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dimanche 27 novembre 2022

Bilan médical de la semaine du lundi 21 au dimanche 27 novembre 2022 : articles et ordonnance alakhon, la réintégration des soignants vaccinés, le cannabis thérapeutique, vérités aujourd'hui = erreurs de demain, soins palliatifs, antidépresseurs.



Viggo Mortensen
Il est temps de renoncer à changer la médecine.

1. L'article alakhon de la semaine. Laure Dasinières

Après avoir publié un article le 22 novembre 2022 dans Numerama (ICI) intitulé sobrement "'J'aimerais qu'il existe  un traitement' : la détresse du Covid long toujours sans remède" et que l'on peut résumer ainsi :

  • Disease Mongering
  • Fear Mongering
  • Veillée des chaumières
  • Hype pharmaceutique
  • Hype boursier
  • Indignité

article qui aurait mérité une publication plus appropriée dans Gala ou dans Closer...

Lire ma version longue : ICI.

2. Mais la semaine alakhon n'était pas terminée.

... notre journaliste qui-ne-se-trompe-jamais publie le 25 novembre suivant un nouvel article (LA) appelé sobrement "Le populisme nuit gravement à la santé" en association cette fois avec le prophète helvète Antoine Flahault, l'épidémiologiste qui-ne-s'est-jamais-trompé-sauf-une-fois-au-moment-de-la-pseudopandémie-de-grippe-mais-il-est-pardonné-parcequ'il-s'est-excusé que l'on peut résumer ainsi : 

  • Nous sommes les représentants du Ministère de la vérité 
  • Nous savons ce qu'est la Science 
  • La médecine est une science
  • Toute personne qui n'est pas d'accord avec nous est trumpiste, bolsonarienne ou rahoultienne
  • Théorie de l'homme de paille.
  • Fausse objectivité.

Résumons encore : toute personne qui ne pense pas comme le duo Flahault-Dasinières ou le duo Dasinières-Flahault est : trumpiste, bolsonariste ou raoultien. Et donc criminel.


James Dean (1931-1955)
En train de calculer son score calcique


3. Faut-il réintégrer les soignants non vaccinés ?

Le débat fait rage à l'Assemblée, chez les professionnels de santé, dans la société civile.

Je pense que non, il ne faut pas réintégrer les soignants non vaccinés.

Mais de quels non vaccinés s'agit-il ? Ceux qui n'ont reçu aucune dose ? Ceux qui ont refusé le premier booster ? Ceux qui ont refusé le deuxième ?

Il existe une gradation à l'intérieur du cerveau des non vaccinés et il est possible de faire la différence entre les professionnels de santé qui pensent que les vaccins ARNm protègent incomplètement contre la transmission et ceux qui affirment que les vaccins ARMm tuent.

Où placer le curseur ?

Voici une réflexion sur twitter qui mérite attention : LA.

Ne nous embêtons pas : il y a des recommandations, il faut les suivre. En sachant que les recommandations ne sont pas fondées.

La question suivante est celle-ci : faut-il désintégrer tous les professionnels de santé qui ne suivent pas en ce moment les recommandations (je ne dis pas 'de la science' puisque vous savez ce que je pense de cette assertion mensongère en médecine...) ?

La fréquentation des hôpitaux publics, des cliniques à but non lucratif ou lucratif, des cabinets médicaux de ville, est désespérante, j'ai des sources sûres, des infiltrée.e.s dans ces différents lieux, pour ce qui est du respect, hors vaccin, du respect des mesures-barrières (ah, le lavage des mains avant, pendant et après les soins, le non port des masques, le port farfelu des masques, je parle toujours des professionnels de santé) et le hiatus entre l'affichage (les petites croix dans les petites cases de respect des consignes et le non-respect des consignes)... S'il y avait un permis à point pour le non-respect des mesures-barrières de base, j'investirai dans les sociétés organisant des stages de requalification des soignants...

Quant au reste...


4. L'addictologue de la semaine. Nicolas Authier.


Mais n'oublions pas les dernières références sur l'absence de preuves (et je rajoute pour les savants : l'absence de preuves n'est pas la preuve de l'absence) : ICI


5. Il y a aussi l'alcool thérapeutique.


(Via Daniel Corcos).

Il est quand même rassurant que le bon docteur Bertillon se soit reconverti dans les glaces...


6. Margaret McCartney toujours juste.

Cela peut s'appliquer à ce que nous faisons en ce moment, bien entendu.

Voir ICI pour la suite : pratiques inadaptées

  • Rester allongé en cas de sciatique
  • Utiliser des anti-arythmiques en post infarctus
  • Un débriefing après un traumatisme empire la situation
  • La vertébroplastie en cas d'ostéoporose 
  • Chirurgie Arthroscopique pour inflammation du genou
  • Couchage en procubitus pour les nourrissons
  • Les soins palliatifs améliorent la survie par rapport à des soins "normaux"
  • Vous avez le droit de rajouter plein de trucs

Quelques brèves conclusions :

  • Le bon sens ne remplace pas les essais cliniques robustes
  • La physiopathologie n'est pas de la médecine
  • Le lucre n'est pas une bonne idée médicale
  • Avant de proposer une prise en charge, assurez-vous de posséder des données solides
  • Avant de suivre les recommandations, lisez-les


Jimmy Hendrix
1942-1970


7. Mon espace santé : une porte d'entrée pour le privé.



On savait déjà l'inanité médicale de Mon Espace Santé mais on sait désormais qu'il s'agit désormais d'une plate-forme commerciale. Rien ne nous sera épargné.


8. Le nouveau schéma vaccinal alakhon contre le Covid





9. Les soins palliatifs : les patients doivent savoir.



Cela fait des années que nous dénonçons le fait que les choix thérapeutiques en oncologie sont le plus souvent décidés en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) où la personne la plus importante, le patient, n'est pas présent et où le médecin qui connaît le mieux le patient, le médecin généraliste, n'est jamais convié.

Quant à la phase Palliative spécifique, c'est un mensonge.

Rappelons ici à tous que le but de l'oncologie est d'administrer des soins à des patients avec des prises en charge qui ont montré qu'elles augmentaient l'espérance de vie globale (et pas, par exemple, la réduction de la taille d'une tumeur solide dans incidence sur la survie) tout en respectant la qualité de vie.

Quant aux soins palliatifs : ne pas emmerder le ou la patiente en respectant la qualité de vie.


10. Freudisme



Via Christian Lehmann
-20% en envoyant le code #TaMèreAToutFaux au 81212


11. L'ordonnance alakhon de la semaine

Via @gniwing


Behind the scenes of Rear Window...
Via Rithy Panh



12. Le Danemark est le seul pays d'Europe où la prescription des antidépresseurs a diminué.


Lire l'article LA.

Et la France n'est pas mal placée.


Mads Mikkelsen attendant que la médecine change.




samedi 25 décembre 2021

Les nouveaux médecins per et post pandémiques et le bouc-émissaire



 

La vieille croyance arrogante, condescendante et moralisatrice des médecins, et pas seulement des hygiénistes, La maladie est le salaire du péché, est devenue, en cette période de cinquième vague pandémique, une obsession morbide s’exprimant à la fois par une mantra scientiste, Les non vaccinés sont des égoïstes et des assassins, et par une fausse interrogation éthique, Faut-il soigner ces gens-là ?


Les nouveaux médecins éthiques affirment dans la foulée : nous avons le droit, voire le devoir, de nous poser la question et de donner des réponses mais, rassurez-vous, nous traiterons ces gens-là comme les autres.


Or, toute la littérature médicale indique le contraire : les préjugés perturbent la relation de soins. Il n’est qu’à lire et à écouter ce que racontent les personnes en surpoids, ce que racontent les usagers de substances addictives, les étrangers parlant mal français, les travailleurs manuels blessés ou les détenteurs de la CMU, et cetera…

 

Ce discours décomplexé, Faut-il traiter les non vaccinés ?, est devenu banal, normal, évident, frappé de bon sens, au point que s’en émouvoir fait passer les contradicteurs pour des naïfs, des moralisateurs ou des idéalistes. 

 

La longueur de la crise, la fatigue, l’épuisement, la maladie elle-même qui a touché les soignants, peuvent expliquer cette exaspération et cette prise de parole énervée. Mais peuvent-elles l’excuser ?

 

Une autre hypothèse est celle-ci : au moment de cette cinquième vague qui met à mal la science, le pouvoir médical, la croyance dans le progrès indéfini du progrès, les vaccins pour lesquels l’efficacité s’épuise au bout de trois mois, il fallait trouver un coupable idéal, et c’est le non vacciné. Le non vacciné qui ne peut présenter son pass vaccinal ou, pire, le non vacciné qui présente le pass vaccinal de son voisin ou son faux pass vaccinal, voilà le bouc-émissaire, celui qui explique tous les maux de la santé publique française. Le non vacciné qui entraîne la multiplication des variants…

 

Il y a même des soignants et des non soignants qui proposent des hôpitaux dédiés aux non vaccinés où il n’y aurait ni réanimation, ni personnel qualifié, ni antibiotiques…

Il y a même des médecins, très rares, des soignants en général, des non soignants, qui se réjouissent en sourdine et sur twitter, que des antivax déclarés comme Alain Decaille, le chauffeur de taxi martiniquais, soit mort du covid… La maladie est le salaire du péché.

 

Il est plus facile de stigmatiser la minorité des non vaccinés que de désigner ceux qui ne respectent pas quotidiennement les mesures-barrières à titre individuel, professionnel ou dans la vie quotidienne. Car qui respecte vraiment les gestes-barrières ? Qui n’a jamais dérogé ? Et surtout : qui peut voir les coupables ? Il n’y a pas de pass mesures-barrières, il y a seulement des déclarations de bonnes intentions et des C’est pas moi c’est l’autre.

 

Faire du non vacciné un bouc-émissaire permet d’éluder les mauvaises politiques de santé publique menées avant, pendant et après la vaccination. Cela permet également d’oublier les inégalités sociales et géographiques du taux de vaccination et de mettre sous le tapis les populations des pays pauvres non vaccinées (92 % à ce jour).