vendredi 26 septembre 2025

Histoire de santé publique sans consultation. Épisode 30. Comment parler des mauvaises pratiques d'un confrère.


J'ai déjeuné il y a deux jours avec deux confrères mantais dont l'un est toujours en activité.

Nous avons parlé du pays et en particulier d'un chirurgien qui est un danger public. Il cumule tout : mauvais opérateur, interventions non indiquées, surtraitements chirurgicaux, traitements médicamenteux lunaires, sur activité, captation de malades, et cetera.

Cela dure depuis des années.

Nous savons que la seule façon d'intervenir nécessiterait des plaintes de patients. Il y en a eu.

Mais il ne se passe rien.

Nous sommes donc complices.

Et si c'étaient des violences sexuelles et sexistes ?


mardi 16 septembre 2025

Parler des soins primaires sans inviter (ou presque) les soins primaires.

 


La qualité des intervenants est assez exceptionnelle.

La première table ronde est MG free.

Monsieur et Madame Prout prout ma chère visitant un désert médical 

Qu'est-ce que Roselyne Bachelot peut dire sur les soins primaires ou les déserts médicaux ?

Qu'est-ce que Christophe Barbier connaît des soins primaires ou des déserts médicaux ?

Qu'est-ce que Frédéric Chéreau (connu de ses neveux et nièces) connaît des soins primaires ou des déserts médicaux ?

Qu'est-ce le professeur Rémy Salomon, représentant éminent du complexe santéo-industriel hospitalo-centré connaît des soins primaires ou des déserts médicaux ?

Qu'est-ce que Marine Secall-Bersinger, représentante d'une association de consommateurs, connaît des soins primaires ou des déserts médicaux ?

Il est clair que ces experts des soins primaires vont proposer des solutions taboues (sic).


La deuxième table ronde, c'est le fourre-tout.

Pas de source connue.


Qu'est-ce que Martin Hirsch, hospitalo-centriste, ex directeur de l'AP-HP avec les résultats que l'on connaît, connaît des soins primaires ou des déserts médicaux ?

Il y a quand même le docteur Laure Artru, présidente de l'Association de Citoyens Contre les Déserts médicaux, une coquille vide, rhumatologue libérale de son état, nul doute qu'elle connaît des soins primaires ou les déserts médicaux par le prisme de ses correspondants. Ses propositions font peur : ICI.

Nous avons quand même trouvé un médecin généraliste, le docteur Pascal Gendry !

Et une présidente d'association, non médecin, Christelle Le Coz, qui dirige un collectif de centres de santé associatifs.


L'intérêt porté par les hospitaliers pour less soins primaires au cours des âges.


Cela me rappelle la formation médicale continue hôpital - ville à Mantes-La-Jolie où les hospitaliers parlaient 90 % du temps, choisissaient les sujets, faisaient des cours magistraux (les mêmes que pour leurs internes) et voulaient contrôler le discours des MG intervenants qui acceptaient la censure pour la plupart pour faire partie de l'élite médicale.

N'oubliez pas, je ne le répèterai jamais assez, que les soins primaires, pour les hospitaliers, pour les spécialistes libéraux, pour les politiciens de tous poils, c'est de la merde en barre, c'est pour les recalés du concours, les outsiders de l'hôpital, les videurs de bidets...

Regardant les commentaires sur X, je remarque que personne, je dis bien personne, mais je ne peux tout lire (et heureusement), n'a parlé des infirmiers et infirmières libérales, des kinésithérapeutes libéraux et libérales, des pharmaciens et pharmaciennes et autres "petits personnels" des maisons de santé... Où sont les patients ?


RIP

PS : la photo de groupe transpartisane. 




lundi 8 septembre 2025

Histoire de santé publique sans consultation. Épisode 29. Empathie au travail.

Les fourmis empathiques


Madame A, 60 ans, revient au travail après six mois d'arrêt. Elle occupe un poste important dans l'entreprise en tant qu'opérationnelle. C'est à dire qu'elle a de l'ancienneté, du professionnalisme et de la compétence et que, lorsqu'elle est là, l'entreprise gagne un temps fou en termes de conception de prévision, de mise en oeuvre, de réalisation et de service après-vente.

Durant la prise en charge de son cancer où elle a "dégusté", la chimie n'a pas été simple, et le reste non plus, d'ailleurs, on l'a appelée de la boîte et elle a gentiment, selon elle, répondu en demandant quand même de ne pas trop l'embêter car elle était très fatiguée.

Donc, elle revient, pimpante, la fleur au fusil, après six mois d'arrêt, en se disant qu'elle ne va quand même pas retravailler autant qu'avant, rester aussi tard, se déplacer en province avec autant de régularité, ou à l'étranger.

Le directeur général lui dit bonjour en passant, le sous-directeur général fait pareil, des collègues itou, personne ne la prend dans un coin en lui disant, "Alors, A, comment ça s'est passé ? Ça pas été trop dur ? Comment tu te sens ? Comment est le moral ? Tu es guérie ? Tu prends encore des médicaments ? Tes enfants ? Ton mari ?"

Ben non : personne n'a réagi commencera, bonjour, bonsoir, et Madame A, douze ans de boîte, elle l'a mal pris. Elle l'a très mal pris.

Son mari : "C'est quoi ce managérat de débiles ? C'est quoi cette façon de maltraiter ses salariées, ses collègues, les gens avec qui on travaille ?" Elle : "Je suis dégoûtée".

Moi : Qu'est devenue notre société ?

PFFF...

samedi 30 août 2025

Lutte contre la désinformation en santé. Une mission missionnée par un gouvernement en soins palliatifs.

 


Rappelons ici avant toute polémique que Yannick Neuder, cardiologue de son état, se fait prendre en video auprès d'un maire pratiquant un massage cardiaque (?) sur un mannequin sur l'air de "Ne me quitte pas..." et non sur celui de "Staying alive..."



ICI en video


Rappelons ce jour, jeudi 28 août 2025, une communication FakeMed de Yannick Neuder. Cela vaut son pesant de cacahuètes.




Comment, quelques jours avant la chute du gouvernement Bayrou, se faire embaucher par le gouvernement pour un rapport sur la désinformation en santé ?

Mais, soyez rassurés, le conseil de l'ordre est OK pour lutter contre la désinformation en santé (sauf pour l'homéopathie, l'acupuncture ou l'ostéopathie).


Soyez rassurés, aucune hypocrisie, l'Académie Nationale de Pharmacie, soutient la mission. On rappelle que ladite Académie ne dit rien sur la vente de produits homéopathiques dans les pharmacies ou la délivrance de produits homéopathiques dans les hôpitaux ou cliniques. Pas plus que les Fleurs de Bach.



On est bien partis.

Je voudrais rajouter ceci : 

  • J'ai un préjugé très favorable à l'égard d'Hervé Maisonneuve dont le blog (ICI) n'a cessé au cours des années de se radicaliser et de dénoncer avec force la triche dans les essais cliniques qu'ils soient académiques ou industriels, l'emprise de l'industrie des publications, le poids des revues prestigieuses, les liens et les conflits d'intérêts dans le complexe santéo-industriel.
  • Il est difficile de critiquer Dominique Costagliola, icône des covidistes canal historique, tout au plus peut-on remarquer qu'elle est épidémiologiste et que dans ses déclarations sur les réseaux sociaux elle considère que les études épidémiologiques peuvent remplacer scientifiquement les essais contrôlés non effectués (et non exigés par elle) et qu'il est possible de prescrire des molécules à des populations qui n'ont pas été testées dans des essais.
  • Mathieu Molimard me paraît être le représentant le plus symbolique de l'establishment académique (voir LA), il fait partie de ceux qui savaient et n'ont rien dit à propos de Raoult et consorts, et qui sont devenus ensuite les chantres de l'intégrité scientifique et de la dénonciation des tricheries de l'IHU de Marseille. Ses participations constantes aux évaluations de l'HAS n'augurent rien de bon sur la critique des agences gouvernementales.
Gageons que la mission contre la désinformation en santé tirera d'abord sur les ambulances transportant les malades universitaires en fin de vie de l'IHU de Marseille et laissera de côté toutes les prises en charge non fondées sur les preuves qui saturent en France (et partout ailleurs) la médecine hospitalière et les soins primaires.


mercredi 2 juillet 2025

Histoire de santé publique sans consultation 28 : il y a encore des médecins qui prescrivent Spasfon (phloroglucinol) sans dire qu'il s'agit d'un placebo.



Compte-rendu de (fausse) télé consultation (acte gratuit).

Une de mes anciennes patientes (54 ans) est allée consulter aux urgences pour des douleurs abdominales aiguës.

Elle a attendu son tour dans la fournaise.

Elle a été examinée.

Elle n'a pas très bien compris ce qu'elle avait ou ce qu'elle n'avait pas.

On lui a prescrit du Spasfon.

Elle a entendu le mot cancer.

Elle s'est affolée.

Elle a entendu le mot cancer car elle s'est fait engueuler (je répète, je n'y étais pas), crier dessus (je répète encore que ce sont des propos rapportés), parce qu'elle n'avait pas encore fait un test de dépistage du cancer du colon.

Je l'ai rassurée après l'avoir interrogée.

La pauvre, avant de m'appeler, était allée "consulter" internet et avait lu le site de Gustave Roussy (LA) où elle avait lu ceci : 


En gros, j'ai pris un peu de temps pour raconter l'affaire, la patiente a fait une violente colite qui l'a fait souffrir quelques jours. Un scanner a été prescrit pour des raisons que j'ignore.

Elle n'a plus mal : le spasfon a fait son effet.

Rappel de 2020 : 


Rappel pratique : prescrire un placebo à un.e malade (ou à un.e citoyen.ne) en lui précisant qu'il s'agit d'un placebo mais queça peut être efficace chez certaines personnes ne modifie pas l'effet placebo.

On peut aussi aimer Placebo.



mercredi 18 juin 2025

Désogestrel, le bannir par prévention et préférer le lévonorgestrel. Un avis (tardif) de l'ANSM.


Je pourrais faire le malin, c'est ce que je vais faire, mais je prévenais en 2009 (septembre) sur l'inutilité et la dangerosité potentielle d'utiliser le désogestrel et de préférer le levonorgestrel : c'est ICI.

Le billet a vieilli puisque le désogestrel est remboursé depuis 2015.

Je me rappelle le poids de l'industrie, le poids des spécialistes gynobs et sages-femmes (qui n'étaient pas corrompus par l'industrie, ils ou elles prenaient leurs décisions en fonction de la science, cela va sans dire) et les fausses informations (qui avaient été dénoncées par La Revue Prescrire) sur le risque d'oubli beaucoup moins important (plusieurs heures) pour le désogestrel par rapport au lévonorgestrel.

Prescrire du lévonorgestrel signifie aussi prescrire une alarme sur un smartphone.

Les données étaient là, devant nos yeux, personne ne nous les cachait, il suffisait de savoir lire (il semble que c'est un impératif essentiel pour entamer des études de médecine, par exemple) et de ne pas prendre les arguments de l'industrie pour de l'argent comptant.

L'ANSM oublie de rappeler que l'étude Epi-Phare (LA) date de décembre 2024.

Elle oublie de rappeler son communiqué rassurant de mars 2025 (ICI).

Et que ses nouvelles recommandations datent du 18 juin 2025.

Essayez de lire, les prescripteurs, quant aux femmes, lisez aussi et demandez des comptes.

Le risque est faible.

Certes.

Pourquoi le prendre ?

Le lien avec l'ANSM : LA











lundi 9 juin 2025

La déception Vinay Prasad.

Depuis que Vinay Prasad est devenu directeur à la FDA, rien ne va plus.




Celui qui mettait les points sur les i, les barres sur les t en critiquant de façon féroce la façon dont les études cliniques étaient menées en oncologie par les firmes et comment la FDA approuvait ou non (c'était plus rare) les molécules en les autorisant à entrer sur le marché avec des niveaux de preuve insuffisants, s'est  couché.




Désormais les essais cliniques contrôlés randomisés ne sont plus nécessaires de façon absolue, affirme-t-il.

Désormais il est possible d'être moins exigeant avec le bras comparateur. Par exemple.




Pour les vaccins, et notamment contre le Covid, il n'a pas encore changé d'avis. Mais pour combien de temps ?

Pour les dépistages organisés des cancers, tiendra-t-il la route ?

Que s'est-il passé ?

Je n'en sais rien.

Ainsi, il n'existe plus de voix hors FDA pour critiquer les essais cliniques malsains, les essais cliniques mal faits, les essais cliniques non-équipoise, les essais cliniques contrôlés où le comparateur est sous-dosé, mal choisi ou ne correspond pas aux standards de soin existants, où les résultats sont truqués d'un point de vue clinique, statistique, pratique, où les critères principaux sont oubliés dans l'analyse finale, où les critères de substitution valent mieux que les critères "objectifs", où la qualité de vie des patients n'est pas prise en compte quand la survie globale est augmentée de 2 mois, quand le crossover devient une façon de rendre les essais positifs... Et j'en passe.

Peut-être s'agit-il de ma part d'un procès d'intention ?

Nous verrons.

Mais nul doute que les oncologues et autres, corrompus pour la plupart par l'argent de l'industrie, organisent-ils déjà des fêtes privées, des raouts nocturnes pour célébrer le retour au bercail de la raison financière le meilleur de leurs ennemis.

J'imagine la gêne de certains comme Adam Cifu, John Mandrola ou Gilbert Welch devant ce début de retournement de veste.

Est-ce que mettre les mains dans le cambouis des agences gouvernementales a un prix à payer : oublier ce que l'on toujours prôné ?

A suivre.


Ramasse-miettes de la déception (ou non)

Conférence de presse : ICI

Priorités pour une nouvelle FDA (10/06/2025) : LA

Rappelons que les pourfendeurs de Prasad, tel David Gorski, ont commencé à le faire à partir du Covid (et de façon violente). Auparavant, ICI, ils étaient plutôt d'accord avec lui et notamment pour les essais cliniques en oncologie. 


PS du 18 juin 2025 : Vinay Prasad prend encore du galon à la FDA. ICI

PS du 21juillet 2025 : les MAGA veulent démettre Vinay Prasad : LA

PS du 28 novembre 2025 : un long texte concernant les vaccins anti-covid.

From: Prasad, Vinayak <Vinayak.Prasad@fda.hhs.gov> Sent: Friday, November 28, 2025 4:21 PM To: CBER-SUBSCRIBERS-ALL <CBER-SUBSCRIBERS-ALL@fda.hhs.gov> Subject: Deaths in children due to COVID-19 vaccines and CBER's path forward Dear Team CBER, I am writing to report that OBPV career staff have found that at least 10 children have died after and because of receiving COVID-19 vaccination. These deaths are related to vaccination (likely/probable/possible attribution made by staff). That number is certainly an underestimate due to underreporting, and inherent bias in attribution. This safety signal has far reaching implications for Americans, the US pandemic response, and the agency itself, which I wish to discuss here. I also want to address some frequent objections. Prior to joining the US FDA, the FDA Commissioner closely followed reports of vaccine-induced myocarditis. Unlike the COVID virus, which has a steep age gradient-- being at least 1000 times more likely to kill an 80 year old than an 8 year old-- myocarditis appeared to have the opposite pattern. Young, healthy boys and men-- those least likely to experience bad covid outcomes-- bore the greatest risk. The risk was as high as ~200-330 per million doses given in the highest risk demographic groups. Notably, the US FDA and CDC were not the first to recognize the safety signal-- instead the Israelis were-- and worse in May of 2021, then CDC director Rochelle Walensky stated, "We have not seen a signal and we've actually looked intentionally for the signal in the over 200 million doses we've given.” Many felt this statement was dishonest and manipulative. The Commissioner, senior advisor Tracy Beth Hoeg MD PhD, myself and colleagues demonstrated that COVID-19 boosters, and the accompanying mandates by colleges, were on balance harmful to young men in a widely discussed, peer reviewed paper in 2022. Like many academic physicians, we felt the FDA and CDC abdicated their duty to the American people. These agencies did not quickly attempt mitigation strategies such as spacing doses apart, lowering doses, omitting doses among those with prior COVID-19. Worse, the FDA delayed acknowledgement of the safety signal until after it could extend marketing authorization to younger boys 12-15. This is described by the Commissioner and I in JAMA. Had the acknowledgement come early, these younger boys, who likely did not require COVID-19 vaccination, may have chosen to avoid the products. In the summer of 2025, Dr. Hoeg began investigating VAERS reports of children who had died after administration of the COVID-19 vaccine. By late summer, she had concluded that there were in fact deaths-- a fact this agency had never publicly admitted. Dr. Hoeg organized a small meeting to discuss these deaths with OVRR and OBPV stakeholders. The slides she presented, emails she sent, and distorted firsthand reports was shared with media outlets. The general narrative was that OVRR staff disagreed with Dr. Hoeg's assessment that the deaths were due to vaccine receipt. Some staff present who leaked portrayed the incident as Dr. Hoeg attempting to create a false fear regarding vaccines. I then asked OBPV to perform a detailed analysis of deaths voluntarily reported to the VAERS system-- in full interest of balance. Causality is easy to assess in a randomized trial, but with case reports, causality is typically assessed on a subjective scale. In this scale ranging from certain to unlikely-- certain, possible/likely, and probable are broadly considered as related to the product. The team has performed an initial analysis of 96 deaths between 2021 and 2024, and concludes that no fewer than 10 are related. If anything, this represents conservative coding, where vaccines are exculpated rather than indicted in cases of ambiguity. The real number is higher. This is a profound revelation. For the first time, the US FDA will acknowledge that COVID-19 vaccines have killed American children. Healthy young children who faced tremendously low risk of death were coerced, at the behest of the Biden administration, via school and work mandates, to receive a vaccine that could result in death. In many cases, such mandates were harmful. It is difficult to read cases where kids aged 7 to 16 may be dead as a result of covid vaccines. Did COVID-19 vaccine programs kill more healthy kids than it saved? We do not have reliable data estimating the absolute benefit (absolute risk reduction) regarding severe disease and death in healthy children from vaccine receipt. OVRR and OBPV rely on observation cohort or case control data with notorious methodologic biases. FDA has never requested the manufacturers demonstrate in randomized fashion that vaccinating children improves these outcomes. The available randomized data in children is deeply limited, and broadly negative for symptomatic infection, as discussed in prior ad-coms. Furthermore, COVID-19 was never highly lethal for children, and now MIS-c has decreased drastically, and the harms, to kids, are comparable to many respiratory viruses for which we do not provide annual immunization. Comparing the number of kids who died from COVID against these deaths would be a flawed comparison. We do not know how many fewer kids would have died had they been vaccinated, and we do not know how many more kids died from taking vaccines than has been voluntarily reported. Instead, the truth is we do not know if we saved lives on balance. When it comes to vaccine deaths, VAERS is passively reported. It requires a motivated person, often a doctor, to submit the information. The submission process is tedious and most people who start the form give up along the way. Many more deaths may be unreported. Finally, the FDA has failed to properly enforce many required post market commitments for COVID-19 vaccines, including for pregnant women and to document subclinical myocarditis. Putting these facts together, it is horrifying to consider that the US vaccine regulation, including our actions, may have harmed more children than we saved. This requires humility and introspection. Why did it take the FDA Commissioner to identify these deaths? There is no doubt that without this FDA commissioner, we would not have performed this investigation and identified this safety concern. This fact also demands serious introspection and reform. Why were these deaths not actively reviewed in real time? Why did it take until 2025 to perform this analysis, and take necessary further actions? Deaths were reported between 2021 and 2024, and ignored for years. I suspect the answer is cultural and systemic. I have no doubt that many vaccines have saved millions of lives globally, and many have benefits that far exceed risks, but vaccines are like any other medical product. The right drug given to the right patient at the right time is great, but the same drug can be inappropriately given, causing harm. The same is true for vaccines. The US government's coercive and unethical covid-19 vaccine mandates in young people may have been harmful. In contrast, there is no doubt that an elderly, un-immune American benefitted from Doses 1 and 2 in 2020. The people who might have benefit most from vaccination were those too old to be affected by workplace mandates—another Biden administration blunder. Does COVID cause more myocarditis than covid vaccines? A perennial argument is that COVID 19, the virus, causes more myocarditis than COVID-19 vaccines. In fact, I heard this argument made inside CBER recently when one company submitted their PMC. Here is why that argument is wrong. In order to study how often people have myocarditis after the virus, you would want to collect everyone who got covid, and see how many get myocarditis. Yet, studies on this topic don't do this. They take people who presented to health care systems and had covid-19 and ask how many have myocarditis. But we all know most people who get covid simply recover at home. People who seek medical care are the sickest ones. These studies use a false denominator. Second, the demographic matters. I have no doubt COVID vaccines were life saving for an 80 year old who never had COVID, but should a 20 year old get his 6th dose this fall? These studies often fail to look at the balance in younger people. Finally, you still get COVID anyway. No amount of covid vaccines stops a person from getting covid, so the risk is not virus vs vaccine. It is vaccine + virus vs virus alone. I am not aware of any analysis that does this right, and we have performed an empirical review of this fact. Thoughts on CBER staff who are leaking to the media I have no doubt that individuals who are providing media outlets with slides, emails and personal anecdotes believe they are doing the right thing. Unfortunately, this behavior is both unethical, illegal, and, as this case illustrates, factually incorrect. COVID-19 vaccines did result in the death of children. Dr. Hoeg was correct in her assessment-- any small differences in opinion about specific cases are due only to the fact that subjective attribution of death is inherently a topic where reasonable people may have subtle disagreements. But the overall order of magnitude and directionality show concordance between Dr. Hoeg and long-time CBER staff. Drs. Gruber and Krause resigned in 2021 as Director and Deputy Director of OVRR Finally, one fact that must be mentioned is that disagreements by my predecessor and career staff had led to resignations in the past. Drs. Gruber and Krause ran the vaccine division for decades. They resigned over two issues: Dr. Marks insisted that annual boosters should be for all people--irrespective of age and risk-- while Gruber and Krause preferred a risk based, evidence based approach. And Dr. Marks pushed through a BLA for the COVID-19 shots, which permitted the Biden administration to administer unethical COVID-19 mandates. As a professor, I agreed with Gruber and Krause. Furthermore, there have been prior CBER directors who have held this chair and had fundamentally different views. Some have felt the CBER director should override reviewers to approve gene therapies that do not work because of patient demand. When these products later result in post market deaths, it is difficult to take corrective action. I favor approving products with benefits that exceed risks. Incentive in vaccine making It is well acknowledged that the FDA does not consider the cost of drugs in our approval decisions, and similarly it is not our role to lower evidentiary standards or mask safety concerns to create artificial financial incentives to make vaccines. That said there are unique financial incentives for vaccine markers. Covid-19 vaccines earned 100 billion dollars globally. The annual US vaccine market is estimated to be over 30 billion dollars, projected to pass 50 billion in a decade, and a single new vaccine for pregnant women has industry analysts estimating 1 billion a year in annual returns. Additionally, vaccines do not go "generic." There is no biosimilar pathway. You can't show your biosimilar vaccine has the same antibody titer and get approval. This means two things: companies can expect long tails of earnings, and FDA acknowledges that cell and humoral immunity surrogates are insufficient for generic approvals-- a position I agree with. The fact that we don't offer generic or biosimilar vaccines because no amount of cell or humoral mediated immune surrogates would mean that a product retains efficacy has a deeper logical conclusion: how can we accept such endpoints to approve entirely novel products? The path forward for CBER/OVRR/OBPV I want to outline a path forward. Our general approach in CBER will be to direct vaccine regulation towards evidence based medicine. This means: we will take swift action regarding this new safety concern, we will not be granting marketing authorization to vaccines in pregnant women based on unproven surrogate endpoints (any prior promises will be null and void), and we will demand pre-market randomized trials assessing clinical endpoints for most new products. Pneumonia vaccine makers will have to show their products reduce pneumonia (at least in the post-market setting), and not merely generate antibody titers. Immunogenicity will no longer be used to expand indicated populations-- these populations should be included in premarket RCTs. We will revise the annual flu vaccine framework, which is an evidence-based catastrophe of low quality evidence, poor surrogate assays, and uncertain vaccine effectiveness measured in case-control studies with poor methods. We will re-appraise safety and be honest in vaccine labels. I look forward to hearing your thoughts on how to do this better. Additionally, at FDA, we have not been focused on understanding the benefits and harms of giving multiple vaccines at the same time. This is a concern shared by many Americans. The FDA's standard has been to require randomized studies too small to draw any conclusions from-- creating a false sense of efficacy and safety. OVRR and OBPV staff will be tasked with writing guidelines to reflect these changes, and the mission of CBER will change to reflect this worldview. Never again will the US FDA commissioner have to himself find deaths in children for staff to identify it. Vaccines will be treated like all other medication classes-- no better or worse than AAV vectors, monoclonal antibodies, or anti-sense oligonucleotides. Insofar as vaccines have third party benefits, and many do, these will be judged just like drugs may have third party benefits-- a person who takes an appropriate psychiatric medicine may be a better parent or spouse-- but this requires data and cannot be assumed. I have seen no evidence that COVID-19 vaccines, which do not halt transmission, benefit third parties. I have no doubt that MMR vaccines do provide third party benefits when administered to high enough fractions of society. Having said this, I remain open to vigorous discussions and debate on these topics, as I have always been. I am open minded to modifications or alterations. As you can imagine, I believe these debates should be private, internal to FDA, until they are ready to be made public. I don't endorse selective reporting of our meetings and documents. Some staff may not agree with these core principles and operating principles. Please submit your resignation letters to your supervisor and CC my deputy Katherine Szarama. For those who choose to remain in CBER, I look forward to working with you, learning from you, discussing with you, and interacting with you on our shared mission: to elevate vaccine science to 21st century evidence based medicine. Vinay Prasad MD MPH CBER Director, CMSO US FDA