Joyeux Noël
Source inconnue |
Les médecins généralistes constituent le groupe professionnel le plus important en santé publique d’un point de vue économique, médical et social. La médecine générale manque pourtant de reconnaissance : elle n’est pas assez enseignée, elle ne fait pas l’objet d’assez de recherches, elle ne reçoit pas assez de ressources. C’est pourtant elle qui innove tous les jours dans la relation médecin patient et qui lutte contre la déshumanisation de la médecine tout entière. Vive la médecine générale !
Madame O', 92 ans à l'époque, prend tous les ans ses quartiers d'été dans un mobil home sur une plage de la Manche (le département). Avec certains de ses enfants et de ses petits-enfants qui se relaient auprès d'elle.
Quand elle revient elle me dit qu'elle a fait une bronchite et qu'elle a dû appeler le médecin au camping.
Bla-bla.
Elle ajoute : "Le médecin a été très surpris qu'à mon âge je prenne aussi peu de médicaments."
Je réponds : "Je n'y suis pour rien."
Et c'était vrai.
Quand on découvre ces cartes de voeux, on se demande ce qui a bien pu passer dans la tête d'Amélie Verdier, la cheffe de l'ARS Ile-de-France.
La déprofessionnalisation de l'Agence gouvernementale.
Une inaptitude à comprendre le réel.
Un autre monde.
Comment les fonctionnaires de l'ARS ont-ils réagi ?
Mal.
Les médecins demandent de l'argent sans dire ce qu'ils vont en faire.
Les ARS donnent de l'argent sans rien proposer de plus.
Sauf que l'on sache qu'ils donnent de l'argent et que la direction est sur la photographie.
La question.