uniquement pour éviter les conséquences légales d’un défaut de vaccination. 



Ces commentaires sont éclairants. Et ce, d'autant plus, que j'avais oublié les derniers paragraphes du rapport.

il est licite d’envisager une stratégie complémentaire visant à la protection indirecte des sujets les plus à risque de complications par la vaccination des enfants. Dans l’attente des résultats de l’expérience récemment mise en place au Royaume-Uni, le HCSP souligne qu’une telle stratégie nécessitera : 
une mise à disposition du vaccin grippal vivant nasal, dont la meilleure efficacité a été établie chez l’enfant, et dont on continue à déplorer la non-disponibilité en médecine de ville en France ; 
une étude d’acceptabilité de cette stratégie auprès des professionnels de santé et du grand public, étude indépendante à réaliser dès maintenant ; 
l’obtention d’une couverture vaccinale élevée et qu’en conséquence cette stratégie ne pourra être mise en place en l'absence ds mesures d'accompagnement qui permettent de l'obtenir.

Et nous pouvons rajouter ceci : l'enjeu sera le prix (remboursé) du vaccin nasal pour administration pédiatrique  (Fluenz tetra Nasal spray Suspension, souches vivantes atténuées, actuellement recommandé sous certaines conditions par le Comité Technique des vaccinations, sous officine de Big vaccine) qui est en cours d'examen. Ainsi, un des freins à l'utilisation chez l'enfant, la "piqûre", pourrait être levée et l'objectif subsidiaire, le critère de substitution à la puissance cube, la couverture vaccinale, pourrait être amélioré.

Conclusion (provisoire) :

Sans vouloir jouer les prophètes de malheur, la stratégie menée par l'Etat (visiteur médical officiel de Big vaccine) s'inscrit dans une double démarche : élimination des médecins et infantilisation du citoyen.



Illustration 1 : Daniel Floret en majesté. Alias Louis XIV
Illustration 2 : Abattoir industriel sur un site écolo : LA
Illustration 3 : Voir ICI un site avec beaucoup de dessins amusants.

jeudi 28 février 2013

Le Pandemrix est coupable de narcolepsie et les Autorités françaises continuent de dormir..



Un travail anglais rétrospectif effectué sur une population anglaise d'enfants âgés de 4 à 18 ans atteints de narcolepsie suggère qu'il existe une forte corrélation entre le vaccin adjuvé Pandemrix et la survenue de narcolepsies dans les six mois suivant la vaccination. (ICI)
Le risque de survenue de la maladie chez les vaccinés est multiplié par 14,4 et 16,2 fois plus selon le délai entre la vaccination et  la maladie  (quel que soit le délai ou dans les 6 mois). Le risque est estimé à une narcolepsie pour 57 000 doses.
Les auteurs anglais prennent d'énormes précautions dans la Discussion (Glaxo veille) mais il n'y a plus de doutes.
Ces éléments confirment les données qui avaient été produites sur des populations finlandaises (le risque était multiplié par 13 dans la même catégorie d'âge et à peu près dans les mêmes délais de survenue après vaccination) (LA). Mais aussi celles d'une étude française (NarcoFlu) que j'avais largement commentée : ICI.
Mais les analyses les plus détaillées et les plus précoces sont celles-ci : L’affaire Pandemrix a été parfaitement analysée par Marc Girard dès la fin août 2010 (LA) et surtout le  9 septembre 2010 (ICI) et le 26 septembre (LA) alors que les premiers communiqués de presse suédois et finlandais dataient respectivement du 17 et du 24 août... Je vous invite à lire ce qu’il avait écrit : il constatait, il comprenait et il anticipait même les réponses de la future ANSM à ce fameux rapport NarcoFlu. 

Je ne ferais pas l'injure à nos grands experts indépendants vaccinologues et pharmacologues de leur rappeler ce qu'ils n'ont cessé de dire et écrire sur la question, à savoir l'innocuité absolue des adjuvants, mon post le plus ancien retrouvé datant d'octobre 2009 (ICI) et JJ Fraslin me rappelle sur Twitter (@Fraslin) ce qu'il a écrit de façon précise en novembre 2009 (LA). Et voici aussi des propos d'un généraliste (Le blog du toubib) (@DrGomi sur twitter) qui parle de squalènes (ICI) et d'adjuvants (septembre 2009) : LA. Quand on ne vous cesse de vous dire que les médecins généralistes sont en première ligne.

Je ne vous parlerai pas non plus des commentaires de la revue de pharmacovigilance BIP 31 (LA) sur une étude chinoise de qualité médiocre et farcie de conflits d'intérêts (ICI) qui "innocentaient" Pandemrix (ICI).

Voici le premier communiqué imaginaire que j'avais attribué le 31 mars 2011 à Daniel Floret après les premières révélations finlandaises :
"Le vaccin Pandemrix est un vaccin sûr. Les données dont nous disposons en France indiquent que la narcolepsie n'a pas franchi les frontières, qu'elle est restée cantonnée en Finlande, en Suède et en Islande. La narcolepsie ne passera pas, pas plus qu'une éventuelle toxicité adjuvante squalénique ne peut contaminer notre pays. Le dossier d'AMM de Pandemrix est limpide. La pharmacovigilance française, que le monde entier nous envie, n'a pas constaté de phénomènes similaires. Pas d'inquiétudes à avoir : les virus sont bien gardés."

Qu'y aurait-il à y changer ?

Tout va bien.
La France peut dormir tranquille.
Daniel Floret est toujours Président du Comité Technique des vaccinations.
La conférence de presse du 8 octobre 2009 tenue au ministère de la Santé avec Bachelot, Floret et Perronne, entre autres, donne des frissons dans le dos mais pas a priori aux intervenants de l'époque : droits dans leurs bottes ? Si vous voulez la voir, c'est ICI.
N'oublions pas que des enfants ont été exposés et que les dossiers d'AMM étaient vides, sinon 7 morts inexpliqués dans celui de l'Agence Européenne...

dimanche 6 février 2011

DANIEL FLORET ET LE COMITE TECHNIQUE DES VACCINATIONS : DEGAGEZ !


En ces périodes de révoltes et de révolutions (Tunisie, Egypte) pourquoi ne pas nous intéresser à notre beau pays ? Je me rappelle ce fameux proverbe indien dont la signification profonde me rend songeur lors de chaque Téléthon : "Il est plus facile de faire la charité à cent kilomètres de chez soi qu'à cent mètres de son domicile."
Eh bien, il est plus facile de prôner la révolte en Tunisie ou en Egypte qu'en France.
Je ne propose pas grand chose comme révolution : faire dégager Daniel Floret et le Comité Technique des Vaccinations.
Il y avait longtemps que ces experts me cassaient la tête. Que leur arrogance me rendait déterminé. Que leur incompétence me rendait encore plus médecin généraliste que je le suis.
Mais l'affaire des narcolepsies finlandaises (en réalité finno-suédo-islandaises) a dépassé les bornes.
Avant d'y venir, je voudrais parler des liens d'intérêt de Daniel Floret et de son équipe.

Les liens d'intérêt de Daniel Floret pour 2009 sont présents à la page 54 du rapport du Haut Comité de Santé Publique(ICI) et sont les modèles de courtoisie et d'honnêteté républicaine. Quant au reste de l'équipe, elle n'est pas en reste sur ce sujet.
Les liens d'intérêt du Comité de lutte contre la grippe font eux également et rétrospectivement froid dans le dos :ICI.
Sous d'autres climats, on dirait que la France une république bananière. A la place de l'United Fruit on écrirait Glaxo Sanofi United Pharma.

Pour ce qui est de Daniel Floret, la coupe est pleine. Ses déclarations de liens d'intérêt sont très variables d'une année à l'autre : est-ce un début de maladie d'Alzheimer ? Voir pour exemple 2007 - 2008 (LA) que vous pourrez comparer avec ceux que j'ai montrés plus haut en 2009. De participant il devient auditeur. Et nous imaginons qu'il ne défraie pas.

En revanche il est possible d'affirmer, au vu des liens qu'il a lui-même déclarés en 2009, qu'il n'a pas menti sous serment devant la Commission d'Enquête du Sénat en affirmant qu'il n'avait pas touché d'argent de Glaxo depuis 2000 ! En réalité il fait un distinguo subtil (une subtilité qu'il devrait appliquer à sa spécialité) entre lien et conflit d'intérêt. Vous pouvez lire ici ce monument de franchise et de bonne foi.
Monsieur Daniel Floret, expert parmi les experts, oublie-t-il les symposiums sponsorisés par Sanofi Pasteur MSD et GSK auxquels il a participé (Nancy 2003) dans le cadre de La Société Française de Pédiatrie oublie-t-il les réunions qu'il faisait dans la région lyonnaise en 2008 en collaboration avec liens mais sans conflits avec des fabricants de vaccins (Abbott, Wyeth - Pfizer, GSK) ? Monsieur Daniel Floret oublie-t-il, plus récemment la réunion qu'il a faite le 25 mars 2010 sous les auspices de Guigoz et de Wyeth - Pfize (ICI) ?

Mais revenons au PANDEMRIX dont je vous ai déjà parlé lors d'un post précédent : ICI.

Les Faits.
Soixante enfants et adolescents finlandais (entre 4 et 19 ans) ont présenté une narcolepsie post vaccinale et majoritairement après Pandemrix, vaccin adjuvé aux squalènes, et l'effet indésirable est survenu environ deux mois après.
Pendant la saison 2009 - 2010 56 personnes (je n'ai pas le détail dans la tranche d'âge précitée) sont mortes en Finlande en raison de la grippe (pour une population de 5,279 000 habitants). Est-ce acceptable en termes de santé publique ? Non !

C'est la raison principale pour laquelle je dis : LES EXPERTS DU COMITE TECHNIQUE DE VACCINATION : DEGAGEZ !


Voici les raisons qui me font dire cela :
  1. Les experts ont fait un mauvais choix sur le mock up. Je rappelle que, pour aller vite, afin de commercialiser le plus rapidement possible les vaccins qui allaient permettre de sauver des centaines de milliers de vie (sic), l'Europe a choisi d'emprunter le modèle grippe aviaire H5N1 pour fabriquer les vaccins anti A(H1N1)v et, en raison de la faible immunogénicité théorique du virus, d'adjuver ces vaccins avec, avec des squalènes, et en ajoutant un conservateur pour les multidoses, le thiomersal, qui avait été interdit par l'AFSSAPS il y a plusieurs années. Les Etats-Uniens ont choisi de ne pas utiliser la procédure mock up et de pas ajouter d'adjuvants : pas de narcolepsie jusqu'à présent aux US.
  2. Les experts ont donc décidé, pour la raison précédente, d'utiliser des adjuvants pour augmenter l'immunité spécifique et aspécifique (au cas où il y aurait des mutations - re sic). Ces adjuvants étaient, selon les experts, sûrs a priori. Je vous propose de lire ce que j'avais écrit sur mon blog en octobre 2009 (!) : ICI, à propos de la Conférence de Presse qui s'était tenue au Ministère de la Santé le 8 octobre 2009 (ICI). Et voici les propos de Monsieur Perronne (dont on connaît les conflits d'intérêts déclarés) : "pas d'effets secondaires avec les vaccins adjuvés (?????), le thiomersal est sûr, les squalènessont des produits naturels (CQFD) ; l'intérêt des adjuvants : réactions croisées possibles avec d'autres virus ce qui serait génial en cas de mutation ; les travaux n'ont pas été faits "sur des coins de table" . Ces propos ont conduit l'Europe à autoriser rapidement, selon une procédure exceptionnelle, en fonction du danger sanitaire, des vaccins adjuvés dont le Pandemrix arguant que l'on disposait d'une large expérience antérieure (cf. Floret et Perronne). Ce qui était faux.
  3. Cela dit, les Recommandations du Comité Technique des vaccinations ont été de vacciner avec des vaccins adjuvés sauf chez les nourrissons et les femmes enceintes (craignait-il quelque chose ?). Tant et si bien qu'en Finlande, aucun cas de narcolepsie n'a été observé avant l'âge de 4 ans (mais il s'git peut-être d'une interprétation de ma part). Mais au dessus de cet âge et avec le Pandemrix : oui. Ces Recommandations ont été reprises dans la prestigieuse Revue Prescrire (ICI) qui marchait cependant sur la pointe des pieds.
  4. Quant au Pandemrix, il avait été signalé par Marc Girard, et cela pouvait être vérifié dans les dossiers d'enregistrement, que 7 morts avaient été constatés pendant les études : abracadabrantesque ! Et rien n'était imputé aux vaccins. Quant à la pharmacovigilance des vaccins, il était admis par les autorités compétentes que quelques jours d'observation suffisaient tant les produits étaient sûrs. La narcolepsie survient en moyenne deux mois après la vaccination...
  5. Les malades narcoleptiques finlandais ont de la chance : pas un seul expert n'a prétendu encore que la première cause de la narcolepsie était la grippe et que sa meilleure prévention serait la vaccination (probablement avec un vaccin non adjuvé) comme cela est avancé à chaque fois pour le syndrome de Guillain-Barré !
  6. Le grand problème de Santé Publique est celui-ci : fallait-il vacciner des patients qui risquaient peu la grippe et qui risquaient encore moins d'en mourir ? Sur des hypothèses fallacieuses de contagiosité, de gravité et d'efficacité des vaccins. Car, et cela nous le soulignons, existe-t-il une étude contrôlée d'efficacité du vaccin anti grippal dans les différentes populations exposées ? Nous savons que non. Ce n'est pas une provocation, c'est un fait de la littérature.
  7. Le grand problème de l'expertise, c'est celui de Daniel Floret qui, lors de la fameuse conférence de presse (minutes 19 à 27), a dit, j'ai résumé : " Il est désolé des études contradictoires qui indiquent pour l'une qu'il ne faut pas vacciner avant contre la grippe saisonnière et l'autre qu'il le faut. Il se lance dans un plaidoyer contre les études cas-témoins. En fait il ne sait rien : a) puisque la vaccination saisonnière a commencé, il faut continuer ; b) nous n'avons pas de données concernant les dangers des vaccins adjuvés notamment chez les femmes enceintes et les petits nourrissons mais si la pandémie se déclenche (?) et que les vaccins non adjuvés ne sont pas disponibles on vaccinera quand même les femmes enceintes et les petits nourrissons avec le vaccin adjuvé. Une seule contre-indication vraie : les SEP et les lupus (tiens, tiens, ce seraient des maladies auto-immunes ?)." Et ce n'est pas encourageant.
  8. Dernier point et de taille : Il n'est plus possible de négliger les effets indésirables touchant le système immunitaire dus aux vaccins ; il n'est plus possible de dire que les vaccins n'entraînent pas de complications immuno-allergiques. J'ai toujours été fasciné par ce mystère : les antibiotiques agissent sur les bactéries et entraînent des résistances ; les antihypertenseurs agissent sur la pression artérielle et peuvent entraîner des hypotensions. Mais les vaccins n'ont que des effets bénéfiques sur le système immunitaire. Dire que les antibiotiques..., dire que les antihypertenseurs..., ne rend pas ceux qui parlent membres de sectes anti antibiotiques ou anti antihypertenseurs. Pour les vaccins : on se tait. Ce mystère épistémologique est probablement lié à l'ancienneté des vaccins et à leurs bienfaits en général : ceux qui s'interrogent sont des adversaires du progrès...
En conclusion, je pense que l'accumulation de toutes ces erreurs expertales, rend le Comité Technique des Vaccinations inopérant et infondé sur le plan scientifique : qu'il dégage !

(Je remercie Marc Girard et le docteur M pour leurs participations respectivement involontaire et volontaire)