dimanche 23 mars 2025

La France va de plus en plus mal : mortalité infantile, personnes âgées dépendantes, violences faites aux enfants...



4,1 pour mille, c'est le taux de mortalité infantile atteint par la France en 2024, ce qui place notre beau pays à la vingt-troisième place sur 27 dans l'Union européenne.

2700 enfants sont morts en 2024 avant leur première année de vie (il y a eu 663 000 naissances en France en 2024)

Nous n'avons pas encore lu ou entendu un communiqué de l'Académie de médecine, de l'union interprofessionnelle des gynécologues-obstétriciens, de la confédération syndicale des sages-femmes, de l'alliance universelle des puéricultrices ou du groupement de fabricants de mini cercueils.




Le livre qui a été écrit sur ORPEA par Victor Castanet a eu un tel succès qu'il sert désormais à caler les lits dans les EHPADs, à remonter les lits médicalisés quand ils ne fonctionnent plus, à écraser les pommes de terre (le fameux mouliné) dans les mêmes cuisines... Quant au personnel, toujours aussi mal payé, il peut continuer de vaquer à ses occupations, les toilettes !, les toilettes !, pendant que les gestionnaires financiers de ces affaires, les pénitenciers pour vieux, après avoir essuyé une larme de crocodile, sont retournés à leurs pratiques déloyales sans s'occuper d'éventuels cartons jaunes ou rouges délivrés par on ne sait quelle tutelle et sans craindre que la VAR ne publie les images de mauvais traitements au ralenti et selon différents points de vue.




Bétharram est partout. Le génial bègue dont son Modem a servi à payer des assistants fantômes au Parlement européen, nie savoir ce qui se passait dans cette institution catholique paloise que ses enfants ont fréquentée.

Le banc et l'arrière-banc des culs-bénis et des bigots, des catholiques traditionalistes ou pas, des partisans musclés de l'éducation à l'ancienne, et les membres saints de la hiérarchie catholique qui a toujours nié, caché, noyé dans l'eau bénite, les violences sexuelles et sexistes, crient au complot contre ce gentil garçon un peu simplet, pas travailleur pour un sou, vaguement obèse, dont le métier principal était de se la couler douce en rêvant d'être Président de la République (on a bien eu Macron, Hollande et Sarkozy, pourquoi pas moi ?) et qui est devenu Premier ministre à la force du poignet, au nom de la méritocratie à la française...

Bétharram est partout et les langues commencent à se délier, surtout dans les institutions catholiques, mais, vous voulez faire un pari ?, les coupables ne seront pas punis et tout continuera comme avant.

Les violences faites aux enfants sont partout : dans la rue, dans les supermarchés, dans les maisons et tout le monde se tait.

On pense à Lyess Louffok qui défend l'enfance maltraitée, l'enfance abandonnée maltraitée, les enfants des foyers, les enfants des familles d'accueil. Comment son combat ne pourrait-il pas être invisibilité puisque même la bourgeoisie catholique de province (et désormais de Paris) ne défend pas ses propres enfants ? Alors, les enfants de l'ASE...

***

Quand un pays comme la France ne se rend pas compte de son déclin moral, sociétal, économique, anthropologique, en n'affrontant pas, par exemple (d'autres exemples auraient pu être pris comme notre addiction au tabagisme, à l'alcool, au cannabis ou aux benzodiazépines) son incapacité  à protéger ses enfants lors de leur première année de vie, à respecter ses personnes âgées dépendantes dans les établissements de soins où on les fait croupir jusqu'à leur mort, ni à défendre les enfants de la bourgeoisie et de l'ASE des violences sexuelles et sexistes, il ne reste plus qu'à désespérer et à écrire tout cela en espérant être relayé par des intellectuels qui se cachent actuellement derrière leur petit doigt, le petit doigt du 7 octobre comme le petit doigt des massacres de civils de Gaza ou se cachent derrière leurs gros doigts pour masquer leur soutien à Poutine ou à Trump, sans oublier les vat-en-guerre qui pensent qu'on ne leur demandera pas des comptes sur la mortalité infantile, les vieux et les enfants scolarisés dans des institutions.


dimanche 16 mars 2025

Testons l'intelligence artificielle sur un problème de médecine générale ultra courant : le traitement antibiotique de l'angine à streptocoques.

cartooningforpeace.org



J'ai eu l'occasion d'utiliser l'intelligence artificielle pour compléter ma réflexion sur ce blog (ICI) à propos de l'effet parachute en médecine et j'ai été épaté.

J'ai aussi eu l'occasion d'utiliser l'IA pour résumer un long texte (120 pages) que j'avais écrit et les 20 lignes produites m'ont aussi épaté.

Je ne peux tester l'IA en consultation car je ne consulte plus.

J'espère que des collègues pourront témoigner de leur expérience.


via @tenue31.bsky.social


Test IA

J'ai interrogé dans l'ordre et avec la question suivante,

1) "Bonjour. Faut-il prescrire des antibiotiques pour une angine à streptocoque ?", 

Grok (X), ChatGPT (USA), Perplexity (USA), Mistral IA (France) et Deep Seek (Chine).

Grok

Bonjour ! Oui, pour une angine à streptocoque (causée par le streptocoque du groupe A, généralement Streptococcus pyogenes), la prescription d’antibiotiques est souvent recommandée. Cela permet de réduire la durée des symptômes, de prévenir les complications (comme le rhumatisme articulaire aigu ou l’abcès péri-amygdalien) et de limiter la transmission à d’autres personnes.

En général, le traitement de choix est la pénicilline (comme l’amoxicilline) pendant 10 jours. Si le patient est allergique à la pénicilline, d’autres options comme les macrolides (par exemple, l’azithromycine) peuvent être envisagées, bien que la résistance bactérienne soit un facteur à surveiller.

Cependant, il est crucial que la prescription soit basée sur un diagnostic confirmé, souvent par un test rapide de détection des streptocoques ou une culture de gorge, car toutes les angines ne sont pas bactériennes (certaines sont virales et ne nécessitent pas d’antibiotiques). Un médecin évaluera aussi les symptômes cliniques et l’état du patient avant de décider.

Si vous avez une situation spécifique en tête, n’hésitez pas à préciser !

Avertissement : Grok n'est pas un médecin ; veuillez en consulter un. Ne partagez pas d'informations permettant de vous identifier.


ChatGPT

Bonjour ! Oui, en cas d'angine à streptocoque du groupe A (SGA), il est recommandé de prescrire des antibiotiques, notamment pour prévenir les complications comme le rhumatisme articulaire aigu et la scarlatine, ainsi que pour réduire la durée des symptômes et limiter la contagion.

Le traitement de choix est généralement :
 Amoxicilline pendant 6 jours en première intention.
 Macrolides (ex. azithromycine) en cas d'allergie à la pénicilline.

Cependant, pour éviter la surconsommation d’antibiotiques, il est important de confirmer l'origine bactérienne de l'angine, notamment avec un test de diagnostic rapide (TDR), qui permet de différencier une angine virale (pas d’antibiotiques nécessaires) d'une angine bactérienne.

Avez-vous un cas précis en tête ou souhaitez-vous plus de précisions sur les traitements ? 😊


Perplexity

Réponse

La prescription d'antibiotiques pour une angine à streptocoque n'est plus systématique, mais dépend de plusieurs facteurs :

Diagnostic

  • Chez l'adulte, un score de Mac Isaac ≥ 2 et un test de diagnostic rapide (TDR) positif sont nécessaires pour envisager un traitement antibiotique.
  • Chez l'enfant de 3 ans et plus, un TDR positif est requis.

Traitement

Si le traitement antibiotique est jugé nécessaire :

  • L'amoxicilline est généralement le premier choix : 2 g par jour en 2 prises pendant 6 jours chez l'adulte, 50 mg/kg/j en 2 prises pendant 6 jours chez l'enfant.
  • En cas d'allergie aux pénicillines, d'autres options existent comme le céfuroxime axétil ou le cefpodoxime proxétil.

Considérations importantes

  • De nombreuses angines bactériennes guérissent spontanément sans antibiotiques.
  • Les antibiotiques réduisent principalement la durée des symptômes chez les jeunes enfants, avec un effet limité chez les adolescents et adultes.
  • Le traitement antibiotique vise à prévenir les complications rares (comme le rhumatisme articulaire aigu) et à réduire la transmission.

Évolution récente

Depuis 2024, certains pharmaciens sont autorisés à prescrire des antibiotiques pour une angine bactérienne confirmée par un test rapide, sans nécessité d'ordonnance médicale.

En conclusion, la prescription d'antibiotiques pour une angine à streptocoque n'est plus automatique et doit être évaluée au cas par cas, en tenant compte des recommandations actuelles et des spécificités du patient.


Mistral IA

Bonjour. Oui, les antibiotiques sont généralement prescrits pour traiter une angine à streptocoque. Les streptocoques sont des bactéries, et les antibiotiques sont efficaces pour éliminer l'infection et prévenir les complications potentielles, telles que la scarlatine ou le rhumatisme articulaire aigu. Il est important de consulter un professionnel de santé pour un diagnostic précis et un traitement approprié.


Deep Seek


Bonjour ! Oui, en cas d'angine à streptocoque (angine bactérienne), il est généralement recommandé de prescrire des antibiotiques. Voici quelques points clés :

  1. Objectif du traitement : Les antibiotiques sont utilisés pour éliminer la bactérie Streptococcus pyogenes (streptocoque du groupe A), prévenir les complications (comme le rhumatisme articulaire aigu ou la glomérulonéphrite) et réduire la durée des symptômes.
  2. Antibiotique de choix : La pénicilline (ou l'amoxicilline) est le traitement de première intention. En cas d'allergie à la pénicilline, des alternatives comme les macrolides ou les céphalosporines peuvent être envisagées.
  3. Durée du traitement : Le traitement dure généralement 6 à 10 jours, selon l'antibiotique utilisé.
  4. Diagnostic : Il est important de confirmer le diagnostic par un test de diagnostic rapide (TDR) ou un prélèvement de gorge avant de prescrire des antibiotiques, car les angines virales (plus fréquentes) ne nécessitent pas d'antibiotiques.
  5. Symptômes associés : Une angine à streptocoque se manifeste souvent par une fièvre élevée, des amygdales enflammées avec éventuellement des dépôts blancs, des ganglions cervicaux sensibles, et l'absence de toux.

En résumé, oui, les antibiotiques sont indiqués pour une angine à streptocoque, mais uniquement après confirmation du diagnostic. Consultez un médecin pour une prise en charge adaptée.


Premier Commentaire : 

Perplexity a gagné selon mes critères car évoque d'emblée que la prescription d'antibiotiques dans une angine à streptocoque n'est plus systématique tout en fournissant des informations pertinentes sur la conduite à tenir.

J'ai voulu aller plus loin.


2) Première question complémentaire

J'ai posé la deuxième question qui, vous le remarquerez, n'est pas la même pour tous car il fallait que je tienne compte des informations fournies par la première réponse.:


Perplexity

"Merci. Existe-t-il des différences avec les autres pays ?"


Réponse

Oui, il existe des différences notables entre la France et d'autres pays concernant la prise en charge des angines à streptocoque :

Recommandations divergentes

  • La Belgique et l'Écosse ont des recommandations qui diffèrent de celles de la France.Ces pays préconisent de ne pas identifier systématiquement la cause bactérienne ou virale des angines non compliquées et de ne pas prescrire d'antibiotiques, sauf pour les patients à risque de formes graves.
  • En Belgique, cette approche n'a pas entraîné une augmentation notable des infections invasives à streptocoques du groupe A (IISGA) malgré une diminution des prescriptions d'antibiotiques.

Approche plus conservatrice

  • En Angleterre, où l'accès au médecin est plus difficile, on observe une prescription moins fréquente d'antibiotiques.
  • La Suisse remet également en question l'utilité systématique des antibiotiques pour traiter la pharyngite à streptocoque chez les enfants.

Évolution des pratiques

  • Dans les pays à revenu élevé, les évidences suggèrent qu'une antibiothérapie n'est plus systématiquement nécessaire pour traiter l'angine à streptocoque chez l'enfant.
  • Cette tendance s'explique par la réévaluation de la balance bénéfices/risques, tenant compte de la diminution du risque de complications graves comme le rhumatisme articulaire aigu (RAA) et de l'augmentation des préoccupations liées à l'antibiorésistance.

En conclusion, on observe une tendance internationale à limiter l'usage systématique des antibiotiques pour les angines à streptocoque, contrairement aux recommandations françaises qui restent plus interventionnistes. Cette évolution reflète une approche plus prudente face à l'antibiorésistance et une réévaluation des risques réels de complications dans les pays développés.

 

Questions liées suggérées par Perplexity


Quelles sont les différences entre les recommandations françaises et belges pour l'utilisation des antibiotiques

Pourquoi les pays comme la Belgique et l'Écosse ne recommandent-ils pas toujours d'identifier la cause bactérienne ou virale des angines

Quels sont les avantages et inconvénients de ne pas prescrire systématiquement des antibiotiques pour les angines non compliquées

Comment la réévaluation des pratiques de prescription d'antibiotiques par le CNGE pourrait-elle influencer les autres pays.

Quels sont les impacts des différences de recommandations sur la résistance aux antibiotiques


Grok

"Merci. Dans certains pays il semble que cela ne soit pas la norme."


De rien ! Vous avez tout à fait raison : les pratiques de prescription d’antibiotiques pour une angine à streptocoque varient considérablement d’un pays à l’autre, en fonction des lignes directrices nationales, des priorités de santé publique et des contextes épidémiologiques. Par exemple, en France, comme vous l’avez noté, il y a une tendance à limiter la prescription d’antibiotiques pour éviter la surconsommation et l’antibiorésistance, avec un accent mis sur la confirmation du streptocoque (via test rapide ou culture) avant traitement. C’est assez aligné avec les recommandations de sociétés savantes comme l’IDSA (Infectious Diseases Society of America), qui privilégient une approche ciblée.

En revanche, dans d’autres pays, comme certains en Europe du Sud (par exemple, l’Espagne ou l’Italie) ou hors d’Europe, la prescription peut être plus systématique, même sans confirmation bactérienne, souvent par habitude médicale ou pour répondre à une attente des patients. Aux États-Unis, bien que les guidelines officielles soient strictes, des études montrent que beaucoup de médecins prescrivent encore des antibiotiques pour des angines probablement virales, surtout en contexte ambulatoire. Dans des régions où les complications comme le rhumatisme articulaire aigu sont plus fréquentes (par exemple, certains pays à faible revenu), l’approche peut aussi être plus proactive, avec des antibiotiques prescrits plus largement pour prévenir ces risques.

Ces différences reflètent souvent un équilibre entre la prudence face à l’antibiorésistance et la volonté de traiter rapidement pour éviter des complications rares mais graves. Si vous pensez à un pays en particulier, je peux essayer de préciser davantage !


ChatGPT

"Merci. Dans certains pays il semble que cela ne soit pas la norme."


Exactement ! La prescription systématique d'antibiotiques pour une angine à streptocoque varie selon les pays et leurs recommandations médicales.

🔹 En France, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande d’utiliser un test de diagnostic rapide (TDR) avant toute prescription d’antibiotiques. Si le test est positif, un traitement antibiotique est prescrit.

🔹 Aux États-Unis, l'American Academy of Pediatrics et l'IDSA (Infectious Diseases Society of America) recommandent également un test avant de traiter, mais les antibiotiques sont largement prescrits en cas de test positif.

🔹 Au Royaume-Uni, le NICE (National Institute for Health and Care Excellence) adopte une approche plus prudente : il privilégie le traitement symptomatique et ne recommande les antibiotiques que dans les cas sévères ou avec des facteurs de risque.

🔹 Dans certains pays nordiques, comme la Suède, la prise en charge est encore plus restrictive : les angines à streptocoque sont souvent laissées à l'évolution naturelle, sauf pour les patients à risque de complications.

Cette diversité s'explique par des approches différentes de la lutte contre l'antibiorésistance et par la variabilité du risque de complications graves selon les populations.

Vous vous intéressez à ces différences pour une raison particulière ? 😊


Deep Seek

"Merci. Existe-t-il des différences entre les pays pour la prescription d'antibiotiques dans l'angine à streptocoque ?"

De rien ! Oui, il existe des différences entre les pays concernant la prescription d'antibiotiques pour l'angine à streptocoque. Ces variations sont liées à des pratiques médicales, des recommandations locales, des résistances bactériennes et des approches différentes en matière de santé publique. Voici quelques exemples :


1. Critères de prescription

  • France : Les antibiotiques sont prescrits après confirmation du diagnostic par un test de diagnostic rapide (TDR). Si le TDR est positif pour le streptocoque du groupe A, un antibiotique (généralement de la pénicilline ou de l'amoxicilline) est recommandé.
  • États-Unis : Les recommandations sont similaires, mais certains médecins prescrivent des antibiotiques plus facilement, même en l'absence de TDR, en se basant sur les symptômes cliniques (score de Centor modifié).
  • Pays nordiques (comme la Suède ou la Norvège) : La prescription d'antibiotiques est plus restrictive, souvent réservée aux cas sévères ou à risque de complications.

2. Choix de l'antibiotique

  • France et Europe : La pénicilline V ou l'amoxicilline sont les traitements de première intention.
  • États-Unis : L'amoxicilline est souvent préférée en raison de sa meilleure absorption et de son goût plus agréable pour les enfants. En cas d'allergie, des céphalosporines ou des macrolides sont utilisés.
  • Pays en développement : En raison de la disponibilité limitée des tests diagnostiques et des antibiotiques, les prescriptions peuvent être plus larges, parfois sans confirmation bactérienne.

3. Durée du traitement

  • France : Le traitement dure généralement 6 à 10 jours (10 jours pour la pénicilline V, 6 jours pour l'amoxicilline).
  • États-Unis : La durée est souvent de 10 jours pour la pénicilline ou l'amoxicilline.
  • Royaume-Uni : La durée peut être plus courte (5 à 7 jours) avec certains antibiotiques comme l'amoxicilline.

4. Approche préventive

  • Pays à faible risque de rhumatisme articulaire aigu (comme la France ou les États-Unis) : La prescription d'antibiotiques vise surtout à réduire les symptômes et éviter les complications locales.
  • Pays à risque élevé de rhumatisme articulaire aigu (comme l'Australie, la Nouvelle-Zélande ou certains pays en développement) : Les antibiotiques sont prescrits plus systématiquement pour prévenir cette complication grave.

5. Utilisation des tests diagnostiques

  • France : Le TDR est largement utilisé en médecine générale pour éviter les prescriptions inutiles.
  • États-Unis : Le TDR est également courant, mais certains médecins se fient davantage aux critères cliniques.
  • Pays en développement : Les tests diagnostiques sont moins accessibles, ce qui peut conduire à des prescriptions empiriques.

6. Résistances bactériennes

  • Dans les pays où la résistance aux antibiotiques est élevée (comme certains pays d'Asie ou d'Afrique), les recommandations peuvent inclure des antibiotiques alternatifs ou des durées de traitement plus longues.

En résumé, bien que les principes généraux soient similaires (traitement des angines bactériennes et prévention des complications), les pratiques varient selon les pays en fonction des ressources disponibles, des habitudes médicales et des risques locaux.


Mistral IA

"Merci. Existe-t-il des différences entre les pays pour la prescription d'antibiotiques dans l'angine à streptocoque ?"

Oui, il existe des différences entre les pays concernant la prescription d'antibiotiques pour les angines à streptocoque. Par exemple, en France, les pharmaciens sont autorisés à délivrer des antibiotiques sans ordonnance si un test rapide d'orientation diagnostique (TROD) confirme une angine bactérienne à streptocoque du groupe A12. En revanche, dans certains pays comme la Belgique et l'Écosse, les recommandations sont de ne pas identifier systématiquement la cause bactérienne ou virale des angines non compliquées et de ne pas prescrire d'antibiotiques, sauf pour les patients à risque de formes graves3.

Au Canada, les enfants suspectés de pharyngite à streptocoque doivent subir un écouvillonnage de la gorge et recevoir un traitement antibiotique si le résultat est positif4. En Suisse, la prévention du rhumatisme articulaire aigu (RAA) et de l'abcès périamygdalien ne constitue plus une indication pour l'administration d'antibiotiques, contrairement aux lignes directrices américaines, canadiennes ou finlandaises5.

Ces différences reflètent les variations dans les politiques de santé publique, les pratiques médicales et les priorités en matière de gestion de l'antibiorésistance.



Commentaires :

J'ai continué le petit jeu des questions et j'ai constaté en gros des réponses satisfaisantes.

J'avais à l'origine enlevé Mistral IA pour les questions suivantes en raison d'une première réponse assez banale et peu ouverte. La suite m'a montré que sa deuxième réponse ouvrait des perspectives.

Perplexity, sur ce sujet, m'a paru assez bien.

Mais la problématique des TRODs (faut-il ou non en faire ?) et le fait que des pays, étant donné le risque rare, très rare, de complications historiques (atteintes cardiaques et rénales), ne pratique ni TROD ni traitement antibiotique sont, à mon avis insuffisamment abordés.

Critique : j'aurais sans doute dû poser la question différemment dans le genre : "Faut-il prescrire des antibiotiques dans les pharyngites ?"

Biais personnel : je n'ai pas pris le parti de ne pas traiter les angines streptococciques malgré les exemples étrangers. Je n'ai pas osé.

 

 

mercredi 5 mars 2025

L'odeur de l'argent dans la salle d'attente d'un hôpital/clinique privé. Histoire de santé publique sans consultation 26.


J'accompagne un de mes amis (médecin) en consultation dans un établissement qui se présente à la fois comme une clinique et comme un hôpital privé, les financiers ou les spécialistes du marketing de la santé n'ont pas su choisir entre le sens un peu vétuste mais terriblement académique du mot hôpital et le sens moderne mais mercantile du mot clinique...

L'établissement renommé est situé dans le 92. 

J'accompagne mon ami médecin parce que sa femme, médecin, n'a pu se libérer, et qu'il ne voulait pas se rendre seul à la consultation. Bien qu'il soit beaucoup plus affuté que moi dans de nombreux domaines de la médecine et que mes discussions avec lui atteignent rapidement le seuil de mon incompétence (et parfois, ne soyons pas modeste, le seuil de son incompétence, chacun ses passions en médecine), il a souhaité que je vienne avec lui car il perd pied quand un médecin le reçoit, l'interroge, l'examine, parle de lui et lui soumet ses conclusions. Il me dit : "Je me fais toujours embobiner". Je connais cette perte de compétence mais je suis toujours ébahi que mon ami, si virulent dans les réunions de concertation pluridisciplinaires, si mordant lors de ses communications dans les congrès, si pertinent dans les staffs, puisse perdre ses moyens quand il est le sujet de l'histoire. Je suis donc son témoin, celui qui pourrait intervenir s'il était perdu ou s'il ne savait pas qu'il l'était.

La salle d'attente est pleine de patients et de familles de patients attendant d'être reçus d'abord par les secrétaires, ensuite par les chirurgiens.

Personne n'est masqué (à part votre serviteur et son ami).

La salle est aveugle, blindée de monde et la circulation de l'air est tout à fait insuffisante.

Je n'ai pas mon mimiryudo® portable avec moi (je n'en ai d'ailleurs pas) et je ne peux vous fournir aucun chiffre sur le taux de CO2 régnant dans la pièce. Mais mon nez renifleur m'indique que l'on doit dépasser de très loin les chiffres admissibles par ceux qui les ont définis (soyons prudents).




Les patients font donc d'abord la queue pour atteindre le bureau des secrétaires puis on leur demande de s'asseoir pour attendre les médecins qui viendront les appeler. C'est une jolie pagaille.

Les deux amis n'ont pas l'habitude d'être assis dans une salle d'attente, ils n'en connaissent pas les rites, les habitudes, les coutumes, les règles. 

Ils sont estomaqués. Vous savez ce que font les gens avant de prendre leur place dans la queue ? Ils comptent leurs espèces. Pour payer le dépassement d'honoraires.

Mon ami ne paiera pas de dépassement car il est médecin. La clinique, pour l'intervention, se "vengera" sur l'hôtellerie.

Pour son intervention, et après enquête : 300 euros pour l'anesthésiste, 1500 euros pour le chirurgien. Mais il ne paiera rien.

La salle d'attente, contrairement à toute attente, n'est pas remplie de princes saoudiens, de qataris ou d'émiratis, mais il y a beaucoup d'étrangers qui viennent de loin pour être opérés à l'hôpital clinique dont la réputation (en termes monétaires) est en-dessous de l'Hôpital Américain, là où tous les riches à la mode (et les super riches) sont les sujets de la médecine et de la chirurgie de luxe (les médecins mondains ont été décrits cent fois dans la littérature et pas dans les meilleurs termes).


Salle d'attente (vide) à l'Hôpital Américain de Paris (classouille)


S'il n'y avait que les riches qui consultaient à la clinique H ou à l'hôpital A, ce serait une vengeance de la lutte des classes, mais il existe aussi des non-riches qui les fréquentent pour atteindre leur zone d'accessibilité sociale.

Sans oublier les étrangers (riches ou apparatchiks dans des pays autoritaires) qui sont victimes d'un marketing mensonger.

C'est déplaisant.

On se croirait dans un film de gangsters.

On devrait mettre des compte-billets dans la salle d'attente à destination des "usagers" de la médecine de luxe.


J'imagine l'entrée de l'hôpital comme une vaste salle où, comme dans un hôtel de Las Vegas, il faut traverser les dizaines de machines à sous, pour atteindre la réception. 


Mais ce ne sont pas des machines à sous à l'entrée de la clinique, ce sont des DAB (distributeurs automatiques de billets) et des compte-billets pour vérifier que le bandit-manchot n'a pas triché.

Voilà où nous en sommes.

Vu des US : 






jeudi 27 février 2025

Effet parachute, argument parachute et essais contrôlés en médecine. Avec Chatgpt en invité surprise.

Introduction.

Il s'agit en fait d'un post scriptum car je n'ai regardé chatgpt qu'après avoir rédigé le billet...

Chatgpt (dans son jus et avec les fautes).

"L'effet parachute en médecine fait référence à une situation où à un traitement ou à une intervention est tellement évident dans son efficacité qu'il ne nécessite pas d'essais randomisés pour prouver son utilité."

Vous pouvez consulter à la fin de ce billet la conversation que j'ai eue avec l'IA qui montre combien ses performances sont épatantes et combien l'IA réagit aux remarques que je lui fais. Mais IA ne raconte pas toute l'histoire.


Effet ou argument parachute.

Un des arguments souvent avancé par certains médecins et chercheurs pour avancer l'idée que les essais contrôlés (le plus souvent essai randomisé en double-aveugle molécule active contre placebo ou procédure active contre procédure simulée) ne sont pas nécessaires pour tester un traitement médicamenteux ou une procédure de soins tant l'évidence de leur efficacité est manifeste et indubitable est de parler de l'effet parachute. 

Qu'est-ce que l'effet ou l'argument parachute ? 

L'effet ou l'argument parachute, c'est affirmer qu'il ne viendrait à l'idée de personne de réaliser un essai contrôlé randomisé en double-aveugle (soit ici le saut d'un avion comparant un groupe parachute à un groupe sac à dos) pour savoir si le parachute est efficace pour empêcher la mort ou des lésions traumatiques graves. 

Est-ce que l'effet ou l'argument parachute peut être appliqué à la médecine et aux soins en général ? Cette question est cruciale au moment où des agences gouvernementales approuvent des molécules et/ou des procédures en affirmant que des études non contrôlées suffisent pour des raisons de faisabilité et/ou d'éthique.

D'où vient l'effet parachute ? La chronologie des faits est la suivante et trois étapes sont à décrypter pour comprendre pourquoi et comment l'argument parachute est trop souvent utilisé à tort pour justifier des pratiques non validées par des essais contrôlés. 


1. Aucun essai contrôlé parachute vs sac à dos n'a jamais été mené

Deux auteurs écrivent un article parodique qui paraît  dans le BMJ en décembre 2003 (ICI) : 

La parodie est très réussie d'un point de vue rédactionnel et humoristique. Ils écrivent : 

Ce que l'on savait avant
  • les parachutes sont largement utilisés pour éviter la mort et un traumatisme majeur en cas de défi gravitationnel
  • l'usage des parachutes est associé à des effets indésirables dus au dysfonctionnement de la procédure et à des blessures iatrogènes
  • les études en chute libre ne montrent pas 100 % de mortalité.

Les auteurs signalent n'avoir retrouvé aucun essai randomisé dans la littérature internationale comparant saut en parachute et saut avec sac à dos.

Ce que cet article apprend  :
  • le rationnel de l'utilisation du parachute est purement observationnel et son efficacité apparente pourrait être expliqué par un effet de "cohorte de bonne santé"
  • les individus qui insistent pour que toutes les procédures soient validées par un essai contrôlé versus placebo doivent redescendre sur terre avec une bosse. 


Wikipedia


2. Comment a été (mal) utilisé l'effet/argument parachute dans la littérature médicale

 Un article paraît en janvier 2018 (LA).


Les auteurs remarquent que l'article de 2003 est très souvent cité par des auteurs qui indiquent que les essais contrôlés ne sont pas toujours utiles et qui citent des exemples pour lesquels l'effet parachute peut être invoqué.

L'analyse de la littérature retrouve 822 articles citant l'article de 2003 :

  • 35 articles (4,1%) comparent une pratique médicale à un parachute ou utilisent l'argument parachute pour défendre l'utilisation de cette pratique 
    • 18 des 35 (51%) concernent la mortalité ou une naissance vivante
    • 17 des 35 (49%) concernent un critère moins important
  • Pour 22 procédures (63%) on retrouve une ou plusieurs études contrôlées qui sont terminées, en cours, arrêtées ou planifiées
  • Pour les 13 procédures restantes (37%), il n'y a pas eu d'études contrôlées : elles concernent des pathologies non anodines comme le montre le tableau 3 de l'article.
50 % des procédures assimilées à des parachutes ont été testées positivement par des essais contrôlés, c'est peu près ce que l'on constate en général : l'effet parachute n'a rien de particulier en soi.  

Pour ne pas alourdir le propos, je ne vous parle pas en détail de la magnitude de l'effet, qui suggère que même en cas d'étude contrôlée positive pour une procédure pour laquelle on invoquait l'effet parachute, l'analogie est inappropriée. Notamment pour le nombre de malades à traiter et la réduction du risque absolu. 

⏬⏬⏬

 In cases in which the magnitude of benefit was estimable, we found NNT values of 3-9 and ARR values of 11%-30.8%. These gains are smaller than those with parachutes, which have ARR values greater than 99% and NNT values approaching 1. These results suggest that, even when RCTs support the use of the practice, the use of the parachute analogy is inappropriate.


Les tables 1 et 2 de l'article sont particulièrement intéressantes à regarder, compte tenu des pratiques médicales envisagées : respectivement argument parachute avec et sans essais contrôlés.


Illustrons la solubilité de l'argument parachute dans les essais contrôlés par l'exemple de l'appendicectomie.

L'appendicectomie fait partie depuis longtemps de ces pratiques pour lesquelles, sans discussion, il était possible d'invoquer l'argument parachute. 

Eh bien, en janvier 2018, il y avait déjà 4 études contrôlées chirurgie vs antibiothérapie qui suggéraient que chez un certain nombre de patients il était possible d'éviter la chirurgie. 

Une méta-analyse récente (LA) publiée en avril 2025 a recensé et étudié 13 études  randomisant 1683 et 1675 patients respectivement pour l'appendicectomie et pour l'antibiothérapie...

Vous pourriez objecter qu'il ne s'agit pas d'une étude en double-aveugle : nous en convenons.

Les résultats sont "douteux". Mais : il était possible de le faire. Un tiers des patients ont dû être opérés dans l'année suivant l'antibiothérapie. Et deux tiers : non. Les preuves sont donc incertaines mais :

Il est donc possible de mener de tels essais...




3. Les essais contrôlés peuvent aussi être trompeurs.

Un autre article parodique paraît dans le BMJ (LA) en décembre 2018. Il s'agit de la description d'une "vraie" étude contrôlée parachute vs sac à dos visant à déterminer si l'utilisation d'un parachute en sautant d'un avion permet d'éviter la mort ou des blessures sérieuses.


Les résultats sont là : There was no significant difference in the rate of death or major traumatic injury between the treatment and control arms within five minutes of ground impact (0% for parachute v 0% for control; P>0.9) or at 30 days after impact (0% for parachute v 0% for control; P>0.9). 

Une explication : voir la photo qui suit : 



Il faut toujours lire avec attention le protocole d'un essai contrôlé : la randomisation et le double-aveugle ne garantissent pas de la qualité intrinsèque (la validité interne) de l'essai et ici le fait que le saut n'était pas mortel a priori.

En conclusion : 

  • Brandir l'effet ou l'argument parachute n'est pas toujours approprié et même majoritairement inapproprié
  • l'argument éthique n'est pas plus adapté étant donné le nombre de malades à traiter et la diminution du risque absolu
  • Il est donc possible de mener des essais contrôlés dans la grippe saisonnière et/ou dans le covid
  • Il est donc possible de mener des essais contrôlés pour le port du masque et/ou l'aération des locaux
  • Il est donc possible de mener des essais contrôlés comparant la chirurgie à de la chirurgie simulée ou des "vraies" infiltrations à des infiltrations fantômes
  • ChatGpt est génial, perfectible et... orienté.

ChatGPT

Qu'est-ce que l'effet parachute en médecine ?
ChatGPT a dit :

L'effet parachute en médecine fait référence à une situation où un traitement ou une intervention est tellement évident dans son efficacité qu'il ne nécessite pas d'essais cliniques randomisés pour prouver son utilité.

🔹 Origine du terme : Il provient d'une analogie avec les parachutes. Personne n'a jamais fait d'essai contrôlé randomisé pour prouver que les parachutes sauvent des vies en cas de chute d'un avion, car leur efficacité est évidente.

🔹 Application en médecine : Certains traitements ou interventions sont adoptés sans essais cliniques rigoureux, car leur bénéfice est jugé indiscutable. Exemples :

  • La transfusion sanguine en cas d'hémorragie massive
  • La réanimation cardio-respiratoire (RCP)
  • L'utilisation d'antibiotiques pour traiter une septicémie sévère

Ce concept met en lumière les limites des essais cliniques et souligne que certaines évidences médicales ne nécessitent pas toujours une validation expérimentale classique.

Tu voulais un exemple particulier ? 😊

Vous avez dit :
Ton exposé n'est pas assez critique. Il ne prend pas en compte les cas où l'effet parachute a été invoqué et où des études ont montré le contraire
ChatGPT a dit :

Tu as raison, l’effet parachute peut parfois être invoqué à tort, et certaines pratiques médicales qui semblaient "évidentes" se sont révélées inutiles, voire nuisibles, une fois testées scientifiquement.

📌 Quand l’effet parachute trompe : quelques exemples

1️⃣ Le drainage systématique des pneumothorax : Pendant longtemps, il était considéré comme indispensable de drainer tous les pneumothorax spontanés. Or, des études ont montré que certains guérissent spontanément sans intervention.

2️⃣ L’oxygénothérapie à haute dose dans l’infarctus du myocarde : On pensait qu’administrer beaucoup d’oxygène aidait les patients en crise cardiaque, mais des essais cliniques ont montré que cela pouvait en fait aggraver leur état.

3️⃣ Le débridement arthroscopique dans l’arthrose du genou : Cette intervention chirurgicale semblait logique et bénéfique, mais des études randomisées ont montré qu’elle n'apportait pas d'amélioration par rapport à un placebo.

📢 Le danger d’un recours excessif à l’effet parachute

Si l'on accepte une intervention comme étant efficace sans preuve rigoureuse, on risque :
✅ D'exposer des patients à des traitements inutiles ou nocifs.
✅ De gaspiller des ressources médicales.
✅ De ralentir la recherche en acceptant des dogmes non fondés.

Moralité

L’analogie du parachute reste valide pour certaines interventions évidentes, mais elle ne doit pas être un prétexte pour éviter les études scientifiques. L’histoire de la médecine est remplie de pratiques adoptées sans preuve et qui se sont avérées inutiles, voire dangereuses.

👉 Toujours tester, même ce qui semble "logique" ! 🔬

Merci pour ta remarque, c’était un bon point ! 😊 Tu pensais à un exemple précis ?

Vous avez dit :
Oui. L'appendicectomie versus l'antibiothérapie.
ChatGPT a dit :

Super exemple ! L’appendicectomie a longtemps été considérée comme un cas typique d’effet parachute : en cas d’appendicite, l’ablation chirurgicale était vue comme la seule option logique et indiscutable. Pourtant, des études récentes ont remis en question cette idée et montré que l’antibiothérapie seule pouvait être une alternative viable dans certains cas.

🔎 Que disent les études ?

🔹 Essais cliniques récents : Des études, comme l’essai APPAC (2015) et CODA (2020), ont comparé l’appendicectomie et l’antibiothérapie dans l’appendicite non compliquée. Elles ont montré que :

  • Environ 70% des patients traités par antibiotiques évitent la chirurgie à court et moyen terme.
  • L’antibiothérapie réduit les risques liés à la chirurgie (anesthésie, infections, complications post-opératoires).
  • Mais environ 30% des patients finissent par nécessiter une appendicectomie dans l’année suivante.

🔹 Conséquences pratiques : L’antibiothérapie est aujourd’hui une option reconnue dans certains cas (appendicite simple, sans perforation ni abcès). Toutefois, l’appendicectomie reste préférable si :

  • Il y a un risque de complications graves.
  • Le patient préfère une solution définitive (éviter une récidive).
  • Les antibiotiques ne fonctionnent pas après 48h.

⚠️ Effet parachute vs. dogmes chirurgicaux

Pendant des décennies, on a affirmé sans preuve que l’appendicite nécessitait toujours une chirurgie. L’analogie du parachute aurait pu être utilisée pour éviter de tester l’alternative antibiotique. Pourtant, la recherche a montré que cette croyance n’était pas aussi évidente qu’on le pensait !

👉 Moralité : même ce qui paraît "logique" en médecine doit être testé !

Tu voulais explorer un aspect en particulier sur ce sujet ? 😊

Vous avez dit :
Non. Mais j'ai trouvé que ta première réponse était trop orientée et ne mettait pas assez en évidence ce que tu as développé ensuite. Cela pourrait entraîner la confusion.
ChatGPT a dit :

Très bonne remarque ! J’aurais dû être plus nuancé dès le départ et mentionner que l’effet parachute peut être trompeur. Une approche plus équilibrée aurait évité de donner l’impression que certaines interventions évidentes ne méritent jamais d’être testées.

Merci pour ton regard critique ! Je vais faire plus attention à ne pas présenter ce genre de concepts de manière trop unilatérale. Si tu as d’autres sujets médicaux en tête, je serais ravi d’en discuter ! 😊