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Des décisions de Santé publique engageant des millions de citoyens en bonne santé et ici des millions d'enfants et de jeunes gens filles et garçons en bonne santé pourraient se prendre sans que la preuve d'efficacité du critère principal (la diminution du nombre de cancers du col de l'utérus) ne soit démontrée et sans que le rapport bénéfices-risques du vaccin ne soit avérée.
Pour ce faire le complexe médico-industriel pilonne l'opinion.
Pour ce faire le complexe médico-industriel pilonne l'opinion.
"L'appel des 50" que vous trouverez ICI participe à ce pilonnage marketing qui utilise tous les rouages de l'Etat et de la société civile pour avancer.
Rien n'est oublié.
Nous sommes au milieu d'un processus qui manie tous les concepts de l'idéologie moderne du tout médical : la médecine est capable, nous disent ses thuriféraires, de tout régler, de tout résoudre, de promettre un monde irréel sans douleurs physiques, sans cancer, sans souffrances morales, un monde où la prise de médicaments (sous forme de comprimés/gélules ou d'injections vaccinales ou non) résoudrait les problèmes sociaux, économiques, culturels et politiques.
Et pendant que les 50 "appellent", des instances gouvernementales expérimentent sur des populations entières. L'expérience (ICI) qui devrait être engagée en octobre 2019 dans un département d'outre-mer -- la Guyane-- sur les bases de déclarations d'intention qui font frémir tant le protocole est bancal, tant les pré-requis scientifiques sont minces, tant les objectifs à trois ans sont minables, je cite Clara de Bort, directrice de l'ARS de Guyane: "Nous espérons en tirer des enseignements pour lever les freins à la vaccination" (voir LA), tant les moyens mis en oeuvre sont ceux de la pression sur les familles avec vaccination en milieu scolaire. Or, le problème de la Guyane est celui de la pauvreté, du déficit d'informations en santé publique, de la faiblesse du tissu socio-médical, du taux élevé de grossesses précoces, et cetera.
Nous avons ici un exemple grandeur nature de l'autoritarisme administrativo-gouvernemental de l'Etat français en matière de santé publique : manque de données scientifiques, décisions prises à la va-vite, prises en otage de populations captives, utilisation des écoles (l'expérience malheureuse de la vaccination contre l'hépatite B n'a pas suffi), mise en avant de l'autorité expertale, déficit d'informations, participation forcée... et corruption (la lecture des sommes versées aux 50 est effarante).
Tout ceci, cet appel, ces expérimentations, ne sont que de la poudre aux yeux : les décisions de généralisation, voire de l'obligation de la vaccination anti papillomavirus étendue aux garçons, sont dans les tuyaux de la politique d'Agnès Buzyn qui se moque de la démocratie tout comme de la décision partagée.
Bonne lecture, bonne réflexion, bons commentaires.
Un article paru dans la presse grand public et qui traite du sujet. Paris-Match.
Rien n'est oublié.
Nous sommes au milieu d'un processus qui manie tous les concepts de l'idéologie moderne du tout médical : la médecine est capable, nous disent ses thuriféraires, de tout régler, de tout résoudre, de promettre un monde irréel sans douleurs physiques, sans cancer, sans souffrances morales, un monde où la prise de médicaments (sous forme de comprimés/gélules ou d'injections vaccinales ou non) résoudrait les problèmes sociaux, économiques, culturels et politiques.
Et pendant que les 50 "appellent", des instances gouvernementales expérimentent sur des populations entières. L'expérience (ICI) qui devrait être engagée en octobre 2019 dans un département d'outre-mer -- la Guyane-- sur les bases de déclarations d'intention qui font frémir tant le protocole est bancal, tant les pré-requis scientifiques sont minces, tant les objectifs à trois ans sont minables, je cite Clara de Bort, directrice de l'ARS de Guyane: "Nous espérons en tirer des enseignements pour lever les freins à la vaccination" (voir LA), tant les moyens mis en oeuvre sont ceux de la pression sur les familles avec vaccination en milieu scolaire. Or, le problème de la Guyane est celui de la pauvreté, du déficit d'informations en santé publique, de la faiblesse du tissu socio-médical, du taux élevé de grossesses précoces, et cetera.
Nous avons ici un exemple grandeur nature de l'autoritarisme administrativo-gouvernemental de l'Etat français en matière de santé publique : manque de données scientifiques, décisions prises à la va-vite, prises en otage de populations captives, utilisation des écoles (l'expérience malheureuse de la vaccination contre l'hépatite B n'a pas suffi), mise en avant de l'autorité expertale, déficit d'informations, participation forcée... et corruption (la lecture des sommes versées aux 50 est effarante).
Tout ceci, cet appel, ces expérimentations, ne sont que de la poudre aux yeux : les décisions de généralisation, voire de l'obligation de la vaccination anti papillomavirus étendue aux garçons, sont dans les tuyaux de la politique d'Agnès Buzyn qui se moque de la démocratie tout comme de la décision partagée.
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C'est pourquoi nous proposons un certain nombre d'éléments afin que chacun puisse se faire une idée des enjeux et des faits. Il s'agit d'une démarche scientifique et d'une réflexion sociétale, pas d'un texte anti vaccin.
Voici la liste des signataires.
Jean-Baptiste Blanc, Rémy Boussageon, Philippe De Chazournes, Sylvie
Erpeldinger, Sylvain Fèvre, Marie Flori, Marc Gourmelon, Jean-Claude Grange,
Christian Lehmann, Claudina Michal-Teitelbaum, Joël Pélerin, Armel Sevestre,
Bertrand Stalnikiewicz, Amine Umlil, Martin Winckler
Bien entendu, cela va sans dire, et cela va mieux en le disant, conformément à l'article L. 1451-1 du code de la santé publique, les signataires ont déclaré ne pas recevoir la visite médicale et n'avoir aucun lien d'intérêts en ce qui concerne les vaccins anti HPV ou avec toute entreprise du domaine de la santé.
Un article paru dans la presse grand public et qui traite du sujet. Paris-Match.