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dimanche 25 août 2019

Parasite : chef-d'oeuvre


Le film a obtenu la palme d'or à Cannes, ce qui ne signifie plus grand chose depuis longtemps, eh bien, malgré tout, c'est un chef-d'oeuvre.

Le cinéma coréen est un cinéma exotique et comme tout ce qui est exotique : c'est attirant, incompréhensible et mystérieux.

Est-il possible de "comprendre" un film dont les racines culturelles, sociologiques, religieuses, nous sont inconnues (ou, pour les savants, moins bien connues que les nôtres) ? Que signifie cette pierre dans la tradition ?

Maxime Cohen a écrit dans "Promenades sous la lune" (Editions Grasset) que seuls les contemporains d'une oeuvre d'art étaient capables de la juger. Il est possible de ne pas être d'accord : depuis des milliers d'années on juge des oeuvres de façon anachronique... Ici, avec ce film de Bong Joon-ho, il s'agit d'une oeuvre extérieure à notre culture européenne, voire française (il est tellement facile de se tromper sur la signification d'un film espagnol ou italien...), et les raisons de ne pas comprendre ou de ne pas savoir apprécier sont légions.

Bon Joon-ho est un cinéaste dont je n'ai vu que deux films (Memories of murder, un film policier se passant dans la campagne coréenne qui est visible en intégralité sur you tube et Okja visible sur Netflix).

Mais la mondialisation fait que le réalisateur n'a pas pensé qu'au public coréen et asiatique.

L'affiche est trompeuse : il n'y a pas d'intrus.

Quoi qu'il en soit, ce film est remarquable : la photographie est magique, les décors sont d'une grande beauté, les acteurs fascinants, le scénario à couper le souffle, les dialogues au cordeau.

Je pourrais vous dire, mais je ne le fais pas, que c'est un film social, politique, policier, de moeurs, mais c'est surtout un film sur la famille.

C'est surtout un film de cinéaste avec des plans, des travellings, des éclairages, des réflexions sur la façon de placer la caméra, et cetera. C'est du cinéma.

Quand vous l'aurez vu, je détaillerai car il n'est pas possible de parler de ce film sans divulgâcher.

*****

PS : quelques critiques.

Florent Le Demazel : ICI