Pour des raisons que nous ignorons et qui doivent tenir à notre ignorance du fonctionnement, forcément complexe, des cerveaux composant l'aréopage de la sous commission de l'EMA (Agence Européenne du Médicament), intitulée Committee for Medicinal Products for Human Use (CMPHU), lorsqu'ils sont confrontés à une situation inattendue et pour le moins évidente pour le vulgum pecus ou le médecin généraliste de base, le Pandemrix, vaccin anti grippal adjuvé, n'est plus recommandé chez les moins de 20 ans sauf si le vaccin trivalent n'est pas disponible et lorsque la vaccination contre H1N1 est nécessaire (c'est à dire chez les personnes qui risquent les complications ou l'infection). Les cerveaux sus-cités ont dû se creuser la cervelle pour pondre une phrase aussi alambiquée. Il eût été si simple de dire : "Il ne faut plus vacciner les personnes de moins de 20 ans avec le vaccin Pandemrix." Il eût été encore plus simple de dire solennellement : "Le vaccin Pandemrix est retiré."
Mais les cerveaux évolués de l'EMA ne sont pas faits comme ceux des autres, ce sont des experts et pas seulement des experts en vaccinologie (interdit de rire), ils ont aussi convoqué des neuropédiatres, des immunologistes, des spécialistes des troubles du sommeil, des épidémiologistes, des experts (sans plus de précision) de Health Canada, de l'OMS et de l'ECDC (European Center for Disease Prevention Center)...
Ils n'oublient pas d'affirmer que le rapport bénéfices / risques du Pandemrix était globalement favorable (cela ne vous rappelle pas quelque chose ?).
Ils n'hésitent pas non plus, les impudents qui savent que jamais personne ne viendra leur chercher des poux dans la tête, à affirmer que le risque d'attraper une narcolepsie post vaccinale avec ou sans catalepsie est de 6 à 13 fois plus importante que si la population suédoise et finlandaise des 4 - 19 ans n'avait pas été vaccinée, ce qui correspond à une augmentation de trois à sept cas de plus pour 100 000 vaccinés.
Et cela ne les gêne pas.
Je voudrais dire ceci : dans une population comme celle de la Finlande avec environ 5,3 millions d'habitants, il y a eu 56 décès dus à la grippe en 2009 et 60 enfants et adolescents qui ont souffert d'une narcolepsie post vaccinale. Est-ce cela le rapport bénéfices / risques globalement favorable ? Aurions-nous accepté qu'en France il y eût 660 enfants et adolescents du même âge atteints ? Pour 344 décès de la grippe en France pendant la même période... Alors que l'immense majorité de ces enfants aurait eu une grippe bénigne (la grippette de notre ami Bernard Debré qui préconisait pourtant la vaccination des nourrissons)...
L'affaire du Mediator (et ses 500 morts pendant de nombreuses années) est une rigolade par rapport à ces 60 cas de narcolepsie en une seule campagne de vaccination...
J'avais demandé en février 2011 au professeur Daniel Floret et au Comité Technique des Vaccinations de dégager (voir ICI). Ils n'ont pas dégagé. Ils sont toujours là. Et ils se moquent des narcolepsies finno-suédoises (sans compter les Islandaises) : il doit bien y avoir des facteurs ethniques et génétiques qui permettront d'innocenter les squalènes dont Monsieur Perronne clamait l'innocuité puisqu'ils étaient naturels lors de la fameuse conférence de presse tenue au Ministère de la Santé par Madame Bachelot (voir ICI).
Quant à la pharmacovigilance française, où a-t-elle mis les cas de narcolepsie qui lui ont été déclarés ? A la poubelle ou dans la catégorie non imputable (ce qui est la même chose) ?
J'éprouve un profond dégoût.
Jusqu'où la passion de Glaxo ira-t-elle ?
Le retrait du Pandemrix eût été la position la plus juste.
54 commentaires:
pas grave les généralistes Joss Randall toucheront leur prime, comme pour les mammographies avec la cacophonie actuelle ACOG , ACR, USPSTF
C'est parce que depuis Pasteur , un vaccin n'est pas un médicament comme les autres et il est inimaginable de penser qu'il puisse ne pas être efficace et/ou être nocif voire létal (ou alors on se fait taxer d'antivaccinaliste primaire)
ça me fait penser au communiqué de l'AFSSAPS sur le Prévenar
"Deux décès de nourrissons ont été signalés après vaccination avec Prevenar 13®. Toutefois, après évaluation des données disponibles, l’association entre la vaccination et les deux décès observés a été écartée"
lire la relation des cas
http://www.sylviesimonrevelations.com/article-deux-bebes-decedent-apres-une-vaccination-en-france-68789300.html
on se demande ce qu'il faudrait pour que l'imputabilité possible d'un vaccin dans un décès soit reconnue
Je rappelle qu'en octobre 2009, en pleine peur d'épidémie de grippe H1N1, les autorités Suisse avaient déjà restreint l'usage du pandemrix de Glaxo aux plus de 18 ans moins de 60 ans et femmes non enceintes. A l'époque c'était pour favoriser le vaccin Suisse Focetria produit par le laboratoire suisse Novartis. Comme quoi des considérations économiques peuvent à terme recouvrir des réalités de santé publiques.
Voir l'article ci-joint:
http://www.physorg.com/news176099207.html
Impossible qu'un vaccin puisse avoir des effets indésirables ou même qu'un individu mal réagir mal en fonction de son terrain !
Oser ne serait ce que soulever l'hypothése, quelle hérésie !
@ psentis: en ce qui concerne les généralistes à la carabine courte, vous pouvez voir mon post écrit hier soir sur le P4P à la française (:-)
http://philippehavinh.wordpress.com/2011/07/26/p4p-for-french-primary-care-physicians-for-the-first-time-of-their-history/
Bien cordialement.
@ Ha-Vinh.
Je crois vraiment que le capi était une pâle copie du NICE et que ses auteurs n'avaient pas pris conscicence que le P4P était, globalment, un échec en GB. Voir ici mon post sur ce blog : http://docteurdu16.blogspot.com/search/label/SPENCE%20DES
Bonne journée.
Quelques rappels sont utiles car en ces temps de fast information où un évènements tragique en chasse un autre scandaleux ou tragi-comique, où les petites phrases des hommes politiques peuvent monopoliser l’attention des médias pendant des semaines, nous sommes dans un état de sidération permanent et, surtout, nous avons la mémoire très courte.
En avril 2009, les premiers cas d’une grippe impliquant une souche identifiée comme nouvelle sont mis en évidence au Mexique. On évoque alors une progression foudroyante de cette grippe et des décès par dizaines. Peu de temps après on s’apercevra qu’en fait, les décès présentés comme étant provoqués par la nouvelle souche grippale H1N1 sont dus à d’autres causes. La nouvelle souche se répand rapidement dans d’autres pays, grâce aux transports aériens. Toutefois, dans les pays de l’hémisphère nord, où on est au printemps, les quelques cas pris en charge très énergiquement s’avèrent plutôt bénins.
Dès le mois de JUIN 2009, un congrès d’infectiologie se réunit à Paris, qui rassemble des médecins de terrain, comme le professeur Bricaire ainsi que des membres de l’INSERM et de l’INVS. Le constat commun est le décalage entre la BENIGNITE EVIDENTE de la grippe observée et les mesures, très lourdes, imposées par le plan de gestion de crise.
http://www.infectiologie.com/site/_actualite_detail.php?id_actualite=101
Néanmoins, l’avis de ces personnages pourtant qualifiés n’est nullement pris en compte par les autorités. Et, du début à la fin de la pseudo-pandémie, seuls les experts ayant des conflits d’intérêts majeurs auront l’oreille attentive des membres du gouvernement et des services ayant en charge d’organiser la gestion de la crise.
Certains contrats ont été signés en amont avec des laboratoires pharmaceutiques. Le gouvernement a signé un pré- contrat avec Sanofi Pasteur en 2005. En juillet 2009, des contrats pour 94 millions de doses de vaccins, et pour un montant de 674 millions d’euros sont signés, notamment avec GSK (GlaxoSmithKline), la France ayant fait la plus grosse commande de tous les pays de la planète représentant environ 10% des vaccins commandés. L’Allemagne aussi avait signé des pré-contrats. Il avait été établi que les contrats dormants ne seraientnt activés qu’en cas de déclaration d’une pandémie par l’OMS.
Il apparaît une polémique au sujet de la définition de la pandémie par l’OMS. Elle est lancée par Tom Jefferson, interviewé par Der Spiegel en juillet 2009. En fait,il n’y aurait pas eu, d’après l’enquête menée par le sénat, de modification de la définition de la pandémie en 2009, mais en 2005. Néanmoins il est clair que cette définition est inadaptée, comme je l’avais remarqué dans l’article publié sur Pharmacritique en septembre 2009. Inadaptée parce que cela ne correspond pas à ce qu’on nous annonçait depuis des années. A ce que des professeurs d’infectiologie nous annonçaient, dans des formations spécialement conçues pour nous préparer à cette catastrophe attendue sinon espérée : des morts par dizaines de milliers. Inadaptée et trompeuse car cela ne correspondait pas non plus à ce que l’on a décrit à longueur de journée dans les médias à l’ensemble du public pendant la durée de la pseudo-pandémie afin de l’inciter à se faire vacciner. Cela ne correspondait nullement non plus aux moyens mobilisés.
C’est dans ce contexte ambigu que le gouvernement signe en juillet 2009 un contrat avec GSK pour 50 millions de doses d’un vaccin qui s’appellera le Pandemrix, contenant comme adjuvant du squalène. Contrat pour une valeur de 350 millions d’euros.
à suivre...
Un kilo de squalène revient quelques 20 dollars. Sachant qu’il y en a 10mg par vaccin, le prix de revient de cette matière première est infinitésimal (de l’ordre de 2 centièmes de centime) pour GSK. Or, la quantité d’antigène qui est la matière première la plus coûteuse à produire, , a pu être divisée par 4 dans le Pandemrix, grâce à l’adjonction d’un adjuvant par rapport au vaccin sans adjuvant et est de 3,75 mg contre 15 mg dans le vaccins sans adjuvant. Facteur supplémentaire d’économies sur le coût de revient pour GSK, le vaccin est vendu au gouvernement français sous forme de flacons multidoses, ce qui en rend la logistique très complexe, car, une fois ouvert, le vaccin est rapidement périmé et doit être jeté faute d’être utilisé. Autre inconvénient, qui est aussi pour les vaccinés, et non pour GSK, l’utilisation de flacons multidoses nécessite l’adjonction de conservateurs. Et revoilà le Thiomersal, conservateur à base de mercure, dont l’AFSSAPS avait déconseillé l’utilisation dans les vaccins en 2000 à cause de sa toxicité potentielle http://www.afssaps.fr/Infos-de-securite/Communiques-Points-presse/THIOMERSAL/%28language%29/fre-FR . Le vaccin a été facturé par GSK au prix par dose de 7 euros, c'est-à-dire le même prix que les vaccins contre la grippe saisonnière en dose individuelle sans adjuvants, en dépit d’un coût de revient très inférieur. Malgré toutes ces facilités, GSK a voulu pousser son avantage et essayé d’obtenir, à la signature des contrats une clause ILLEGALE d’irresponsabilité. Finalement l’ensemble des laboratoires ont obtenu des clauses dégageant leur responsabilité en cas de réclamation. » l'État s’engage à garantir le titulaire contre les conséquences de
toute réclamation ou action judiciaire qui pourraient être élevées à l’encontre de ce
dernier dans le cadre des opérations de vaccination sauf en cas de faute du titulaire ou
sauf en cas de livraison d’un produit non conforme aux spécifications décrites dans
l’autorisation de mise sur le marché ou, à défaut d’autorisation de mise sur le marché,
aux caractéristiques du produit telles qu’elles figurent dans le dossier d’autorisation de
mise sur le marché dans l’état où il se trouvait au moment de chaque livraison ».
L’autorisation de mise sur le marché a été facilement octroyée par l’EMEA (agence européenne du médicament) malgré un dossier plutôt mince de GSK, en particulier concernant les enfants. Les études qui ont permis à GSK d’obtenir l’AMM pour tous les âges ne concernaient que quelques 100 enfants de 3 à 9 ans, alors que des millions d’enfants allaient être vaccinés par Pandemrix. En France, l’indication du vaccin concernait les nourrissons porteurs de facteurs de risque à partir de 6 mois, et l’ensemble des nourrissons et enfants à partir de 2 ans et jusqu’à 9 ans à mi-dose (0,25ml) et avec une dose complète de 0,5 ml comme pour les adolescents et adultes à partir de 10 ans.
D’après le bulletins de pharmacovigilance numéro 17 de l’AFSSAPS concernant le Pandemrix, environ 800 000 adolescents de 10 à 17 ans ont été vaccinés, ce qui représenterait au bas mot une TRENTAINE DE CAS DE NARCOLEPSIE dus au vaccin (entre 30 et 60).
En outre, le Pandemrix était, tant dans le Résumé des Caractéristiques du produit que dans l’expérience des médecins et des patients, le vaccin présentant le plus fréquemment des effets indésirables gênants (douleurs, céphalées, vertiges, syndromes grippaux…). Je suivais, pour ma part, fin 2009, les bulletins de pharmacovigilance de l’EMEA, et j’étais étonnée de voir disparaître, à chaque nouveau bulletin hebdomadaire, les décès. Si on en tenait compte, néanmoins, ces décès représentaient pour le Pandemrix, un pour 100 000 personnes vaccinées. Ce qui était présenté par les tenants de la vaccination comme la fourchette haute des effets secondaires graves en général (il ne pouvait y avoir plus de un effet secondaire grave pour 100 000 personnes vaccinées). Et je ne résiste pas au plaisir de mettre en lien cette interview sur France-Inter du 18 novembre 2009 de Jean-François Delfraissy directeur de l’institut de recherche contre le SIDA et Jean-Claude Ameisen membre du COMITE CONSULTATIF D’ETHIQUE se gondolant comme des baleines, ignorant, apparemment, qu’ils étaient filmés, tout en annonçant la gravité de la grippe et la nécessité impérative de se faire vacciner http://www.dailymotion.com/video/xb75ca_la-grippe-a-avec-jf-delfraissy-et-j_news ; http://www.dailymotion.com/video/xb75np_la-grippe-a-etat-du-virus-et-vaccin_news . ces deux là sont un peu l’image de l’IRRESPONSABILITE régnante dans nos élites.
Par la suite j’ai appris qu’un effet secondaire notifié pouvait être éliminé de la liste des effets secondaires officiels à N’IMPORTE QUEL MOMENT de la procédure de pharmacovigilance, de manière totalement arbitraire et opaque dès lors qu’un agent estimait qu’il n’y avait pas d’IMPUTABILITE, c'est-à-dire qu’on ne pouvait pas démontrer la relation de cause à effet, ce qui est presque toujours le cas, mais qui n’exclue aucunement l’existence d’une telle relation. Cela sera d’autant plus vrai maintenant que les PGR (Plans de gestion des Risques) ont confié aux laboratoires la pharmacovigilance.
Comme du point de vue des experts en vaccinologie tels ceux d’Infovac et, en particulier, notre illustre président du Comité technique de vaccination, Daniel Floret, les effets secondaires observés du fait d’un vaccin NE PEUVENT ETRE QUE FORTUITS, il faut bien comprendre que publier les effets secondaires pour ses personnes relève d’une sorte d’attitude suicidaire, car risquant de décourager le public de manière illégitime de se faire vacciner.
Dès lors on comprend bien que ces personnes envisageraient tout à fait, afin de « gagner la bataille de l’opinion » (ce qui était l’objet du colloque du 4 mai 2011 auquel participait Jean-Pierre Door, rapporteur de l’enquête parlementaire sur la campagne de vaccination, aux côtés de Daniel Floret, d’une représentante de Pfizer, et de Chritian Saoult du CISS entre autres), d’occulter tous les effets secondaires déclarés. Car « gagner la bataille de l’opinion » pour étendre le marché des vaccins semble s’avérer bien plus important pour ces personnages, que de dire la vérité aux citoyens et protéger leur santé.
Le Pandemrix N’EST PLUS COMMERCIALISE EN France par Pfizer. Pfizer, première multinationale pharmaceutique au monde, américaine, le commercialise actuellement pour le compte de GSK. Ce qui montre qu’il peut y avoir une très bonne entente entre les géants de la pharmacie qui sont pourtant censés se livrer une guerre sans merci. GSK-PFIZER qui ont constitué une entité qui va commercialiser des molécules pour lutter contre le SIDA (voila sans doute la raison du ton de profonde conviction de Jean-François Delfraissy, directeur de l’institut de recherche sur le SIDA, exhortant à la vaccination pendant la pandémie). GSK qui est en train de gagner du terrain auprès des parlementaires (pour le compte de Pfizer ?) en finançant un club de réflexion sur la santé, le CLUB HIPPOCRATE, qui rassemble des parlementaires de tous bords soucieux de profiter de la manne des subventions des laboratoires pharmaceutiques. http://www.lepost.fr/article/2011/04/13/2465198_affaire-mediator-glaxosmithkline-est-partout.html
Compte tenu des marges confortables que dégagent les ventes de Pandemrix du fait de ses faibles coûts de fabrication, on comprend que l’EMA ne souhaite pas priver Pfizer-GSK de tels revenus, ma foi, fort utiles pour corrompre nos parlementaires.
C'était un peu long mais ça en valait la peine.
CMT merci pour le rappel de l'historique de ce scandale sanitaire. En effet ça valait le détour. Cela dit je dois dire qu'en tant que maman traumatisée par une trés mauvaise expérience avec des vaccins pédiatriques cela alimente mes craintes. Je lutte malgré tout pour ne pas tomber dans l'excès inverse et m'apprête à faire vacciner mon deuxiéme enfant à minima. Mais sans confiance dans le produit et surtout dans le système qui est censé garantir son inocuïté c'est trés dur de ne pas avoir peur...
A anonyme.
Je suis entièrement d'accord avec votre position (et je pense que JCG pourrait l'être aussi). Ce qui me pose problème ce ne sont pas les vaccins en eux-mêmes mais les tendances actuelles, les dérives de plus en plus claires et graves dans leurs conséquences. Et le fait que je n'aperçois rien qui pourrait limiter ces dérives.Ni, donc, les conséquences délétères qui en découlent.
CMT
J'ai souvent du mal à faire comprendre que je ne suis pas contre le principe même de la vaccination mais que le coktail "médecine de masse" qui ne peut pas,économiquement, se permettre d'individualiser le geste vaccinal et pharamacovigilance moribonde me conduisent à ne pas adhérer à "l'obligation" de commencer à faire injecter TOUT le calendrier vaccinal à mon bébé de deux mois et demi. Six ans aprés mon fils aîné paie encore le prix de notre inconscience de jeunes parents alors beaucoup trop confiants sur ce point.
Il ne faut pas vous culpabiliser. Il est impossible pour des parents qui subissent la pression du dogme vaccinologique et qui ne disposent pas d'informations fiables de prendre des decisions sensées.
D'un point de vue de santé publique comme d'un poont de vue économique il serait plus efficace de cibler la vaccination en fonction des facteurs de risque. On éviterait ainsi la plupart des effets secondaires. Mais ca n'arrangerait pas les laboratoires pharma.
CMT
merci CMT pour ce commentaire qui aurait mérité d’être un post!
et bonnes vacances à doc du 16!
En pratique, je constate que depuis 2009 et la pression vaccinale à laquelle nous avons fini par céder ( cause enfant en bas âge), nous sommes constamment malades...Va pour le petit qui vient de faire sa rentrée, mais l'ado? Il fait ses défenses immunitaires? Jamais malade avant 2009, Zéro absences au collège, et soudain...Il s'y rends le Lundi et est malade du mardi soir au week-end (angines, rhino, grippes, gastro) Il choppe tout! Et nous aussi...deux jours plus tard! Le système immunitaire se refera t-il? Parce que qui dit malade, dit aussi enrichissement de l'indus pharmaceutique! Double avantage...Hum...Bizarre...Mes voisins et amis vaccinés constatent le même phénomène... Depuis la même date...Trois rhinos en septembre...Avec la belle arrière saison qu'on a eue...Je ne vit pas dans X-Files mais quand même!Personne n'en parle sur le net? Dans votre entourage? Chez vos médecins? Alors voyons si ce post sera censuré...
Le centre de Pharmacovigilance de Midi-Pyrénées cite une étude chinoise qui doute du lien entre les cas de narcolepsie et le vaccin :
"Parmi ces patients atteints de narcolepsie, seulement 6% ont déclaré avoir été vaccinés contre le virus (H1N1)v-2009. A partir de ces données, les auteurs concluent qu’un lien entre l’incidence augmentée de narcolepsie et la vaccination antigrippale (H1N1)v-2009 semble peu probable. Des résultats qui rappellent l'épidémie d’encéphalite léthargique (ou maladie de Von Economo-Cruchet) (Vaccine 2011, 29, Mar3) qui a sévi après la grande pandémie de grippe espagnole de 1917-1918 !"
cf : http://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202011,%2018,%20%284%29,%2041-53.pdf
????
@ dernier anonyme.
Je répondrai ce soir car j'ai réagi lorsque l'article du BIP31 est paru.
Et je n'ai pas eu de réponse acceptable de la part du granananananad professeur.
A anonyme (le dernier),
Je réponds « par délégation » du propriétaire de céans.
Je vais essayer d’expliquer à peu près clairement ce qui n’est pas très simple à comprendre.
Il faut d’abord se rapporter à l’article ci-dessus et se rappeler que, début 2011, les agences de santé publique suédoise et finlandaise, après avoir pris tout le temps nécessaire pour vérifier les cas et pour préciser les chiffres, avaient conclu que suite à la campagne de vaccination menée dans le cadre de la grippe pandémique avec le Pandemrix, un nombre anormalement élevé de cas de narcolepsie avaient été relevés chez des enfants et adolescents dans leurs pays respectifs.
Grâce aux registres de vaccination tenus avec rigueur dans ces pays une corrélation avait pu être établie avec le vaccin Pandemrix. Des études complémentaires, avaient permis de préciser que le risque pour un enfant ou adolescent vacciné par Pandemrix d’être diagnostiqué comme nouvellement narcoleptique, indépendamment du fait qu’il ait présenté une grippe, était multiplié par 6 à 13 dans les mois suivant la vaccination relativement au risque moyen relevé en temps normal.
Là-dessus en décembre 2011, est paru le BIP 31 que vous signalez et que vous mettez en lien.
JCG m’a fait part, à ce moment là, en décembre, de l’article paru dans ce numéro intitulé « narcolepsie et virus de la grippe H1N1 » sous la signature de Geneviève Durrieu.
La thèse défendue par l’article princeps (voici le lien pour cet article http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ana.22587/full ) et présentée telle que dans le compte-rendu du bip 31 est qu’en réalité, sur la base de cette étude chinoise , la narcolepsie serait une maladie saisonnière qu’on peut relier aux épidémies grippales. Et donc, en fait, il est sous-entendu que les agences sanitaires suédoises et finlandaises auraient fait une confusion en attribuant au vaccin des narcolepsies qui, en réalité, auraient été dues au virus de la grippe.
Le sens du compte-rendu du bip 31 ne laisse guère de place à l’ambigüité ou au doute car il est dit : » Parmi ces patients atteints de narcolepsie, seulement 6% ont déclaré avoir été vaccinés contre le virus (H1N1)v-2009. A partir de ces données, les auteurs concluent qu’un lien entre l’incidence augmentée de narcolepsie et la vaccination antigrippale (H1N1)v-2009 semble peu probable. »
Nous sommes tombés d’accord avec JCG pour dire que l’étude chinoise ne valait pas tripette comparée au travail très rigoureux accompli par les agences suédoise et finlandaise.
suite
Pourquoi sommes nous arrivés à cette conclusion ?
Si on ne se laisse pas impressionner par la sophistication des analyses statistiques mises en avant dans l’étude chinoise intitulée « la survenue des cas de narcolepsie est saisonnière et l’incidence de la narcolepsie était augmentée suite à la pandémie H1N1 de 2009 en Chine » on découvre rapidement que TOUTE L’ETUDE REPOSE SUR LE SOUVENIR QUE LES SUJETS DE L’ETUDE PEUVENT AVOIR D’AVOIR ETE MALADES DE LA GRIPPE A TEL MOMENT SUR LES DIX ANNEES PRECEDENTES OU D’AVOIR ETE VACCINES EN 2009.
« Methods: …Self-reported month and year of onset were collected from 629 patients (86% children)”
Les episodes de grippe sont auto-rapportés par les patients, qui sont majoritairement des enfants.
“Results: …The increase is unlikely to be explained by increased vaccination, as only 8 of 142 (5.6%) patients recalled receiving an H1N1 vaccination.”
L’évaluation du pourcentage des sujets vaccinés se fait sur la base du souvenir que ces personnes ont d’avoir été vaccinés.
Autrement dit toute cette étude n’est que du vent.
D’autant plus du vent que l’auteur français de l’article, Emmanuel Mignot, présente des multiples conflits d’intérêts avec des laboratoires fabricant des vaccins.
JCG a écrit au BP 31 pour leur faire part de ces critiques, légitimes me semble-t-il.
Il a reçu une réponse de la signataire du compte-rendu arguant que l’objet de ce compte-rendu n’était pas de remettre en cause le lien de causalité entre le vaccin contre la grippe et la narcolepsie mais de débattre du lien de causalité entre le virus de la grippe et l’encéphalite léthargique de Von Economo Cruchet. Lien discuté depuis la pandémie de 1918.
Admettons.
La signataire a promis, dans son courrier, qu’un article décrivant le contexte de cette association serait publié dans le prochain BIP pour écarter toute ambigüité sur l’interprétation.
Nous attendons donc ces clarifications .
CMT ,
Merci de ces deux commentaires ."TOUTE L’ETUDE REPOSE SUR LE SOUVENIR QUE LES SUJETS DE L’ETUDE PEUVENT AVOIR D’AVOIR ETE MALADES DE LA GRIPPE A TEL MOMENT SUR LES DIX ANNEES PRECEDENTES OU D’AVOIR ETE VACCINES EN 2009.": effectivement on a connu preuve plus solide !
Dans l'attente de lire vos commentaires au prochain Bulletin .
@ Dernier anonyme. Je complète les propos de CMT. Ce qui m'avait choqué dans le texte de BIP31, et j'en ai fait part à l'auteure, c'est que l'articulet ne mentionnait pas 1) les conflits d'intérêt majeurs d'un des auteurs E Mignot de l'article chinois qui fut engagé ensuite par Glaxo pour démontrer justement qu'il n'y avait pas de lien entre pandemrix et narcolepsie ; et 2) la pauvreté méthodologique de l'étude. Ces deux faits me paraissaient indignes de BIP 31. Enfin, deux choses : 1) La Chine est très impliquée dans la fabrication de génériques et, accessoirement, de futurs vaccins génériques et M Chan, directrice de l'OMS, a été en pointe dans la pandémie grippale ; 2) le professeur Montastruc et, accessoirement la Revue Prescrire, ont un peu de mal à considérer que les vaccins sont des médicaments comme les autres et qu'ils peuvent entraîner des effets indésirables. Le guide 2012 des interactions médicamenteuses publié par Prescrire, 464 pages grand format, ne dit pas un mot des vaccins !
Bonne soirée à tous.
Nous avons donc franchi une étape, les souvenirs des petits patients deviennent des certitudes.
Mais on apprend aussi autre chose dans cet article de la Recherche : » Et en Chine, la formulation du vaccin utilisé différait de celle du vaccin Pandemrix incriminé en Europe du Nord. Elle ne contenait notamment pas l’adjuvant AS03, le composant suspecté dans l’apparition de ces cas de narcolepsie en Suède et en Finlande. »
De quoi parle-t-on à la fin ? On est en train de comparer des choses non comparables puisque le vaccin chinois ne contenait pas d’adjuvant sur la base de souvenirs d’enfants.
L’étude suédoise notamment, incriminait précisément le vaccina Pandemrix avec adjuvant. Si elle avait incriminé les vaccins contre la grippe en général on aurait dû simplement arrêter la vaccination contre la grippe étant donné ses bénéfices douteux dans le cadre d’une vaccination généralisée démontrés par l’absence de bénéfices observés parmi les populations très vaccinées comparativement à celles peu ou pas vaccinées en termes de complications et d’incidence de la grippe.L’EMA , agence européenne du médicament, s’est contenté de prendre une décision minimaliste en ce qui concerne le Pandemrix.
Il faut rappeler le contexte très différent de l’étude suédoise. Les neurologues suédois ont d’abord relevé un signal, un signal qui n’était ni recherché ni attendu, mais relevé en raison d’un recueil assez systématisé des cas de narcolepsie dans des registres.
L’agence publique suédoise, qui n’ a pas de conflits d’intérêts, a ensuite entrepris de rechercher l’ensemble des cas de narcolepsie déclarés chez l’enfant et l’adolescent en Suède de début 2009 à fin 2010. Sur 132 cas enregistrés 87 ont été confirmés après examen par des experts des symptômes et examens ayant mené au diagnostic. Sur ces cas, dont une majorité avait une symptomatologie particulière (début brutal, présence de cataplexie), les plus nombreux se trouvaient après la vaccination (69 sur 87 cas). Parmi les 69 cas suivant la vaccination, 53 se situaient dans les 3 mois après vaccination, augmentant l’incidence de la narcolepsie pendant ces trois mois à 14,1 cas pour 100 000 contre 1,28 ensuite, c'est-à-dire jusqu’à fin 2010. Donc une augmentation du risque par un facteur 11 pendant les trois mois suivant la vaccination. Le risque total relatif et absolu était augmenté dans la cohorte des enfants vaccinés par rapport à celle non vaccinée (4,2 pour 100 000 contre 0,64 pour 100 000 chez les non vaccinés soit X6,6).
Je pense qu’il était urgent de réagir et de couper les ailes de ce futur ambitieux KOL de GSK qu’est Emmanuel Mignot.
Parce qu’on peut être sûr que dans peu de temps nous aurions eu des articles et des conférences du grand professeur de Standford (puisqu’Emmanuel Mignot travaille à Standford) nous expliquant que le vaccin contre la grippe adjuvanté au squalène protège de la narcolepsie.
Il serait vraiment dommage que, à cause du déchaînement des passions qui obscurcissent le jugement lorsqu’il s’agit de débattre des vaccins, la promotion de ce KOL et de ses théories bancales passe par le BIP 31.
A cause des caprices de l'informatique et de mon manque de maîtrise ceci est (pourrait être) la première partie du commentaire qui précède.
A anonyme,
Je crois que ni JCG ni moi n’ avons envie de devenir les commentateurs attitrés du BIP 31, qui comporte sûrement beaucoup d’informations pertinentes par ailleurs.
Je souhaite compléter les informations concernant cette controverse. Le directeur de l’étude chinoise est Emmanuel Mignot, futur KOL (leader d’opinion) de GSK dont on peut trouver une courte biographie sur internet l se décrit lui-même comme naïf, ce que je ne crois pas une seconde, quand on voit à quel point il a consacré toute sa vie à rechercher la gloire et à essayer d’obtenir des crédits pour ses propres travaux en faisant cavalier seul.
Faire mine de faire amande honorable en reconnaissant les faiblesses méthodologiques de sont étude, comme il le fait dans la conclusion, ne l’empêche pas d’aller très très loin dans les supposistion non étayées, puisqu’il affirme que les constatations faites dans son étude suggèrent que limiter la vaccination par peur de la vaccination pourrait ACCROITRE LE RISQUE TOTAL DE NARCOLEPSIE. AUTREMENT DIT IL FAUDRAIT VACCINER PLUS CONTRE LA GRIPPE POUR EVITER LA NARCOLEPSIE. Voilà qui ressemble à un appel du pied très appuyé vers GSK qui a bien capté le sens du message et a proposé à Emmanuel Mignot de travailler pour eux
. Je rappelle que pour les laboratoires pharmaceutiques et pour GSK en particulier ce sont des centaines de millions d’euros qui sont en jeu puisque l’adjuvant, qui ne coûte rien, permet de diviser par quatre la quantité d’antigène dans le vaccin, sans réduire son prix, ce qui permet d’augmenter d’autant les marges bénéficiaires. Comme les recommandations concernant le vaccin contre la grippe ne cessent de s’élargir (femmes enceinte, asthmatiques, personnes obèses) en l’absence de toute preuve d’efficacité, les sommes en jeu sont de plus en plus élevées.
Cette information, trouvée par hasard par JCG dans le bulletin du BIP 31 est aussi reprise dans un article de « la Recherche » de septembre 2011 avec une interview d’Yves Dauvilliers, neurologue au CHU de Montpellier. Celui-ci connaît Emmanuel Mignot puisqu’il avait écrit un article dans le Lancet au sujet de la narcolepsie en 2007. Dans cette interview il y a un glissement très net, les suppositions hasardeuses de Emmanuel Mignot deviennent des certitudes, puisque celui-ci commente : « Sur les 142 malades chinois ayant contracté une narcolepsie après octobre 2009, moins de 6 % s’étaient fait vacciner contre le H1N1 : la vaccination ne peut donc pas expliquer ce triplement des cas. »
Deux nouvelles études viennent confirmer l'imputabilité des cas de narcolepsie finnois au vaccin pandemrix .
Cf : http://www.cidrap.umn.edu/cidrap/content/influenza/swineflu/news/mar2912narco.html
Puisqu'il y est fait état d'éventuelles prédispositions génétique d'une sous-population je me permets de signaler cette page dédiée à la susceptibilité génétique aux maladies infectieuses
http://dialogues.univ-paris5.fr/spip.php?article104
A anonyme,
Merci pour cette intéressante étude.
Elle confirme qu’il existe une relation entre le Pandemrix et la narcolepsie. Le risque chez les enfants de moins de 17 ans a été multiplié DIX-SEPT par rapport à la période 2000-2009. Les formes sont des formes particulières à début brutal et sévères.
Le RISQUE ATTRIBUABLE, c'est-à-dire le risque de déclencher des symmptomes de narcolpesie dans la population d’enfants tout venant est de 1 pour 16000 pour une maladie qui touche en moyenne dans ces pays 0,31 pour 100 000 enfants (à peu près un pour 300 000). Cela pourrait être une accélération du processus de la maladie, disent les auteurs, chez des enfants génétiquement prédisposés. S’il s’agit d’une accélération il devrait y avoir moins de cas de narcolepsie dans les prochaines années en Finlande.
Les enseignements de cette étude sont très intéressants. Elle montre que :
• Quand on met les moyens techniques et qu’il existe une volonté politique de faire un suivi rigoureux des maladies rares en tenant des registres on peut relever des variations d’incidence dans des maladies même très rares
• Que avec des registres bien tenus et des études rigoureuses menées par des organismes et des experts sans conflits d’intérêts on peut établir une relation entre la survenue d’une maladie, même rare, et un facteur de risque tel un vaccin
• QUE LES COMPOSANTS DES VACCINS PEUVENT PROVOQUER DES EFFETS SECONDAIRES GRAVES DONT LA FREQUENCE PEUT EVENTUELLEMENT ETRE SUPERIEURE A CELLE DES EFFETS GRAVES DES MALADIES QUE CES VACCINS SONT SUPPOSES COMBATTRE. Contrairement à tout ce qui est dit par les experts officiels en France, par le président du comité technique de vaccination et qui a été répété récemment par Pierre Bégué de l’Académie de médecine dans sa conférence de presse.
Cela risque d’embarrasser beaucoup tous les tenants de la vaccination généralisée tous azimuths contre des maladies de plus en plus rares.
Quant à la relation entre maladies infectieuses et prédisposition génétique : il existe des prédispositions reconnues comme le déficit héréditaire en properdine lié à l’X qui est un facteur prédisposant aux méningites bactériennes. Ceci peut expliquer que, malgré la proportion importante de porteurs sains dans la population la méningite bactérienne soit très rare.
C’est aussi une raison supplémentaire pour remettre en cause la VACCINATION SYSTEMATIQUE GENERALISEE contre des maladies même très rares, qui, rappelons-le, constitue un CHANGEMENT D’ORIENTATION récent dans les politiques vaccinales, non lié à une augmentation du nombre de cas mais coïncidant avec un intérêt accru des très grosses firmes pharmaceutiques pour les vaccins comme source de bénéfices depuis le début des années 2000 et le premier blockbuster que fut le Prevenar.
Le Dr Marc Girard , fort de ces deux études finlandaises, y va de sa plume acérée cf http://www.rolandsimion.org/spip.php?article258#nh1
"La presse française s’est montrée digne de sa réputation en restant majoritairement [1] muette relativement à la parution, fin mars, de deux importantes études finlandaises [2] confirmant une élévation considérable (de 13 à 17) du risque de narcolepsie chez l’enfant après vaccination contre la grippe porcine : en tapant "narcolepsie", on n’obtient strictement aucune réponse dans les pages françaises de Google Actualités (ce qui n’est évidemment pas le cas si on se reporte, par exemple, aux pages américaines)...."
[ayant récemment posté ici-même ,et faute de trouver une page plus appropriée, je voulais indiquer un récent billet d'Antoine Flahaut concernant un point d'épidémiologie /la grippe ] cf "Grippe et vacances scolaires " http://blog.ehesp.fr/blog/2012/02/15/la-grippe-et-les-vacances-scolaires/
A anonyme,
Comment vous le dire?
Antoine Flahault n'a pas le statut d'autorité morale ou de référence sur ce blog.En particulier depuis qu'il s'est obstiné à prédire 30 000 morts, lors de l'épisode de la grippe H1N1pandémique , jusqu'à novembre 2009. Cela contre toute évidence scientifique et épidémiologique, et alors même que ce personnage dirige une école de Santé publique et est censé être un spécialiste de l'épidémiologie
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/et-si-la-grippe-a-faisait-30000-morts-en-france_759878.html
Cela lui a été rappelé lors de son audition au Sénat http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20100426/grippea.html#toc2.
L'attitude correcte aurait été de démissionner après un tel fiasco.
Il continue à la ramener, néanmoins, sans aucune honte ni complexe.
Preuve, s'il en fallait une supplémentaire, qu'en France l'incompétence paie, même très bien, dès lors qu'elle permet d'établir des bons "partenariats" avec des sociétés privées et sert des intérêts judicieusement choisis.
Pendant toute une année j'ai activement participé au blog ''le journal de la pandémie'' ouvert par Antoine Flahault et Jean-Yves Nau. Il y avait plusieurs généralistes, un épidémiologiste et 2 mathématiciens dont moi-même qui intervenaient pratiquement tous les jours voire plusieurs fois par jour dans des discussions animées mais toujours courtoises. On s'entendait plutôt bien et même si on n'était pas d'accord chacun faisait un effort pour comprendre ce que l'autre voulait dire et le questionnait pour cela. Parfois Flahault participait à notre réflexion. J'en voudrais pour preuve la discussion que nous avons eu sur le concept d'années de vie perdues que j'avais découvert à l'occasion d'un article de Flahault [1 ] et de l'étude à laquelle il renvoyait (par une de ses anciennes élèves). D'emblée nous avions contesté cet indicateur pour le moins scabreux et manipulable comme en témoigne notre discussion encore en ligne.
Le 4 mai 2011 j'ai assisté au colloque parlementaires sur les vaccinations (''Comment gagner la bataille de l'opinion ?'') avec la participation (entre-autres) de Didier Houssin, Nora Berra, Daniel Floret … du beau monde ! Gérard Duru , mathématicien économiste et membre du CTV (étude du coût des vaccinations) a parlé de ce concept d'années de vies perdues pour dire que les Américains venaient de l'abandonner car trop aisément manipulable. C'est exactement ce qu'on avait vu un an auparavant et écrit sur le blog de Flahault qui avait présenté ce concept au cours d'une de ses auditions parlementaires sur la pandémie afin de démontrer qu'il s'agissait d'une pandémie aussi importante que celle de 1958. J'étais intervenu dans ce colloque, depuis la salle, pour dire qu'un an auparavant les ''amis blogueurs'' de Flahault (puisque c'est ainsi qu'il nous désignait) avaient dit la même chose. Duru m'a dit, dans les couloirs du colloque, que ce concept avait été introduit il y a 15 ans et qu'il l'avait aussitôt contesté. On était bien d'accord et ça se voyait plutôt facilement. Comme quoi l'épidémiologie pourrait avoir besoin de mathématiciens réellement indépendants et d'abord formés par les mathématiques et non par des épidémiologistes.
En novembre 2010 Flahault a fermé son blog sans aucun préavis. On n'a jamais su pourquoi. Je lui reconnais au moins un mérite : celui d'avoir eu le courage ou l'audace ou la témérité d'avoir ouvert ce blog où il nous a laissé totalement libres pendant 1 an de dire ce qu'on voulait. Il l'a peut-être regretté mais au moins il s'était lancé. Peut-être ne s'attendait-il pas à une critique aussi argumentée ? Nous avions tendance à croire que nous étions seuls au monde et que nous discutions entre-nous comme dans une pièce étanche, ce qui était une bonne chose car nous nous sentions libres. J'ai constaté ensuite sur internet que ce blog était très suivi, sans doute en raison de la personnalité de Flahault et de Nau mais on ne s'en doutait pas vraiment ou on ne s'en occupait pas, on n'était pas en campagne électorale ! Ce fut pour moi une bonne et riche expérience que je ne regrette vraiment pas et cela je le dois à Antoine Flahault.
L'InVS avait annoncé une gamme de décès pour la pandémie qui allait de 3000 à 90000 selon le scénario. Elle n'a pas fait beaucoup mieux que Flahault.
[1] http://blog.slate.fr/h1n1/2010/04/23/bilan-la-pandemie-des-temps-modernes/
En tant que personnage public ayant un poste important et présenté par les médias comme "expert" le rôle et la responsabilité d'Antoine Flahault ne se limitaient pas à fournir un espace convivial pour échanger à des intellectuels en mal d'échanges théoriques conviviaux.
Par ses discours alarmistes et totalement infondés, ce que j'avais mis en évidence, (comme d'autres, je pense, à commencer par les infectiologues eux-mêmes réunis en congrès fin juin) dans un article alors publié sur Pharmacritique, il a beaucoup contribué à l'ambiance de panique qui s'est emparée de la population et qui justifiait tous les excès dispendieux et inutiles des pouvoirs publics.
L'article que vous mettez en lien montre que, tard en 2010, il refusait encore de reconnaître ses torts.
Là où vous avez raison c'est quand vous dites qu'il n'était qu'un parmi la masse des experts à l'incompétence nourrie d'à priori et de conflits d'intérêts. Ce qui lui a permis, comme aux autres, de se dédouaner de toute responsabilité et de ne pas se remettre en question. L’incompétence des uns légitimant l'incompétence des autres.
Si vous lui vouez tant de gratitude vous devriez lui envoyer un petit mot.
Je suis sûre que ça lui fera très plaisir.
Je ne veux pas laisser dénigrer la petite équipe du blog Flahault qui faisait un vrai travail de recherche et nous y passions beaucoup de temps avec un effet synergique entre-nous et que de plus un généraliste en activité y intervenait sous son vrai nom. Dès fin septembre 2010, alors qu'il suivait directement l'hémisphère Sud sur les publications des États concernés, il apportait cette info cruciale (commentaire du 25/09/2010 à 9h24) :
« l’existence dans l’hémisphère sud d’une co-circulation des virus A(H1N1), A(H3N2) et du virus B »
http://blog.slate.fr/h1n1/2010/04/23/bilan-la-pandemie-des-temps-modernes/comment-page-11/#comment-5739
A l'époque nos experts et les autorités nous disaient que le H1N12009 allait supplanter tous ses concurrents. L'hémisphère sud nous apprenait le contraire et cela fut confirmé puisque c'est le B qui a été le plus fréquent en France avec un peu derrière le H1N1 puis le H3N2. Cet hiver ce fut le H3N2 qui a dominé de très loin comme avant 2009.
En fait nous étions tous très stimulés par la future épidémie de grippe 2010-2011 et nous peaufinions nos méthodes d'investigation après la période de rodage. Si vous avez le temps et le courage d'aller lire les 525 commentaires du lien vous devrez le reconnaître. Pourquoi Flahault, qui était encore intervenu courant octobre, a-t-il tout arrêté fin octobre sans préavis alors que la grippe allait commencer ? Je suis évidemment mauvais juge puisque j'étais très impliqué mais je pense qu'il avait vu qu'on était en mesure de suivre voire d'anticiper la grippe à venir et de gêner les experts qui étaient aussi bien informés que nous mais devaient insister sur un H1N1 dominateur pour en faire accepter la vaccination. Ils ont eu bien du mal à accepter plus tard que le B leur fasse un joli pied-de-nez !
Plus tard aussi le modèle Sentinelles a été mis en échec 3 semaines consécutives pour la prévision du pic et ils ont dû le reconnaître sans vraiment l'expliquer (bulletin semaine 05-2011).
« Selon le modèle de prévision, le niveau d’activité devrait baisser cette semaine. Toutefois, cette tendance pourtant prédite depuis trois semaines ne s’est pas confirmée pour l’instant. Cette discordance entre données prédites et observées pourrait s’expliquer par la forme inhabituelle de la courbe épidémique (aspect en plateau plutôt qu’en pic), rarement observée dans l’historique du réseau Sentinelles et donc mal prédite par le modèle qui repose sur les données historiques. »
J'avais formulé une hypothèse : l'évolution décalée de la grippe B et de la H1N1 qui empêchait d'observer un pic franc et massif sur les données globales. Mais c'était sur mon blog, pas sur celui de Flahault ce qui n'est pas pareil...
Je suis tenté de penser que si Flahault ne nous a pas laissé 4 mois de plus pour que nous puissions nous tester sur la saison 2010-2011 alors que nous nous y préparions à fond c'est qu'il craignait que nous soyons trop pertinents. Il a tenté une expérience. Je pense qu'elle fut plutôt positive, bien au delà de ce qu'il avait imaginé en la lançant et ça lui a fait peur car il ne nous contrôlait plus, nous allions chercher les infos directement aux sources et les communiquions sans délai ni censure. Alors il a tout arrêté et l'expérience ne sera sans doute pas renouvelée de si tôt. Imaginez Floret lançant un blog sur les vaccinations ! Certains parlementaires ultra-provaccinations voudraient organiser des États Généraux de la vaccination ou TOUT serait mis sur la table ...Ils n'ont aucune idée de ce que pourrait contenir ce tout comme ils l'ont confirmé avec leurs récentes recommandations et largement sous-estimé la capacité technique de la critique.
A BG,
encore une fois, décentrez vous un peu de votre personne. Je vous parlais de Flahult en tant que personnage public, directeur d'un école de santé publique.
Et arrêtez de penser que vous avez inventé le fil à couper le beurre.
Il y a eu ce congrès d'infectiologie du 29 juin 2009 dont j'ai déjà parlé plusieurs fois et où plusieurs experts (INSERM, INVS) et des hospitaliers étaient tombés d'accord pour constater la bénignité de la grippe
http://www.infectiologie.com/site/_actualite_detail.php?id_actualite=101
Et, puisque vous insistez lourdement voici un passage de l'article que j'ai écrit en août, dont Elena Pasca a corrigé le style rédactionnel et une erreur que j'avais commise, pour être très précise début septembre etqui a été publié le 9 septembre:
"L’exemple de l’Argentine : une mortalité plus faible
que lors des grippes saisonnières
L’Argentine réunissait, en théorie, toutes les conditions
évoquées par l’OMS pour subir une attaque pandémique
cataclysmique, à savoir un virus nouveau arrivant en plein
hiver, dans un pays au climat tempéré, avec des
agglomérations importantes. Dans une certaine mesure,
la réalité est venue confirmer la théorie, en ce sens que
les décès relevés en Argentine et dus à la grippe
pandémique ont représenté environ jusqu’au quart des
décès mondiaux. Cela montre bien que l’Argentine
réunissait effectivement toutes les conditions pour que la
virulence du virus grippe A H1N1 pandémique s’exprime
dans toute son intensité.
Le cas de l’Argentine est aussi intéressant en ce qu’elle
possède un réseau de surveillance de la grippe tout à fait
comparable à celui de la France. Comme chaque pays,
l’Argentine a dû adopter les critères imposés par l’OMS en
matière de surveillance, imposés pour obtenir des
données homogènes en provenance des différents pays, à
savoir :
· Dispersion géographique des cas (nombre de provinces
ou départements touchés) ;
· Tendance de l’épidémie, croissante ou décroissante
(augmentation ou diminution du nombre de nouveaux
cas chaque semaine par rapport à la précédente) ;
· Intensité de l’activité en matière de maladies de type
influenza (ce qu’on peut traduire par syndrome grippal
ou personnes présentant des symptômes de type
grippe) ;"
suite
"...· Impact sur le fonctionnement des services de santé
(élevé, moyen, faible).
Or, que constatait le Ministère de la Santé argentin
(dont les données sont introuvables sur le site de l’OMS) ?
· Le premier cas de grippe pandémique a été identifié en
Argentine le 17 mai à la semaine 20. Il y a eu ensuite
une augmentation progressive du nombre de cas, puis
un brusque pic, très bref, à la semaine 26, entre le 22
et le 25 juin. A partir de la semaine 27, l’épidémie a
entamé une phase décroissante.
· Les chiffres suivants sont ceux relevés à la semaine 32,
alors que l’épidémie est en phase décroissante depuis 5
semaines :
- 812 000 cas de maladie de type influenza ou
syndrome grippal officiellement recensés -
nombre plutôt plus faible que celui rapporté lors
des années précédentes, supérieur à 1 million. Le
nombre de cas de syndromes grippaux
déclarés était de 202 pour 100 000 habitants,
alors qu’il avait été de 298 pour 100 000 lors
de la saison hivernale précédente ;
- 439 décès recensés, alors que la grippe
épidémique saisonnière provoque environ 2 000
à 4 000 décès, selon les estimations, ce qui
équivaut à 4 à 8 fois moins de décès liés à la
grippe A. Les décès sont modérément plus
nombreux que la moyenne chez les enfants de
moins de 9 ans : à 1,07 pour 100 000. Puis,
après avoir baissé chez les personnes âgées de
10 à 19 ans, ils augmentent progressivement
dans les tranches d’âges supérieures, jusqu’à la
tranche des 50-59 ans. Et décroissent chez les
personnes plus âgées, comme cela a déjà été
constaté. Les décès les plus nombreux sont
trouvés chez les hommes de 50 à 59 ans (2,16
pour 100 000).
Le profil de sévérité concernant les décès - relativement
plus de décès aux âges extrêmes - est donc le même que
pour la grippe saisonnière, à ceci près que les tranches
d’âge au-delà de 60 ans semblent bénéficier d’une
certaine protection sur le plan immunitaire. On peut
penser, comme cela a été évoqué, qu’un virus semblable
aurait circulé largement il y a une soixantaine d’années.
Le nombre de cas réels est probablement beaucoup
plus important que celui recensé, mais le faible impact sur
les décès et la fréquentation des services de santé est
très significatif de la bénignité du virus. Cela signifie en
effet qu’un très grand nombre de personnes légèrement
atteintes ne se donnent pas la peine d’aller consulter,
malgré les alertes répétées au sujet de la grippe
pandémique.
· Le virus a très rapidement essaimé dans tout le pays et
a remplacé les virus de la grippe saisonnière et les
virus respiratoires hivernaux, chez les personnes âgées
de plus de cinq ans, représentant probablement 92%
des virus respiratoires dans cette tranche d’âge (92%
étant la proportion des virus type A H1N1 pandémiques
et ceux de type A non identifiés) ; chez les moins de
cinq ans, c’est le VRS (virus respiratoire syncytial),
responsable de bronchiolites chez l’enfant, qui
prédomine à 76% ;
·
"Il y a eu environ 6 350 hospitalisations pour
Insuffisance Respiratoire Aiguë Sévère et
pneumopathies. Ces complications classiques de la
grippe ne sont pas en nombre supérieur à la moyenne
des cinq années précédentes. Ces chiffres sont à
comparer aux 500 000 à 1 millions d’hospitalisations
7
que nous aurions en France selon le scénario de
l’OMS ;
· Parmi ces 6 350 hospitalisations, 162 femmes
enceintes, soit 2,55% des hospitalisations. Ce taux est
à peine plus élevé que le pourcentage de femmes
enceintes dans la population générale argentine, qui
représente environ 1,75% (environ 700 000 pour 40
millions d’habitants). Ce qui permet de dire qu’il n’y a
pas de risque particulier de complication pour les
femmes enceintes. Cette légère surreprésentation des
femmes enceintes parmi les personnes hospitalisées
peut tout à fait s’expliquer par la prudence plus grande
des médecins vis-à-vis des femmes enceintes, qui sont
hospitalisées plus facilement en cas de signe potentiel
de gravité. Clairement, le risque de complication pour
les femmes enceinte est inférieur à celui d’une
épidémie de grippe saisonnière ;
· Les maladies de type influenza représentent une cause
de consultation plus fréquente que les années
précédentes, mais il n’y a pas, pour autant, d’impact
sur les services de santé.
On peut résumer l’ensemble de ces informations en disant
que le virus de la grippe A pandémique H1N1 tend à
remplacer le virus de la grippe saisonnière et à se
transmettre très facilement chez l’homme, tout en étant
particulièrement bénin. Il a donc un taux d’attaque élevé,
mais une létalité tellement faible que les décès sont moins
fréquents que lors d’une grippe saisonnière. Cela veut
dire aussi que, puisque le virus se transmet très
facilement et ne rencontre pas de résistance, il n’a aucune
raison de muter et de devenir plus virulent.
Le virus est-il mortel pour des personnes en bonne
santé ?
Un bon article critique publié par des épidémiologistes de
l’INVS (Institut National de Veille Sanitaire) retrouve des
pathologies sous-jacentes dans 90% des quelques 218
cas de décès documentés, de même que dans 49% des
cas déclarés au 16 juillet [9]. On comprendrait mal qu’un
virus avec une faible létalité soit plus virulent chez des
personnes en parfaite santé.
Cette même étude évoque une enquête téléphonique
effectuée dans la ville de New York le 27 mai, alors que
820 cas de grippe pandémique étaient officiellement
recensés. Si on ne tenait compte que de ces 820 cas, la
mortalité s’élevait à 0,2%, deux fois supérieur au taux
moyen de la grippe saisonnière. Cet ordre de grandeur
est celui qui est toujours évoqué par l’OMS et les
organismes officiels gouvernementaux. Néanmoins,
l’enquête téléphonique a permis d’évaluer à 250 000 le
nombre de personnes qui avaient présenté un syndrome
grippal, soit 30 fois plus que le nombre recensé. Le taux
de mortalité était alors de 0,0008, soit 240 fois inférieur
à celui calculé et 120 fois inférieur à celui d’une grippe
saisonnière. Ce chiffre est à pondérer, du fait que tous les
syndromes grippaux ne sont pas dus au virus de la grippe
pandémique.
Les pathologies sous-jacentes retrouvées sont le plus
souvent des pathologies chroniques : insuffisance rénale,
maladie hépatique, maladies métaboliques (telles le
diabète), maladie cardiaque ou respiratoire (tel l’asthme)
et immunodépression, notamment."
"Conséquences de ces constats pour l’hémisphère
nord
Les pays riches de l’hémisphère nord s’en tirent encore
une fois particulièrement bien. En effet, ils ont bénéficié
d’une certaine circulation du virus dans des conditions où
l’infection présentait peu de risques pour la santé des
personnes infectées. On peut parier sur une bénignité
encore plus grande que celle qui a été notée en
Argentine. De fait, il semble bien que ce nouveau virus va
diminuer la mortalité mondiale due à la grippe, au lieu
d’aggraver. Ceci alors que cette mortalité tendait à
augmenter au cours du temps pour la grippe saisonnière,
depuis une décennie, par exemple aux Etats-Unis, et en
particulier chez les personnes âgées"
Je suis d'accord avec JCG: vous êtes vraiment un casse-pieds.
Je parlais de l'épidémie 2010-2011 pas de celle de 2009-2010. Voici d'ailleurs l'appréciation que Flahault portait sur notre petit groupe le 20 octobre 2010 :
« La meilleure leçon (de la pandémie2009) est donc que l’on devrait accepter de regarder le mieux possible ces phénomènes, de les observer et les analyser, comme le font les blogeurs dynamiques et opiniâtres de ce blog, en évitant le plus possible les expressions du type : “à cause de”, “parce que”, “car”, ainsi que les projections et prévisions à venir. »
http://blog.slate.fr/h1n1/2010/04/23/bilan-la-pandemie-des-temps-modernes/comment-page-11/#comment-6003
Il a fermé le blog 8 jours plus tard sans préavis ni explications. On n'a pas compris. Étions-nous trop dynamiques et opiniâtres comme en foot ces équipes de 5ième division qui bousculent les équipes de prestige en coupe de France ? Nous échangions des informations et des arguments sans nous occuper des personnes, ce qui est très malsain. On sait d'ailleurs que quand les joueurs, entraineurs et dirigeants se regardent les uns les autres au lieu de s'occuper du jeu et de l'entrainement ils jouent mal.
Ce que nous faisions grâce à l'initiative de Flahault était un exemple expérimental de ce qu'on appelle aujourd'hui la démocratie sanitaire qui reste à inventer. C'était un des thèmes du congrès de la Sfsp à Lille en novembre dernier. Au cours d'une audition parlementaires il avait été fait une proposition pour organiser cette démocratie sur les vaccinations : constituer un panel représentatif de gens qui, comme ils n'y connaitraient rien, seraient formés pendant 2 jours … Puis on ferait défiler des experts et ils donneraient leurs conclusions. Sur les vaccinations un panel représentatif de français pense que … Flahault avait d'ailleurs dit, au cours d'une de ces auditions, qu'il avait une autre idée sur cette démocratie sanitaire. Peut-être (sans doute?) pensait-il à son blog mais il a par la suite interrompu prématurément l'expérience. Je pense qu'on ne peut exclure qu'il testait quelque chose pour proposer ensuite de façon plus générale et multiple une forme de démocratie sanitaire institutionnalisée et permanente en utilisant les capacités d'internet plutôt que par des réunions coûteuses et très difficiles à organiser comme d'autres le proposent plus classiquement. C'est pourquoi l'expérience qu'il tentait avec son blog n'était pas forcément totalement déconnectée et indépendante de son action publique. D'ailleurs elle avait débuté sur son blog de l'école où il intervenait en tant que directeur.
Au congrès de la Sfsp j'avais présenté une communication [1] sur les modèles mathématiques sur la grippe et certaines raisons de leurs échecs. CMT va dire que je reviens sur ma personne. Ce n'est pas sur moi mais sur des arguments que je présentais, ce n'est pas la même chose. Je me présente à un participant qui venait de photographier mon poster. Il travaille chez Sanofi sur les modèles de la grippe. On a pu discuter un moment et il s'est montré très intéressé par mon travail. Il n'a pas dit que je venais d'inventer le fil à couper le beurre, il s'intéressait réellement aux arguments que visiblement il n'avait pas vus. Lui aussi ne s'occupait pas des personnes et c'est ce qui permettait d'avancer. Comme au foot où le ballon est porté par un joueur, il faut bien que l'argument le soit aussi. Mais c'est le ballon qui compte. Quand on ne peut pas le tacler on s'attaque au joueur, c'est bien connu. En principe, c'est coup franc, carton jaune puis rouge … Sur Wikipédia il y a des arbitres qui peuvent exclure un participant pour un temps s'il confond les arguments avec les personnes.
Mais j'ai conscience de déranger. Je ne reviendrai plus SI... vous voyez ce que je veux dire
Amicalement
[1] http://storage.canalblog.com/33/58/310209/69807519.pdf
Avec un article plus complet sur mon blog (30/11/2010)
Je ne sais pas quoi vous dire BG.
Vous êtes d'une très grande inconséquence.
Je dis que les propos de Flahault ne sont pas intéressants ni fiables en tant qu'épidémiologiste, compte tenu des positions qu'il a prises publiquement pendant l'épisode de pseudo-pandémie et vous me répondez qu'il est un excellent animateur de forums et, d'après vous, l'instigateur méconnu d'une géniale expérimentation de démocratie sanitaire.
Ca n'a simplement pas de rapport. Outre le fait que c'est une divagation de votre part et que vous prêtez des intentions à Flahault qu'il n'a probablement jamais eu.
C'est un peu comme si vous me disiez qu'il mérite le respect parce que c'est un très bon pâtissier. Mais ce n'est pas en tant que pâtissier ni qu'animateur de forums qu'il a été consulté par les médias mais en tant qu'expert en épidémiologie.
Vous dites regretter qu'il ait mis fin à cette merveilleuse expérience de démocratie sanitaire pour laquelle vous lui vouez une éternelle reconnaissance. Mais le blog de Flahault n'était qu'un support et rien ne vous empêchait de poursuivre vos discussions sur un autre blog ou forum si elles vous paraissaient si essentielles.
L'inconséquence et l'incohérence c'est peut-être ce qui vs rapproche d'Antoine Flahault, qui n'hésite pas à dire, au cours de la même interview en septembre 2009, que la grippe H1N1 aura une létalité 10 fois INFERIEURE à celle estimée pour la grippe saisonnière classique, et que néanmoins il faut mobiliser de gros moyens financiers et l'ensemble du système sanitaire toutes affaires cessantes,c'est à dire au détriment de tous les autres malades et de toutes les autres formes de prévention, pour vacciner les populations supposées à risque de grippe avec des vaccins autorisés et fabriqués à la va vite.
http://www.youtube.com/watch?v=6riwv92dCt8
Après ça il ne restait plus à notre "ministresse" de la santé et ex-visiteuse médicale, qu'à prendre la pose devant les caméras pour parachever la mise en scène.
Je suis un peu désolé de la tournure que prennent les derniers échanges ...suite au lien que j'avais moi-même posté vers un billet d'Antoine Flahaut .
En indiquant ce billet, je ne me souvenais pas des positions prises par son auteur lors de la trop fameuse pandémie : les rappels à ce sujet de CMT sont éclairants .
A dire vrai, j'avais un vague souvenir des conversations tenues sur le blog de M. Flahaut qui m'avaient laissé un sentiment d'une certaine ouverture tranchant avec l'assertivité catégorique du discours officiel . Le rappel qu'en fait BG - assorti de ses supputations sur les raisons de la clôture de cette discussion -n'est pas sans intérêt . Que ce blog n'ait pu-être qu'un des lieux , sans doute pas des plus en pointe ou des plus influents....certes; que les participants à ce blog aient eu des motivations personnelles,professionnelles...peu importe ( n'en est-il pas toujours ainsi ?): il demeure que ce lieu d'échanges , tout limités qu'il aient pu être , a existé .
Pour en revenir à nos moutons - il s'agit de sommeil n'est-ce pas ?- une recherche sur le terme de "narcolepsie" ne donne aucun résultat sur le blog d'A. Flahaut .
A Anonyme,
Merci d'essayer de jouer les arbitres ou les médiateurs entre moi et BG. C'est une tâche ardue et je ne suis pas sûre qu'il y ait quelqu'un en ce monde capable d'en venir à bout.
Sur le fond je ne conteste pas l'intérêt des propos échangés par ceux qui ont participé au blog d'A Falhault. Ce n'est pas la question.
Mais, d'une part, mon propos initial ne concernait que la crédibilité d'A Flahault en tant qu'expert et épidémiologiste.
BG me répond, comme à son habitude, sur un plan qui n'a rien à voir et fait en passant une belle démonstration de ce qu'est un conflit d'intérêt: comme il pense être redevable à A Flahault d'une certaine faveur (lui avoir permis d'échanger librement avec d'autres sur son blog au sujet d'aspects théoriques concernant la grippe) il se pose en défenseur d'A Flahault et ne tolère plus aucune critique à son égard, même parfaitement fondée.
BG se comporte souvent comme un enfant espiègle ou comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, comparaison moins flatteuse: il détruit l'argumentaire qu'on présente par des affirmations péremptoires et égocentrées sans apporter en cotre-partie d'argumentation pertinente qui pourrait donner une issue constructive et généralisable à l'objet du débat.
J'en ai oublié de quoi on parlait au départ.
Si A Flahault tient des discours inconséquents et ne parle pas de la narcolepsie (et beaucoup comme vous ont la mémoire courte, ce qui facilite l'impunité des experts) c'est qu'il a des gros conflits d'intérêts.
Mais il ne serait pas le seul. Les conflits d'intérêts peuvent être d'un autre ordre, en particulier idéologiques. Montastruc avait publié un article dans Vaccine où il défendait la thèse, semble-t-il, puisqu'il est impossible de trouver un résumé mais que cet argument est repris en commission de pharmacovigilance http://www.afssaps.fr/var/afssaps_site/storage/original/application/de6b79ff2522754dd99ebc600d98794f.pdf, il défendait donc la thèse qu'il existait une confusion entre narcolepsie et encéphalite due à la grippe:http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21232649
Et, donc, que ce que l'on prenait pour des narcolepsies dues au Pandemrix étaient des encéphalites provoquées par le virus de la grippe.
Position que les études suédoises et finlandaise viennent infirmer.
Permettez-moi d'ajouter simplement ceci : personne n'est mauvais à 100% et quand on critique quelqu'un (Flahault en l'occurrence) il est bon de rechercher ce qui peut être bien afin d'éviter de sombrer dans la chasse à l'homme. C'est en ce seul sens que j'ai voulu intervenir pour dire que Flahault avait tenté quelque chose d'audacieux ou de téméraire en s'exposant dans un blog et que cette tentative allait dans le bon sens. On pourrait souhaiter voir davantage d'experts s'exposer ainsi. Mais je n'avais nullement cherché à répondre aux propos de CMT. Après c'est du délire …
En particulier, ce n'est pas parce que l'expérience sur son blog a été riche et que ce fut grâce à l'initiative de Flahault que je lui ai fait la moindre concession sur les arguments. La preuve d'ailleurs et je l'avais donnée dans ma première intervention sur ce blog à ce sujet, j'ai formulé des critiques sur le concept d'années de vie perdues alors qu'il était un fervent défenseur de ce concept et en avait présenté les résultats appliqués à la pandémie au cours d'une audition parlementaire afin d'en amplifier l'importance. Il m'avait d'ailleurs répondu. Tout cela est en ligne sous ce lien [1] qui démontre de la façon la plus irréfutable que je n'ai jamais confondu la rigueur d'une argumentation avec le fait que Flahault nous permettait de vivre une expérience intéressante. Dès le premier commentaire j'ai commencé la critique comme vous pourrez le constater aisément. Alors, CMT s'il vous plait, allez lire avant de juger et de dire n'importe quoi. Si vous étiez juge votre justice serait aussi expéditive qu'injuste. Je répugne à critiquer une personne et je n'aurais jamais voulu avoir à écrire ces dernières lignes mais je ne sais pas comment faire autrement.
[1] http://blog.slate.fr/h1n1/2010/04/23/bilan-la-pandemie-des-temps-modernes/
Pour faciliter un peu votre tâche CMT si vous voulez bien aller vérifier. Voici, sur le lien indiqué, la réponse que Flahault m'avait faite et qui montre bien que je ne faisais pas de concession à ses arguments. Il serait sans doute très surpris de vous lire !!!
"Antoine FLAHAULT, le 28 April, 2010 à 10:20 pm Said:
Réponse à Bernard Guennebaud : il existe des méthodes pour pallier le biais potentiel que vous soulignez, et ces méthodes ont été mises en oeuvre dans les travaux du NIH (Viboud et coll.). Pour tenir compte des changements démographiques au cours du temps – tous les calculs ont été standardisés pour (i) la taille de la population et (ii) la structure d’âge de la population. Les auteurs ont pris la population en l’an 2000 aux USA comme référence.
C’est habituel de procéder ainsi."
"Bernard Guennebaud, le 29 April, 2010 à 8:46 am Said:
Oui, merci pour la réponse mais tout ça me fait tiquer."
Permettez-moi aussi CMT d'ajouter qu'il n'est pas forcément si habile de tenter de se mettre le médiateur anonyme dans sa poche. Il est sûrement assez grand pour avoir son autonomie de pensée.
Non CMT, je préfère penser que vos propos étaient une plaisanterie de 1er avril et qu'on n'en parle plus. C'est à vous de choisir.
A BG,
Je ne suis pas sûre que cette discussion intéresse quelqu’un d’autre que nous mais essayons de la rendre intéressante.
Non ce n’était pas une plaisanterie du premier avril. On est le 7. Non, je n’essaie pas de me mettre anonyme dans la poche. Si j’étais démago j’aurais déjà postulé à un poste politique. J’apprécie, simplement, les efforts louables que fait cette personne pour intercéder. Je pense que ça part d’une bonne intention.
Merci pour le copié collé mais je suis grande moi aussi et j’étais déjà allée regarder par moi-même. Je vois que vous ne me faites pas confiance…
Parlons de la question des personnes d’abord. A aucun moment je n’ai porté de jugement sur A Flahault en tant que personne. Je ne le connais pas du tout, donc, il n’y a aucun risque. Je ne peux pas savoir s’il est un excellent père de famille, un ami loyal et sympathique etc etc et ce n’est pas ce qui me préoccupe.
Je ne suis donc pas tentée, contrairement à vous, de confondre ce qu’une personne FAIT dans le cadre de ses fonctions, d’expert, de directeur d’une école de santé publique avec ce qu’il EST.
Je n’ai pas dit qu’ AF était irrémédiablement mauvais en tant que personne, qu’ il fallait le bannir, ou lui couper la tête. J’ai dit que je n’accordais pas de crédit à ses propos DANS LE DOMAINE DE L’EPIDEMIOLOGIE. J’ai dit qu’il aurait été correct et honorable de sa part de démissionner de ses fonctions après s’être trompé autant, et aussi longtemps.
Il a tout de même la charge, de par ses fonctions, de fournir des expertises qui déterminent des politiques de santé publique et de former des étudiants en santé publique.
Donc, rien de personnel, aucun amalgame de ma part entre les fonctions et l’homme.
Bien séparer les deux, ce qui est possible quand on n’a pas de conflits d’intérêt, permet donc de ne prendre en compte que les actions d’une personne en tant que personne publique assumant des responsabilités. Et devant les assumer correctement dans l’intérêt de la société.
Il me semble normal de me soucier de ces aspects en tant que médecin, à savoir, les conséquences sur la santé des populations des avis donnés par les experts.
Pour moi, les discussions sur des sujets comme la grippe, les vaccins, ne sont pas uniquement théoriques, des jeux d’esprit, en quelque sorte, mais ont des conséquences très concrètes sur la santé des populations, sur la pertinence de l’affectation des moyens financiers en matière de santé. Je dois aussi, dans mon travail, informer des vraies personnes et essayer de bien les informer pour qu’elles puissent prendre les meilleures décisions pour leur propre santé.
Pour le sujet de la discussion sur le blog de Flahault en avril 2010. C’est vrai que c’était intéressant.
De nombreuses questions se posent.
Sur la manière de comptabiliser les décès par grippe à partir des certificats de décès. Cela permet de dire qu’il y aurait 30 000 décès par an dus au virus influenza aux Etats Unis.
Sur l’importance disproportionnée des moyens dévolus à la lutte contre la grippe.
Sur la manière d’apprécier l’existence de facteurs de risque.
Sur la tendance à élargir de manière continue les indications du vaccin contre la grippe malgré l’échec flagrant de la grande campagne de vaccination pendant la pseudo-pandémie et malgré les doutes réitérés sur l’efficacité du vaccin émis par la collaboration Cochrane.
Je ne vais pas prétendre traiter tout ça en un commentaire.
Mais Tom Jefferson, dans une interview donnée au Spiegel, citait une étude qui montrait que parmi 291 décès réputés avoir été causés par une grippe (syndrome grippal) on avait pu confirmer qu’il s’agissait du virus influenza seulement pour 7% du total, alors que le nombre des cas dus au coronavirus étaient deux fois plus nombreux (14%) et le nombre des cas dus au rhinovirus étaient eux 4 fois plus nombreux (29%). Pour 46% du total le virus n’était pas connu mais si ces cas étaient superposables à ceux pour lesquels le virus était connu on pouvait dire que seulement quelques 13% des décès réputés être dus à la grippe étaient dus au virus influenza. http://www.spiegel.de/international/world/0,1518,grossbild-1594590-637119,00.html
http://www.spiegel.de/international/world/0,1518,637119,00.html
Raisonner par facteur de risque sans tenir compte de l’état de santé global ou de la pathologie spécifique de la personne n’a aucun sens non plus. Peut-on dire qu’un diabétique non équilibré ayant présenté plusieurs complications est représentatif de l’ensemble des diabétiques ? Peut-on dire qu’un enfant polyhandicapé asthmatique est représentatif de l’ensemble des enfants asthmatiques ?
Le problème c’est que dans le cas d’ une infection bénigne, l’infection n’est , dans la plupart des cas, que la cause intercurrente, opportuniste, pourrait-on dire, du décès, et qu’elle n’explique pas à elle toute seule le décès.
De même, raisonner sur les facteurs de risque en termes mathématiques : surréprésentation de telle catégorie de la population parmi les hospitalisé ou les décédés n’a pas non plus grand sens dans ce cadre, si on raisonne sur un petit nombre de personnes (et sans tenir compte de leur état de santé global). Déduire, de cette notion mathématique de facteur de risque, qu’il faudrait vacciner par exemple toutes les femmes enceinte n’a pas de sens. Par exemple pendant la pseudo-pandémie 66 femmes enceinte sur 1334 patients ont été hospitalisées en réanimation. C'est-à-dire 5% du total des hospitalisés mais environ 6,6 pour 100 000 femmes enceinte ( si on estime à 1 million le nombre de femmes enceinte). Par ailleurs on ne connaît pas l’état de santé de ces femmes, leurs caractéristiques. Etaient elles représentatives de la population des femmes enceinte ?
En fin de compte trois femmes enceinte sont décédées dont 1 sans facteur de risque. Le risque de décès moyen était donc de 1 pour 300 000 mais probablement très inégalement réparti parmi les femmes enceinte. Ce risque n’augmente pas de manière significative le risque de décès des femmes enceinte. En revanche, vacciner 1 million de femmes enceinte, les expose potentiellement aux risques du vaccin. Cela n’aurait de sens qu’en supposant que les risques et le prix du vaccin sont nuls et que son efficacité est totale.
La démarche défendue par Flahault dans l’article dont il parle est anti-scientifique. Au lieu de poser une hypothèse pertinente et de trouver une méthode adaptée pour l’éprouver et pour arriver à une conclusion : soit hypothèse confirmée, soit hypothèse non confirmée, l’article qu’il cite fait l’inverse c'est-à-dire adapter la méthode pour arriver à une conclusion connue d’avance, que 300 décès c’est plus grave que 3000.
D'abord sincèrement merci CMT d'avoir des propos plus pondérés. J'ai mis ces citations non pas parce que je ne vous faisais pas confiance mais parce que c'était noyé dans 525 commentaires dont certains très longs et qu'on pouvait facilement passer à côté. C'est fatigant d'être obligé de justifier à chaque instant pourquoi on s'est gratté la narine gauche plutôt que la droite.
Quand AF avait crée son blog, il ne le faisait pas en tant que directeur etc mais c'était quand même bien l'épidémiologiste auquel on avait à faire et non le père de famille. La distinction avec les fonctions dans la société sont d'ordre administratif ou le cas échéant juridique mais n'interviennent pas sur le plan scientifique. Nous échangions sur son blog avec le scientifique doté d'une certaine réputation et dont on ne pouvait ignorer les fonctions. C'est ce qui faisait l'originalité de son blog car à ce niveau là nous n'avons encore vu aucun autre exemple. Ce n'est pas du tout la même chose d'ouvrir un blog pour un généraliste ou pour un expert de l'envergure de AF même s'il a pu être un mauvais expert, c'est un autre problème.
Je n'ai à aucun moment cherché à contester ce que vous aviez dit. J'ai seulement voulu rappeler, sans doute parce que j'avais participé à l'expérience comme vous l'avez constaté, qu'il avait osé se lancer dans une aventure qui pouvait lui coûter quelques plumes.
Pour ma part je souhaite qu'une telle expérience soit renouvelée. C'était d'ailleurs plus l'expérience que AF que je voulais soutenir.
Le RESUME du dernier rapport INVS, de janvier 2012 et intitulé «Analyse des données d’hospitalisation en France à partir du PMSI pendant la période pandémique 2009/2010 ».
sur la pseudo-pandémie est d’une PARTIALITE quasi surréaliste (conflit d’intérêt, quand tu nous tiens), et que j’estime scandaleuse, venant d’un organisme public, dont le rôle est de protéger la santé publique. http://www.invs.sante.fr/Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Maladies-infectieuses/2012/Analyse-des-donnees-d-hospitalisation-en-France-a-partir-du-PMSI-pendant-la-periode-pandemique-2009-2010
On y lit : « En métropole, le nombre de séjours pour grippe a été multiplié par cinq pendant la pandémie alors que les séjours en réanimation ou unités de soins intensifs (USI) l’ont été par un facteur 10 avec, pendant la pandémie, 14 680 séjours à l’hôpital dont 1 748 en réanimation ou USI. De même, les séjours pour grippe avec un syndrome de détresse respiratoire aiguë, ceux concernant des femmes enceintes et ceux ayant conduit à un décès ont été beaucoup plus élevés pendant la pandémie. L’âge des patients a été en moyenne de 5 à 10 ans inférieur à celui observé pendant les épidémies saisonnières, que ce soit pour les séjours en réanimation ou pour l’ensemble des séjours. »
En conclusion dans le résumé il est affirmé que : » Les DONNEES DU PMSI ONT CONFIRME une augmentation marquée du nombre d’hospitalisations et une gravité plus importante de la grippe pandémique comparée aux épidémies de grippe saisonnière survenues entre 2007 et 2009. »
Quel sens cela peut-il y avoir à tirer de telles conclusions à partir de données dont on connaît parfaitement l’imprécision dès lors qu’on sait que :
- Dans l’article de synthèse publié dans le BEH 24-25-26 du 29 juin 2010 ’INVS intitulé « Dynamique et impact de l’épidémie A H1N1 … » ne donne pas la proportion des 1334 cas hospitalisés en réanimation qui ont été confirmés par la biologie. Or, l’INVS admet d’autre part que parmi les syndromes grippaux observés en ville AU MAXIMUM 52% des cas testés par les médecins du GROG au moment du pic étaient des cas de grippe. On sait en revanche que parmi les 312 décès attribués à la grippe 260 (83%) étaient confirmés. Cela représente pour les décès une imprécision de 17%.
- Ce chiffre de 52% maximum confirme qu’il ne faut pas confondre « l’impression « ou le diagnostic clinique de grippe avec la grippe elle-même, car pendant la quasi-totalité de la période pandémique moins de la moitié des syndromes grippaux étaient dus au virus influenza, et une partie encore plus faible étaient dus au virus H1N1
- Les donnée tirées du PMSI reflètent simplement un codage informatique d’un diagnostic clinique de grippe, sans confirmation biologique dans une proportion probablement importante des cas. Il est plus que probable que les médecins hospitaliers, soumis à une pression médiatique sans précédent, ont accolé l’étiquette « grippe » pandémique à tous les cas de syndromes grippaux qui se présentaient, et qu’ils l’ont fait beaucoup plus souvent qu’ils ne l’avaient fait les années précédentes, où une telle pression n’existait pas. Il est donc PLUTOT CONTESTABLE DE TIRER DES DONNEES ISSUES DU PMSI DES CONCLUSIONS SUR LA SEVERITE DE LA GRIPPE A H1N1.
- En totale contradiction avec ce qui est écrit dans le résumé, on trouve dans le rapport, p 11/13l’affirmation suivante : « L’analyse des certificats
de décès menée par le CépiDc sur le territoire montre que parmi les 349 décès survenus
entre le 1er juillet et le 28 février 2010 et pour lesquels la notion de grippe apparaissait dans
une des causes de décès, 213 sont survenus à l’hôpital ou dans une clinique. Outre les
difficultés liées au remplissage et codage des certificats de décès, ces données confirment la
- PROBABLE SURESTIMATION DES DECES par grippe du PMSI. »
Une autre remarque c’est qu’en classant les cas graves et les décès par facteurs de risque, c'est-à-dire une liste de comorbidités limitativement énumérée on laisse croire que les patients n’ayant pas de facteur de risque étaient en bonne santé. Mais certains patients pouvaient très bien présenter des co-morbidités, un état de santé dégradé, ou bien des facteurs de risque tels que des déficits immunitaires congénitaux non explorés, sans que cela apparaisse comme facteur de risque. La conclusion est, encore une fois, que ces patients ne sont pas forcément représentatifs de la population générale à laquelle on veut généraliser la vaccination.
Un dernier point pour dire que, si on tient compte de l’étude citée par Tom Jefferson que j’avais citée plus haut , qui est cohérente avec les résultats du GROG (peu de syndromes grippaux sont réellement dus au virus influenza et donc peuvent éventuellement être prévenus par la vaccination contre la grippe) il faudrait expliquer aux populations qu’on veut les vacciner contre un virus QUI PROVOQUE QUATRE FOIS MOINS DE DECES QUE LES VIRUS QUI DONNENT DES SIMPLES RHUMES comme le rhinovirus. En réalité tous ces virus donnent toute une gamme de formes cliniques allant de l’infection clinique inapparente (on ne se rend pas compte qu’on a une infection) aux formes graves et aux décès. La létalité (décès par rapport au nombre de cas) estimée (probalbement surestimée) dans le cas de l’épidémie grippale 2009 allait de 2,1 à 4,2 pour 100 000. La mortalité (pour l’ensemble de la popualtion) était 4 à 9 fois moindre.
Le problème est que l’INVS n’est pas dans une démarche scientifique de compréhension d’un phénomène mais dans une DEMARCHE IDEOLOGIQUE DE JUSTIFICATION A POSTETIORI D’UNE CAMPAGNE DE VACCINATION.
Le rhume plus dangereux que la grippe pandémique !
Vous le dites CMT et c'est ce qui résulte des analyses conduites au Canada où 59% des cas sévères de syndromes grippaux étaient dus à des rhinovirus ou des entérovirus contre seulement 7% au H1N1 pandémique. Cette étude a été menée au Canada dans la province d'Ontario entre le 1er juillet et le 31 décembre 2009, donc en pleine période dite pandémique.
Elle a été réalisée par ''The Ontario Public Health Laboratory'' et portait sur 297 infections respiratoires sévères ou prolongées pour lesquelles une analyse virale avait été demandée par des médecins. Un pathogène a été identifié pour 234 de ces prélèvements et le tableau 1 de la publication [1] récapitule les résultats :
174 (58,6% des 297 cas étudiés) correspondaient à des entérovirus ou rhinovirus.
22 pour l'influenza A de type H1N1 2009 (7,4%)
26 aux para-influenza de types 1, 2, 3 ou 4 (8,75%)
2 au métapneumovirus
2 au virus syncytial A ou B.
Pour les para-influenza Wikipédia écrit :
« elles constituent, avec le virus respiratoire syncytial (RSV), une des causes principales d'hospitalisation des nourrissons. Ces infections peuvent également avoir des conséquences graves chez les personnes âgées et les patients immuno-déprimés. Les répercussions économiques dues à ces virus commencent seulement à être mesurées. Aucun traitement efficace n'existe. Il n'existe pas de vaccin. »
Ajoutons qu'il y a eu 13 décès dont 4 ont été associés au rhinovirus. Des données cliniques sont disponibles pour 7 de ces 13 décès. Six d'entre-eux ont été attribués à une pneumonie ou une infection respiratoire.
Pour revenir un instant sur notre polémique CMT, mais sans vouloir aucunement la relancer, ce sont les politiques qui décident et assument les choix qui leur sont généralement conseillés par des experts qui restent en retraits et ne sont ainsi responsables de rien. On le voit bien avec l'InVS. Flahault a été l'exception qui a pris ses responsabilités publiquement, peut-être (sans doute?) avec un désir de promotion personnelle en cas de succès de ses pronostics. Mais il a accepté de s'exposer, pas les autres, c'est pourquoi je ne trouvais pas juste de l'accabler plus que les autres.
[1] http://www.cdc.gov/eid/content/16/9/PDFs/10-0476.pdf
A BG
Je vous rassure sur le fait que je ne fais aucune discrimination entre les experts : je pense qu’ils auraient dû tous démissionner. Simplement anonyme parlait d’A Flahault, donc c’est lui que mes propos visaient. Cela aurait été la même chose avec un autre expert ayant soutenu des positions semblables.
Votre raisonnement ne tient pas. Même si ce sont les politiques qui décident. Puisque les politiques arguent qu’ils se sont appuyés sur les avis d’experts. Même s’ils ont peut-être un peu sélectionné ceux qui leur disaient ce qu’ils avaient envie d’entendre. Ce n’est pas trop difficile d’ailleurs : tous les postes clés sont occupés par des professeurs qui soutiennent les mêmes positions.
Alors ? Qu’est-ce qu’on fait ? Puisque personne n’est responsable de rien et qu’il ne faut pas faire de la peine à toutes ces bonnes gens bourrés de bonnes intentions on continue comme-ça ? Ce sont les patients qui paieront la note.
Concernant les RAVAGES TERRIFIANTS DU RHUME(rhinovirus) il y a aussi cette étude menée sur des personnes âgées de 63 à 90 ans en population générale (pas en institution ni hospitalisées comme dans l’autre étude dont vous parlez). Etude intitulée “Risk factors for lower respiratory complications of rhinovirus infections in elderly people living in the community: prospective cohort study » publiée dans le BMJ en 1996 par Nicholson (le meme peut-être) et al.
http://www.bmj.com/content/313/7065/1119.abstract?ijkey=66a9067ba836d9a6142e2bd791991fd6f887a9f6&keytype2=tf_ipsecsha
Sur un ensemble de 531 volontaires, 384 ont présenté des infections des voies aériennes cet hiver là. Parmi les 72% des épisodes infectieux ayant pu être confirmés biologiquement 52% étaient dus à des rhinovirus et 9,5% seulement à des virus influenza A ou B.
96 infections par rhinovirus ont été prises en considération, 19% de ces patients ont été alités et incapables de pourboire aux activités de la vie quotidienne. Aucun n’a été hospitalisé mais il y eu UN DECES sur ces 96 infections (létalité de 1%) chez une dame présentant un broncho pneumopathie chronique obstructive et un asthme instable.
LE facteur majeur déterminant des complications pulmonaires était le TABAGISME (risque augmenté de 47%), avant les pathologies chroniques sous-jancentes (40%).
C’est effrayant ! Cela veut dire que si on a autant de rhumes que de cas de grippe dus au virus influenza on pourrait avoir 50 000 décès pour 5 millions d’enrhumés !
Bien sûr c’est une boutade et l’étude est trop limitée pour en tirer des conclusions.
Mais cela montre que quand on veut à tout prix faire peur avec des données imprécises, insuffisantes ou mal interprétées pour justifier, par exemple, une campagne de vaccination, c’est très facile de le faire.
A posteriori, voici comment les experts ont finalement démontré que la pandémie 2009 n'en était pas une. Par exemple par Flahault dans le compte rendu audition Assemblée nationale 27/04/2010
page 5 [1] :
« Nous avons ainsi assisté, sur toute la planète, au remplacement de toutes les souches
virales en circulation par la souche H1N1 pandémique. Désormais, il n’existe presque plus de
virus H3N2 et H1N1 saisonniers, ce qui est une signature pandémique très claire : à chaque
pandémie, la nouvelle souche remplace totalement les souches précédentes. »
En 2010-2011 c'est le B qui a été le plus présent suivi du H1N12009 puis, assez loin derrière le H3N2 qui refait surface en 2011-2012 pour dominer très largement les débats (72% de H3N2 au 4 avril 2012 contre 3% de H1N12009, 22% de A non typés et 3% de B )! Bilan publié dans le bulletin grippe de l'InVS du 4 avril.
CONCLUSION : la grippe 2009, ce n'était pas une pandémie !!!
Page 3 : « Nous n’avions pas poussé plus loin nos simulations, en ébauchant par exemple un scénario pour l’hiver prochain (2010-2011). »
Heureusement sinon, avec de telles prémissses c'était le fiasco total assuré !
[1] http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/cr-cegrippea/09-10/c0910015.pdf
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