vendredi 11 décembre 2009

LA DIRECTION GENERALE DE LA SANTE PERD LES PEDALES !

La Direction Générale de la Santé vient de publier un DGS-Urgent en date du 10 décembre 2009.


Les experts français sont à la dérive.
Ou alors ils sont sous influence.
Je ne dirai pas qu'ils sont sous l'influence de Big Pharma !
Je ne dirai pas qu'ils sont sous l'influence d'une camisole chimique.
Je ne dirai pas qu'ils sont retranchés dans leur tour d'ivoire.
Je dirai qu'ils sont sous influence politique.

Quand les centres de vaccination sont fermés Madame Bachelot vire le directeur de la DDASS.
Que fait-elle quand les centres de vaccination sont vides ?
Elle donne du tamiflu à tout le monde.

Madame Bachelot, nouveau Directeur Général de la Santé, Madame Bachelot, nouveau directeur de l'INVS, Madame Bachelot, nouveau Président de la commission d'AMM, Madame Bachelot, nouveau Président des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Madame Bachelot : l'arbitre des élégances médicales.




Voici le nouveau communiqué DGS Urgent du 10 décembre 2009. Une date unique dans le changement de statut de la médecine française.


La médecine française est devenue une médecine d'Etat.


Il a fallu attendre la présidence de Nicolas S pour que notre médecine devienne une annexe du gouvernement.




Que dit ce Communiqué ?




Compte tenu de la progression de la pandémie sur le territoire et de l'augmentation des hospitalisations et formes graves, les recommandations de prescription des antiviraux ont évolué.

Qui écrit les recommandations ? Où sont les experts ? Où se cachent-ils ? Signent-ils leurs oeuvres ? Publient-ils leurs conflits d'intérêt ? Citent-ils leurs sources ?

Les nouvelles recommandations sont les suivantes et prendront effet le 10 décembre.


S'agit-il d'un Décret ? D'une nouvelle Loi ? D'une injonction d'un juge ? D'une décision de justice ? De recommandations opposables ?


- la prescription du traitement antiviral est systématique pour les patients présentant une grippe clinique


Il semble, selon le GROG et au moment où nous écrivons ces lignes, que seulse 52 % des consultations médicales pour Insuffisances Respiratoires aiguës soient A/H1N1v positifs .


- Le prélèvement naso-pharyngé à visée diagnostique préalablement à la mise sous traitement antiviral curatif n'est pas systématique. Ses indications sont restreintes à des cas particuliers comme les formes graves.


Ces deux dernières recommandations signifient que toutes les Insuffisances Respiratoires Aiguës, les bronchites, les rhinopharyngites, les crises d'asthme, et cetera, vont être traitées par Tamiflu ! Soit, selon les chiffres du GROG : un million sept cent mille prescriptions de tamiflu par semaine ! Dont 48 % à mauvais escient !


En sus : Qu'est-ce qu'une forme grave ? Est-ce une forme nécessitant une hospitalisation ? Voir ici.

- Il convient de surveiller l'apparition de tout signe d'aggravation et en particulier d'une dyspnée et de recommander, dans ce cas, l'appel du centre 15.

On surveille comment une bronchite dyspnéisante ou une crise d'asthme dans le même métal ?


- Pour une personne non malade et présentant des facteurs de risque (dont les femmes enceintes et les enfants de moins de un an) qui a été en contact étroit avec une personne grippée, un traitement antiviral post exposition est recommandé. Le traitement est dit préemptif (à dose curative et pendant cinq jours).


Ici, nous atteignons le grandiose.


Attardons-nous sur : les facteurs de risque. Ils sont décrits ici dans un document datant du 13 novembre 2009 (Recommandations du Comité de lutte contre la grippe). Ces facteurs de risques sont devenus difficiles à comprendre : en effet la dernière version est différente de celle du 23 octobre 2009 (qui n'est plus en ligne) qui a servi à définir les populations à vacciner.les facteurs de risque ne sont donc pas les mêmes selon qu'il faut donner du tamiflu ou vacciner !


Insistons encore : Qui a été en contact étroit avec une personne grippée. Le tableau page 13 de ce document (ici) spécifie : Les personnes vivant sous le même toit (on semble comprendre) et Les contacts directs (moins d'un mètre et prolongés), on a plus de mal : Est-ce qu'un patient ayant attendu quinze minutes (ou plus) dans une salle d'attente rend les autres patients de la salle d'attente susceptibles d'être tamiflués ?


Et sur : le traitement dit préemptif : nous sommes hors AMM. L'AMM dit pour les adolescents à partir de 13 ans et pour les adultes : 75 mg par jour pendant dix jours. Pour les sujets plus jeunes la dose adaptée à l'âge est d'une prise par jour pendant dix jours. Comme rapporté par l'AFSSAPS.


AINSI, LA DGS RECOMMANDE DE PRESCRIRE HORS AMM SANS QUE L'AMM AIT ETE MODIFIEE. AVIS D'EXPERTS ?
L'AMM n'a pas été modifiée mais l'AFSSAPS a cependant donné son avis (ce qui n'est pas une procédure normale dans le cas des AMM). Par ailleurs, l'AMM du Tamiflu est européenne et aucune modification européenne n'a éta formulée. Cet avis de l'AFSSAPS est donc illégal.




Dans le même temps, les Prises en charge des patients telles qu'elles peuvent être trouvées sur le site gouvernemental ont été modifiées sans que les professionnels de santé n'aient été avertis !


Pour un adulte ou pour un enfant de plus d'un an il va être difficile de ne pas prescrire de tamiflu de façon systématique et les algoritmes proposés sont de véritables injonctions médicolégales !

Pour les nourrissons de moins de un an. il me semble raisonnable, au vu de ce qui est écrit, pour un médecin généraliste lambda d'appeler systématiquement le centre 15 tant la fiche d'information patient est dramatique. Je crains que cette mesure de précaution ne finisse par engorger les services d'urgence mais il me paraît peu judicieux (avis d'expert de médecine générale) de prendre le moindre risque, non pas d'un point de vue médical, mais d'un point de vue médicolégal. [Cette interprétation est très rare chez moi mais elle m'apparaît, pour le coup, indispensable en raison de l'imbroglio des textes officiels et des contradictions que l'on voit poindre partout]. Quant au traitement antiviral post-exposition (sic) dit préemptif (avis des experts gouvernementaux) il va entraîner un gaspillage de temps et d'énergie considérable, il va signifier que TOUS les enfants d'une crèche devront être traités ! Et cetera, et cetera. je rappelle à mes confrères généralistes que les prescriptions de tamiflu chez les nourrissons de moins de un signifient une préparation extemporanée chez un pharmacien d'officine ! Mais ce qui change surtout c'est que les nourrissons d emoins d'un an devaient être confiés à une consultation hospitalière dédiée pour surveiller le nourrisson sous tamiflu : c'est fini !



LA DGS FAIT LA MEDECINE !


Madame Bachelot panique et prend les rênes de la Santé en France !


Elle commence par rendre des conclusions de phases II en public en décidant que le rappel du vaccin anti A/H1N1v n'est plus nécessaire.


Elle autorise la vaccination des nourrissons par le Panenza sans que l'AMM française ne dispose des chiffres de séroconversion après deux injections chez les 51 enfants testés entre 7 et 35 mois !


Elle décide que tous les cas de grippe clinique seront A/H1N1v afin de convaincre les Français de se faire vacciner et ce qui devait arriver arrive : l'OMS dénonce la France comme le mauvais élève du monde puisque la grippe diminue partout sauf en France..


Elle décide de changer les critères d'imputation des décès dus à la grippe A/H1N1v afin de dramatiser encore plus le nombre de morts (au même moment les chiffres anglais paraissent et les critères d'imputation des décès ne considèrent que les malades chez qui la preuve de la contamination par le virus A/H1N1v a été établie : ici).


Elle décide de faire modifier par l'AFSSAPS les indications du tamiflu sans modification de l'AMM !

Elle fait établir des fiches pratiques qui, contre toute logique, font prescrire du tamiflu à tout le monde et qui comportent de nombreuses contradictions.

Heureusement que tous les médecins ne se laissent pas faire.

Un communiqué du Collège des Généralistes Enseignants nous dit que trop c'est trop.

Les médecins ne peuvent accepter toutes ces entorses aux Bonnes Pratiques ! Qu'on se le dise !

samedi 5 décembre 2009

GRIPPE A/H1N1v : LA GRANDE GUERRE

J'appprends que, désormais, les énarques ministériels ont décidé que les conjoint(e)s des médecins hospitaliers et leurs enfants seraient désormais vaccinés en priorité à l'hôpital.
J'apprends que TOUS les malades hospitalisés doivent désormais être vaccinés.
Bientôt les gendarmes viendront chercher les gens chez eux pour les faire vacciner de force dans les Centres de Vaccination ouverts sept jours sur sept et de huit à vingt-deux heures !...

Toutes choses égales par ailleurs, je me demande si nous n'en sommes pas revenus à la grande guerre.
Non pas celle de l'épidémie de grippe espagnole et ses millions de morts...
Non, celle de 1914 quand tous les rouages de l'Etat étaient dirigés vers la guerre en dentelle, vers la der des der, vers l'écrasement du Boche !

Vous penserez que j'exagère mais je suis, encore une fois toutes choses égales par ailleurs, dans la position de celui qui ne voulait pas la guerre. Ecrasé, laminé, effondré par le poids de la communication étatique.

Les files d'attente devant les Centres, ce sont les files d'attente devant les bureaux de recrutement.

Nous ne savions pas, nous, pauvres citoyens sans guerre mondiale depuis 1945, ce que signifiait l'embrigadement, l'encamaredement, la parole unique, le rouleau compresseur de l'évidence, eh bien, nous y voilà !

En entendant Madame Bachelot affirmer, contre toute vraisemblance, que les épidémiologistes français étaient les meilleurs du monde (cf. la canicule), comme l'armée française était la meilleure du monde, que les virologues français itou, je me demandais si, comme les pacifistes de l'époque, je n'allais pas être mis en quarantaine...

Alors que Rony Brauman et les autres membres des ONG françaises font partie des meilleurs logisticiens de la planète et qu'ils n'ont pas été interrogés et consultés...

Nous en sommes revenus à la médecine de guerre, à la médecine à la Larrey avec le chirurgien Houssin dans le bunker !

A plus.

jeudi 3 décembre 2009

L'ETHIQUE DE MADAME BACHELOT

Lors de l'émission Allô Docteurs du lundi premier décembre 2009 dont j'ai dit tout le mal lors de mon précédent message, Madame Bachelot nous a donné des informations sur son éthique.


Alors que Rony Brauman, ancien Président de Médecins Sans Frontières, lui faisait remarquer qu'elle n'arriverait pas à vacciner tout le monde, que les choix qu'elle avait faits n'étaient pas les bons, et qu'il fallait donc d'abord vacciner les personnes à risques, et que, malheureusement, il y aurait des morts, qu'il y avait une part de loterie,Madame Bachelot a dit ceci (et répété) : "Ceci n'est pas mon éthique. Ceci n'est pas mon éthique."
Ainsi les choix stratégiques de Madame Bachelot ont-ils été dictés par son éthique !
Là, on tombe de haut.
L'éthique de Madame Bachelot ! L'éthique d'une femme politique !
Pourquoi n'a-t-elle pas interrogé le Comité Consultatif National d'Ethique ? C'était le moment !
Rony Brauman a raison : elle n'arrivera pas à vacciner toute la population, elle n'arrivera pas à vacciner la population en raison de ses choix stratégiques, elle n'arrivera pas à vacciner les personnes les plus fragiles, les SDF, les malades qui ne peuvent se déplacer (ses équipes mobiles arriveront quand l'épidémie sera terminée), elle n'arrivera pas à couvrir la cible. Eh bien, cela, jamais elle ne le reconnaîtra. Pas parce qu'elle est inintelligente mais parce qu'elle est une femme politique et qu'une femme politique ne peut reconnaître qu'elle va droit dans le mur et qu'elle entraîne la population tout entière avec elle. Au nom de son éthique !
L'éthique de Madame Bachelot est une morale de bonimentrice.
Prenons un exemple simple : le département des Yvelines (et il n'est pas inintéressant de voir que certains préfets osent dire que l'objectif de couverture vaccinale complète ne pourra être atteint dans leur département, vont-ils être virés ?). La population est de 1,3 million d'habitants, il y a 19 centres pour adultes, 10 centres pour enfants, il faudrait donc, à raison de deux vacations par centre, chaque centre étant ouvert sept jours sur sept, que 47 patients par heure soient vaccinés dans les dits centres durant quatre mois.
Est-ce bien raisonnable ?
Madame Bachelot, si votre objectif, si la feuille de route que vous a fixée le premier Ministre et / ou le Président de la République, est de vacciner tous les Français en quatre mois, vous êtes cuite !
Vous deviendrez ambassadrice au Vatican ! A condition que l'on puisse y nommer une femme.
Et nous ne discutons pas ici, bien entendu, de la nécessité ou non de la vaccination, nous discutons de l'efficacité des moyens que vous employez au cas où cette vaccination serait la meilleure solution, comme vous le répétez partout, pour combattre le virus.
Madame Bachelot, écoutez les conseils de vos ennemis : cessez cette politique désatreuse et vous en remercierez vos ennemis. Si vos amis vous disent, si vos experts amis vous disent que tout va bien, ne les croyez pas, ils veulent votre poste voire votre peau.

mardi 1 décembre 2009

CE SOIR, J'AI EU HONTE

J'ai eu honte en regardant l'émission Allô Docteur sur la Cinq.
J'ai eu honte que le docteur Cymes n'ait trouvé aucun médecin opposé à la politique gouvernementale et se soit contenté de médecins généralistes, pour l'un, acquis, pour l'autre, presque acquis.
C'était une pure émission de propagande pour le plan débile de Madame Bachelot.
Ronny Brauman a été parfait et il a dit ce qu'il fallait dire : elle n'y arrivera jamais !
Les virologues ont été ce qu'ils sont habituellement : tout sauf des cliniciens.
Et c'est la représentante de Que Choisir qui, la seule, a apporté la contradiction !
On a ainsi appris que Madame Bachelot ne connaissait pas la collaboration Cochrane !
Elle n'est pas la seule : la Revue Prescrire non plus pour ce qui est de la grippe (dans son dossier grippe la collaboration Cochrane est mentionnée mais les conclusions de La Revue prescrire vont dans un sens opposé. Ceci est une précision par rapport au texte précédent).
Quel n'a pas été l'embarras du virologue de la Pitié quand il a compris que la dame de Que Choisir savait des choses qui n'étaient pas tout à fait fausses, à savoir que le vaccin anti grippe saisonnière n'était pas aussi efficace que cela et qu'il était donc difficile de comparer l'efficacité du nouveau vaccin à un vaccin qui n'était pas parfait... Que la dame de Que Choisir citait de façon élégante des publications qui disaient le contraire de ce que racontait le staff d'experts de la ministre.
Mais surtout : Madame Bachelot observait les intervenants pour savoir s'ils disaient BIEN la bonne parole, s'ils ne se trompaient pas par rapport à l'argumentaire qu'elle leur avait fait apprendre...
Navrante mascarade de professeurs de médecine qui sont obligés d'aller à la soupe et de se plier au politique, représenté par une Madame Bachelot qui sait, certes, parler, mais qui dit beaucoup de bêtises (nombre d'injections pour les femmes enceintes, AMM faites selon les règles...).
Michel Cymes et son acolyte n'ont rien lu, rien entendu, ce ne sont pas des journalistes, encore moins des médecins, ce sont les équivalents des bénis oui oui de la politique qui servent les plats aux hommes et aux femmes en place.
Madame Bachelot en a profité pour taper sur les médecins généralistes... Pour dire que, s'ils ont du temps, ils peuvent aller travailler dans les centres...
A pleurer !
Je vais me coucher triste de notre personnel médical, triste de nos journalistes médicaux, triste de nos politiques dont le seul but est leur autopromotion.

dimanche 29 novembre 2009

GRIPPE A/H1N1v : LA FIN JUSTIFIE LES MOYENS !




Prenons l'hypothèse que Madame Bachelot est de bonne foi.
Prenons l'hypothèse que Madame Bachelot est compétente.
Prenons l'hypothèse que la politique vaccinale anti A/H1N1v actuellement menée se fait sur de simples critères scientifiques.
Prenons l'hypothèse que les experts français sont sérieux.
Prenons l'hypothèse que les experts européens le sont aussi.
Prenons l'hypothèse que Big Pharma est vertueuse.
Prenons l'hypothèse qu'il n'y avait pas d'autre façon de gérer la crise.
Prenons l'hypothèse que nous sommes dans un train qui fonce à grande vitesse et qu'il faut participer à l'effort commun.

Pourquoi les Autorités Mentent ?

Je veux bien être un bon citoyen.
Je veux bien croire au progrès.
Je veux bien penser qu'il faut à tout prix sauver des vies humaines.
Je veux bien faire le pari que les vaccins anti A/H1N1v, bien que non évalués cliniquement, soient sûrs.

Pourquoi alors les Autorités Mentent ?

La fin justifie-t-elle les moyens ?

Pourquoi les Autorités font tout pour que tout aille dans le sens de la vaccination de masse ?

Pourquoi les Autorités racontent n'importe quoi à propos des vaccins ?

Pourquoi les experts ne lisent pas les essais internationaux ou les signaux d'alerte venue de l'étranger ? Parce qu'ils sont écrits en anglais ? Non pas parce que les experts ne lisent pas l'anglais mais parce qu'il n'y a de bon que de ce qui provient de la meilleure médecine du monde.

Les publications anglo-saxonnes sont comme le nuage de Tchernobyl : elles s'arrêtent à la frontière : elles ne peuvent atteindre le cerveau des Français.

Commençons par le commencement.

LES PHASES DEUX DES MEDICAMENTS SE FONT DEVANT LES MEDIAS




Madame Bachelot, dans une conférence de presse récente, annonce qu'il n'y a plus besoin que d'une seule injection pour vacciner contre la grippe A/H1N1v. C'est le fait de la Princesse. Pas de modifications des Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) des différents produits. Pas de modification des Résumés des Caractéristiques Produits (RCP) des différents produits. Personne ne pipe. Pas un membre de l'AFSSAPS qui ne dise mot. Pas un médecin qui ne dise mot. Pas un politique qui ne dise mot. La Princesse a dit.

Dans la foulée les fonctionnaires de la Direction Générale de la Santé (DGS) dirigée par le brave Houssin, fonctionnaires qui n'en peuvent mais tant les directives contradictoires s'accumulent sur leurs bureaux, fonctionnaires qui s'empressent de pondre encore des directives, directives qui descendent vers le bas pour encombrer d'autres fonctionnaires de moins haut grade qui sont exténués par le niveau de travail qu'on leur impose et par les contradictions qu'on leur fait assumer, et cela donne ceci : http://www.sante-sports.gouv.fr/IMG/pdf/Dispositions_vaccinales_091126.pdf
c'est à dire un concentré de bureaucratisme et d'impractabilité qui fait peur.

Ce document est un exemple du génie français : respectabilité, donneur de leçons au monde entier, vitrine éclatante et fond misérable.

LES LABORATOIRES FRANCAIS DISPOSENT DE PASSE-DROITS QUI LES RENDENT PEU CREDIBLES ET QUI FREINENT NOTRE PROPENSION A CROIRE SPONTANEMENT LES DONNEES QU'ILS AVANCENT.

On vient de le voir pour les AMM.

Regardons le dossier Panenza (SANOFI PASTEUR AVENTIS, troisième laboratoire mondial).
Nous avons souligné dans un message précédent que les enfants entre 7 et 35 mois avaient été 51 à être testés et qu'ils n'étaient pas protégés contre la grippe A/H1N1v ou très mal.

Quand Madame Bachelot dit que le vaccin est efficace chez les enfants de 7 à 35 mois, elle n'en sait rien.

Regardons maintenant comment le dossier a été monté : Public assessment report : scientific discussions.

Nous y apprenons, outre les informations citées plus haut, que les données manquantes (page 22) sont (Important Missing Informations) : les femmes enceintes ou les femmes allaitantes ; les patients immuno-déprimés ; patients avec insuffisance hépatique grave ; patients avec comorbidités significatives, sous-populations avec polymorphisme génétique ou d'origines ethniques diverses ; usage concomitant du Panenza avec d'autres vaccins, d'autres médicaments, de la nourriture ou d'autres substances.

Le vaccin prévu pour les femmes enceintes n'a pas été testé chez les femmes enceintes !

Quand Madame Bachelot dit que les vaccins sont sûrs chez les femmes enceintes, elle n'en sait rien. Chez les immunodéprimés, elle n'en sait pas plus.


LES AUTORITES MENTENT SUR L'IMMUNITE PREVACCINALE COMME SUR L'IMMUNITE POST VACCINALE


Regardons aussi ce que l'on nous a dit sur les taux de séroconversion pré vaccinaux.
Les Autorités répètent à l'envi que la grippe A/H1N1v touchent plus les jeunes, ce que les chiffres australiens confirment tout comme les chiffres états-uniens. Personne n'en doute. Les Autorités ne disent pas que la grippe saisonnière tue aussi des enfants ! Que faisait Madame Bachelot l'an passé ?

Ainsi, le document sur le Pananza (Public assessment : scientific discussions), rapporte ceci :
avant vaccination contre A/H1N1v, le statut des sujets était le suivant en pourcentages des sujets testés (seropositivité, séroprotection) dans les études européennes :
  1. Enfants 6 - 36 mois : 0 ; 0
  2. Enfants 3 - 8 ans : 0 ; 0
  3. Enfants 9 - 17 ans : 11.7 ; 7.7 %
  4. Adultes 18 - 60 ans : 40.6 ; 14.6 %
  5. Adultes > 60 ans : 45.5 ; 9.1 %
Les chiffres des études américaines sont à peu près du même tonneau.

Que tirer de ces données ? Les adultes de plus de 17 ans sont 40 % à avoir des anticorps anti A/H1N1 et ce ne sont pas les gens les plus âgés qui ont le taux de protection le plus élevé ce qui met à mal les affirmations selon lesquelles ce serait la grippe de 1957 qui confèrerait une immunité aux personnes nées avant cette date.

Ce qui est effectivement inquiétant c'est que les enfants les plus jeunes, entre 7 et 35 mois n'ont pas d'anticorps et qu'ils ont des taux de séroconversion post vaccinale particulièrement bas (inefficaces ?) comme nous l'avons vu en analysant les chiffres dans un message précédent : 33.3 % après une dose.
Rappelons ici ce que nos lecteurs savent déjà que la Collaboration Cochrane a conclu que chez les jeunes enfants en bonne santé le vaccin contre la grippe saisonnière n'était pas plus efficace qu'un placebo.

Quand Madame Bachelot conseille la vaccination chez les très jeunes enfants elle ne s'appuie sur aucune donnée scientifique mais sur des on-dit des virologues.

Regardons maintenant le problème de la pharmacovigilance.

LA PHARMACOVIGILANCE TELLE QU'ELLE EST APPLIQUEE EST FAITE POUR MINIMISER LES RISQUES DES VACCINS

On nous avait promis, pauvre peuple éloigné des cabinets ministériels, que tout serait fait pour que la pharmacovigilance soit faite afin de pouvoir détecter au plus vite des "problèmes", il n'en est rien.

J'avais à déclarer une allergie grave au vaccin adjuvé qui ne nécessitait pas une hospitalisation, eh bien, ce n'est pas possible de le faire en ligne : seuls les Evénements Indésirables graves conduisant à l'hospitalisation ou à la mort peuvent être déclarés en ligne, les autres se font avec les formulaires habituels CERFA qui seront noyés dns la masse.

A ce jour je n'ai pas encore lu de déclarations de pharmacovigilants émérites pour déplorer cette situation. Ils sont aux ordres du Ministère. Il est vrai que leurs faibles moyens et le peu d'appétence qu'a le corps médical français pour déclarer ces effets indésirables et toxiques leur convient très bien.

Rappelons que les services de pharmacovigilance de l'AFSSAPS sont toujours passés ces dernières années à côté des retraits de marché de médicaments décidés hors de France. Deux jours avant le retrait mondial du Vioxx, anti inflammatoire aux multiples effets cardiovasculaires (on attend encore d'ailleurs les statistiques françaises avec intérêt) nos pharmacovigilants rassuraient la population.

Il faut donc déclarer.
C'est une bonne occasion de prendre contact avec les Centres Régionaux de Pharmacovigilance dont vous dépendez, les uns et les autres.

En ce moment les effets indésirables sont médiatiquement annoncés avec l'imputabilité "Exclu" quand il y a des décès sous vaccin anti A/H1N1v (dernièrement le bébé d'une femme enceinte de huit mois) chez qui on aurait retrouvé du virus et qui prenait du tamiflu !

Les 4 chocs anaphylactiques canadiens ayant entraîné la mort sont dus à un lot défectueux (la presse).

C'est dire que c'est Madame Bachelot, après qu'elle eut annoncé publiquement le une dose pour les vaccins (c'est une spécialiste des phases deux), elle "impute" dans son bureau du Ministère afin de ne pas désespérer les personnels des Centres de vaccination et... les actionnaires de Big Pharma.

Soyons vigilants.

Nous reviendrons une autre fois sur les autres mensonges permanents des Autorités notamment sur le variant norvégien 222 qui semble ne pas être plus pathogène que le virus initial d'après des informations recueillies auprès des virologues.

J'attends des commentaires et des indications sur des faits qui vous sont rapportés.







dimanche 22 novembre 2009

PANENZA : LE VACCIN ANTI A/H1N1v NON ADJUVE

Nous savons de source sûre, à la suite de la décision de l'EMEA, que le principe d'une SEULE injection allait être officalisée dans les jours qui viennent en France.
Je vous avais annoncé que Madame Bachelot avait la trouille de cette deuxième injection dans les centres de vaccination !
Mais surtout PANENZA, le fameux vaccin non adjuvé de chez SANOFI PASTEUR, troisième firme pharmaceutique mondiale, va bientôt avoir l'AMM. Il faudrait se réjouir de disposer enfin d'un vaccin sûr ! La lecture du Résumé des Caractéristiques Produit (RCP) va dans le sens contraire : ici. RCP de PANENZA, suspension injectable en vaccin multidose. Vaccin grippal pandémique H1N1 (virion fragmenté, inactivé).
Nous, les naîfs, ceux qui préconisaient la vaccination chez les sujets à risque en demandant aux patients de demander un vaccin non adjuvé, nous commençons à nous mordre les doigts.
Car le dossier du Panenza est une plaisanterie ahurissante comme seule l'administration française, consanguine avec SANOFI, peut les concocter.
Pour les habitués des RCP, comme les journalistes de La Revue Prescrire, les faits sont édifiants.
Savez-vous combien de petits patients ont été inclus dans les essais OUVERTS ?
Enfants de 6 à 11 mois : 51 ; de 12 à 35 mois : 50. Deux injections de deux doses à 21 jours d'intervalle.
Enfants de trois à huit ans : 51 ; de neuf à 17 ans : 52. Deux injections de deux demi-doses à 21 jours d'intervalle.
Pour les quatre groupes précités voici respectivement les taux de séroconversion après : 32.7 %, 34 %, 100 % et 100 %.
Ainsi, ce sont chez les enfants théoriquement les plus exposés, selon les avis officiels que démentent les chiffres de l'hémisphère sud, que la protection est la plus faible !
Comme disent nombre de nos confrères, il faut croire les autorités et les experts.
Nous savons pourtant lire les RCP.

vendredi 20 novembre 2009

GRIPPE A/H1N1v : MALAISE DANS LES CENTRES DE VACCINATION

Que les lecteurs se rassurent, le malaise n'est pas un effet indésirable attendu de la vaccination anti A/H1N1v, le malaise est un effet de la désatreuse politique de Madame Bachelot.

Les centres de vaccination, tels qu'ils sont en place actuellement, sont un concentré de l'incurie bachelotienne. J'en ai déjà parlé ici.

Passons sur la maigre affluence et sur l'enthousiasme réservé des professionnels de santé et désormais des citoyens à la politique citoyenne de Madame Bachelot.

Passons sur l'extraordinaire gâchis administratif et humain qui fait que des gymnases, des salles polyvalentes, des écoles désaffectées ont été réquisitionnées pour devenir le fer de lance de la politique de santé Publique de Madame Bachelot.

Passons sur l'impression désastreuse que donne la médecine militaire ou plutôt policière sur les personnels administratifs des mairies et des collectivités locales.

Passons sur l'excès de vaccins et de seringues et sur le manque d'équipements indispensables comme l'informatique, l'internet ou la simple présence d'un Vidal.

Passons sur les scènes d'incompétence quand on voit des élèves infirmières ne sachant pas piquer, des médecins à la retraite non réquisitionnés tremblant en raison d'une dose mal adaptée d'anti parkinsoniens, des médecins de santé publique peu habitués à prendre des décisions cliniques hésitant, à juste titre, sur le fait de vacciner ou non des patients en Affection de Longue Durée avec des ordonnances hypertrophiques et des pathologies sous-jacentes ignorées...

Passons sur les instructions contradictoires concernant la voie d'administration du vaccin, intra musculaire ou sous-cutanée, chez des patients traités par anticoagulants.

Passons sur le désoeuvrement des équipes qui se demandent ce qu'ils font et pourquoi ils le font.

Passons sur les médecins généralistes réquisitionnés qui font la conversation pendant que leurs malades attendent à la porte de leurs cabinets.

On le voit donc dans cette usine à gaz bachelotienne : la médecine générale est un métier. Elle ne s'improvise pas. Les médecins généralistes connaissent leurs patients, prennent tous les jours des décisions qui engagent l'avenir de leurs malades, ne font pas que de la bobologie, savent interroger, savent ce que c'est que l'entretien particulier avec un citoyen malade ou non, connaissent la psychologie des familles et la psychologie individuelle des gens qui viennent à longueur d'année se faire vacciner.

Madame Bachelot, qui n'a jamais fait une intramusculaire de sa vie, qui n'a jamais examiné un malade de sa vie, qui n'a jamais pris une décision tenant compte des connaissances externes, de sa pratique personnelle et des valeurs et préférences des patients, va-t-elle se rendre compte que la consultation à 22 euro, ce n'est pas que de la gnognotte, qu'il y a derrière une expérience, une expertise et que les virologues, ses amis experts, ne sont pas des cliniciens pour la plupart mais des hommes d'éprouvettes.

Malaise dans les centres de vaccination. Faut-il injecter tout de suite de l'adrénaline à Madame Bachelot ?