Je pourrais faire le malin, c'est ce que je vais faire, mais je prévenais en 2009 (septembre) sur l'inutilité et la dangerosité potentielle d'utiliser le désogestrel et de préférer le levonorgestrel : c'est ICI.
Le billet a vieilli puisque le désogestrel est remboursé depuis 2015.
Je me rappelle le poids de l'industrie, le poids des spécialistes gynobs et sages-femmes (qui n'étaient pas corrompus par l'industrie, ils ou elles prenaient leurs décisions en fonction de la science, cela va sans dire) et les fausses informations (qui avaient été dénoncées par La Revue Prescrire) sur le risque d'oubli beaucoup moins important (plusieurs heures) pour le désogestrel par rapport au lévonorgestrel.
Prescrire du lévonorgestrel signifie aussi prescrire une alarme sur un smartphone.
Les données étaient là, devant nos yeux, personne ne nous les cachait, il suffisait de savoir lire (il semble que c'est un impératif essentiel pour entamer des études de médecine, par exemple) et de ne pas prendre les arguments de l'industrie pour de l'argent comptant.
L'ANSM oublie de rappeler que l'étude Epi-Phare (LA) date de décembre 2024.
Elle oublie de rappeler son communiqué rassurant de mars 2025 (ICI).
Et que ses nouvelles recommandations datent du 18 juin 2025.
Essayez de lire, les prescripteurs, quant aux femmes, lisez aussi et demandez des comptes.
Le risque est faible.
Certes.
Pourquoi le prendre ?
Le lien avec l'ANSM : LA
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