dimanche 24 avril 2011
Contraception hormonale féminine : halte à la drospirénone (Yaz, Jasmine et consorts)!
mercredi 20 avril 2011
TAMIFLU EFFICACE POUR LE HAUT CONSEIL DE LA SANTE PUBLIQUE : L'IMPOSTURE CONTINUE
En effet, la Direction Générale de la santé, dont vous êtes le Directeur, me recommande à la fois de prescrire de l’oseltamivir à doses curatives à tous les patients présentant une grippe clinique (dont vous modifiez à l’occasion les critères diagnostiques cliniques en les simplifiant à l’excès) et de façon préventive aux sujets à risque (risque dont la définition a changé plusieurs fois) ayant été en contact étroit (les critères de ce contact étroit ont également été changés) avec une personne grippée (sic) selon un protocole dit préemptif à doses curatives et hors AMM.
Cette recommandation a comme valeur celle d’un accord professionnel puisqu’elle ne s’appuie, dans votre communiqué, sur aucune référence scientifique publiée, sauf bien entendu, j’imagine pour le traitement préemptif, la notion d’émergence de résistances à l’oseltamivir que vous niiez jusqu’à présent contre toute évidence. J’imagine que si vous possédiez des informations confidentielles d’un haut niveau de preuves que j’ignorerais, vous n’auriez pas manqué de m’en faire part
mardi 19 avril 2011
IDEOLOGIE DE LA LOMBALGIE - HISTOIRES DE CONSULTATION 78
lundi 18 avril 2011
RETOUR DE VACANCES
samedi 2 avril 2011
UN NOUVEAU MALADE ET UN ANCIEN MEDECIN - HISTOIRES DE CONSULTATIONS 76 ET 77
jeudi 31 mars 2011
UN COMMUNIQUE (IMAGINAIRE) DU PROFESSEUR DANIEL FLORET
lundi 28 mars 2011
DIABETE : LA TECHNOCRATIE MEDIATIQUE EN MARCHE
Envisageons les 7 propositions de ce livre dont les trois auteurs résument très bien la politique de Santé Publique française : le technocrate, le patron hospitalier et le communicant.
1. Inventer pour réduire l'impact du diabète. La première phrase est assez gratinée : Il est primordial d'inventer une nouvelle offre de soins pour les 2,5 millions de patients pour lesquels l'hôpital n'est pas un passage obligé.
Le trio part donc du principe que tout diabétique doit, devra ou a dû fréquenter un hôpital ! Cela commence mal ! Et ensuite, dans une envolée sarkozyenne du plus mauvais aloi, ils parlent de façon dithyrambique des ARS, comme c'est bizarre, dont la seule fonction est de couper dans les coûts et de rationnaliser la médecine parle haut. Les ARS, grâce aux connaissances et aux expériences de terrain des professionnels de santé spécialisés dans le diabète... Qui sont-ils ? Ah oui : les diabétologues.
2. Médiatiser le diabète pour mieux le prévenir. Nous sommes en plein dans la communication pro domo. Le représentant de l'Agence de Com fait son marché ou, comme on dit, son marketing mix, en proposant des actions médiatiques qu'il facturera au prix fort en remettant une couche d'ARS et en alignant les voeux pieux comme "agir auprès des professionnels de l'agro-alimentaire". Il est possible que la médiatisation du diabète passe aussi par les publicités pour les aliments sucrés pour enfants aux heures où les enfants regardent la télévision...
3. Centrer l'organisation sur le malade et non pas sur la maladie. On touche au sublime. Après avoir convoqué les spécialistes du diabète (c'est à dire les prétendus spécialistes d'une maladie qui serait en phase épidémique, ils doivent se prendre pour l'OMS), on parle de "Projet de vie, milieu social, capacité à être autonomes, souhaits, désirs d'ordre culturels..."
Ainsi les auteurs inventent-ils le communautarisme médical : les diabétiques n'ont pas les mêmes goûts que les non diabétiques, ne lisent pas les mêmes livres, n'écoutent pas la même musique, ne regardent pas les mêmes expositions, ne zappent pas de la même façon devant leur poste de télévision... Notre trio vient d'inventer les gender studies pour diabétiques. Ouaf !
4. Améliorer la qualité de vie des malades.
Certes, comment ne pas être d'accord ? Pourquoi ne pas enfiler les perles du médicalement correct ? Et vous savez comment on améliore la qualité de vie des malades (diabétiques) ? Grâce à la télémédecine ! Je cite :"Elle devient pour le diabète un outil formidable pour prévenir l'hospitalisation." C'est tout ? C'est tout ! C'est tout pour la qualité de vie. Les auteurs ont séché. Je pourrais cependant leur souffler des idées. Ou des images. Des diabétiques en train de courir les bras en l'air dans un champ inondé de soleil en marchant sur des betteraves à sucre.
5. Orchestrer les synergies et mises en réseau des professionnels pour assurer une meilleure prise en charge des patients. Onze professionnels de santé sont cités (dont un coach sportif) et qui arrive en onzième position ? Le médecin généraliste. Vous avez envie de continuer ?