Vierge à l'enfant - Quentin METSYS : 1529.
(Il est désormais utile chaque fois que l'on parle de façon critique des vaccins de préciser ceci : je ne suis pas Témoin de Jehovah ; je ne suis pas un anti-vaccinaliste primaire ; je vaccine mes patients selon l'Etat de la Science ; je n'ai jamais déjeuné avec Daniel Floret --président du Comité Technique des Vaccinations... Cela me rappelle, et cela m'évoque toujours, mais ne me dites pas que je vais atteindre le point Godwin, que les anti-totalitaristes ont toujours besoin de se justifier politiquement (pour ne pas passer pour des agents du Grand Capital ou de la Réaction) devant des gens qui n'ont jamais émis la moindre protestation quand les camps régnaient en maître dans toute l'Europe.)
Mais revenons à notre sujet : le marketing mondial de Prevenar.
La saga Prevenar, telle qu'elle a été conçue dans les antres du marketing pfizerien est d'une simplicité redoutable : il y a des infections à pneumocoques ; il y a des enfants (petits, très petits) qui en meurent ; il est possible de proposer un vaccin ; il est commercialisé aux Etats-Unis contre des sérotypes états-uniens ; on va, comme le Coca-Cola ou le Mc Do, le commercialiser partout dans le monde même si les sérotypes qui tuent ne sont pas les mêmes, notamment en Europe.
Acte I : l'implantation.
A partir de là, un argumentaire destiné au Reste du monde est fabriqué.
Les laboratoires Pfizer adaptent le discours de visite médicale à la France, discours qui sera relayé par les grands pontes de l'infectiologie et de la vaccinologie et aussi pour les petits pontes loco-régionaux (mandarins et mandarines de province) à qui l'on promet notoriété, argent et publications.
L'argumentaire français est le suivant : le pneumocoque tue en France des petits enfants de moins de deux ans ; la seule arme efficace est le vaccin ; les chiffres américains montrent que l'utilisation du Prevenar a) a fait diminuer la mortalité et la morbidité chez les enfants de moins de deux ans aux Etats-Unis et b) n'a pas, à ce jour, entraîné l'émergence de nouvelles souches pathogènes induites par le vaccin ; pas d'effets indésirables connus (sinon les classiques rougeurs aux point d'injection et /ou quelques épisodes fébriles).
Au début, le vaccin n'est pas remboursé.
Cela fait partie de la stratégie marketing même si les financiers, ceux qui déjeunent (et dînent) avec les Autorités responsables du remboursement (Comité Economique du Médicament, président Noël Renaudin). Cela permet de faire monter la sauce : vous vous rendez compte, un vaccin qui est capable de sauver tant de vies et que l'on ne rembourse pas ; avec toute la gabegie ambiante ; c'est bien la France... Du coup, lors du remboursement, c'est la ruée médiatique, la ruée des leaders d'opinion qui ne déclarent jamais de liens d'intérêts, on en cause partout, à la télévision, à la radio, dans les journaux... Les PMI sont approvisionnées....
On vaccine tout le monde.
Docteurdu16 : Plusieurs points, soulignés en son temps par la revue Prescrire qui, comme chacun sait n'est pas en ligne pour les non abonnés, c'est pourquoi nous ne nous casserons pas la tête à fournir des liens sans objet, étaient en suspens (et d'ailleurs la consultation des données officielles de l'EPAR -- European Assessment Report-- est à cet égard éclairante) :
- Les sérotypes sont américains : L'EPAR indique (je traduis et je résume mais vous pouvez consulter page 7) : pour les infections invasives à pneumocoque les sérotypes américains contenus dans Prevenar 7 sont adaptés pour 80 à 89 % des infections invasives ; en Europe, et selon les pays européens, entre 54 et 84 % chez les enfants de moins de 2 ans.
- L'incidence des infections invasives à Pneumocoques est plus importante aux US qu'en Europe et l'efficacité du vaccin est probablement moindre dans le dernier cas.
- L'efficacité sur la prévention des otites moyennes aiguës (OMA) est plus que douteuse (une étude finlandaise contrôlée portant sur 1662 enfants (avec les 4 doses) montre outre une efficacité d'environ 54 - 57 %, une augmentation des OMA dues à des pneumocoques de sérotypes non vaccinaux de 33 % et, finalement, une réduction de 6 % des OMA quelle que soit l'étiologie).
- La tolérance est bonne selon toutes les sources. En allant faire un tour sur l'EPAR et, après expérience personnelle : Tout praticien qui fait des vaccins sait que Prevenar fait mal. Et on le sait d'autant mieux que le jour du vaccin, à 2, 3 et 4 mois on fait aussi un DTPCH mais sans H supplémentaire (c'est ma DCI à moi) sur l'autre membre et que, lui, ne fait pas mal. Or, que lit-on sur le site de l'EMEA au chapitre tolérance locale (section 4.8) No consistent increased local or systemic reactions within repeated doses were seen throughout the primary series or with the booster dose, the exceptions being a higher rate of transient tenderness (36.5 %) and tenderness that interfered with limb movement (18.5 %) were seen with the booster dose. et on lit aussi sur le chapitre tolérance générale : Reactogenicity was higher in children receiving whole cell pertussis vaccines concurrently. In a study, including 1,662 children, fever of ≥ 38 °C was reported in 41.2 % of children who received Prevenar simultaneously with DTP as compared to 27.9 % in the control group. Fever of > 39 °C was reported in 3.3 % of children compared to 1.2 % in the control group.Les grands et les petits pontes ne vaccinent plus...
Malgré tout cela la Revue Prescrire dans son numéro d'octobre 2001 conseille de prescrire.
Acte II : les adaptations.
Les chiffres de vente de Pfizer ne sont pas ceux qui ont été annoncés aux fonds de pension. Version académique : le taux de couverture vaccinale n'est pas suffisant.
Tout d'un coup, mais probablement avec des essais incluant un nombre suffisant de patients, je n'ai pas réussi à me les procurer, il devient impératif de changer le schéma vaccinal.
Ce qui était impératif hier, c'est à dire un schéma d'injections 2 mois, 3 mois, 4 mois, 12 mois, devient obsolète : il est possible de passer à un schéma "simplifié" 2, 4 et 12 mois, avec les mêmes preuves d'efficacité. Bien entendu.
En allant voir sur le site de l'EPAR (European Assessment Report) (ici) je lis ceci (je traduis) : "Prevenar a été administré à 2, 4, 6 et entre 12 et 15 mois." Pour les études. Pourquoi le schéma français initial était-il différent ? Parce que les vaccinologues français avaient d'autres données qu'ils ne nous ont pas communiquées ? Non, par praticité d'administration. On croit rêver.
Mais les vraies raisons avancées du changement du schéma vaccinal (qui n'était pas le vrai schéma des études) sont celles-ci : améliorer la couverture vaccinale en simplifiant le schéma, donc augmenter la rentabilité des fonds de pension.
La Revue Prescrire (numéro 307 de mai 2009) est convaincue. Et comme à l'accoutumée elle croit les yeux fermés les avis du Comité Technique des Vaccinations dans lequel siège un de ses collaborateurs, Jérôme Sclafer.
Acte III : Prevenar 13 lave plus blanc.
Arrivée en fanfare du nouveau Prevenar 13 valences !
Comme dirait Coluche, Prevenar 13 lave plus blanc !
Les objections d'hier deviennent les arguments d'aujourd'hui pour Big Pharma et pour ses affidés.
Mais ce qui est plus intéressant c'est
- La position de la HAS qui considère toujours que le vaccin anti pneumococcique est un progrès thérapeutique majeur, tout en précisant l'inefficacité de ce vaccin sur les OMA à pneumocoques contrairement à l'extension d'indication qui avait été octroyée pour les OMA récidivantes.
- La position de La Revue Prescrire qui, après avoir considéré que le Prevenar 7 "Apportait quelque chose" (octobre 2001), après avoir affirmé que l'extension d'indication aux OMA récidivantes à pneumocoque n'était pas justifiée, freine des quatre fers avec Prevenar 13 en affirmant que le vaccin est "Eventuellement utile" (octobre 2010) et en publiant un résumé de dossier (page 655 du numéro de septembre 2010 : Rev Prescrire 2010;30(323):655) qui n'est pas piqué des hannetons car il donne autant envie de prescrire le "nouveau" vaccin que de se faire inviter à déjeuner par Roselyne IMC Glaxo ! On apprend d'abord qu'aucune étude clinique n'a été faite pour étayer la pertinence de l'extension du nombre de sérotypes ; ensuite que, selon le réseau Epibac (dont La Revue Prescrire ne nous dit pas qu'il s'agit d'un groupe de travail de la glorieuse INVS qui s'est investie avec succès dans l'épidémiologie de la grippe et dont vous pourrez juger ici de la qualité de la publication) l'utilisation du vaccin à 7 valences dans la période de référence (1998 - 2002 à 2007) s'est accomagnée d'une diminution de 32 % des infections invasives à pneumocoques chez les enfants de moins de deux ans qui a été partiellement annulée (Docteurdu16 : on aimerait quand même des données plus précises !) par l'augmentation des méningites à sérotypes non contenus dans le vaccin ; au delà de 2 ans une légère (sic) augmentation des méningites (non précisée) a été observée... ; efficacité dans l'OMA : nulle.
- Prevenar 13 est déjà dans les PMI
Acte IV : Extension du domaine de la vaccination chez le grand enfant.
Les laboratoires Pfizer conseillent un rappel avec Prevenar 13 chez les grands enfants qui auraient déjà reçu Prevenar 7 à bonnes doses.
Acte V : Chez l'adulte !
Les laboratoires Pfizer, selon Pharmactua.com, voudraient obtenir l'autorisation de Prevenar 13 chez l'adulte, ce qui pourrait générer selon Martin MacKay, Président de la division Pharmatherapeutics de Pfizer, un bénéfice supplémentaire de 1,5 milliard de dollars.
Bon, en gros, que faut-il tirer de tout cela ? Est-il possible d'y voir clair ? Est-ce que les mensonges de Pfizer nous permettent de jeter le bébé avec l'eau du bain ? Pour l'instant, je prescris Prevenar et je vaccine. Est-ce que le rapport bénéfices risques est devenu négatif ? Comment résister ? Comment obtenir des données fiables et comment parier sur l'avenir ?
Si quelqu'un...
35 commentaires:
lire à ce sujet l'article de CMT dans "pharmacritique "
il n'y a aucune raison objective de vacciner mais c'est très difficile d'expliquer cela aux patients .. alors on pratique la médecine défensive!!
Vous m'apprenez une grande nouvelle: la revue Prescrire a changé sa position au sujet du Prevenar. Je n'aurais qu'un commentaire là dessus: il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
Une autre grande nouvelle pour moi est que Wyeth a été absorbé par Pfizer. Nous avançons de plus en plus vite vers l'avènement d'une seule et unique mais monstrueuse multinationale de l'industrie pharmaceutique.
Quelques chiffres sur le Prevenar.
En 2007 après 4 ans d'une montée en puissance de la vaccination des nourrissons par le Prevenar, le taux de couverture des souches responsables d'infections invasives par ce vaccin avait chuté de 65 à 17%
Si l'incidence des infections invasives à pneumocoque a baissé suite à la vaccination, leur sévérité a augmenté, puisque la présence de la souche 19A a fait passer, dans le cas précis des infections post-vaccinales déclarées par les pédiatres comme effets secondaire de la vaccination, cette mortalité d'un taux moyen d'environ 4,4% (méningites et infections invasives confondues)avant la camapagne de vaccination à 18%. Cette augmentation été attribué a la plus grande virulence de cette souche 19A et à sa multi-résistance aux antibiotique. Pour rappel, la souche 19A ne provoquait pas d'infections invasives avant la campagne de vaccination. La baisse d'incidence ne signifie donc pas qu'il y ait eu baisse de la mortalité dans les mêmes proportions.Il est probable que le bénéfice sur la mortalité ait été très faible.
Le taux global d'infection invasives à pneumocoque en 2007 était plutôt en augmentation, de 10,15/100 000 contre une moyenne de 9,44/100 000 pendant les 15 années précédentes (pour un total d'environ 7500). L'incidence globale des méningites à pneumocoque était de 0,95 /100 000 en 2007, pour une moyenne de 0,91 pendant les 15 années précédentes (pour un total d'environ 700 méningites pour l'ensemble de la population).
Donc, en termes de chiffres, bénéfice global nul voire aggravation à l'échelle de l'ensemble de la population. Bénéfice probablement marginal sur la mortalité des enfants de moins de deux ans. En termes de santé publique, on a favorisé la diffusion d'une souche virulente et multirésistante aux antibiotiques.
Et pour bien faire, devant un bilan aussi mitigé il faudrait tenir compte des effets secondaires. Pour ce faire, je ne me fierais pas comme vous à l'EPAR, mais à la pharmacovigilance intensive faite par les pédiatres lors de la mise en route de la vaccination.
Je me permets, par facilité, de vous renvoyer vers l'article que j'avais écrit sur le blog Pharmacritique, sur "Gardasil et Prevenar, de l'urgence...." sous le tag Gardasil. Ce n'est pas l'alpha et l'oméga ni le dernier mot de l'histoire. Mais je pense que face à des bénéfices aussi douteux pour un vaccin aussi coûteux pour les finances publiques, on a ua moins le droit de s'abstenir sans mauvaise conscience. Sur le plan individuel, en termes statistiques, l'intérêt du vaccin me paraît vraiment marginal sinon nul pour les nourrisson en bonne santé. Sur le plan de la santé publique c'est une aberration de recommander son utilisation systématique au risque de continuer à favoriser la diffusion de souches multirésistantes.Sur le plan de l'économie de la santé c'est un non sens total.
J'en profite pour faire un peu de pub pour Pharmacritique, pur ceux qui ne connaissent pas, avec votre permission docteur Grange. Pharmacritique c'est une autre possibilité de réfléchir à ce que pourrait être la médecine sans la pression commerciale des laboratoires.Je suis d'autant plus à l'aise pour en parler que ce n'est pas mon blog mais celui d'Elena Pasca.
CMT
Merci, CMT, pour cette contribution.
Bien entendu, et c'est le rôle des blogs, qu'il faut faire de la pub pour Pharmacritique qui défend un point de vue à part. Il est amusant de voir que certains ne le lisent plus depuis que le blog dit parfois du mal de Prescrire : cette tendance de chacun à ne lire que ce qui lui fait plaisir confine au crétinisme... Certains ne lisent que le Quotidien Du médecin. Cela leur suffit.
Le pluralisme, ce n'est pas seulement pouvoir disposer de sources plurielles d'informations, c'est aussi supporter de lire des choses qui ne sont pas en accord avec nos idées.
Lisons donc Pharmacritique et Prescrire et Atoute et Marc Girard.
merci encore pour ces éclairages pertinents.
Juste un petit rectificatif; les Témoins de Jéhovah se font vacciner. J'en ai dans ma patientèle et ils sont vaccinés et se font soigner si besoin. C'est la transfusion sanguine qu'ils refusent.
Alors que moi, ortho totalement athée je refuse de me faire vacciner et je n'ai pas fait vacciner mes enfants (20, 21 et 23 ans), robustes, jamais malades, pétants de santé.....
Il y a sûrement des raisons historiques à la position de Prescrire au sujet des vaccins(mythification de la vaccination). Il y a sûrement des raisons circonstancielles (présence d'un membre de la rédaction dans le Comité Technique de Vaccination, désir de s'opposer coûte que coûte aux antivaccinalistes). Mais je ne peux m'empêcher de penser que le problème va très au delà de Prescrire. Qu'il y a des raisons profondes pour qu'on puisse en permanence se tromper autant (médicaments, OGM...), pour qu'on puisse nus tromper si facilement.
Peut-être un manque de culture scientifique, une conception fondamentalement fausse de ce qu'est la science. Est-ce que cela serait dû au fait que la culture scientifique, en France, s'élabore à l'école autour des mathématiques et que les mathématiques sont à la fois perçues comme le summum de la science et sont la discipline qui permet la sélection des élites?
Or les mathématiques sont plutôt un outil de la science et ne sont pas la science elle-même.
Parce que le propre de la science c'est de se confronter au réel et de devoir subir une remise en cause permanente des théories. En sciences les vérités sont essentiellement éphémères et peuvent être remises en cause à la lumière de nouveaux faits, ou de nouvelles théories qui s'avèrent mieux adaptées aux faits. Le scientifique serait donc quelqu'un qui doute.
La représentation collective des scientifiques comme étant des personnes qui, du haut de leur savoir, émettent de vérités irrévocables ne correspond à rien, à rien qui se rapproche de la science.
L'acceptation unanime de vérités irrévocables, correspond bien, en revanche, aux ambitions marchandes des multinationales, qui veulent obtenir des comportements de consommation massivement standardisés.
Je reproche aux antivaccinatlistes les mêmes choses qu'aux provaccinalsites: le fait de placer leurs certitudes plus haut que la démarche scientifique d'examen critique des faits, le fait d'être prêts à déformer la réalité pour la faire coller à leurs certitudes plutôt que d'adopter une démarche scientifique de remise en question de leurs hypothèses en fonction de la réalité.
En un mot, je leur reproche leur manque de rigueur scientifique. L'effort de rigueur, d'honnêteté intellectuelle n'est pas forcément suffisant pour aboutir à des conclusion justes mais c'est la condition minimale d'une démarche scientifique.
Pour moi il n'y a pas de place pour la certitude en sciences et il n'y a pas de place pour les mythes.
Et voici un lien intéressant vers un entretien avec Jean Bricmont, auteur de "impostures intellectuelles" sur la rationnalité de la science
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1408
CMT
bonjour,
en tant que pediatre installée depuis 32 ans j'i assisté à la quasi disparition de la rougeole des oreillons des encephalopathies de la rebeole etc...grace aux vaccins;culturellement on y croit;maintenant devant ces discussions obligatoires accompagnant les nouveaux vaccins , nous n'avons aucun e methode d'analyse individuelle et d'autre part notre responsabilité est engagée en cas de non-respect des directives officielles ; donc nous sommes "coincés"!les avis divergents sont souvent de source "dogmatiques"et non reconnues ;quant aux revues medicales elles sont en general du même avis
elaborons une methode de raisonnement qui peut être opposable et tout ira mieux
Aux Etats-Unis, le Prevenar 13 est ( presque ) approuvé chez les + de 50 ans . cf Reuters : http://www.reuters.com/article/2011/12/30/us-pfizer-idUSTRE7BT13J20111230
Dernière formalité (?), un essai clinique aux pays-Bas : "Under the conditions for accelerated approval, Pfizer must conduct a study to confirm Prevnar 13 can actually prevent pneumococcal pneumonia in adults, not just cause the body to produce antibodies - which is typically used as a surrogate in clinical trials, the FDA said."
A noter,si je comprends bien, ce produit bénéficierait de la procédure d'homologation accélérée .
A propos de médecine "défensive", que pensez-vous de ce type de médecine "offensive"?
Nous sommes à Marseille, un jeune couple cherche désespérément un pédiatre pour le suivi de leurs enfants, la deuxième âgée de 4 mois. En effet, parce qu'ils demandent de ne réaliser que les vaccins obligatoires à leurs enfants, ils se voient fermés les portes des cabinets après multe tentatives d'intimidation et de culpabilisation des pédiatres consultés.Ils ont été surpris par certaines pratiques de prescription en recevant d'un premier thérapeute une ordonnance pré imprimée où apparaissaient à peu près tous les vaccins existants sur le marché y compris le vaccin contre le rotavirus. le pédiatre à la visite du deuxième mois voyant que les parents n'avaient acheté que le pentavalent tout en leur signifiant qu'ils étaient inconscients de ne pas réaliser le méningocoque, leur fit comprendre qu'il ne désirait pas les revoir en omettant de leur donner un rendez-vous pour le rappel à un mois du pentavalent.
Enfin, on leur recommande un nouveau pédiatre qui en apprenant que les parents ne tenaient pas particulièrement au Prévenar pour leur enfant et espéraient que le second rappel de pentacoque puisse se réaliser sereinement, furent congédiés, au motif que ce pédiatre n'acceptait que des enfants vaccinés contre le pneumocoque, car ce médecin avait opté pour une prescription sans utilisation abusive d'antibiotiques!
Ce témoignage est atterrant.
Mais je pense qu'une solution évidente eût été de s'adresser à un médecin généraliste...
Les pédiatres ont un cerveau atrophié par Infovac.
Je reviendrai sur ce sujet.
Il est vrai que la grande majorité des pédiatres sont très endoctrinés concernant les vaccins et se montrent très directifs envers les patients, n’hésitant pas à exercer des pressions, à faire peur. Cela n’a rien d’exceptionnel et cela m’a déjà été rapporté à plusieurs reprises.
Le système est bien rôdé. Cela passe par la FMC, financée par les laboratoires pharmaceutiques ce à quoi la récente loi promue par Xavier Bertrand sur la réforme du médicament n’a strictement rien changé. Les laboratoires forment les médecins à ce qui les intéresse et qui n’a pas forcément grand intérêt pour la santé publique.
Les formations sont assurées par des médecins recrutés par les laboratoires ou ayant des conflits d’intérêts patents avec ceux-ci. Et les procédés utilisés sont éclairants à cet égard. Les médecins sélectionnés doivent avoir un certain charisme, aimer s’exprimer en public (sinon on le leur apprend et la formation des leaders d’opinion s’apparente assez à celle des commerciaux) et, par-dessus tout, être malléables. En échange les firmes peuvent leur offrir notoriété, publications dans des revues médicales à grande diffusion, argent aussi, mais ce n’est pas forcément le principal. Parfois même, les médecins, par le jeu des relations et du mélange des genres dénoncé par l’IGAS au sein de certaines institutions publiques ou remplissant des missions de service public peuvent accéder à des fonctions en vue telle président du Comité technique de vaccination. Suivez mon regard. Fonctions en vue et surtout totalement déterminantes dans les décisions de mise en œuvre de politiques de vaccination généralisée sans tenir aucun compte de l’efficience de ces politiques.
Ce qui aboutit à des coûts très élevés pour des vaccins peu utiles ou contre-productifs, comme c’est le cas du Prevenar, que la population paiera
- une première fois de par les coûts elevés de remboursement de ces vaccins par la Sécurité sociale. En 2009 le Prevenar était en 21 eme position des médicaments les plus vendus en France quoique remboursé par la Sécurité sociale.
- une deuxième fois de par les effets secondaires graves du vaccin, parfois mortels ou induisant des séquelles. D’après la surveillance effectuée par les pédiatres volontaires en début de vaccination ces effets secondaires graves étaient de 5,5 pour 100 000 DOSES de Preveanar,
- une troisième fois de par les conséquences néfastes de la vaccination : augmentation de plus de 1000 cas par an des infections invasives à pneumocoque dans la population générale et de plus de 200 cas par an des méningites http://www.invs.sante.fr/surveillance/epibac/donnees.htm . Comme l’a confirmé le pr Guillemot au Congrés interantional d’infectiologie 2011 à Chicago http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/10/10/12851-meningite-pneumocoques-gagne-terrain-france
- une quatrième fois de par la diffusion d’une souche multirésistante aux antibiotiques et provoquant plus souvent que les souches existant auparavant des méningites mortelles (souche 19 A) et induisant des difficultés accrues de traitement des infections graves à pneumocoque
- une cinquième fois de par le creusement du DEFICIT DE LA SECURITE SOCIALE prétexte à la culpabilisation des assurés sociaux et au déremboursement de prestations utiles
Si ces leaders d’opinion ne voient aucun problème dans ce fonctionnement et dans leurs propres conflits d’intérêts il ne faut pas s’en étonner : c’est exactement pour cela qu’ils ont été sélectionnés par les laboratoires, parce qu’ils ne voient pas où est le problème.
Lorsqu’il s’agit d’un sujet d’intérêt pour les laboratoires (intérêt financier s’entend) ceux-ci n’hésitent pas à mettre le paquet. Ce ne sont pas moins de trois à quatre « formations » sur la vaccination qui sont proposées aux médecins qui vaccinent le plus, pédiatres et médecins PMI, chaque année.
Dernièrement ces formations s’intitulent souvent « débat « . Il y aurait-il, finalement, matière à débat en ce qui concerne la vaccination ? J’avais cru comprendre que le caractère mythique de la vaccination faisait que tout nouveau vaccin, pour aussi onéreux qu’il soit, pour aussi douteux que soient ses bénéfices, devait nécessairement être généralisé.
Mais ce sont les mêmes orateurs et organisateurs qu’auparavant .
Et il ne faut pas s’étonner de l’attitude des pédiatres. L’exemple leur vient « d’en haut ». Puisqu’on ne leur explique pas comment informer les patients mais bien comment les manipuler, en leur parlant de vaccin contre la méningite.
En ce qui concerne les vaccins on est très loin de la recherche d’EFFICIENCE affichée par le gouvernement , les ARS et les CPAM. A 50 000 euros par année de vie gagnée en bonne santé (au passage on a transformé les dollars en euros) la vie n’a vraiment pas de prix en matière de vaccination. On peut donc admettre qu’un nourrisson supposé sauvé par un vaccin (on ne tient jamais compte des effets secondaires des vaccins dans ce cas) »vaut » 5 millions d’euros. Cela, sans tenir compte, généralement de tous les coûts annexes de la vaccination, logistique, consultation, matériel. Et des coûts que je viens de mentionner.
On pourrait aussi calculer de la même manière les années de vie perdues à cause de la vaccination contre le pneumocoque, leur allouer une valeur de 50 000 euros, et ajouter ceci aux coûts induits lorsqu’on laisse les firmes pharmaceutiques assurer la formation des médecins.
Les médecins généralistes ayant mois systématiquement « bénéficié » de formations proposées par les firmes ont des attitudes plus variables, généralement moins directives, et s’ils sont parfois un peu perdus dans tous ces vaccins (il y a de quoi) sont plus ouverts au dialogue.
Ce que décrit BT est la traduction sur le terrain de ce que j'ai pu entendre au cours de colloques sur les vaccinations organisés par des parlementaires. J'ai assisté à ceux du 4 mars 2009 et du 4 mai 2011. Le titre de ce dernier était : « Vaccins : Gagner la bataille de l'opinion – Acquérir un rôle pionnier à l'international » [1]:
« la campagne de vaccination contre la grippe H1N1 l’a confirmé, le vaccin n’emporte plus la confiance automatique des populations qu’il prétend soigner : il manque un socle fondamental en France sur les impératifs de la vaccination. A-t-on choisi les bons acteurs pour atteindre nos objectifs renchérira le président du CTV qui dénoncera les limites de la médecine générale et déclarera qu' il faut revoir le système … »
La secrétaire d’État à la santé Nora Berra était venue prononcer une allocution où elle déclarera que l'important n'était pas de gagner la bataille de l'opinion mais de rappeler aux médecins leur devoir qui est de protéger la population en lui expliquant les vaccinations et en l'incitant à se faire vacciner. Il faudrait profiter de chaque consultation pour expliquer et inciter … Pour soigner on verra si on a du temps (elle n'a pas dit ça mais c'est une conclusion qui paraît logique vue la durée des consultations ?)
Pour le 4 mars 2009 on nous rappelle que le marché mondial c'est 10 milliards d'euros en progression de 15% par an. Dans le marché du vaccin l'Europe domine : 89,4% des 4 milliards de doses annuelles sont produites en Europe et au sein de l'Europe la France domine et exporte 85% de sa production.
Aussi, pour les initiateurs de ce colloque, il faut "organiser un projet étatique fort autour de la vaccination" et d'abord "établir un plan national pour la vaccination en confiant au médecin traitant le suivi du statut vaccinal, en renforçant la communication sur les vaccins auprès du grand public pour rendre plus accessible l'information officielle sur les vaccins". Ils voudraient aussi des cours de vaccinologie du primaire à l'université et une intervenante du Leem demande la création d'une zone franche pour les labos et suggère de réduire encore le délai accordé au CTV et au HCSP pour formuler leurs recommandations d'utilisation du vaccin après obtention de l'AMM. Un expert de l'InVS, qui connait très bien cette question, est intervenu (depuis la salle) pour rappeler que les délais sont déjà très courts et qu'il n'est pas possible de les réduire davantage. D'ailleurs l'InVS a-t-elle vraiment les moyens pour réaliser les études nécessaires dans les temps très courts demandés aujourd'hui ?
En un mot il s'agit de faire de la France le paradis de la vaccination
Pour les vaccins qui posent problème comme le vaccin hépatite B il faut "répondre aux interrogations des Français avec transparence". Et aussi, "améliorer l'attractivité de la France pour la recherche et la production de vaccins...faire évoluer la culture de la prévention dans la population et l'enseignement universitaire".
Il nous fut dit aussi qu'en raison du coût très élevé pour réaliser un vaccin, (plusieurs milliards d'euros) les laboratoires demandent par avance que le marché leur soit ouvert alors que le produit n'est pas encore élaboré ! Autrement dit, ils veulent pour le moins une AMM en blanc … On s'étonne après …
Au congrès de la Sfsp des 2-4 novembre 2011 auquel j'assistais, le président du CTV a dit qu'il faudrait que les vaccinations recommandées deviennent opposables, autrement dit qu'on puisse demander des comptes à ceux qui ne sont pas vaccinés … Son intervention est en vidéo sur le site de la Sfsp (sfsp.fr)
[1] http://www.agoraeurope.com/colloque-173.html?whw3
Je vous propose un document qui pourrait vous intéresser sur le Prevenar. C'est un rapport du CTV daté de 2002 :
« Efficacité du vaccin polysaccharidique pneumococcique chez les sujets âgés "
Son rapporteur est Michel Rosenheim qui n'est pas spécialement antivaccinaliste (je l'ai vu en direct pendant les 2 journées de l'audition publique sur l'obligation du BCG pour les enfants les 13-14 novembre 2006; il était alors vice-président du CSHPF et il m'a reçu dans son bureau du ministère le 7 septembre 2009 à propos des études épidémiologiques sur la SEP et la vaccination hépatite B ; il était devenu conseiller technique au ministère).
Voici la conclusion :
« Près de 30 ans après la mise sur le marché du VPP, la polémique sur son intérêt chez le sujet âgé n'est toujours pas éteinte. Il n'est probablement pas nécessaire de faire une revue extensive de la littérature pour en conclure que cette efficacité, si elle existe, est probablement faible, de même que son intérêt en santé publique.
Son efficacité chez le sujet jeune immunocompétent n'est par contre pas discutable mais là encore, en dehors de certaines situations particulières, telles que populations particulièrement susceptibles au pneumocoque, l'intérêt en santé publique de vacciner des sujets à faible risque n'est pas évident.
L'intérêt chez les sujets à risque de moins de 65 ans ne semble pas entièrement démontré.
D'une part, certaines méta-analyses regroupent les sujets âgés et les sujets à risque et ne démontrent pas d'effet dans ce groupe, d'autre part, il n'y a pas de preuve définitive de l'efficacité du vaccin dans certaines pathologies. »
http://www.hcsp.fr/docspdf/cshpf/r_mt_021212_rapport.pdf
Un commentaire sur les récentes RECOMMANDATIONS DU GROUPE D’ETUDE SUR LA VACCINATION présidé par un député nouveau centre Oliver Jardé http://www.olivierjarde.info/actualite/fichiers/786/Syntheses_des_20recommandations.pdf qui représente UNE POURSUITE SUR LA VOIE DE LA REGRESSION DES DROITS DES PATIENTS ET DES POLITIQUES DE SANTE INCONSEQUENTES en matière de vaccination.
Si on laisse de côté la R3 qui propose un moratoire sur la présence d’adjuvants à base hydroxyde d’aluminium dans les vaccins « en
attendant de recueillir davantage de données scientifiques sur ses conséquences
éventuelles », il n’y a pas grand-chose à garder dans ces recommandations.
D’une part, il existe d’autres composants usuels qui peuvent présenter des risques dans les vaccins. D’autre part les nouveaux vaccins, notamment les vaccins conjugués (l’antigène est conjugué à des molécules pour compenser sa faible capacité à provoquer une réaction immunitaire de l’organisme), contiennent des composants hautement réactogènes, comme les vaccins contre la méningite à méningocoque.
La R1 propose de RENDRE DE NOUVEAUX VACCINS OBLIGATOIRES . Certains pédiatres, me disent des patients, anticipent déjà en signifiant aux parents qu’ils n’ont pas le choix de vacciner ou non leurs enfants (contre la méningite à méningocoque par exemple) car les vaccins vont de toutes façons bientôt devenir obligatoires.
Il est frappant de constater comme cette société du consensus mou qui emploie en premier abord des puissants moyens de communication d’incitation et de persuasion pour obtenir l’adhésion des citoyens à des mesures souvent CONTRAIRES A L’INTERET GENERAL sait changer son fusil d’épaule et passer de l’incitation à l’AUTORITARISME quand il apparaît une certaine résistance. La vérité apparaît alors : dès le départ on ne nous laissait pas le choix. On faisait seulement semblant d’essayer d’obtenir notre accord.
Cet autoritarisme apparaît encore dans la R5 « faire signer aux patients qui refusent un vaccin recommandé par leur MT une décharge de responsabilité ». Comment se fait-il que le groupe d’études n’ait pas songé à proposer plutôt la signature d’un CONSENTEMENT ECLAIRE ? Cela aurait été plus conforme à la DEONTOLOGIE dont les auteurs de ces recommandations semblent ignorer l’existence même, de faire signer par les patients un CONSENTEMENT ECLAIRE, ce qui obligerait donc les médecins, pédiatres y compris, à donner une information LOYALE aux patients en leur expliquant les bénéfices mais aussi les risques des vaccins. Et en leur expliquant, par exemple, que 8 ans de vaccination contre le pneumocoque ont abouti à une augmentation des cas de méningite à pneumocoque et des infection invasives à pneumocoque dans l’ensemble de la population française. (environ 1300 cas supplémentaires chaque année)
Ce consentement éclairé s’avérerait d’autant plus utile que dans la R7 on envisage de permettre aux infirmières de faire certains vaccins. Dans mon expérience, les médecins ne se montrent déjà pas très enclins à donner des explications alors qu’ils sont censés avoir certaines connaissances. Et les parents ignorent dans la grande majorité des cas quels vaccins tel médecin a fait à leur enfant. Alors qu’en sera-t-il avec les infirmières, qui n’ont pas les bases des connaissances sur les vaccins pour fournir une telle information ?
La R2 recommande aussi à nouveau l’extension des la vaccination contre la TUBERCULOSE à tous les voyageurs se rendant dans des pays où elle est plus répandue même pour des courts séjours alors que la fin de l’obligation vaccinale en 2007 n’a affecté en rien la diminution des cas de tuberculose. Et que, d’autre part, des pays qui n’utilisent pas du tout la vaccination comme moyen de lutte contre la tuberculose tels le Canada et les Etats unis (ce dernier comptant plus de pauvres que la France) ont une incidence plus faible de la tuberculose que la France (8,2/100 000 en France en 2009 et 5,2 au Canada en 2004). Ces pays ont recours à des moyens humains pour le suivi des patients atteints et la surveillance des populations à risque. Stratégie préconisée par l’OMS (DOTS) qui permet un contrôle des cas et permet de standardiser le traitement et d’éviter le surgissement de souches résistantes en raison de traitements inadaptés.
La FORMATION DES MEDECINS A LA VACCINOLOGIE est une plaisanterie. La totalité des formations actuelles sont sous le contrôle des laboratoires pharmaceutiques, soit directement, soit par le biais des conflits d’intérêts. Cette formation ne peut être que partiale et tendancieuse.
Quant à contrôler après coup l’efficacité des vaccins onéreux généralisés d’emblée, comme le vaccin contre le HPV,cela ressemble aussi beaucoup à une plaisanterie.
On utilise souvent l’argument du faible coût de la vaccination pour justifier l’augmentation constante des budgets qui sont alloués à des nouveaux vaccins.
Néanmoins tous est une question de choix et de priorités. Vacciner la totalité des nourrissons contre le pneumocoque représente, si on considère UNIQUEMENT LE COUT DES VACCINS, LE TIERS DU BUDGET TOTAL DE LA MEDECINE SCOLAIRE. Pour le vaccin contre le HPV cela représenterait PLUS DE LA MOITIE DE CE BUDGET si la totalité des jeunes filles devaient être vaccinées. Pour des vaccins qui, ont apporté jusqu’à maintenant beaucoup plus d’inconvénients que de bénéfices.
Décidément on s’égare. Et plus ces réalités apparaissent clairement plus on a recours à des mesures autoritaires pour obliger les populations à consentir aux politiques en matière de vaccination.
Quand est-ce qu’on inscrira les politiques vaccinales dans le cadre global d’un examen des politiques de santé.
La politique vaccinale échappe jusqu’ici à toutes les restrictions subies par tous les secteurs de la santé au nom des économies nécessaires et, au vu des enjeux et des résultats, il n’y a aucune raison sanitaire ou épidémiologique qui puisse le justifier.
Merci à VB pour le document sur les recommandations.
Bravo CMT !
Cela mériterait un post entier.
A ta plume !
A doc du 16
Moi y en a pas superwoman.
J'aimerais bien pondre des posts comme les poules pondent des oeufs mais ce n'est pas le cas.
Trop de travail. Nous en sommes tous là.
Soit trop de travail et des soucis, soit pas de travail et d'autres soucis. Dans le deux cas manque de temps.
Il est pourtant important de prendre le temps et de prendre du recul.
A+
R2 pour le BCG : « Le groupe de travail recommande la recherche d’un nouveau mode d’administration, susceptible d’être appliqué à un nombre plus élevé de patients, ou, à défaut, le retour à l’administration par multipuncture »
Voici comment Pierre Bégué, membre de l'Académie de médecine, ancien président du CTV, a expliqué le passage du Monovax au SSI au cours du colloque [1] organisé au Sénat sur l'obligation du BCG le 22 février 2007 :
« J'ai beaucoup entendu dire que les médecins ou les pédiatres ne voulaient pas réapprendre à faire le BCG intradermique, mais pourquoi la France, Mérieux France en l'occurrence, a-t-elle inventé le Monovax ?
J'étais externe en 1959, au moment de l'expérimentation du Monovax, la bague tuberculinique. Nous étions alors un pays où la tuberculose était très importante. Nous savions que les nourrissons devaient être vaccinés, et non les adultes de 40 ans... Malgré notre entraînement à faire des piqûres, il était difficile de vacciner un nourrisson : le Monovax, malgré ses imperfections et sa qualité inférieure à celle de l'intradermique, a permis d'appliquer la loi aux nourrissons. Il n'est donc pas venu pour rien ; il n'est pas une fantaisie de l'industrie.
Inversement, malgré une AMM renouvelée régulièrement depuis les années 1970, les dossiers européens de Monovax se sont révélés insuffisants, et le laboratoire a reculé devant le prix effarant pour les refaire. Le Monovax a donc été arrêté.
Si nous avons pu maintenir, en France, la vaccination obligatoire, c’est parce que nous avions la bague. Les pédiatres ont donc dû faire face à des réclamations justifiées…pédiatres que je défends ici, l’étant moi-même. »
A l'audition publique sur la levée de l'obligation du BCG pour les enfants les 13-14 novembre 2006 dans les locaux de la Cnam à Paris, j'ai entendu le porte-parole de Sanofi, Benoit Soubeyran, dire qu'il aurait fallu construire une autre usine pour se mettre aux normes de production alors que le Monovax n'était destiné qu'à la France et que celle-ci envisageait depuis longtemps de restreindre considérablement l'utilisation du vaccin BCG voire de l'abandonner.
Le retour au Monovax envisagé par ce groupe de parlementaires est donc une plaisanterie digne d'un premier avril. Quant à envisager un autre mode d'introduction, tout a été essayé depuis longtemps, même par erreur, et les recherches sur cette question avaient conduit … au Monovax !!! La boucle est bouclée ...
[1] http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-off/i3791.asp#P622_86004
Sur de nouvelles obligations vaccinales il ne faut sans doute pas accorder trop d'importance aux recommandations parlementaires. L'orientation du CTV est vers la recommandation et non vers l'obligation, en partie pour des raisons d'harmonisation européenne.
Il existe effectivement un petit nombre de parlementaires très en faveur de contraintes vaccinales légales très fortes.
En décembre 2005 ils avaient rendu obligatoire la vaccination grippale annuelle pour les personnels de santé. Le CSHPF avait recommandé la levée de cette obligation dans son avis du 19/05/2006 en rappelant en particulier :
« que le Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France est consulté sur les conditions d’immunisation fixées par arrêté du ministre chargé de la santé »
Façon de dire qu'il n'appréciait pas l'initiative parlementaire...Le décret du 14/10/2006 lèvera cette obligation. Mais au cours du colloque du 4/03/2009 organisé par des parlementaires sur les vaccinations avec représentation de 4 labos de vaccins, un sénateur se plaindra que le décret d'application de la loi qu'ils avaient votée n'était pas sorti alors qu'il existe un décret qui annule l'application de cette loi et auquel il ne fera aucune allusion !!!
Le 22 février 2007 le parlement votera, dans le cadre de la loi sur la protection de l'enfance, un texte classant dérive sectaire le refus de BCG ou du DTP pour les enfants !!! (devenue loi du 5 mars 2007). A l'époque le BCG était encore obligatoire pour quelques mois. Ces parlementaires regrettent toujours la levée de cette obligation.
Le BCG est ignoré en Belgique et en Allemagne par exemple mais d'un côté du Rhin ce serait une dérive sectaire de le refuser alors que de l'autre côté on l'ignore !!! (ça rappelle le nuage de Tchernobyl, quelle frontière ce Rhin !) Le gouvernement était contre ainsi que la commission des affaires sociales … Au cours du débat à l'Assemblée, le ministre de la santé avait demandé une suspension de séance pour déposer un contre-amendement pour contrer l'amendement en question. En vain...A l'époque j'avais contacté le rapporteur de l'avis de la commission des affaires sociales. Il m'avait répondu en me demandant de solliciter des sénateurs pour tenter de bloquer l'affaire au Sénat ...
Malgré tous ses défauts, je préfère pour ma part que la politique vaccinale soit faite par le CTV validée par le HCSP que par les parlementaires ...On peut au moins espérer pouvoir causer technique avec les gens du CTV alors qu'avec ces parlementaires c'est purement idéologique et ils ignorent les réalités techniques comme le révèlent leurs invraisemblables recommandations sur le BCG par exemple.
Assez d'accord avec vous, BG.
Concernant le BCG les recommandations vaccinales (vacciner toutes les personnes faisant des courts séjours dans les pays à incidence moyenne ou forte pour la tuberculose?trouver une autre voie d'administration?) dénotent une totale méconnaissance du sujet.
Mais se poser comme alternative de choisir entre les parlementaires et le CTV pour élaborer les politiques en matière de vaccination revient à choisir entre la peste et le choléra.
Floret a donné à entendre à plusieurs reprises qu'il voulait aller vers de nouvelles obligations vaccinales.
Mais c'est l'organisation globale de la prise de décision qui pose problème,organisation où des budgets sont dégagés de manière quasi automatique par la Sécurité sociale dès qu'il y a avis favorable du CTV avec les conflits d'intérêts qui sont ceux de ce comité, sans que cela s'inscrive dans une vision globale de l'allocation efficiente des ressources financières pour la santé.
Alors que des services et des prestations hautement coût efficients voient leurs financements rabotés jour après jour jusqu'à l'asphyxie.
Clairement, ce n'est pas l'intérêt général qui oriente ces décisions et la question n'est pas de savoir si c'est le CTV ou les parlementaires qui décident mais quel bénéfice pour la population.
Mais je suis d'accord aussi avec vous pour ce qui est de la peste et du choléra !
Je note seulement que s'il avait fallu attendre que le parlement décide pour lever l'obligation du BCG pour les enfants il serait sans doute encore obligatoire, la vaccination étant perçu comme un acte disciplinaire par des parlementaires très actifs .
J'ai vu Floret disant qu'il n'était pas pour l'obligation mais c'est possiblement vicieux en ce sens qu'il voudrait des recommandations opposables comme je l'ai entendu dire au congrès de la Sfsp à Lille (vidéo en ligne sur sfsp.fr [1]). Opposable c'est à dire qu'on aurait le droit de demander des comptes à ceux qui ne seraient pas vaccinés ...
Il y a aussi les contraintes administratives mais non légales : par exemple l'école aurait le droit d'exiger des vaccinations même sans obligations légales.
Actuellement les crèches par exemple ne peuvent pas, légalement, exiger des vaccinations que le législateur n'a pas rendu obligatoire (arrêté du Conseil d'Etat). Elles ne peuvent donc pas exiger le ROR, la coqueluche, le BCG etc Mais elles ne s'en privent pas, même pour le BCG.
Disons que les membres du CTV dont Floret vont dans des colloques où il est possible d'argumenter avec eux même si leur objectif est de casser vos arguments. Ils peuvent accepter de prendre un peu de temps pour ça. Par contre les parlementaires n'en ont pas le temps ni probablement la compétence. Même avec les meilleurs arguments on n'a aucune chance avec ces parlementaires qui doivent être sur de multiples sujets à la fois et ne liront pas un courrier de plus de 10 lignes alors que les autres veulent quand même conserver une apparence de crédibilité scientifique.
A Lille Floret m'a affirmé que les études montraient qu'il n'y avait pas de lien entre la SEP et la vaccination HB alors que j'avais une communication affichée sur le sujet, ce qu'il ignorait et où je pointais certaines faiblesses techniques [2]... Je lui ai envoyée par courriel, il ne m'a pas répondu mais il l'a probablement lue et peut-être l'a-t-il fait circuler car ils cherchent à connaitre les arguments de l'opposition pour mieux les contrer si besoin ...Mais ils ne s'attendaient sans doute pas à ce type d'arguments ...
[1] http://www.sfsp.fr/manifestations/manifestations/infos.php?cmanif=29&cpage=2
Puis chercher la session sur les vaccinations.
[2] http://storage.canalblog.com/35/91/310209/69807497.pdf
A BG
En effet. Il ne s'agissait pas d'obligation (ce qui impliquerait de faire passer une loi), mais de formes plus insidieuses de cohercition.
Une consoeur m'avait dit que Floret avait réussi à imposer DE FAIT à Lyon,et de manière illégale, l'obligation vaccinale pour le ROR pour les enfants allant à la crèche. A savoir que, à son instigation, les crèches refusaient d'inscrire des enfants non vaccinés contre la rougeole.
Vous pensez qu'il vaut mieux avoir en face des gens avec qui on peut avoir un échange sur le plan technique. Je n'en suis pas convaincue. Parce qu'en ce qui concerne Daniel Floret, il me semble que l'échange est PARFAITEMENT ILLUSOIRE.
En réalité je pense que son positionnement est celui d'un fanatique, en cela qu'il est totalement imperméable à tout argument rationnel ou scientfique qui ne va pas dans le sens de ses idées. Et vous avez bien compris que s'il écoute vos arguments c'est uniquement pour les contrer quitte à modifier les faits ou les raisonnements en cours de route pour ne pas se confronter à ses contradictions (les vaccins ne peuvent pas avoir d'effets secondaires graves, les vaccins doivent toujours être généralisés quelque soit l'importance du problème de santé qu'ils combattent, quelque soit leur rapport bénéfice/risque)
Si son fanatisme n'est pas immédiattement perceptible c'est parce que ses idées vont dans le sens des idées historiquement dominantes.
Je lui reproche aussi d'avoir un certain dédain envers les patients qui ne seraient pas capables de comprendre pour lui. C'est pourquoi il pense qu'il est légitime de les contraindre et de les manipuler.
En ce sens il se comprote bien comme un fanatique.
Pour ma part, je pense que les parents sont très attentifs à leurs enfants, qu'ils sont capables de faire beaucop d'efforts pour pouvoir comprendre ce qui est le mieux pour eux et pour le faire, et que si on leur présente une argumentation rationnelle qui se tient, ils sont capables par eux-mêmes de faire le meilleur choix.
Je suis allé vérifier où en était la page du site officiel du Service publique [1] à propos du ROR. On pouvait y lire :
« La vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) est-elle obligatoire pour qu'un enfant soit admis en crèche ? »
En 2007, dernière date où je l'ai consultée on pouvait lire :
« La vaccination ROR (rougeole, oreillons, rubéole) n'est pas obligatoire mais fortement recommandée pour les enfants des deux sexes âgés de moins de deux ans vivant en collectivité.
De ce fait, l'admission en crèche ne peut être subordonnée à une attestation de vaccination.
Néanmoins, la vaccination ROR constitue un acte de solidarité dans la lutte pour l'éradication de ces maladies susceptibles de provoquer de graves séquelles sur certains enfants. »
C'était déjà moins précis que la version 2004 dont j'ai conservé une version papier :
« De ce fait, l’admission en crèche ne peut être subordonnée à une attestation de vaccination (Conseil d’Etat, 29 juillet 1994, n°102334, Courty c/département des Pyrénées-Atlantique). »
Effectivement, à cette époque, un médecin des Pyrénées-Atlantique refusait l’admission d’un enfant Courty dans une crèche en raison de l’absence de vaccination ROR. Mais le père était juriste et est allé devant le Conseil d’Etat qui a rendu son verdict en précisant qu’il n’existe aucun dispositif législatif autorisant un directeur de crèche à exiger un vaccin que le législateur n’aurait pas rendu obligatoire. C’est l'arrêté du Conseil d’État n° 102334 connu sous le nom d'arrêté Courty.
Je viens de constater que la page sur le ROR en crèche a disparu sur ce site officiel de la République...
Pour Floret et les autres je suis sans illusion mais je le fais quand même ...Au congrès de Lille j'ai eu des échanges intéressants avec de jeunes épidémiologistes certes sans pouvoir mais pour l'avenir il faut jeter des graines ...Une jeune épidémiologiste a reconnu que si en école on leur donnait des conditions de validité des tests statistiques, dans la pratique on en tenait aucun compte et que si on le faisait on en ferait beaucoup moins. C'est déjà ça !
[1] http://www.service-public.fr/
Viens de lire sur le blog d'Authueil que le sénat commande à la Cour des Comptes un rapport sur la politique vaccinale de la France.
Espérons que, parmi d'autres, quelques conseillers vous lisent !
Bonjour, alors moi c'est pour une critique sur le style s'il vous plaît! ^^
Parce que c'est intéressant comme article, mais n'étant ni pharmacien, ni docteur, ni infirmier, ni vaccinologue mais juste parents, ben ça demande un assez gros effort pour apprendre ce que sont la DCI, le DTPCH mais sans le H, la HAS (y a le lien je SAIS!) ...enfin bref tout le jargon quoi.
Ca donne fait un peu comme quand Pierre Dac nous explique l'invention du Schmilblick au fonctionnement très simple grâce à une papsouille à turole d'admission qui laisse passer un certain volume de laplaxmol, lequel, comme chacun le sait, n'est autre qu'un combiné de smitmuphre à l'état pur et de roustimalabémol sulsiphoré!
Alors je dis pas que vous n'avez fait aucun effort hein, parce que l'article est découpé en paragraphe sous-titré et tout et tout mais c'est à l'intérieur que ça se gâte pour nous le peuple, la plèbe enfin la cariatide quoi.
En plus c'est vraiment dommage parce qu'on sent que c'est intéressant, vrai, pis le fond du truc qui est "comment Pfizer y nous niquent" mais le problème c'est que même si je l'ai intégralement lu, je serai incapable d'en parler autrement qu'en un simple résumé du style "Pfizer fabrique des vaccins et ils ont des stratégies pour nous les faire bouffer, l'auteur nous raconte comment mais je n'ai pas vraiment bien compris, vas-y lis le toi-même et arrrrête avec tes questions !"
Alors voilà s'il vous plaît monsieur le docteur du 16 si vous pouviez faire un peu moins dans la thèse de médecine et un peu plus dans l'article de presse (façon le monde, ou médiapart voyez, un truc qui tient la route du sérieux avec des sources et de la rigueur mais qui synthétise sans trop blague d'initiés hein "Roselyne IMC Glaxo") ben ça serait vachement cool parce que du coup, on pourrait le partager entre parents et faire circuler l'info.
Merci en tout cas pour votre article (et les autres aussi quand même)
A bientôt
@ Remy : le blog n'est pas un blog "grand public". Ce n'était pas mon objet initial. C'est un blog pour médecins et, je le crains, pour une faible frange de médecins. Ce n'est pas de l'élitisme, c'est la triste réalité du terrain. Il serait utile que des journalistes indépendants (est-ce un oxymore ?) puissent reprendre ces thèmes en les vulgarisant ou en les popularisant mais en France il est difficile de le faire car les sites médicaux grand public sont "sponsorisés" et les journaux grand public perfusés par le grand mandarinat académique dont on connaît et les sponsors et les insuffisances intellectuelles. Il est peut-être possible également que mon style ne soit pas clair.Mille excuses. Bonne journée.
bonjour,
je suis une maman qui doit faire face au choix de vacciner son enfant ou pas...mon bébé a deux mois et je ne sais toujours pas si je devrais le faire vacciner avec le prévenar ou pas, je ne suis pas médecin et je n'y connais rien. J'ai l'impression que je ne peux pas faire confiance à mon pédiatre totalement formaté...je précise que mon enfant n'a aucun problème de santé et il est allaité. Il sera gardé par une nounou a ses 4 mois.
Au secours.
Merci, désolé pour ce commentaire d'une non professionnelle, juste une maman qui veut y voir plus clair
Bonjour à anonyme du 9/10,
un peu de patience et je ferai une réponse détaillée dans un article, qui, j'espère, pourra vous aider ainsi que d'autres parents à décider de ce qui est le mieux pour votre enfant.
Bonjour,
Je suis maman et à la recherche d'infos "neutres" afin d'en savoir plus sur les vaccins à faire à nos enfants ou pas. Mon fils a 11 mois et depuis qu'il a été vacciné il y a deux jours (rappels DT polio + rappel prevenar) il a de la fièvre par poussées, il se tord de douleurs en hurlants et en se cambrant en arrière pendant des heures (à la base c'est un enfant très calme qui ne pleurt pas, il est grognon, il se réveille en hurlant de douleur la nuit, il a les cuisses inflammées rouges violacées et très gonflées et dures aux endroits des injections... Je suis très inquiète de ces réactions et des effets secondaires à courts et long terme.. Est ce normal ? Que cela signifie t il ?? Mon fils a été à la limite de vivre à sa naissance et aujourd'hui il va plutôt bien je m'en voudrais toute ma vie si je choisit de lui faire un vaccin qui lui fait du mal.. Pourriez vous m'apporter un avis plus éclairé sur les vaccins et les effets secondaires ?
Merci par avance,
Une maman désemparée.
Bonsoir,
Désolé de répondre si tard.
J'espère que vous avez consulté votre médecin afin qu'il examine votre enfant. Ici, il ne nous est pas possible de donner des conseils médicaux, d'une part parce que les conseils médicaux se donnent en présence des patients, après leur avoir parlé, les avoir examinés, réfléchi sur ce qui se passe et, d'autre part, parce que la médecine ne se pratique pas à ciel ouvert, devant tout le monde, en ne respectant pas l'intimité de la relation entre les patients et les médecins.
Je suis cependant à votre disposition si vous désirez correspondre avec moi de façon plus discrète et confidentielle.
Bien à vous.
Bonsoir
Je suis également une maman qui hésite fortement á faire vacciner son bebe avec le Prevenar.
Il a 7 mois et pour le moment n a eu que le pentavac..
Je passe bcp de temps à rechercher et lire différents avis sur les vaccins...je cherche simplement à identifier les benefices/risques des vaccins non obligatoires.
Depuis sa généralisation en france, prevenar a t il réellement reduit le nombre de méningites à pneumocoques ? Mon enfant risque t il d en attraper chez la nourrice qui garde 3 enfants? Cela vaut il vraiment le coup de vacciner des milliers d enfants pour une petite centaine?, dizaine touchés chaque année?
Je ne trouve pas de médecins,pédiatres ouverts sur la question des vaccins..
Pourriez vous ns aider, nous jeunes parents ayant besoin d y voir plus clair
Merci par avance
Et pourriez vous egalement nous donner votre avis sur le supplément de vitamine d type uvesterol ou zyma d donné aux bebes ? Est ce rellement necessaire ? Mon fils a un rgo interne, il est traite avec gaviscon et inexium.
A chaque fois que je lui donne ses vitamines,il les regurgitte...je n ose plus lui donner. Je me dis qu il y en a ds le lait 2 eme age et avec les promenades que ns faisons ts les jours..
Encore merci pour les futures mamans qui viendront sur votre blog essayer de trouver des réponses
BONJOUR
J'aimerais savoir ce qu'il en est aujourd'hui du vaccin prevenar ...en 2010 lorsque il est arrivé sur le marché le vaccin prevenar 13 semblait avoir peu d'intérêt avec le risque que vienne se substituer des nouvelles souches de pneumocoque comme ça été le cas avec le prevenar 7...A t-il une réelle utilité ou pouvons nous trouver des éléments sérieux qui nous donne les moyens de décider ou pas de le faire à notre enfant ...Quand est-il des autres vaccins faut-il faire le DTP..le ROR
Une maman
Cordialement
BONJOUR
LE 12 OCTOBRE 2015 CMT a dit qu'un point serait fait sur les vaccins pédiatriques
Ou peut-on trouver l'information ..sachant que j'ai un bébé de un mois
Cordialement
Une maman
@ Naty : Pédiablog
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