Keith Richards 81 ans le 19 décembre dernier Bis repetita : encore un défi à la Santé publique ! |
Ce matin, j'accompagne un voisin dans un hôpital privé situé non loin de Versailles. Non loin : très près.
Il vient rendre son matériel de Holter rythmique qu'on lui a prescrit pour 3 semaines.
Compte-rendu succinct de ma visite (je ne suis pas entré dans le bureau de la technicienne qui recueille les appareils :
- Je refuse de me garer dans le parking de l'hôpital pour des raisons éthiques (par radinerie ?) et trouve une place à 200 mètres.
- Le hall d'entrée est bien rempli.
- Pas un masque à l'horizon. Sauf le mien (le voisin que j'accompagne me dit qu'il ne "supporte" pas d'en porter. J'ai failli lui dire au dernier moment d'appeler un Uber (c'est quand même ma voiture). Pas un masque, sauf l'employé de la cafétéria (un masque chirurgical presque replié en deux et qui a connu des jours meilleurs).
- Nous descendons au rez-de-chaussée où la salle d'attente est toujours en attente de patients et de visiteurs masqués mais où les fenêtres sont grandes ouvertes. Tout le monde tousse.
- Le patient est reçu à l'heure.
- Voici ce qu'il me raconte (dans le désordre) :
- j'ai payé 300 euros.
- 97 % de mes données ont été enregistrées (la technicienne me donne un bon point)
- je n'aurai pas de résultats avant 3 à 6 semaines, sauf si le/la cardiologue rythmologue trouvait quelque chose avant.
- je ne reverrai pas le/la cardiologue rythmologue
- il/elle va m'envoyer le compte-rendu par mail ainsi qu'à mon/ma cardiologue qui me recontactera si nécessaire
- je ne suis pas content : on me fait un holter pendant 3 semaines, il n'y a pas de contrôle en direct et il faut encore 3 à 6 semaines pour interpréter (si je ne suis pas mort avant d'un arrêt cardiaque)
- à quoi servent les médecins qui ne "voient" pas les patients ?
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