dimanche 22 novembre 2009
PANENZA : LE VACCIN ANTI A/H1N1v NON ADJUVE
vendredi 20 novembre 2009
GRIPPE A/H1N1v : MALAISE DANS LES CENTRES DE VACCINATION
Les centres de vaccination, tels qu'ils sont en place actuellement, sont un concentré de l'incurie bachelotienne. J'en ai déjà parlé ici.
Passons sur l'impression désastreuse que donne la médecine militaire ou plutôt policière sur les personnels administratifs des mairies et des collectivités locales.
Passons sur les instructions contradictoires concernant la voie d'administration du vaccin, intra musculaire ou sous-cutanée, chez des patients traités par anticoagulants.
Passons sur le désoeuvrement des équipes qui se demandent ce qu'ils font et pourquoi ils le font.
Passons sur les médecins généralistes réquisitionnés qui font la conversation pendant que leurs malades attendent à la porte de leurs cabinets.
On le voit donc dans cette usine à gaz bachelotienne : la médecine générale est un métier. Elle ne s'improvise pas. Les médecins généralistes connaissent leurs patients, prennent tous les jours des décisions qui engagent l'avenir de leurs malades, ne font pas que de la bobologie, savent interroger, savent ce que c'est que l'entretien particulier avec un citoyen malade ou non, connaissent la psychologie des familles et la psychologie individuelle des gens qui viennent à longueur d'année se faire vacciner.
Madame Bachelot, qui n'a jamais fait une intramusculaire de sa vie, qui n'a jamais examiné un malade de sa vie, qui n'a jamais pris une décision tenant compte des connaissances externes, de sa pratique personnelle et des valeurs et préférences des patients, va-t-elle se rendre compte que la consultation à 22 euro, ce n'est pas que de la gnognotte, qu'il y a derrière une expérience, une expertise et que les virologues, ses amis experts, ne sont pas des cliniciens pour la plupart mais des hommes d'éprouvettes.
Malaise dans les centres de vaccination. Faut-il injecter tout de suite de l'adrénaline à Madame Bachelot ?
jeudi 19 novembre 2009
GRIPPE A/H1N1v : CARTE BLANCHE A MARC GIRARD
Voici une contribution de Marc Girard, auteur que j'ai déjà publié sur ce site (ici) et qui l'a définitivement fâché avec La Revue Prescrire, défenseure inlassable du bon rapport efficacité / risques de la vaccination contre l'hépatite B.
Le titre en est : Grippe porcine : je vaccine mes enfants ?
Je vous demande de lire la section tolérance tirée des données officielles de l'EMEA. Cela fait froid dans le dos.
A vos commentaires.
GRIPPE A/H1N1v : MADAME BACHELOT CONTINUE DE SE FOUTRE DE MOI
vendredi 13 novembre 2009
GRIPPE A/H1N1v : MADAME BACHELOT SE FOUT DE MOI
L'objet est curieux.
Je me pose des questions. S'agit-il de la lettre qui est envoyée à tous les assurés sociaux ou s'agit-il de la lettre adressée aux professionnels de santé ?
Je n'en sais rien.
Il n'y a aucune formule de politesse. Ni au début de la lettre ni à la fin.
Madame Bachelot avait pourtant un peu de place pour parfaire sa prose vu la place accordée à sa signature.
Donc, mes chers amis, en tant que médecin généraliste je reçois d'abord la lettre adressée aux assurés sociaux, dont je suis, pour certains, le médecin traitant et alors que la lettre concernant les professionnels de santé ne m'est pas arrivée.
Aurais-je dû contacter auparavant l'hôpital de mon coin pour me faire vacciner à l'hôpital ? J'avoue ne pas savoir puisque je ne comptais pas me faire vacciner...
Mais je ne comprends toujours pas : ce n'est pas la lettre qui convient à un professionnel de santé (et je me félicite que la démocratie fasse que je reçoive le même courrier que ma concierge, brave femme au demeurant) et ce n'est pas non plus la lettre qui convient à un assuré social qui ne fait pas partie des personnes à risque ((je ne suis pas fragile, je ne suis pas un jeune enfant et je ne suis pas, mais Madame Bachelot pourrait me faire prendre des vessies pour des lanternes, enceinte). Et, conséquence aggravante, je suis né avant 1957 !
Donc, c'est quoi ce bordel ?
Je ne peux m'empêcher toutefois d'extraire une phrase qui ne manque pas de sel : "La qualité, la sécurité et l'efficacité des vaccins utilisés ont fait l'objet d'une évaluation rigoureuse de la part des autorités sanitaires, dans le cadre des autorisations de mise sur le marché."
Comme le disait Cornelius Castoriadis, à propos de la défunte URSS : quatre initiales, quatre mots, quatre mensonges.
Les premières informations que je recueille auprès de mes confrères hospitaliers (qui se vaccinaient déjà contre la grippe saisonnière) sont les suivantes : douleurs très nettes au point d'injection, réaction inflammatoire à ce niveau et sensation d'être patraque (grippé ?). Beaucoup plus en tous les cas qu'avec le vaccin saisonnier. Bon, c'est pas grand chose. Mais. Tous ces hospitaliers, quand on leur demande, ferez-vous ou feras-tu une déclaration d'effets indésirables ?, ils me regardent avec l'air surpris du type qui rencontre un Martien qui lui demande où il peut trouver un bureau de PMU. Autres réflexions sur les forums généralistes : itou. Ca fait un peu mal et ça rend un peu patraque. Et toujours pas l'intention de déclarer les effets indésirables. Nul doute que le premier Guillain-Barré sera "imputé" aux Témoins de Jehovah !
Ne croyez pas que je veuille faire de la pharmacovigilance sauvage mais j'écoute et j'entends.
Tiens, dans le courrier que m'a adressé Madame Bachelot, pas une ligne sur les effets indésirables. Je croyais que c'était l'alpha et l'omega des excuses gouvernementales sur la rapidité de mise en oeuvre des vaccins...
Mais je crois surtout que Madame Bachelot, celle qui ne connaît pas les formules de politesse, a la trouille.
Elle a la trouille qu'il y ait une deuxième injection !
Car, que feront les grands professionnels de santé des centres de vaccination, les médecins à la retraite, les étudiants en médecine, les médecins de santé publique, les élèves infirmiers, quand le malade se pointera la deuxième fois après avoir signalé ces mineurs incidents ? Déclarera-t-il ? Revaccinera-t-il ? Préparera-t-il sa seringue d'adrénaline ?
Madame Bachelot a la trouille !
Je le disais dans un précédent bulletin du 25 octobre que les centres de vaccination seraient un haut lieu d'effets indésirables, de syncopes, d'allergies et d'affolement.
Madame Bachelot commence à s'en rendre compte !
Enfin, pour ceux qui croient encore le gouvernement, j'ajouterai ceci : trouvez-vous normal qu'au début de la campagne l'expert en chef, l'ex déléguée médicale Madame Bachelot, puisse annoncer que le nombre de doses pourrait différer ?... Il suffit de demander aux laboratoires et à la commission d'AMM !
Je rappelle à tous qu'il a fallu plusieurs années, et alors que la vaccination battait son plein, aux experts vaccinaux pour se rendre compte que la deuxième injection de Prevenar n'était plus nécessaire... et que le schéma 2,3,4, 16 pouvait être utilement remplacé par un schéma 2,4 et 16... Dans l'hépatite virale les experts ont mis plusieurs années et une crise terrible pour annoncer que le schéma à trois injections était aussi "efficace" que le schéma à 5 et que le rappel tous les 5 ans ne s'imposait pas.
Maintenant que les évaluations rigoureuses (sic) se font en temps direct, c'est à dire pendant les conférences de presse du gouvernement, que les phases II ne sont pas terminées alors que l'AMM a déjà été obtenue, que les procédures, déjà si laxistes pour les vaccins anti grippe saisonnière sont devenues super cool (un critère sur trois pour les anticorps contre trois auparavant voir ici) pour les laboratoires, qui doutera de la compétence bachelotienne ?
Madame Bachelot, je l'ai écrit plusieurs fois, se moque des médecins généralistes. Mais après tout, des cons généralistes j'en connais. Mais là, elle me prend pour un con !
C'est trop !
jeudi 12 novembre 2009
GRIPPE A/H1N1v : CHIFFRES ETATS-UNIENS
lundi 2 novembre 2009
GRIPPE A/H1N1v : REFLEXIONS SUR LA GRIPPE SAISONNIERE
Pourquoi ces 3 à 5000 personnes semblent n'impressionner personne ?
- Est-ce que ces 3 à 5000 morts sont vraiment réelles ?
- Dans cette épidémie A/H1N1v on apprend par les réseaux du GROG ou par Sentiweb qu'environ moins de dix pour cent des syndromes grippaux cliniques identifiés en période épidémique étaient dus au fameux virus variant, les autres syndromes (plus de 90 %) étant liés à des adénovirus, des rhinovirus, des picnovirus... Est-ce que cela ne serait pas non plus le cas en cas de grippe saisonnière ? Il est vrai que désormais on en est à un taux de 50 % à quelques jours du pic épidémique.
- Les diagnostics par excès de grippe saisonnière devaient donc être légion.
- Les laboratoires vaccineurs ont obtenu que la vaccination contre la grippe saisonnière soit devenue une habitude et un "droit" pour les personnes âgées de plus de 65 ans et pour les "grands" malades. Mais n'est-ce pas encore une mystification ?
- Depuis le temps que la vaccination contre la grippe saisonnière est recommandée en France, combien d'études de qualité sont apparues pour nous informer d'une baisse de la mortalité et de la morbidité ? Zéro.
- Quant aux essais internationaux j'ai déjà montré ici qu'ils n'étaient pas très enthousiasmants.
- Ainsi donc n'y aurait-il pas autant de morts dues à la grippe saisonnière. Les chiffres incertains ne seraient pas seulement le témoin de la faillite de notre système d'épidémiovigilance (dont on a vu les performances au moment de la canicule) mais aussi une volonté délibérée des vaccineurs de laisser le doute continuer, ce doute profitant à la vaccination.
Qui réagit ?
dimanche 1 novembre 2009
GRIPPE A/H1N1v : LES PHASES II SONT DEVENUES SAUVAGES
Cf. Wikipedia pour un résumé simple.
Or, alors que la campagne de vaccination contre A/H1N1v a commencé chez les professionnels de santé hospitalier en France et qu'elle commencera demain chez les libéraux, les avis d'experts divergent sur le nombre d'injections et sur la séquence d'injections par rapport à la vaccination contre la grippe saisonnière.
Les faits :
- l'Organisation Mondiale de la Santé a décidé qu'il n'y aurait qu'une injection de vaccin contre la grippe A/H1N1v et qu'il est possible de la pratiquer le même jour que la vaccination contre la grippe saisonnière.
- L'Agence Européenne du médicament recommande deux injections et préconise de les faire précéder (21 jours avant) de la vaccination contre la grippe saisonnière.
Que font Bachelot Houssin Weber ?
Voilà encore un exemple de précipitation désordonnée et de croyance unilatérale en l'innocuité d ela vaccination et, surtout, à son efficacité.
jeudi 29 octobre 2009
GRIPPE A/H1N1v : URGENCES
On me dit que les urgences des hôpitaux et que les samu sont débordés.
On me dit que les urgences des hôpitaux et que les samu appellent à l'aide.
Il y a trop de monde.
dimanche 25 octobre 2009
VACCINATION CONTRE LA GRIPPE A/H1N1v : JUSQU'AU BOUT !
- La propagande vaccinale bat son plein et, toutes choses égales par ailleurs (la pertinence ou non de la vaccination), la population française n'aime pas la propagande.
- Le gouvernement de la France vaccinale, Bachelot - Houssin - Weber (BHV), est lancé dans une aventure qui peut être assimilée à un semi remorque sans freins qui dévale une route pentue qui débouche sur une station service...
- La plainte de ces citoyens isérois se heurtera à l'avis des experts désignés par la Justice : mais est-il possible en France à un magistrat de nommer comme expert un virologue clinicien qui n'ait pas touché un jour ou l'autre un cent de l'industrie pharmaceutique ?
- Est-il possible qu'un seul des experts qui conseille le trio infernal BHV puisse avoir un avis indépendant ?
- Madame Bachelot commence à s'impatienter et à comprendre que son plan Grippe part en lambeaux. Elle déclare donc depuis quelques jours, et sur un ton comminatoire, que les professionnels doivent se faire vacciner, que c'est un devoir citoyen, qu'ils sont des enfants gâtés, qu'ils devraient se rappeler le temps où l'on ne vaccinait pas et où les malades mouraient de tuberculose (exemple terriblement mal choisi puisque l'on connaît l'inefficacité manifeste du BCG... qui n'est plus obligatoire en France).
- Les experts des différents comités ad hoc, ceux-là mêmes qui ne déclarent pas ou imparfaitement leurs conflits d'intérêts, stigmatisent les officines anti vaccinales qui pulluleraient sur le net. Ils oublient que la majorité des professionnels de santé qui demandent des explications sur le vaccin H1N1 vaccinent dans leurs cabinets les nourrissons, les enfants, les adultes, contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, et aussi contre l'haemophilus et contre le pneumocoque, la rougeole, la rubéole et les oreillons ... Ainsi, laisser penser que les professionnels de santé qui doutent de l'efficacité de la vaccination contre la grippe saisonnière et de l'efficacité et de l'innocuité de la vaccination contre la grippe A-nouveau variant-, sont des illuminés et des millénaristes, est une imposture : cela signifie que le trio BHV et ses suppôts, les experts officiels, ne comprend rien à la mise au point de nouveaux médicaments, confondre le dose ranging de la phase II (combien d'injections) avec la phase IV (après commercialisation), penser que le système de pharmacovigilance français est au point et penser que les médicaments, c'est du tout ou rien. Il y a des antiinflammatoires dangereux qui ont été retirés du marché et cela n'empêche pas que l'on continue d'en prescrire avec un bénéfice / risques acceptable.
- Il est même certain que la majorité des médecins qui doutent du vaccin H1N1 vaccinent sans se poser de questions contre l'hépatite B alors que nous avons exprimé ici des doutes sur ses effets indésirables, sclérose en plaque en particulier.
- Comment faire confiance à la branche pharmacovigilance de l'AFSSAPS, celle-là même qui est passée à côté de tous les retraits de produits décidés internationalement, celle-là même qui, deux jours avant le retrait mondial du Vioox, trouvait le produit tout à fait sûr ?... Mais il est vrai que les "pharmacovigilants" de l'AFSSAPS dépendent des déclarations d'effets indésirables provenant des professionnels de santé français qui sont particulièrement muets...
- Madame Bachelot s'énerve car l'organisation des centres de vaccination par le Ministère de l'intérieur est un fiasco : pas assez de volontaires et il sera nécessaire de réquisitionner... Ces centres de vaccination sont la quintessence de l'esprit administratif jacobin centralisateur français : on décide d'en haut, on met les professionnels de santé devant le fait accompli et sans les impliquer, on pond des circulaires inefficaces et mal rédigées, on charge un Ministère (Intérieur) qui ne sait pas ce qu'est un professionnel de santé avec des préfets dont la compétence sanitaire est pour le moins douteuse et qui ne peuvent qu'appliquer les instructions... Un système qui dépend de la CPAM pour l'envoi des premières convocations aux patients sélectionnés (CPAM dont on connaît depuis des années l'efficacité administrative), une CPAM qui va envoyer des convocations chez des patients dont on ne connaîtra pas le statut vaccinal (il faut théoriquement attendre 21 jours entre les vaccinations grippe saisonnière / grippe A). Quant aux contre-indications, aux traitements concomitants, nul doute que les administratifs, les élèves infirmiers et les étudiants en médecine seront au top pour les prendre en compte.
- Je ne sais pas qui sont ces citoyens isérois mais ils vont savoir ce qu'est de s'opposer à la propagande gouvernementale et à son administration !
Cher BHV, nous demandons simplement que le prétendu Principe de Précaution, qui ne s'applique pas à lui-même, ne conduise pas à des décisions marquées par la partialité, les intérêts particuliers et le mépris des procédures. Que le Comité Technique des vaccinations, propos repris par la grande revue Prescrire, conseille quand même de vacciner des femmes enceintes avec un vaccin adjuvé me paraît ahurissant. Que l'on propose la vaccination des enfants sains de moins de deux ans alors que dans la grippe saisonnière le vaccin, chez ces mêmes enfants, n'est pas plus efficace qu'un placebo : cf. Cochrane...
Conflit d'intérêt : j'ai assisté la semaine dernière à une réunion sur la grippe A organisée par l'Association des Professionnels de Santé du Val Fourré avec buffet payé par GSK