samedi 5 décembre 2020

Jour 5 des idées médicales répandues françaises et internationales non fondées sur les preuves : La définition de la Santé selon l'OMS

 «La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité». 


Cette définition est proprement délirante. A moins d'associer santé et orgasme.

Elle a sans doute renforcé le déferlement intrusif des médecins et de la médecine dans la vie des gens, ce qu'Ivan Illich appelait d'une jolie formule La médicalisation de la santé.

René Leriche parlait en 1936 du silence des organes.

Selon Jean-Pierre Dupuy c'est la négation de la condition humaine.

Cela a permis l'intensification du Disease mongering (ou stratégie de Knock), le développement inconsidéré de l'Eglise de Dépistologie, la prescription ad nauseam des examens complémentaires et du sur diagnostic (diagnostiquer et traiter une maladie qui n'aurait jamais fait parler d'elle) ignoré des thérapeutes et des dépistologues. 

«Préambule à la Constitution de l'Organisation mondiale de la Santé, tel qu'adopté par la Conférence internationale sur la Santé, New York, 19 juin -22 juillet 1946; signé le 22 juillet 1946 par les représentants de 61 Etats. (Actes officiels de l'Organisation mondiale de la Santé, n°. 2, p. 100) et entré en vigueur le 7 avril 1948». Cette définition n'a pas été modifiée depuis 1946.

5 commentaires:

François-Marie Michaut a dit…

Oui, c'est aussi remarquable que presque jamais remarqué - sauf ici.
Et c'est le fondement philosophique qui justifie en 2020 le maintien de l'OMS ! C'est lui et nul autre qui nous a conduit à la situation actuelle.
Ce qui est rassurant, c'est que l'épisode culturel destructeur causé par la façon dont nous vivons le Covid19 va faire exploser toutes nos vieilleries mentales. Attention la Science qui s'est imposée comme l'unique religion planétaire indispensable et insurpassable est en cours d'implosion dans nos esprits.
Ou on devient enfin intelligents, ou on périt des conséquences de nos bêtises dans tous les domaines. Angoissant ou tonifiant, chacun doit choisir son camp.
FMM www.exmed.org

Anonyme a dit…

Sans vouloir faire mon ronchon, ce qui s'est imposé n'est pas de la science, ni même de la médecine, au mieux une forme de scientisme dévoyé au pire une nouvelle forme de religion.

Avez-vous compté le nombre de médecin qui soutenaient les recommandations officielles ? doliprane et rivotril ? pn parle des 3 D : Doliprane, Dodo, Décès.

Cela à définitivement écarté de la médecine dite "normale" un paquet de personnes, cette course au vaccins en 6 mois, à définitivement écarté de la vaccination un autre paquet de personnes. La cabale de nombreux "médecins" contre l'évidence de ceux qui soignaient, les positionnements ahurissant des ordres et sociétés savante à fait éclater au grand jour, à la porté d'un élève de collège, le niveau exécrable de ces organismes qui resteront dans l'histoire comme les complices d'un scandale sanitaire qui a tué des gens. Le sang contaminé va passer à épiphénomène.

Alors lorsque c'est moi qui le dit, on peut laisser courir de manière hautaine, en me méprisant enfermé dans sa petite bulle de savoir, comme certains le font ici. mais là c'est pas moi, c'est là :

https://doi.org/10.1136/bmj.m4425.

Lorsque la bonne science est réprimée par le complexe médico-politique, des gens meurent.

Il y aura lorsque le soufflet sera retombé que chacun s'introspecte pour savoir de quel coté il était dans la bonne science (c'est pas obligatoirement l'EBM vous l'aurez compris) ou happé par le complexe médico-politique.

Pour ceux qui aiment bien lire les opinions des uns ou des autres, le Dr Maudrux à un autre regard, son blog se trouve facilement.

herve_02

JC GRANGE a dit…

Quelqu'un qui écrit "La bonne science" est suspect. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise science. Pas plus qu'une science avec un grand S.
Cela dit, citer Maudrux est d'une grande drôlerie.

stalnikiewicz a dit…

Il est vrai que la définition hors sol de la santé par l'OMS a ouvert la porte au disease mongering et plus largement à la santé universelle, mais avec du recul elle a aussi permis d'inclure la situation psychologique et la situation sociale à la santé. Cette définition a ses défauts et ses risques mais elle a permis de sortir d'une santé correspondant à une absence de maladie d'organe. Le principal défaut de cette définition est son ancienneté elle est le témoin d'une époque passée qu'il faut actualiser.

Anonyme a dit…

@Dr Grange

Ce qui est une drôlerie n'est pas de citer Maudrux ou un article du BMJM, car ce n'est qu'une citation qui ne porte pas très loin.
Ce qui est une drôlerie est de soutenir les recommandations officielles qui ont tué des gens, méthodiquement. les 3D.

Oui il y a de la bonne et de la mauvaise science. Par exemple ce qui se faisait dans les camps avec des essais sauvages sur des prisonniers est de la mauvaise science, mais de la science (un protocole, des essais, une compilation des essais avec un objectif).

La position philosophique de dire que la science n'est ni bonne ni mauvaise c'est l'usage qu'on en fait, je peux la discuter. Est-ce de la bonne/mauvaise science de savoir ce qui se passe lorsque l'on injecte, par exemple, du chlore chez une femme enceinte vs une femme non enceinte ? quelles doses pour quels résultats ? C'est de la science.

Bon c'est débile comme exemple.

Moi j'en ai une autre d'expérience : Laissons des vieux d'une maison de retraite sans soins et enfermés dans leur chambre parfois attachés à leur lit pour savoir combien vont survivre. C'est de la science ?

La posture, tout ce qui ne vient pas de moi est inutile ou débile pour moi c'est suspect.

herve_02