samedi 4 avril 2020

A l'attention des professionnels de santé en soins primaires en période de Covid-19: lisez, signez.

Je relaie mon confrère JB Blanc (aidé par l'esprit collaboratif) qui est à l'initiative de l'affaire.
Lisez.
Signez.

Chère amie, cher ami,

Je lance avec quelques confrères une alerte sur le risque majeur de dommages collatéraux du covid.

Voici :

un lien vers le texte
un lien vers un questionnaire permettant de signer

Le tout avec une dead line à samedi soir 4 avril

Serais tu signataire ?
Ferais tu dans ce cas circuler le projet à tes contacts nombreux en soins primaires ?

Tous les acteurs de soins primaires sont concernés.
Plus nous serons nombreux à signer mieux nous serons entendus.





Amitiés

Dr Jean-Baptiste Blanc
drjbblanc@gmail.com


Le texte long :


De très nombreux malades n’ont pas le COVID 19, n’en faisons pas des victimes collatérales. 

En cas d’inquiétude médicale, il faut appeler un soignant : votre médecin généraliste, votre pédiatre, votre sage-femme, votre infirmière, votre gynécologue, votre pharmacien, etc.

Vous ne nous dérangez pas

Avec la litanie du nombre de morts égrené quotidiennement par les médias, les images des soignants exténués, des services de réanimation débordés, les transferts par trains médicalisés, le confinement, etc. une atmosphère d’extrême urgence règne sur notre pays et dans le monde.
La gravité de la situation liée à la pandémie à laquelle s’ajoute le manque de matériel de protection est manifeste.

Dans ce contexte épidémique particulier nous, médecins généralistes et soignants de premier recours, avons le devoir d’alerter la population française et les autorités sanitaires des faits suivants : les autres problèmes de santé ne doivent pas être négligés. La plupart des gens pensent que nous sommes débordés et qu'ils vont nous déranger, qu’il faut attendre la fin du confinement. Ils ne veulent pas déranger “pour quelque chose de moins grave que le Corona”. De plus ils ont peur de la contamination au cabinet, des contrôles policiers ou encore pensent que ça ne sert à rien de contacter son médecin généraliste pour le Covid 19 ce qui est archi faux.

Nous sommes disponibles.

Nous sommes toutes et tous effrayés à l’idée de l’état dans lequel nous allons retrouver nos patients dans 2, 3 mois ou plus. Ne pas consulter quand cela est nécessaire c’est prendre le risque de laisser se développer un problème qui sera beaucoup plus difficile à traiter plus tard. Ou pire.

Nous nous sommes organisés pour faire face. Nous sommes très nombreux à pratiquer la téléconsultation qui évite les déplacements, à consulter par téléphone si besoin, nous avons réorganisé nos plannings pour que nos patients n’attendent pas en salle d’attente, nous avons mis en place les mesures d’hygiène nécessaires. Si nous acceptons de recevoir des patients c’est que nous prenons toutes les précautions.

Notre rôle dans cette phase épidémique est fondamental

  • Pour les patients atteints ou croyant être atteints par le coronavirus notre rôle est d’accompagner les 80% qui n’auront pas besoin d’être hospitalisés (mise en place de la surveillance, explications sur les mesures barrières avec ses proches, prescription de masques, soutien psychologique, gestion des alertes, protection de l’entourage, préparation du déconfinement) et d’aider à la prise en charge en cas de dégradation de leur état. La téléconsultation permet en grande partie de jouer ce rôle sans mettre en danger les médecins ni “polluer” les salles d’attente. Cela désengorge le 15.

  • Pour les personnes avec un traitement régulier (pathologies chroniques), le renouvellement des ordonnances directement en pharmacie nous libère certes, mais nous risquons de passer à côté d’une dégradation de ces patients qui aurait été repérée en consultation. Ces personnes parfois âgées et alors doublement inquiètes des risques du coronavirus, ne pouvant pas toujours utiliser la téléconsultation, sont les plus à risque de ne pas prendre rendez-vous, de ne pas appeler pour un symptôme nouveau qui leur paraît mineur. Elles sont fragiles. Elles ont besoin d'être surveillées, conseillées, traitées, examinées. Certaines, prenant des informations ici ou là, auraient tendance à arrêter leurs traitements, la cortisone par exemple en rhumatologie ou en pneumologie, elles doivent nous demander conseil. Notre rôle est de les suivre et de les conseiller, au téléphone, sur Facetime, WhatsApp ou autre système de communication vidéo ou de téléconsultation, au cabinet ou à domicile, selon ce qui sera le plus pertinent.

  • pour les enfants, on observe moins de pathologie infectieuse du fait du confinement mais elles ne disparaissent pas pour autant et doivent être vues si les symptômes sont intenses. Infovac France précise dans un bulletin de Mars 2020 : La prise en charge des maladies chroniques doit continuer de même que les programmes de vaccination. Cela vaut particulièrement pour les enfants de moins de 12 mois dont le suivi de croissance est essentiel. Notre rôle est d’assurer le suivi des nourrissons et les consultations pédiatriques pour situations aiguës, tout comme les PMI et les pédiatres  Une anomalie visuelle non détectée maintenant c’est un risque de perte de la vue demain.

  • Pour les personnes “en bonne santé” mais ayant des symptômes nouveaux, les pathologies aiguës non liées au virus, les problèmes cardiaques, les problèmes digestifs, les traumatismes, doivent obtenir un avis rapide. Les patients ne savent pas forcément ce qui est urgent, grave ou potentiellement grave. Notre rôle est d’assurer les consultations pour ces motifs afin de ne pas laisser une situation se dégrader.

  • Pour les femmes enceintes, démarrant une grossesse désirée ou pas, souhaitant la poursuivre ou pas, il ne faut pas qu’elles attendent pour consulter. Des précautions doivent être prises dès le début de la grossesse, un calendrier doit être mis en place, des examens sont indispensables, des conseils et des notes documentaires doivent être données. Le suivi de la grossesse est indispensable tout au long de son déroulement. Une IVG se fait dans un certain délai. Il ne faut pas attendre. Notre rôle est d’assurer les consultations avec ces femmes et de leur apporter notre aide et de les adresser, tout comme les gynécologues ou les sages femmes. 

Notre rôle en sortie de confinement sera fondamental. 
Nous sommes sur le terrain, nous connaissons nos patients, les familles, parfois les conditions de logement. Nous appelons à jouer un rôle central dans cette phase qui devra s’appuyer sur cinq piliers :
  • le corps des médecins généralistes et soignants de premier recours,
  • la disponibilité d’un test sérologique fiable,
  • la disponibilité de masques et de SHA pour toute la population,
  • la possibilité de confiner des gens hors de chez eux (réquisition de chambres d’hôtel),
  • une stratégie officielle clairement communiquée et déployée.

Ne pas mettre en jeu les acteurs de soins primaires dans cette phase serait une erreur critique. Qui d’autre peut agir aussi près du terrain et des besoins ?

Nous appelons les responsables sanitaires et les médias à relayer cet appel dans l’espace public, de nous mettre en jeu. De notre côté nous sommes prêts à assumer nos responsabilités auprès de nos patients que nous connaissons bien et de la collectivité. Nous le faisons déjà.

Le texte court de Borée


Alerte des soignants de premier recours 

Vous ne nous dérangez pas !

De très nombreux malades n’ont pas le COVID-19, n’en faisons pas des victimes collatérales. 

En cas d’inquiétude médicale, quelle qu’elle soit, appelez vos soignants habituels !

Avec la litanie du nombre de morts égrené quotidiennement, avec les images des soignants exténués, des services de réanimation débordés, avec le confinement, une atmosphère d’extrême urgence règne sur notre pays et dans le monde.

Dans ce contexte particulier nous, médecins généralistes et soignants de premier recours, avons le devoir d’alerter la population française et les autorités sanitaires : les autres problèmes de santé ne doivent pas être négligés.
La plupart des gens pensent que nous sommes débordés et qu'ils vont nous déranger, qu’il faut attendre la fin du confinement. Ils ne veulent pas nous solliciter “pour quelque chose de moins grave”, ils ont peur de la contamination au cabinet, des contrôles policiers ou encore pensent que ça ne sert à rien de contacter son médecin généraliste pour le Covid-19.

Nous restons disponibles.

Ne pas consulter quand cela est nécessaire c’est prendre le risque de laisser se dégrader un problème de santé. Nous nous sommes organisés pour faire face. Nous sommes très nombreux à pratiquer la téléconsultation qui évite les déplacements non indispensables. Nous avons réorganisé nos plannings pour que nos patients n’attendent pas en salle d’attente. Nous avons mis en place les mesures d’hygiène nécessaires. Si nous acceptons de recevoir des patients c’est que nous prenons toutes les précautions qui s’imposent.

Notre rôle dans cette phase épidémique est fondamental.

Pour les patients atteints ou croyant être atteints par le coronavirus notre rôle est d’accompagner les 80% qui n’auront pas besoin d’être hospitalisés et d’aider à la prise en charge en cas de dégradation de leur état. La téléconsultation permet en grande partie de jouer ce rôle en limitant les risques pour chacun.

Pour les personnes avec un traitement régulier pour des pathologies chroniques, notre rôle reste de les suivre et de les conseiller, au téléphone, ou par tout système de communication vidéo, au cabinet ou à domicile, selon ce qui sera le plus pertinent.

Pour les personnes “en bonne santé” mais ayant des symptômes nouveaux, les pathologies aiguës non liées au virus doivent pouvoir continuer à obtenir un avis rapide. Les patients ne savent pas forcément ce qui peut être urgent ou grave. Notre rôle est d’assurer les consultations pour ces motifs afin de ne pas laisser des situations se dégrader.

Pour les femmes enceintes ou pour les enfants, le suivi reste nécessaire de manière adaptée et avec toutes les précautions qui s’imposent.

Nous sommes prêts à assumer nos responsabilités au sein de la collectivité et auprès de nos patients que nous connaissons bien. Nous le faisons déjà.

jeudi 26 mars 2020

COVID-19 : la faillite des épidémiologistes



Un grand patron de rhumatologie nous suggère de lire un site de l'Inserm qui lutte contre la désinformation, cela s'appelle canal detox.

Je regarde celui dédié à la grippe saisonnière.



Au delà des controverses sur l'efficacité des vaccins et Monsieur Manuel Rosa-Calatrava dit que la vaccination anti grippale chez les plus de 65 ans est efficace à 60 % Il ne lit sans doute pas la revue Cochrane (LA).

Mais mon propos n'est pas polémique sur la vaccination.

Je parle de la faillite des épidémiologistes.

Cela fait cent ans (c'est une expression mais c'est une réalité : grippe dite espagnole) que la grippe saisonnière sévit en France.

Et Monsieur MRC nous dit, je cite, "la grippe saisonnière touche, selon les années, entre 2 et 5 millions de Français". Entre 2 et 5 millions : mazette ! Il continue : "et entraîne entre 5 et 10 000 décès supplémentaires".

Les épidémiologistes, ce sont les mêmes, qui n'avaient rien prédit, savent tout sur COVID-19, la façon d'enrayer l'épidémie, alors que la multiplicité des techniques utilisées dans les différents pays (confinement total, confinement partiel, usage ou non de tests chez tout le monde ou chez les symptomatiques ou chez les symptomatiques soignants, mesures barrières à géométrie variable, hospitalo-centrisme ou non, manipulation des chiffres, fermeture ou non des frontières, le catalogue est impressionnant) rendent perplexes les meilleurs observateurs. Les épidémiologistes qui ne savent rien sur la grippe saisonnière savent tout sur un nouveau virus.

Si la grippe saisonnière est un vrai problème de santé publique, pourquoi n'en connaît-on presque rien ou presque (c'est une répétition voulue) ?

Serait-ce parce qu'il existe un vaccin et que la présence d'un vaccin anesthésie la pensée critique ?

Dans une pandémie sans vaccin le rôle des mesures barrières (c'est à dire en français : hygiène) est fondamental, tout comme l'aspect organisationnel des soins. C'est plutôt ce qu'il faudra retenir.

J'espère pouvoir développer d'autres thèmes post Covid-19 : 
  1. Faut-il confier à l'Etat notre "santé" ?
  2. Faut-il que les libéraux s'en remettent à l'Etat pour gérer leurs cabinets médicaux ?
  3. Le manque de masques et du reste est-il un problème d'argent ou un problème politique (je veux dire : le lobby médico-industriel) ?
  4. Faut-il ré hospitaliser la médecine, c'est à dire négliger encore plus le pré hospitalier ?
  5. Faut-il réorganiser la médecine en fonction d'une future pandémie plutôt qu'en fonction des affaires courantes de la médecine ?
  6. Faut-il se dire enfin les choses en face ?
  7. Ad libitum.

Remercions ici tous les soignants et non soignants qui travaillent pour lutter contre la pandémie. Et au péril de leurs vies.

PS. Un article qui "illustre" mon propos : ICI

samedi 21 mars 2020

Covid-19 : le roi est nu.


« Les habits neufs de l’empereur », raconte l’histoire d’un roi qui n’a de souci que de sa vêture et n’aime rien tant que de se montrer devant ses sujets dans ses nouveaux habits. Ce roi néglige toutes les affaires du royaume, et on dit de lui qu’il « siège dans sa garde-robe » 
Arrivent dans la capitale du royaume deux escrocs qui se prétendent tisserands, se vantent d’être capables de tisser la plus belle étoffe que l’on puisse imaginer et qui possède en outre une étonnante propriété : les vêtements confectionnés avec cette étoffe « seraient invisibles aux yeux de ceux qui ne convenaient pas à leurs fonctions ou qui étaient simplement idiots »
Le roi entrevoit aussitôt le gain de savoir qu’un tel vêtement lui offrirait : grâce à lui, il serait possible de découvrir lesquels de ses sujets ne conviennent pas à leurs fonctions, et de départager les intelligents des imbéciles (ICI)



Que tous ceux qui pensent qu'après cette pandémie plus rien ne sera comme avant, que tous ceux qui croient qu'il est possible d'affirmer "Plus jamais ça", que tous ceux qui s'imaginent que les choses changeront... se trompent.

Croyez-vous qu'après Hiroshima l'humanité ait cessé de construire des bombes atomiques et, plus grave, ait cessé de penser qu'il était possible de les larguer sur des populations civiles ?

Croyez-vous qu'après la Shoah, l'humanité se soit immunisée contre les massacres de masse ou les génocides ? Croyez-vous que le Rwanda ou le Cambodge soient les dernières scories de l'histoire de l'extermination et que des citoyens ordinaires ne deviendront pas encore des bourreaux ?

Croyez-vous que les camps de travail n'aient plus existé après le dévoilement du goulag soviétique ?

Croyez-vous qu'un système de santé qui approuve des médicaments presque inutiles à des prix faramineux puisse de nouveau tourner rond alors qu'il n'est pas capable de produire des masques de protection, des surblouses, des charlottes ou des lunettes de protection au bon moment ?

Croyez-vous qu'un système de santé fondé sur le consumérisme alimenté par les promesses fallacieuses du zéro défaut du corps humain, d'une santé sans échec, d'une immortalité sans nuages, d'une dépistologie sans faille s'arrêtera de lui-même, fera une pause, se mettra à réfléchir ?

Croyez-vous qu'il soit possible de penser un monde sans virus comme on dit un monde sans tabac, un monde sans alcool, un monde sans cancer, un monde sans sida, un monde sans féminicide ? Un monde parfait. Mais sans masques.

Et aujourd'hui que la pandémie Covid-19 se propage dans le monde, comme dans le conte d'Andersen, Le roi est nu.

La médecine est nue : elle s'est dépouillée de ses beaux atours traditionnels dans lesquels elle se complaisait, se complaisant dans sa garde-robe, pour se livrer aux escrocs qui lui ont proposé des habits invisibles.

Il n'existe malheureusement pas de traitement, ni préventif, ni curatif.

Les professionnels de santé de première ligne en sont réduits, quand ils le peuvent (la pénurie de l'essentiel, de l'intendance, des protections), à s'agiter désespérément, impuissants devant des patients qui sont malades (un peu, beaucoup, passionnément) et qui guérissent tout seuls, des patients qui sont malades (un peu, beaucoup, passionnément) et qui meurent tout seuls, des patients qui sont sauvés in extremis par de la technique instrumentale (l'intubation, la ventilation mécanique invasive,) et d'autres pour qui on ne peut rien.

Les professionnels de santé sont nus devant le virus par manque de matériels banals, d'habits de rien, de morceaux de tissu, ils en sont réduits à être des barbiers luttant contre la peste ou le choléra en portant des masques de carnaval.

La médecine, telle le roi du conte, s'est revêtue d'habits invisibles depuis des années, affirmant haut et fort que cette somptueuse vêture (l'innovation, le hype, la prévention, le dépistage, la personnalisation, ...) était la plus belle du monde, la plus chatoyante, et que ceux qui n'y croyaient pas étaient des demeurés, des traîtres, des passéistes, voire des assassins.

Mais, pour en revenir au propos initial, "Plus jamais ça", y aura-t-il un enfant pour crier "Mais elle n'a pas d'habits du tout !"

Non.

Et les escrocs seront toujours là.




mardi 17 mars 2020

Covid-19 le 26 mars 2020 à 17 H 50.


Nouveau (le 28 mars 2020) : comprendre l'agueusie (qui est devenue avec l'anosmie) quasiment pathognomonique de SARS-CoV-19 un thread magnifique de Ali ABBAS : ICI

Vous pouvez consulter le billet précédent avec notamment les consignes pour rester à la maison.

ICI

Et la nouvelle attestation obligatoire du 23 mars 2020 :

Les dernières informations du 20 mars 2020 : ICI



CE DOCUMENT EST TRES COMPLET ET MERITE UNE LECTURE TRES ATTENTIVE.

IL COMPORTE 56 PAGES

IL S'ADRESSE AUX MEDECINS ET AUX IDE

JE SOULIGNE UN POINT TRES IMPORTANT QUI CONCERNE LA REPRISE D'ACTIVITE DES PATIENTS COVID +




****


Conseils aux non patients/patients



Pour ceux qui consultent twitter (et j'invite tous les professionnels de santé à s'y inscrire pour suivre des comptes informatifs)

De la médecine générale et de l'expérience clinique en zone de crise


De la recherche documentaire à l'usage de tous par un MG qui sait lire


Des données de la littérature et des critiques de ces données


Les threads les plus longs du monde et qui nous apprennent tellement de trucs lus nulle part



Un médecin généraliste qui parle juste


Un médecin généraliste qui bosse dur (blog à consulter).



Un médecin généraliste qui pose souvent les bonnes/mauvaises questions



Des données toujours très pertinentes



Un syndicat qui fait du bon boulot (médical)



Si vous lisez l'anglais : 


Si vous lisez l'anglais, un thread d'épidémiologie de très grande qualité



Pour des informations juridiques et pratiques de qualité :


Les sites

Antibioclic dédié au Covid-19 : LA


Les blogs

Un site actualisé en direct par Dominique Dupagne : LA


INFORMATIONS PRATIQUES


Pour imprimer une attestation de circulation. 


LA

Mais vous pouvez l'écrire à la main.

Pour faire un certificat pour les patients en ALD

Qui sont les personnes à risques ?

Voir LA

Il est possible, pour ces personnes, de rédiger un certificat indiquant qu'en raison de leur état de santé, fragile, à risque de contamination par le Covid-19 il est légitime que l'employeur les dispense de tâches où il y a un contact direct avec le public (je n'ai pas retrouvé le texte exact).

Voir un modèle de Pôle emploi où le salarié atteste sur l'honneur



On peut aussi rédiger un arrêt de travail...

NOUVEAU : l'Assurance maladie permet aux assurés à risque de s'arrêter tout seuls (à partir du 18 mars 2020). Ceux qui reçoivent le bon gratuit pour la vaccination anti grippale.




Les arrêts de travail simplifiés pour les gardes d'enfants (LA


Le téléservice « declare.ameli.fr »  de l'Assurance Maladie permet à l’employeur de déclarer l’arrêt de travail pour ses salariés. 

Pour les IJ des professionnels de santé libéraux : LA



Une fiche de suivi pour les patients Covid-19

Faite par Borée (cf. supra) : ICI Avec une version PDF et une version Excell




DERNIERE MINUTE : LES MASQUES ARRIVENT

Mais on ne sait pas quand. : communiqué ICI d'Olivier Véran.


INQUIETANT : LA DUREE DE VIE DU CORONAVIRUS



Bon, j'ai oublié des trucs mais je complèterai.
J'ai aussi oublié des gens mais qu'ils ne m'en veuillent pas.